Rentrée judiciaire : Les chefs des corps de la magistrature défendent l’honneur des magistrats devant le chef de l’État

Lors de la récente cérémonie de rentrée judiciaire de la Cour de Cassation, tenue au Palais du Peuple, les deux chefs des corps de la magistrature ont vigoureusement défendu l’honneur et la dignité des magistrats de la République Démocratique du Congo. Le Premier Président de la Cour de Cassation et le Procureur Général près la Cour de Cassation ont tous deux pris la parole devant le Chef de l’État, le Président de la République, pour aborder les préoccupations majeures concernant la magistrature.

Le Procureur Général près la Cour de Cassation a centré son discours sur le thème de la présomption d’innocence en phase préjuridictionelle. Il a mis en lumière les défis auxquels est confrontée la magistrature, exacerbés par certains discours politiques et médiatiques qui jettent le discrédit sur l’institution judiciaire. Il a fermement rappelé que toute personne poursuivie par la justice doit être jugée avant d’être condamnée, et a critiqué la tendance à exposer publiquement les présumés innocents, portant ainsi atteinte à leur réputation.

De son côté, le Premier Président de la Cour de Cassation a souligné l’importance du rôle des greffiers et des agents de l’administration judiciaire, insistant sur la nécessité de leur formation continue. Il a également dénoncé les discours populistes des hommes politiques qui condamnent les magistrats sans preuve, rappelant que de telles accusations infondées nuisent à l’intégrité de l’institution judiciaire.

Le Syndicat des Magistrats du Congo (SYMCO) a salué les interventions courageuses des deux chefs des corps, exprimant leur gratitude pour la défense de la dignité et de l’honneur des magistrats devant le Chef de l’État. Le SYMCO a également remercié les membres du Bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature pour leur soutien indéfectible en ces temps difficiles.

Cette cérémonie marque un tournant important dans la lutte pour l’indépendance et le respect de la magistrature en RDC, réaffirmant l’engagement des autorités judiciaires à défendre les valeurs de justice et de vérité.

Pour le SYMCO,

Mupier Bénit, Secrétaire général

Kiwi Kilonda, Président




Immeuble intelligent et l’immeuble de l’IGF : La gestion rigoureuse de Jules Alingete face à Matata Ponyo

Le nouvel immeuble de l’Inspection Générale des Finances (IGF), construit sur fonds propres par l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, et inauguré par le Président de la République, Félix Tshisekedi, le mardi 8 octobre dernier, a mis en lumière les égarements financiers de l’ancien Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo, concernant la construction de l’Immeuble dit “intelligent”, inauguré le 20 juillet 2015 par le Président Joseph Kabila.

Les agitations de Matata Ponyo corroborent les révélations de Scoop RDC, selon lesquelles “Jules Alingete a dénudé la surfacturation, non seulement de l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo, mais aussi de tous les autres mandataires de l’État qui abusent des deniers publics”. Alors que la comparaison des fonds alloués pour les deux immeubles est faite par des experts indépendants en bâtiments et travaux publics, Matata Ponyo a préféré organiser une conférence de presse pour se décharger sur l’IGF Jules Alingete, qui ne l’avait ni mentionné ni cité lors de la cérémonie d’inauguration.

« Vous ne pouvez pas comparer un immeuble dans lequel se trouvent plusieurs ministères, le bureau du Président de la République, et le bureau du Premier Ministre à un petit immeuble dans la périphérie conçu pour la recherche de la gloire », a-t-il invectivé, alors que l’IGF chef de service n’a jamais comparé son immeuble à celui de personne.

Si Matata Ponyo est fier que les journalistes aient surnommé son ouvrage “immeuble intelligent”, pourquoi n’accepte-t-il pas que ces mêmes journalistes comparent les chiffres engagés dans les deux constructions ? Si Alingete avait eu le même montant dépensé par Matata, il aurait construit 6 à 7 voire 10 immeubles du type IGF.

En termes de localisation, les deux immeubles sont érigés dans la commune de la Gombe, peu importe l’emplacement. Quant à l’appel d’offre, l’ancien Premier Ministre sait que c’est la Direction Générale des Marchés Publics (DCGMP) qui avait validé cet appel d’offre suivant la procédure normale de passation de marchés.

