Géant laitier : Le Chinois Mengniu Dairy bientôt en Afrique 

Une délégation des journalistes étrangers, dont un Congolais, a visité le géant chinois des produits laitiers, Mengniu Dairy. Il a été question de connaitre cette firme et de comprendre le processus de production de différentes gammes de lait.

Créé en Mongolie intérieur en 1999, Mengniu Dairy est classée 9ème dans le TOP 10 de « Global Dairy» en 2024, et est aussi un grand transformateur laitier de premier plan et le plus jeune des 10 plus grands groupes laitiers du monde.

Elle occupe à ce jour une place prépondérante dans les domaines du lait pur haut de gamme, du yaourt à basse température, du lait frais haut de gamme, du fromage et d’autres domaines avec une capacité de production annuelle de plus de 14 millions de tonnes. Ses marques les plus connues sont « Milk Deluxe, Just Yoghurt, Champion, Real Fruits, YoyiC, Shiny Meadow, Deluxe Ice-Cream, Milkland et Bellamy’s Organic ».

Cette jeune entreprise mais qui a su s’imposer dans ce marché laitier, donne la priorité à la qualité et la sécurité de son produit. Outre la Chine continentale, les produits de Mengniu ont également pénétré les marchés de plus de dix pays et régions, dont l’Asie du Sud-Est, l’Océanie et l’Amérique du Nord.

En 2023, Mengniu a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 98,62 milliards de yuans et un bénéfice d’exploitation de 6,17 milliards de yuans.

La qualité et la valeur de la marque Mengniu Dairy sont largement reconnues au niveau national et international. Elle est devenue le partenaire olympique mondial, le sponsor mondial officiel de la Coupe du monde de la FIFA, le partenaire officiel de l’équipe chinoise de l’Association chinoise de football, le partenaire stratégique de China Aerospace.

Mengniu Dairy qui s’efforce de devenir une entreprise de classe mondiale, entend à l’avenir, remplir sa mission, à savoir « nourrir chaque vie avec chaque goutte de nutrition ». Elle promet de continuer à répondre aux besoins de la population, grâce à des produits et des services de haute qualité, à promouvoir le développement de haute qualité de l’industrie laitière chinoise et à créer un nouvel âge d’or pour l’industrie manufacturière chinoise.

Pour étendre son marché, Mengniu Dairy se dit « disposé à marquer dans un avenir proche, sa présence en Afrique soit en installant ses usines ou en vendant ses produits, a affirmé Wei Wei, vice-présidente de cette entreprise ».

Derick Katola, Beijing capitale

de la Chine




Chine : La conférence consultative politique du peuple Chinois et les journalistes internationaux se serrent les coudes pour promouvoir une coopération approfondie entre les pays du Sud et la Chine

Dans le cadre de leur formation sur le sol Chinois, les journalistes internationaux ont échangé ce vendredi 18 octobre avec une délégation des membres de la conférence consultative politique du peuple chinois (CPPCC). Il a été question au cours de cette rencontre, de faire le point sur la coopération entre la Chine et les restes des pays du Sud (tiers monde) notamment la coopération Sino-Africaine. Occasion faisant le larron, les missions de cet organe qui joue un rôle clé dans le processus d’élaboration des politiques et dans la gouvernance nationale, ont été expliquées à ces professionnels des médias.

« La CPPCC est un système unique au monde. Son caractère et sa composition sont uniques. Elle a joué un rôle historique dans la construction de la nation chinoise, dans la consolidation démocratique et la cohésion sociale », a déclaré Yuan Bingzhong, membre de la commission des Affaires étrangères du comité national de la CPPCC et vice-président de l’agence de presse Xinhua.

HE Ping, président de la commission des affaires étrangères et commission permanente de la CPPCC, a quant à lui, indiqué que les activités de cet organe consultatif spécialisé constituent un pont entre la Chine et les autres pays du monde.

La conférence consultative politique du peuple chinois a, à cette occasion, réaffirmé son attachement à l’importance de la coopération avec les Etats africains. HE Ping, président de la commission des affaires étrangères et commission permanente de la CPPCC, a indiqué qu’un groupe Sino-Africain a été créé au sein de cet organe afin de jeter une base sur le développement de cette coopération bénéfique pour les deux parties.

Qu’est-ce que c’est la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) ?

La Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) joue un rôle clé dans le processus d’élaboration des politiques et dans le système de gouvernance nationale en tant qu’organe consultatif spécialisé.

En se concentrant sur les questions majeures du travail du Parti Communiste Chinois et du gouvernement, sur les problèmes importants concernant les moyens de subsistance de la population et sur d’autres questions clés d’intérêt commun, la CCPPC s’acquitte avec sérieux de ses fonctions de consultation politique, de contrôle démocratique, de participation et de délibération sur les affaires de l’État, et remplit efficacement sa double responsabilité de proposer des suggestions et d’établir un consensus.

Sur la plate-forme de la CCPPC, les représentants de tous les partis politiques, des organisations populaires, des groupes ethniques et des différents secteurs sociaux peuvent exprimer pleinement leurs opinions, aider le PCC et le gouvernement à améliorer leur travail et leur prise de décision, ainsi que superviser leurs performances professionnelles.

Les membres du comité national de la CCPPC sont des représentants du PCC, de 8 autres partis politiques, de personnalités non affiliées à un parti, de 5 grandes religions, de 56 groupes ethniques, etc. Au total, la CCPPC compte plus de 2.100 membres issus de 34 secteurs et pas moins de 60 % d’entre eux ne sont pas membres du PCC.

À l’heure actuelle, la CCPPC a mené son travail de consultation par le biais de diverses plateformes, notamment la session plénière annuelle, les réunions du comité permanent, les réunions consultatives spéciales, les séminaires de consultation bihebdomadaires et les réunions de consultation en ligne. Diverses activités de consultation sont organisées plus de 40 fois par an.

Le comité national de la CCPPC a mis en place un bureau général et dix commissions spéciales, dont la commission des propositions. Elles exercent leurs fonctions en faisant des propositions, en menant des recherches, des inspections et des enquêtes, en établissant des rapports sur les conditions sociales et les opinions publiques, en discutant des affaires de l’État sur l’internet, etc. Une application a été mise en place pour faciliter la tâche des membres dans l’exercice de leurs fonctions.

Le Comité national de la CCPPC a pour mission importante de procéder à des échanges amicaux approfondis avec d’autres pays. Par divers moyens, tels que des visites de haut niveau, des échanges d’homologues, des consultations multilatérales, des activités de groupes d’amitié et des séminaires, le Comité national de la CCPPC a établi des relations amicales avec les institutions politiques concernées de plus de 100 pays et de certaines organisations régionales et internationales.

Derick Katola depuis Beijing capitale de la Chine




Découverte : Le Jiangsu, une province Chinoise aux nombreux sites historiques et touristiques

Le Jiangsu est une province côtière chinoise. La ville de Nankin qui est son chef-lieu, fut plusieurs fois capitale de la Chine. La partie sud de la province, forme depuis un millénaire, l’une des régions les plus riches et les plus densément peuplées de Chine.

 

Le Jiangsu est la cinquième province chinoise par la population et la deuxième pour le PIB total. La ville Suzhou, l’autre grande mégalopole de cette province, affiche le plus haut niveau de PIB par habitant de Chine en dehors des provinces urbaines de Shanghaï, Pékin, Tianjin et Guangdong.

Economie

L’agriculture occupe une place importante dans l’économie rurale de Jiangsu. Son atout principal étant un système d’irrigation extensif soutenant principalement la culture du riz et du blé, suivi par le maïs et le sorgho. Les principales cultures de rente sont le coton, le soja, les arachides, le sésame, le chanvre et le thé. La production de poissons d’eau douce et d’autres produits aquatiques est aussi importante.

Les industries légères comme le textile et l’industrie alimentaire côtoient depuis 1949, date de la fondation de la République populaire de Chine, des industries lourdes telles que l’industrie chimique (Nankin) et des matériaux de construction. Les secteurs importants du Jiangsu comprennent les machines, l’électronique, les produits chimiques, et le secteur automobile.

L’économie du Jiangsu est parfois décrite comme un modèle dépendant davantage des exportations et des investissements étrangers. Cependant, c’est dans cette province que se trouve le village d’Huaxi, situé à l’est de Jiangyin, considéré comme le plus riche village de Chine.

Tourisme

Le tourisme est l’un des secteurs le plus rentable dans le Jiangsu grâce à de nombreux sites historiques que s’y trouvent. Il s’agit entre autres de la Muraille Ming de Nanjing qui est la plus longue, la plus grande et la mieux conservée des murailles anciennes au monde.

Elle se compose de quatre enceintes : la muraille du Palais Impérial, la muraille de la Cité Impériale, la muraille de la Capitale et la muraille extérieure. Environ 200.000 artisans de tout le pays et des milliards de briques ont été utilisés pour construire cette imposante muraille, qui s’étend sur 35,267 kilomètres.

En novembre 2012, la muraille Ming de Nanjing a été inscrite sur la liste provisoire du patrimoine culturel mondial de la Chine en tant que chef de file du projet “Murailles des dynasties Ming et Qing de Chine.”

A en croire Ma Lin, directeur adjoint du centre de protection et de régulation des murailles de Nanjing, 64 millions de Yuans soit près de 9 millions de dollars américains ont été générés par la visite de ce site.

Outre, la muraille Ming de Nanjing, on retrouve aussi le Grand Temple Bao’en de Nanjing. Ce lieu avait été construit par l’empereur Ming Zhu Di pour promouvoir l’orthodoxie et les enseignements Bouddhistes mais également pour exprimer sa gratitude pour la gentillesse de ses parents.

Derick Katola depuis la Ville de Nankin, chef-lieu de la Province du Jiangsu en Chine




A Bruxelles, Judith Suminwa encourage les élus belges d’origine congolaise à bâtir ensemble l’avenir

Ce lundi 21 octobre 2024, la Première Ministre de la République Démocratique, Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, à Bruxelles, plusieurs groupes de personnalités dont les élus belges d’origine congolaise. Cette rencontre symbolise une volonté commune vers le renforcement des liens entre la Belgique et la République Démocratique du Congo. Les élus belges ont eu l’occasion de partager leurs initiatives avec la Cheffe du Gouvernement congolais et de discuter des défis auxquels ils font face dans l’exercice de leur mandat.