Jules Alingete, économiste de l’Unikin et de la même promotion que Matata Ponyo, cite avec exactitude le montant de 8 647 580,32 USD qu’a réellement coûté le nouvel édifice de l’IGF, meublé de 8 niveaux plus rez-de-chaussée et disposant de 250 bureaux, 5 salles de réunion de 50 places chacune, une salle de conférence de 300 places, 60 toilettes, 5 cafétérias de 30 places chacune, un restaurant de 80 places, 4 ascenseurs, 50 caméras de surveillance et un équipement anti-incendie et détecteur de feux. Matata Ponyo, quant à lui, balbutie sur le coût réel de l’Immeuble dit “intelligent”, initialement prévu à 26 millions USD, mais ayant coûté plus tard au trésor public 41 700 455 USD, puis finalement 87 millions USD.

Comparaison faite, les 87 millions USD auraient permis à Jules Alingete de construire 10 immeubles de niveau 8+R bien équipés, offrant au total 80 niveaux, contrairement aux 9 niveaux de l’immeuble de Matata Ponyo. « Matata Ponyo devrait avoir honte de ce qu’il a fait avec 87 millions USD pour l’immeuble du Gouvernement. L’Immeuble IGF est bâti sur 8 000 m² pour 8,4 millions USD, soit 1 080 USD au mètre carré. L’Immeuble intelligent à 87 millions USD bâti sur 21 000 m² a coûté 4 150 USD au mètre carré. Surfacturation par 4. Qui a fait mieux entre ces deux anciens de l’Unikin sortis d’une même promotion ? », se révolte un expert en bâtiment et travaux publics.

Un article de Zoom Eco du 5 septembre 2018 démontre que « l’intelligence attribuée à l’immeuble du gouvernement est quasi-inexistante ». Les analystes de la Fondation Entreprendre notent qu’aucune donnée n’est automatiquement collectée dans l’immeuble intelligent, tout est manuel, et les performances environnementales sont très faibles.

Jules Alingete a prouvé qu’en sa qualité de gendarme financier, il doit prêcher par l’exemple de bonne gestion. Il a construit l’Immeuble de l’IGF baptisé « Etienne Tshisekedi » avec une partie des frais de fonctionnement économisés mensuellement en quatre ans. C’est une prouesse d’un vrai économiste, n’en déplaise à l’ancien Premier Ministre, son collègue de promotion.

Didier Mbongomingi




Prédation des finances publiques : Tonton Nico, on ne te jette pas en pâture, mais dis-nous toi-même si ça mérite des éloges !

Ne pas jeter un père de famille en pâture, la leçon, les Congolais l’ont bien suivie et assimilée. Mais seulement, les actes de gestion posés par ce père de famille, en tant que ministre des finances, argentier du pays et ordonnancier des dépenses sur les deniers publics, inquiètent sérieusement au regard de leur ampleur néfaste sur le trésor public. D’où l’appel toujours au débat.

Tenez, de l’Assemblée nationale où il siège comme député national, élu de Miabi au Kasaï oriental, l’exercice parlementaire de reddition des comptes du budget 2023 fait par ses propres collègues, révèle que près de la moitié des dépenses du budget 2023 (51,2%) a été dilapidée dans des procédures d’urgence, sans aucun contrôle, aucun engagement, aucune liquidation.

En effet, Nicolas Kazadi a remboursé effrontément la dette publique intérieure à 504 % des crédits alloués alors que le programme phare du gouvernement, le PDL145 T, ne présente qu’un taux d’exécution méprisable. Quant aux provinces, en termes d’investissements, rien ne leur a été alloué.

Pour l’opposant Olivier Kamitatu, ancien président de l’Assemblée nationale sous 1+4 et ancien ministre du Plan dans le gouvernement Matata, il est impératif d’exiger un contrôle urgent de tous les paiements de cette dette publique, avec publication de la liste des bénéficiaires.

« Réclamer la transparence n’est pas une attaque contre le ministre, mais un droit fondamental. L’impunité des voleurs doit prendre fin ! », écrit-il sur son compte X, soutenant que cet exercice parlementaire de reddition des comptes a exposé au grand jour les détournements orchestrés par le ministre sortant des Finances et met en lumière l’incapacité du ministre du Budget reconduit, Aimé Boji, à assurer transparence et rigueur.

Face à cette situation des finances publiques congolaises qui est un véritable scandale national et un mépris flagrant inacceptable pour les lois du pays, l’ancien président de l’Assemblée national estime qu’il est temps de dire stop à cette gestion désastreuse et de défendre les droits des populations rurales qui souffrent de cet abandon scandaleux.