Jumelage et projets communautaires

Un des points forts de la rencontre a été la présentation d’un projet de jumelage entre les communes de Kinshasa et celles de Bruxelles, à l’image de celui réalisé avec la commune de Selembao. Ce type d’initiative vise à établir des relations mutuellement bénéfiques, ces communes respectives peuvent échanger des idées, des ressources et des bonnes pratiques. Les élus ont souligné l’importance de ce jumelage pour favoriser la coopération et la compréhension entre les cultures.

La voix de la RDC au Parlement belge

Les élus belges d’origine congolaise jouent un rôle crucial en portant “La voix de la RDC” au sein du Parlement belge. Ils agissent comme des ambassadeurs, exposant les problématiques qui touchent la RDC et plaidant pour des projets qui soutiennent le développement du pays. Cette représentation est un atout majeur pour la RDC, car elle permet de présenter une image nuancée et positive du pays, loin des stéréotypes souvent véhiculés.

Un centre culturel pour l’identité congolaise

Lors de cette rencontre, la Première Ministre a également évoqué l’inauguration prochaine d’un centre culturel d’Afrique centrale en RDC. Ce lieu sera dédié à la promotion des identités culturelles africaines et congolaise, en particulier ; levier important pour les jeunes Congolais de la diaspora en quête de leur d’identité.

Cet espace permettra de célébrer la richesse culturelle de la RDC tout en abordant des questions essentielles concernant les droits des femmes et l’identité nationale. Il va, en outre, mettre en valeur et faire connaitre l’immense patrimoine culturel du pays.

Vers de nouveaux horizons

Enfin, l’audience a mis l’accent sur les intérêts des différents groupes belges désireux de s’engager avec la RDC. Que ce soit à travers des projets économiques, culturels ou sociaux, cette dynamique d’échange est essentielle pour renforcer les liens entre les deux pays. La Première Ministre encourage les initiatives des élus belges d’origine congolaise pour bâtir ensemble un avenir prometteur.




Collaboration et espoir : La Première ministre au cœur des projets sociaux en faveur des populations vulnérables de la Rdc

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a accordé une audience, ce lundi 21 octobre 2024 à Bruxelles à une délégation menée par Pierre Kompany, député belge d’origine congolaise. Cette rencontre, qui a réuni des représentants d’ONG œuvrant en République Démocratique du Congo, s’inscrit dans une dynamique de collaboration pour le développement de projets en faveur de la jeunesse.

Pierre Kompany, à la tête d’un groupe engagé, a présenté les initiatives de l’association Samia et de la Friendly Foot Association. Ces organisations se consacrent à l’éducation et au sport, des domaines essentiels pour encadrer et soutenir la jeunesse défavorisée, tant en RDC qu’au Sénégal et ailleurs. Leur approche vise à offrir des opportunités éducatives et sportives, contribuant ainsi à la formation de citoyens responsables et engagés.

« Après cette rencontre, je crois que c’est une belle opportunité pour que les projets que nous menons soient connus des responsables du pays», a affirmé Pierre Kompany.

La baronne Sophie de Jacques, également présente, a souligné l’importance de lutter contre les violences faites aux femmes et aux jeunes en situation vulnérable. Son engagement met en avant les défis persistants auxquels sont confrontés ces groupes, et elle a plaidé pour un soutien accru afin de créer des environnements sûrs et inclusifs.

L’audience a également permis d’échanger sur la possibilité de collaborer sur des projets concrets destinés à la jeunesse. En présence du Ministre de la Communication et Médias, les discussions ont porté sur la valorisation et la gestion des infrastructures sportives laissées par les Jeux de la Francophonie. Ces installations représentent une opportunité précieuse pour développer le sport en RDC, mais nécessitent une planification et un investissement adéquats.

Un point crucial évoqué lors de cette rencontre a été l’augmentation significative des investissements dans le secteur sportif depuis l’avènement du Gouvernement Suminwa. L’accent mis sur le sport en tant qu’outil de développement et de cohésion sociale reflète une volonté politique forte d’améliorer les conditions de vie des jeunes Congolais. Aussi, dans le pilier 4 de son Programme d’Actions, le Gouvernement Suminwa considère le sport comme l’un des leviers du rayonnement du pays et l’amélioration de la santé du Congolais, en vue d’avoir une classe de citoyens sains de corps et d’esprit capables de contribuer au développement du pays.

Cette audience avec la Première Ministre représente un tournant dans l’engagement du Gouvernement congolais envers sa jeunesse. En mettant en avant des projets éducatifs et sportifs, il est possible de créer un avenir meilleur pour les jeunes, en leur offrant les outils nécessaires pour surmonter les obstacles et s’épanouir dans un environnement propice au développement.




FOCAC 2024 : La Chine veut vraiment changer la donne en Afrique, mais est-ce que les décideurs africains de premier plan sont-ils prêts pour le changement ? Par Antoine Roger Lokongo, PhD Nom chinois : 龙刚 (Long Gang ou « Dragon Congolais »)  

Les relations de l’Afrique avec les puissances occidentales demeurent ambiguës. En effet, les puissances occidentales réaffirment leur domination sur le continent africain sous prétexte de le défendre contre les interventions extérieures menées par des puissances émergentes, notamment la Russie et la Chine; et ce, en dépit du fait que, héritage colonial oblige, l’Afrique est toujours géopolitiquement et géostratégiquement divisée en Afrique anglophone, Afrique francophone, Afrique lusophone, Afrique hispanophone et Afrique arabophone. L’Union Africaine n’a pas réussi à remédier la situation de l’héritage du colonialisme en Afrique car, après tout, elle est entièrement financée par l’Union Européenne, une union d’anciens maîtres coloniaux. Il n’est donc pas surprenant que celui qui paie soit aux commandes. C’est pourquoi l’approche postcoloniale des anciennes puissances coloniales occidentales en Afrique est absolument condescendante.

Les dirigeants africains eux-mêmes ont si profondément intériorisé l’héritage colonial occidental qui est intrinsèquement lié au bourbier de troubles sociaux, de conflits violents, de stagnation économique, d’instabilité politique, de pauvreté et de sous-développement de l’Afrique ; à tel point que le défunt leader révolutionnaire congolais Laurent Désiré Kabila a décrit les indépendances africaines comme offrant au monde « le spectacle tragique d’un continent trahi, pillé, humilié, exsangue car saigné à blanc avec la complicité de ses propres filles et fils ». Les mêmes raisons pour lesquelles l’Afrique a lutté, notamment pour mettre fin à la domination et à l’exploitation coloniales, persistent encore aujourd’hui. La vérité est que l’Afrique est en train d’être recolonisée, cette fois-ci avec la complicité de ses propres filles et fils.

C’est pourquoi la lutte pour une « deuxième vague d’indépendances africaines » doit être menée à la fois à l’intérieur et à l’extérieur, c’est-à-dire à la fois contre les traîtres de l’Afrique elle-même et contre ses commanditaires occidentaux qui, sous prétexte de se préoccuper de la projection de la Russie et de la Chine en Afrique, sont plutôt animés par une mentalité de guerre froide et ont donc besoin d’ennemis à tout moment et partout (hier c’était la « menace soviétique », aujourd’hui c’est la « menace chinoise »), et ce faisant, couvrent leurs sales coups, leurs tactiques sinistres et leurs manigances ou complots sournois en Afrique. L’expérience historique de l’Afrique, qu’elle partage en quelque sorte avec la Chine, en dit long (référence à des concepts tels que le « passé commun », le « siècle d’humiliation » de la Chine).

Or, la Chine, qui, il n’y a pas si longtemps, était un pays sous-développé, mais qui en peu de temps a changé son destin en s’appuyant sur ses propres efforts et est devenue une superpuissance, a largement soutenu l’Afrique dans sa lutte pour la première vague d’indépendances politiques africaines à travers presque tous les mouvements de libération en Afrique sans exception, aidant ainsi l’Afrique à se libérer du poids de l’histoire. Le récit narratif occidental selon lequel « la Chine s’impose de plus en plus en Afrique à travers son empreinte de plus en croissante en Afrique» (notez que ce narratif sous-entend que l’Afrique est toujours considérée comme une réserve sauvage ou l’arrière-cour propre de l’Occident) doit être réfuté, car la Chine a toujours été présente dès le début, soutenant les pays africains dans leur quête d’indépendance vis-à-vis des puissances coloniales occidentales. La Chine a toujours été « un véritable ami de l’Afrique et un partenaire stratégique à toute épreuve » et cela ne changera jamais, car la politique africaine de la Chine sera toujours guidée par les principes de sincérité, de résultats concrets, d’affinité et de bonne foi. La Chine et l’Afrique se traiteront toujours avec respect, dignité et équité dans le cadre d’une coopération gagnant-gagnant, c’est-à-dire durable et mutuellement bénéfique.

«Dans un monde de défis et de changements, la Chine et l’Afrique doivent avancer ensemble, côte à côte, coude à coude, épaule contre épaule bras dessus, bras dessous,» comme le dit souvent le président Xi Jinping. En fait, la Chine se considère toujours comme le plus grand pays en développement, alors que l’Afrique est le continent qui compte le plus grand nombre de pays en développement.