Pour lui, ce rapport sur la reddition des comptes devrait impérativement interpeller le FMI et la Banque mondiale, sinon leur soutien financier par des appuis budgétaires est inconcevable alors qu’ils semblent ignorer le naufrage économique et social dans lequel vivent plus de 100 millions de Congolais.

« Il est temps que ces institutions mettent fin à cette complaisance inacceptable et exigent des réformes concrètes avant de continuer à injecter des fonds dans un système qui se désintègre. L’heure de la responsabilité a sonné, et nous devons tous exiger des comptes, pour que justice soit faite et que notre pays puisse enfin avancer », recommande objectivement et sans invectives pour la première fois dans son analyse, Olivier Kamitatu.

A l’UDPS, parti présidentiel et d’appartenance de Nicolas Kazadi, certains esprits lucides ne s’empêchent pas de sévèrement critiquer sa gestion de prédation.

« Il a fait notre honte en tant que UDPS, nous ne nous gênons pas de le dire. Il se raconte même au ministère des Finances que c’est lui le piètre de tous les ministres qui ont défilé avant lui. Il a bâti son propre empire financier dans l’orgueil et la médisance, mais c’est l’image du parti qui est écorchée. Quelle leçon de bonne gestion allons-nous encore donner, nous qui avions critiqué la gestion des régimes d’avant nous ? », s’inquiète un cadre de l’UDPS, professeur d’université de son état. Il compte peut-être sur Doudou Fwamba, actuel ministre UDPS des Finances pour corriger les erreurs de son prédécesseur direct.

Avec tout ce tableau sombre, tonton Nico, est-il lui-même fier de sa gestion ? Les regards de ses collègues députés ne le gênent-ils pas à l’Hémicycle ? On espère qu’il n’est pas Marsien pour être insensible.

Scoop.rdc/ Didier Mbongomingi




Renforcement des liens bilatéraux RDC-Belgique : Judith Suminwa et Alexander De Croo pour un partenariat gagnant-gagnant

Ce vendredi 18 octobre 2024, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a rencontré son homologue belge, Alexander de Croo, au bureau du Premier ministre à Bruxelles. Ce rendez-vous a eu lieu en marge de sa participation à la 10e édition du Forum Rebranding Africa. Lors de cette rencontre, Judith Suminwa Tuluka a souligné l’importance de cet échange, notamment dans le contexte actuel de renouvellement politique en Belgique. Elle a mis en avant les défis qui jalonnent les relations bilatérales entre la RDC et la Belgique, affirmant qu’il était crucial d’aborder ces questions pour avancer ensemble.

« Il était important, lors de mon passage ici, de pouvoir aborder les enjeux de nos relations bilatérales entre la République Démocratique du Congo et la Belgique. Nous avons donc profité de ce moment pour discuter de tous les enjeux qui existent entre nos deux pays. Je pense qu’aujourd’hui, nous sommes dans une position où la Belgique commence à nous voir comme un véritable partenaire plutôt que comme autre chose, et nous sommes vraiment engagés dans un processus de partenariat gagnant-gagnant. » a-t-elle déclaré, insistant sur l’engagement des deux pays.

Cette rencontre marque une étape significative vers un renforcement des liens économiques et diplomatiques entre les deux nations, ouvrant la voie à une collaboration plus étroite à l’avenir.




Après concertation avec Vital Kamerhe : Le Syneco lève la grève des enseignants sur toute l’étendue du territoire national 

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a eu, le samedi 19 Octobre 2024, une séance de travail avec une forte délégation du Syndicat des Enseignants du Congo, (SYNECO), conduite par Mme Cecile Tshiyombo, Secrétaire Général de cette structure et les députés nationaux élus du Kongo Central Jonas Tshundu Tshundu et Maneno Riziki.

Ces échanges ont tourné autour de la revalorisation de la question de l’Enseignant Congolais qui fait face aujourd’hui aux multiples problèmes Administratifs, Logistiques, et surtout Financiers, chose qui ne lui permet plus d’exercer décemment et dignement son travail.

Très attentif à ses Interlocuteurs, le Président de l’Assemblée Nationale a salué la bravoure des Enseignants Congolais qui se sacrifient depuis des décennies pour assurer une bonne relève à travers la formation de la jeunesse. Il a soulevé le fait que le Budget réservé l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté doit désormais être élaboré en tenant compte des propositions faites par les experts de ce secteur et en associant le Syndicat des Enseignants du Congo.