A travers leurs échanges dans des cadres tels que le Forum de coopération Chine-Afrique (FOCAC) et le Groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) plus six nouveaux pays – Argentine1, Égypte, Éthiopie, Iran, Arabie saoudite, Émirats Arabes Unis (de nombreux pays du Sud Global aspirent encore à rejoindre les BRICS, dans le but de recréer un nouveau type de mouvement non aligné), la Chine et l’Afrique comprennent que les défis particulièrement graves et auxquels le Sud Global en général et l’Afrique en particulier sont confrontés sont de nature développementale, y compris le manque de renforcement des capacités pour relever ces défis. Cela explique pourquoi la Chine apporte une approche développementale à l’Afrique contrairement à l’Occident qui donne la priorité à une approche militaire en Afrique basée sur la compétition géopolitique et géostratégique (guerres par procuration au cours desquelles les Africains s’entretuent). Après tout, la voie de la modernisation de la Chine est une voie de développement pacifique et de prospérité commune et est considérée par les Africains comme une meilleure alternative à celle de l’Occident.

Il est nécessaire de créer un nouvel ordre mondial fondé sur la paix, la stabilité, la prospérité commune et un avenir partagé pour tous, débarrassé des affrontements idéologiques entre blocs. Aujourd’hui, la montée en puissance des BRICS, qui représentent le Sud Global et reposent sur la coopération Sud-Sud, semble être le moteur d’un tel nouvel ordre mondial fondé sur des réformes des systèmes de gouvernance mondiale pour mieux représenter les intérêts des pays du Sud Global.

Tout comme elle a soutenu la lutte de l’Afrique pour son indépendance politique face au colonialisme occidental, la Chine, compte tenu de son influence politique, économique, culturelle et technologique, est prête à aider l’Afrique à parvenir à l’indépendance économique car, comme l’a dit Patrice Lumumba, le leader indépendantiste Congolais, « sans indépendance économique, l’indépendance politique n’a pas aucun sens ». En ce qui concerne les domaines de coopération, il s’agit pour les Africains et les Chinois de travailler côte à côte pour construire des usines, maîtriser de nouvelles technologies, lancer une nouvelle industrie de haute technologie ainsi qu’une industrie lourde pour fabriquer des véhicules, des armes, des pièces détachées, une industrie de transformation pour transformer nos ressources sur place et créer des emplois et des marchés au profit de nos populations aux niveaux local, national, régional, continental et international. Voilà ce que réserve l’avenir à la coopération entre les pays africains et la Chine. L’Afrique doit s’inspirer du développement rapide et de la transformation de la Chine, fondée sur l’auto-prise en charge.

En général, la voie de la modernisation chinoise est basée sur la réforme intérieure et l’ouverture au reste du monde. Cela est susceptible de promouvoir un développement de haute qualité axé sur la stimulation de la demande intérieure, les industries de pointe, la protection de l’environnement et la création d’une société plus équitable. La voie chinoise vers la modernisation remet en cause l’idée selon laquelle la modernisation serait liée à l’occidentalisation et offre une alternative au monde en développement. Or, à mon avis, chaque pays a le droit de choisir sa propre voie de développement en fonction de son histoire, de sa culture, de sa civilisation et de ses conditions nationales. Ça c’est très important pour les peuples africains et leurs dirigeants qui restent complètement occidentalisés à leur propre détriment.

La voie chinoise vers la modernisation met l’accent sur la non-ingérence dans les affaires politiques intérieures des autres pays ; et puis, au lieu des prêts conditionnels et des programmes d’ajustement structurel défendus par le FMI et la Banque mondiale, la voie chinoise vers la modernisation met l’accent sur la formation et le partage des stratégies de gouvernance. C’est une meilleure façon de participer à la reconstruction et au renforcement des capacités de l’Afrique. Le philosophe chinois Lao Tseu a dit un jour : « Donnez un poisson à un homme et vous le nourrirez pour un jour. Apprenez-lui à pêcher et vous le nourrirez pour toute sa vie ». C’est ce qui rend la voie chinoise vers la modernisation attractive pour l’Afrique car elle est différente de celle des pays développés occidentaux qui imposent généralement des conditions strictes à leurs partenaires africains (démocratie à l’occidentale, droits de l’homme qu’ils n’évoquent pas actuellement au Moyen-Orient, programmes d’ajustement structurel, etc.).

En effet, l’ancien Premier Ministre de Malaisie, le Dr Mahathir Mohamad, avait raison lorsqu’il avait déclaré: « Nous assistons à un nouveau type d’impérialisme, où l’arme utilisée est en réalité le capital, un capital qui peut être utilisé pour appauvrir les pays au point qu’ils doivent quémander de l’aide. Et lorsqu’ils quémandent, vous pouvez leur imposer des conditions. »

FOCAC 2024 2024 a prouvé que la Chine est prête à aider l’Afrique à entrer dans la mondialisation et la modernisation multilatérales en tant que partenaire égal. Nous ne voyons aucune puissance qui soit prête aujourd’hui à consacrer plus de 50 milliards de dollars d’aide financière à l’Afrique au cours des trois prochaines années pour la création d’un million d’emplois, des dizaines de millions de dollars d’aide alimentaire et militaire, en plus de s’engager à approfondir la coopération avec l’Afrique dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, des infrastructures, du commerce et de l’investissement. Cela résonne bien avec les priorités de développement national de nombreux pays africains qui estiment que la Chine cherche simplement à développer l’Afrique sans les conditions généralement attachées à l’aide occidentale.