Prêchant par le bonne exemple, le Professeur Vital Kamerhe a appelé la SYNECO à désigner les experts qui vont travailler avec la Commission Économique et Financière de l’Assemblée Nationale dans l’examen approfondi du projet de loi de Finances 2025. Une occasion pour la SYNECO d’être au cœur des discussions sur l’affectation de fonds publics et sur la table des décisions au niveau du pouvoir législatif. Il a appelé la SYNECO à lever la grève des Enseignants afin de ne pas mettre en souffrance les élèves

«L’Honorable Président de l’Assemblée Nationale a compris facilement ce qui se passe à travers le système éducatif congolais. Il prend la question en charge et renvoie à l’Ecofin. Ensemble avec le Syndicat qui va devoir envoyer des délégués pour qu’ils puissent en discuter. Aux Enseignants qui se retrouvent en grève , aujourd’hui nous avons une réponse qui nous fait plaisir afin que tous nous puissions regagner l’école sur toute l’étendue de la République . Nous acceptons de déposer les armes puisque la réponse qui est arrivée, est une réponse que nous considérons être fidèle », a déclaré Madame Cecile Tshiyombo.

Il faut noter que cet exercice sera prolongé vers les Syndicats des médecins et l’Intersyndicale des Agents de la Fonction Publique qui pourront aussi être invités en séance de travail à la commission ÉCOFIN de l’Assemblée Nationale dans le cadre de l’examen de la Loi de Finances 20

25.




L’ambassadeur italien fait ses adieux à Félix Tshisekedi après 26 mois de mission diplomatique 

Ce samedi à la Cité de l’Union Africaine, le Président Félix Tshisekedi a reçu l’ambassadeur de l’Italie en République Démocratique du Congo (RDC), Alberto Petrangeli, venu lui faire ses adieux après 26 mois de mission diplomatique.

Accompagné de la ministre congolaise des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner, le diplomate italien a échangé avec le Chef de l’État sur l’état des relations bilatérales entre la RDC et l’Italie.

Concernant la coopération entre Rome et Kinshasa, l’ambassadeur Petrangeli est revenu sur les actions que son ambassade a amorcé, les chantiers en cours à travers le pays pour renforcer les relations politiques et commerciales entre les deux pays.

Pour Alberto Petrangeli, « c’est sur la jeunesse de la RDC qu’il faut parier. Il faut vraiment investir dans la jeunesse, dans son éducation, dans sa formation professionnelle afin de lui donner les moyens de s’épanouir », a-t-il affirmé.




RPDC-ROK: Une grave provocation de la ROK contre la souveraineté de la RPDC

L’influence exercée par le changement du caractère de l’alliance de:

  • la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA
  • comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner plusieurs fois la RPDC comme Etat hostile ou antagoniste radical: d’où la condamnation des millions de leurs manifestants locaux, NDLR)
  • les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845: les dommages dus aux actes criminels contre la RPDC s’estiment à plus de 78.203,704 milliards de $US depuis le 08/09/1945 jusqu’ici, NDLR)

et les actions militaires agressives, variées et plus évoluées des ennemis sur la sécurité de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

souligne, davantage, l’importance du renforcement de la force de dissuasion nucléaire de la RPDC et prouve sa justesse. En voici les communiqués (18/10/2024) des 2 porte-paroles des Autorités militaires de la RPDC.

 

1. Ministère de la Sécurité Publique 

 

Ce vendredi 18 octobre dans l’avant-midi, les déchets dispersés grâce aux gros ballons envoyés par les racailles de la ROK ont été retrouvés dans les:

  • Communes Hwaam-ri et Munbong-ri de l’Arrondissement Phyong-gang
  • Commune Ryonghak-ri de l’Arrondissement Chol-won,

tous de la Province Kang-won toute proche de la Frontière Sud de la RPDC. Les services de la sécurité publique ont bloqué et fouillé, de manière intensive, lesdites zones pour:

  • procéder à l’examen médico-légal
  • brûler les déchets des ennemis.

Le Ministère de la Sécurité Publique a informé des résultats auprès de l’Etat-Major Général (E-M G) de l’Armée Populaire de Corée (APC).