Ce qui suit explique comment la Chine change réellement la donne en Afrique: Depuis le sommet inaugural du FOCAC en 2000, Beijing a accordé plus de 170 milliards de dollars en subventions et prêts aux pays africains. Cela a inclus les autoroutes, les ports et les chemins de fer. En 2022, les échanges commerciaux entre l’Afrique et les États-Unis (moins de 40 milliards de dollars) représentaient moins d’un cinquième des volumes entre l’Afrique et la Chine. En plus, en décembre 2023, 44 des 54 pays africains avaient signé leur adhésion à « l’Initiative une Ceinture, Une Route ». On estime que grâce à cette initiative, la Chine a investi 2,5 fois plus dans le développement des infrastructures africaines que tous les pays occidentaux réunis (Nikkei Asia).

Selon l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine en République Démocratique du Congo, ZHAO Bin, la Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis 5 ans consécutifs et la RDC demeure l’une des principales destinations africaines des investissements chinois.

En plus, les recherches suggèrent que les mécanismes institutionnels du FOCAC ont été propices à la mise en œuvre des projets, avec 155 milliards de dollars sur les 191 milliards de dollars de prêts promis entre 2006 et 2021 mis en œuvre en octobre 2021 (Institute for Security Studies).

Un rapport de Chatham House de 2022 conclut qu’il n’y a aucune raison d’affirmer que la Chine utilise la dette comme un mécanisme pour obtenir le contrôle politique en Afrique – les prêteurs chinois représentent 12 % de la dette extérieure de l’Afrique, soit moins que la part détenue par les institutions multilatérales ou les créanciers privés.

Cependant, pour masquer leur déficit de financement en Afrique, en raison de la désintégration croissante du système financier occidental, les puissances occidentales n’ont d’autre alternative que de caricaturer les investissements de la Chine comme poussant l’Afrique dans le « piège de la dette ». Il faut démystifier ce récit narratif de ce soi-disant «piège de la dette». Pourquoi ne parle-t-on pas du franc CFA, une monnaie coloniale par laquelle la France contrôle les économies de 14 pays d’Afrique de l’Ouest ? Dans tous les cas, dans cet esclavage moderne, le franc CFA offre à la France la garantie de convertibilité, de parités fixes (alors avec le franc français, aujourd’hui avec l’euro), de libre transférabilité et de centralisation des réserves de change. En contrepartie, l’émission et l’impression de la monnaie se font en France, et les pays utilisant le franc CFA sont obligés de déposer au moins 50 % de leurs réserves de change au Trésor public français. Si l’un de ces 14 pays veut construire une route asphaltée par exemple, il doit demander la permission de la France avant de retirer l’argent pour investir dans un tel projet. Cependant, Le Burkina Faso, le Niger et le Mali, trois anciennes colonies françaises aujourd’hui dirigées par des régimes militaires, regroupées au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), cherchent a créer une monnaie commune dénommée le Sahel.

Du point de vue africain, les investissements chinois en Afrique sont optimaux car ils stimulent la croissance économique locale. ). Ils continueront donc d’être bien accueillis par les populations africaines (un exemple concret est « l’Initiative une Ceinture, Une Route » qui peut réduire le goulot d’étranglement de la croissance économique créé par le manque d’infrastructures. Même ici, ce n’est pas la Chine qui dicte ce qui doit être construit. Les gouvernements africains définissent les besoins et les objectifs des projets). En plus, contrairement aux donateurs occidentaux, la Chine apporte des capitaux et les investit dans des projets concrets et acceptables pour soutenir les processus de construction nationale. La Chine ne remet pas de réserves d’argent liquide aux dirigeants africains. Comment expliquer que sous le régime du président Félix TSHISKEDI (presque six ans au pouvoir), la dette nationale de la République Démocratique du Congo a atteint le plafond de 10,8 milliards de dollars ? Or cet argent provient des bailleurs de fonds occidentaux et des institutions financières multilatérales (FMI, Banque mondiale). Et c’est le peuple congolais qui remboursera cette dette à la sueur de son front. Même le président Mobutu qui a dirigé ce pays pendant 32 ans nous a laissé 14 milliards de dollars de dettes. Alors, d’où vient le « piège de la dette » et par conséquent la « pression de la dette » ? La réponse est simple : les principaux créanciers de l’Afrique sont occidentaux, pas chinois, et la part de la dette chinoise par rapport à l’ensemble de l’Afrique n’est pas élevée.

La Chine ne cherche pas expressément à faire porter à l’Afrique le fardeau de la dette par le biais de la soi-disant « diplomatie du piège de la dette » pour contrôler subtilement l’Afrique de manière néocoloniale, comme le prônent les médias occidentaux. En fait, dans les pays africains où les dettes chinoises arrivent à échéance mais ne peuvent être remboursées, Beijing opte souvent pour un allègement de la dette. En fait, lorsque le G20 a annoncé l’Initiative de Suspension du Service de la Dette liée au COVID-19 (en anglais, « Debt Service Suspension Initiative » or DSSI), la Chine a rapidement exprimé son soutien. Dans un document d’information, Deborah Brautigam, Directrice de l’Initiative de Recherche Chine-Afrique à la « School of Advanced International Studies » de l’Université Johns Hopkins, a déclaré : « La Chine a plutôt bien rempli son rôle d’acteur responsable du G20 en mettant en œuvre la DSSI dans les circonstances difficiles de la pandémie de COVID-19. Dans les 46 pays qui ont participé à la DSSI, les créanciers chinois ont représenté 30% de toutes les créances et ont contribué à 63 % des suspensions du service de la dette. »

En plus, selon les données de la Banque Mondiale, depuis 2016, la Chine, en tant que créancier bilatéral, a été responsable d’environ 16% de l’allègement de la dette mondiale, surpassant les États-Unis et la Banque Mondiale, doublant ainsi l’échelle de réduction moyenne des pays du G7.

Le fait que la Chine utilise des modèles tels que « infrastructures pour ressources naturelles», or « Concevoir – Approvisionner, Construire », en anglais : “Engineer – Procure – Construct” (EPC), or “Construire – Exploiter – S’en approprier”, en anglais: “Build – Operate – Own (BOO), or « Construction-Location-Entretien et Transfert », en anglais : “Build – Lease – Maintain and Transfer (BLMT) et « Construire – Exploiter – Transférer », en anglais: “Build – Operate – Transfer (BOT) ; en soi, ils démystifient la conspiration ou le récit narratif de la « diplomatie du piège de la dette » parce que ces modèles sont censés laisser les pays africains sans dette.

La conspiration occidentale, comme le récit de la « diplomatie du piège de la dette », ne dissuadera pas les pays africains de poursuivre leur coopération gagnant-gagnant et leur partenariat stratégique avec la Chine. Prenons le cas de la République Démocratique du Congo. Compte tenu de l’histoire de sa relation macabre avec l’Occident, qui a infligé d’immenses souffrances au peuple congolais, nous sommes convaincus que c’est seulement à travers un partenariat stratégique avec la Chine que le Congo pourra jouer son véritable rôle de « cœur de l’Afrique », de « moteur et de locomotive de l’Afrique » sur les plans politique, économique et culturel, et dans le cadre du panafricanisme et de la coopération Sud-Sud à tous les niveaux.

Nous pensons néanmoins que le moment est venu pour la Chine de surveiller de près les pays africains qui reçoivent ses investissements, en particulier ceux où la corruption, les pots-de-vin et les pratiques commerciales déloyales sont monnaie courante (et certains Chinois qui s’aventurent en Afrique en dehors des canaux officiels cèdent à ces pratiques). Nous devons avoir de nouveaux gouvernements dotés d’une influence et d’un pouvoir de coercition réels en Afrique, capables de traiter ces questions. Malheureusement, nos propres gouvernements sont ceux-là mêmes qui profitent de ces antivaleurs, abusant ainsi non seulement du pouvoir et de l’autorité que leur a conférés le peuple, mais aussi de l’État de droit. Cela affecte le développement des pays africains que la Chine est en train de soutenir.

Comme nous le savons, contrairement aux investissements et aux échanges commerciaux d’autres pays, qui sont principalement le fait de multinationales indépendantes, les investissements chinois en Afrique sont en grande partie contrôlés par l’État et le gouvernement central chinois, en raison de l’implication importante du gouvernement central dans les activités de la plupart des multinationales. En plus, ces investissements impliquent des sommes importantes, par rapport à la plupart des projets privés. Une telle approche aide donc la Chine à atteindre un objectif commun, à savoir contrôler de manière centralisée tous les investissements en Afrique et appliquer de solides stratégies de lutte contre la corruption, notamment des lois anti-corruption qui interdisent spécifiquement la corruption de fonctionnaires étrangers. Dans le même temps, il est dans l’intérêt des pays africains de renforcer la lutte contre la corruption afin de permettre un partenariat solide et à long terme avec la Chine qui apporte de meilleurs avantages aux pays hôtes. La Chine continuera à commercer avec des pays corrompus, mais u




L’IPD, une organisation internationale, élit domicile à Dakhla

L’Institut panafricain pour le développement (IPD) a transféré son siège permanent de Genève à Dakhla, lequel deviendra la plateforme institutionnelle centrale de la prise de décision dans la conduite des actions de l’Institut dans le continent africain et la mise en œuvre de ses stratégies de développement socio-économique en faveur des populations africaines.

L’accord de siège relatif au transfert de cette organisation internationale à Dakhla a été signé lundi à Rabat par l’ambassadeur directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazourh, et le secrétaire général de l’IPD, Emmanuel Kamdem.

L’Institut vise à aider au développement économique, social et culturel des pays africains à travers la recherche, l’appui-conseil et la recherche formation des responsables africains capables de prendre en charge, à différents niveaux, l’action à mener avec les populations en vue de leur promotion et de l’amélioration de leurs conditions de vie.

Dans une déclaration à la presse, M. Kamdem a affirmé que cette signature revêt une double importance, puisqu’il s’agit de transférer le siège d’une organisation panafricaine de l’Europe vers l’Afrique et que l’établissement de ce siège permanent se fait à Dakhla, car “le Maroc joue un rôle très important dans la coopération Sud-Sud”, soulignant l’intérêt particulier qu’accorde SM le Roi Mohammed VI à cette coopération Sud-Sud.