2. Ministère de la Défense Nationale

 

L’acte de provocation (03-10/10/2024: l’infiltration des drones destinés à répandre les tracts anti-RPDC dans la nuit au-dessus du ciel de la Ville Pyongyang – Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4357 ans -, NDLR) perpétré par les voyous militaires de la ROK en portant une grave atteinte à la souveraineté de la RPDC est prouvé à l’évidence grâce à:

  • la détention d’une preuve matérielle définitive
  • l’enquête objective et scientifique en la matière.

Ce dimanche 13 octobre, le Service de la Sécurité Publique de Pyongyang relevant du Ministère de la Sécurité Publique a, au cours de ses recherches intensives sur les Arrondissements de la Ville, découvert les débris d’un drone qui s’était écrasé dans la région du 76ème inmin-ban (subdivision communale ou comité de voisinage regroupant plusieurs dizaines de foyers, NDLR) de la Commune Sopho №1 de l’Arrondissement Hyongje-san. Un groupe d’enquête conjoint des organismes spécialisés y compris le Ministère de la Défense Nationale (MDN) et le Ministère de la Sûreté Nationale (MSN), a été constitué, avant de procéder à une expertise technique et à une enquête sur ledit drone.

 

Le résultat de l’enquête a attesté de façon scientifique que c’était le drone en provenance de la ROK. A travers leur expertise et leur analyse technique, les experts ont jugé que le drone était:

  • un mini-drone de reconnaissance à longue distance dont s’est équipé le Commandement des Opérations de Drones de l’Armée Nationale de la ROK
  • du même type que le drone rendu public, monté sur un véhicule, lors de la cérémonie (01/10/2024) consacrée à la Journée de l’Armée Nationale de la ROK.

L’état de décharge de son accumulateur et la quantité restante de son carburant ont permis de supposer que le drone a été employé, au moins, depuis 5 ou 7 jours. Compte tenu surtout de la forme extérieure du fuselage, du temps de vol supposé et de la boîte de lancement de tracts attachée à la partie inférieure du fuselage, il est fort probable que c’est le drone utilisé pour répandre les tracts au centre de Pyongyang. Mais, la conclusion en la matière n’a pas été encore établie. Si l’on dénie que cet appareil n’est pas utilisé pour le lancement des tracts:

  • ce serait la preuve d’une nouvelle violation de l’espace aérien de notre Pays par un moyen militaire de la ROK
  • cette violation serait mise en cause, de façon plus sévère, comme un exemple des provocations successives des voyous militaires de l’Etat ennemi.

Malgré la justification impudente des Autorités militaires de la ROK, la preuve objective et l’analyse scientifique prouvent nettement que cet Etat a perpétré un acte hostile de provocation contre la souveraineté de la RPDC. Nous affirmons clairement de nouveau que nous ne nous intéressons nullement à l’auteur de la provocation ni à ses exécutants, qui que ce soient, mais nous ne prenons en compte que le fait que tous ces provocateurs sont les espèces du Pays ennemi, qu’ils soient voyous militaires ou membres de l’organisation de sales transfuges (ou défecteurs depuis la RPDC).

 

Le MDN de la RPDC et l’E-M G de l’APC ont ordonné à toutes leurs Unités dans la Capitale et aux environs de la Ligne frontalière de mettre en place davantage de postes d’observation antiaérienne. L’E-M G de l’APC a décidé de mettre toujours en posture de combat complète les Unités d’artillerie conjointes dans les parages de la Ligne frontalière et les Unités chargées de la mission de tir importante. Cette décision a été approuvée.

Le porte-parole du MDN avertit la ROK: si l’intrusion d’un moyen militaire de celle-ci dans le Territoire, l’Espace aérien et les Eaux territoriales de la RPDC est découverte et confirmée encore une fois:

  • elle sera considérée comme une grave provocation militaire contre la souveraineté de la RPDC
  • une attaque de vengeance sera lancée immédiatement.




Assemblée nationale : Les 10 commissions permanentes ont été mises en place

Les 10 commissions permanentes formées à l’Assemblée nationale ont été installées le jeudi 17 octobre 2024, par le bureau de cette chambre sous la conduite du premier vice-président, le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi, au cours d’une séance plénière.

La commission Économique, financière et contrôle budgétaire, sera dirigée par le Député National Guy Mafuta Kabongo. Elle aura un rôle très important à jouer pendant cette session budgétaire, en vue de doter le Gouvernement de la République d’un Budget conséquent, pour lui permettre de faire face à plusieurs besoins d’État.

 

La commission PAJ, qui a une grande responsabilité face aux impératifs politiques du pays a été également mise en place.

La commission des Droits de l’homme dirigée par l’opposition parlementaire avait été aussi installée.

 

De son côté, le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur Jacques Jacques Ndjoli a, lui aussi procédé à l’installation du Bureau de la commission Suivi et évaluation, qui a pour objectif de faire les suivis des travaux parlementaires, afin de s’assurer de leur mise en application.

 

La commission des Affaires étrangères, pour clôturer, enfin, par l’installation de la commission Défense et Sécurité et ont été placées. Le président de cette commission, le député national Rubins Mikindo Muhima a parlé des impératifs sécuritaires, qui font partie des matières à traiter par sa commission.

 

Le 2è Vice-président Christophe Mboso a quant à lui, installé les commissions Environnement et Ressources naturelles et Aménagement du territoire, Infrastructures et NTIC.

 

La Rapporteure Adjointe s’est chargée de l’installation des commissions Sociale et Culture ainsi que l’égalité de chances, Famille et Enfant.

 

Un Pari gagné pour le Bureau Kamerhe, qui vient, enfin, de doter l’Assemblée nationale de ses organes pour son bon fonctionnement dans la production législative et le contrôle parlementaire.

 

 

Mboshi




Assemblée nationale : Olivier Tombe félicite Guy Mafuta, élu président de la commission ECOFIN

Après qelques heures de l’élection du député national Guy Mafuta à la tête de la commission Ecofine à l’Assemblée nationale, Olivier Tombe n’a pas manqué d’exprimer sa joie de voir cette commission prestigieuse et clé au développement du pays être désormais dirigée par ce député national, digne fils du Kasaï qui ne cesse de prouver sa volonté et son engagement à accomplir un travail parlementaire efficace.

 

Tout en comptant sur sa détermination pour atteindre les objectifs assignés et les rêves de plusieurs, Olivier Tombe qui a officiellement dressé un message de félicitations à l’élu de Tshikapa Kamonia, lui souhaite également plein succès dans l’exercice de ses fonctions.

 

D’après l’élu de la circonscription électorale de Luebo, la présence de l’honorable Guy Mafuta à la tête de cette grande et prestigieuse commission permanente à l’assemblée nationale va permettre à la RDC de trouver des solutions à plusieurs questions au regard de son savoir faire accompagné de sa bonne volonté de mieux travailler.

 

“Au nom de cette population que je représente au parlement, je tiens à présenter mes sincères félicitations à l’honorable Guy Mafuta Kabongo de son élection à la tête de la commission Ecofin à la l’Assemblée nationale et reste près comme un élu du peuple d’apporter les meilleurs de nous à ce travail. Notre pays a besoin d’un bon travail parlementaire pour relever dans les secteurs économique, sanitaire, sécuritaire et politique et celà nous demande nous élus, du sérieux dans notre travail, voilà pourquoi j’appelle le désormais président de la commission Ecofin à plus travailler pour l’intérêt de la population congolaise”, a t-il déclaré.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




Julien Paluku, panéliste à la 2ème journée de Rebranding Africa Forum à Bruxelles

Paneliste ce vendredi à la deuxième journée du Rebranding Africa Forum à Bruxelles en Belgique, le ministre congolais du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya a appelé les décideurs africains d’éviter la précipitation et de définir en amont les produits d’origine qui seront bénéficiaires du démantèlement tarifaire dans le processus d’opérationnalisation effective de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF). Cette zone a pour objectif de stimuler le commerce intra-africain, mais aussi d’aider l’Afrique à s’industrialiser et à diversifier sa production au-delà de l’énergie et des Mines.

La République Démocratique du Congo qui constitue un maillot fort pour la connectivité de l’Afrique, dispose de son Plan Directeur d’Industrialisation avec six composantes notamment routière, aéroportuaire, portuaire, ferroviaire, énergétique et les zones économiques spéciales chiffré à 58,4 milliards de dollars américains , et ce, pour faire face aux défis de la ZLECAF.

Car en 2022 à Niamey au Niger, Chefs d’État africains avaient décidé que les pays puissent consacrer désormais 10% de leurs budgets à la promotion de l’industrialisation, a-t-il ajouté devant la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, le Ministre d’État belge, André Flahaut, des décideurs et investisseurs européens, mais aussi des responsables africains.

Signalons que la ZLECAF vise l’intégration économique plus large et plus profonde pour attirer les investissements en stimulant le commerce et en réduisant la pauvreté dans une Afrique prospère.