“Le Maroc est un exemple de développement en Afrique et se trouve parmi les pays les plus avancés du continent africain”, s’est-il réjoui, ajoutant que cette signature et cette coopération permettront à “l’IPD de remplir sa mission qui est d’aider les populations africaines à se prendre en charge et s’entraider pour développer leurs pays”.

De son côté, M. Yazourh a mis en avant l’importance de cet accord qui correspond à “la vision de SM le Roi et Ses instructions, qui sont le développement, l’implication des jeunes et la recherche académique”.

“Le Maroc a toujours conçu son développement, sa sécurité et sa stabilité dans son continent d’appartenance et ne le conçoit pas en dehors”, a-t-il déclaré à la presse, soulignant que “la ville de Dakhla constitue aujourd’hui un pont naturel vers l’Afrique, choisie par les Africains eux-mêmes et par d’autres pays de par le monde qui voient en cette ville une plateforme non seulement de passage mais aussi de production”.

Les activités de l’IPD constituent un levier pour le développement et le bien-être de l’Homme africain, notamment en matière de recherche, de formation académique et professionnelle, et le Maroc se réjouit d’y apporter tous les moyens nécessaires dont il dispose pour atteindre ces objectifs nobles, en tant qu’acteur international engagé pour défendre les intérêts et les bonnes causes de ses frères et amis des pays africains.

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“Partition du Sahara” proposée par de Mistura: “Je ne qualifierais pas cela de proposition” (porte-parole ONU)

En réponse à des questions sur l’information rapportée par Reuters selon laquelle l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura aurait proposé la partition du Sahara, le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Haq a indiqué, vendredi, qu’il ne qualifierai pas cela de proposition.

“Je ne qualifierais pas cela d’une proposition. Je dirais simplement que l’envoyé personnel a essentiellement informé le Conseil de sécurité de son travail sur le dossier du Sahara occidental et qu’il se réjouit de collaborer avec toutes les parties concernées pour faire avancer le processus de manière constructive dans la période précédant les prochaines consultations étroites, qui devraient avoir lieu en avril 2025, et de rendre compte de tout éventuel progrès”, a indiqué le porte-parole en réponse à ces questions posées par le journaliste d’origine égyptienne de l’American Television News, Ahmed Fathi.

Pour Farhan Haq, “la question est de voir ce que les membres du Conseil et les parties (au conflit) eux-mêmes veulent adopter comme voie à suivre pour le Sahara occidental”.

Sur l’autre question sur l’accès que certains médias (Reuters) ont au briefing de l’envoyé personnel lors de consultations pourtant à huis clos, le porte-parole a indiqué “Je n’ai pas vraiment de commentaire à faire sur la façon dont les documents sont distribués aux membres du Conseil ou autre. Je veux dire, la nature de l’ONU est telle que parfois les documents parviennent aux gens”.

MAP




Le ministre Doudou Fwamba Likunde devient-il une cible principale d’un réseau mafieux des finances publiques en Rdc ? [Tribune libre de Neyker Tokolo)

Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai personnellement lu une publication dévastatrice de (Mr/Mme) Baelenge Iringe sur la toile s’attaquant farouchement au comportement professionnel de M. Doudou Fwamba, Ministre congolais ayant dans ses attributions les Finances publiques.

Le Précité auteur de cette publication, accuse l’argentier congolais Doudou Fwamba d’être au centre d’un scandale sexuel au sein de son ministère sans aucune preuve éloquente.

La problématique étant préoccupante, nous n’avons pas affiché l’indifférence pour y investiguer afin de dégager le vrai problème caché dans cette affaire.

En effet, notre analyse associée aux différentes enquêtes crédibles et fiables, démontre que ce Jeune dont la brillance caractérisée par l’orthodoxie sacerdotale sur la gestion des Finances publiques est victime d’une haine cruelle d’un réseau mafieux dont les résultats sur sa gestion des fonds de l’État a été et est scandaleuse et pourrie.

La source de cette haine venimeuse tire ses racines des réformes salutaires initiées par ce Jeune non seulement très énergétique, mais aussi et surtout hautement qualifié grâce à ses prouesses intellectuelles, scientifiques, techniques et professionnelles sur les méandres irréversibles de la gouvernance des Finances publiques. D’ajouter que Doudou Fwamba a supprimé les procédures mafieuses des décaissements de fonds en mode d’urgence, ce qui brûle les cœurs des prédateurs, d’où, il faut détruire la réputation et la crédibilité de ce jeune fort.

En-dehors de son profil costaud et riche que je ne trouve pas important de rappeler dans cet article, ce puissant écrivain et auteur du célèbre ouvrage, miroir de l’engrenage étatique congolais intitulé : « La réforme des Finances publiques et de l’Administration en RDC, enjeux d’un Etat moderne et performant » est dans le top 3 des membres du gouvernement Suminwa ayant initié des réformes très avantageuses pour l’intérêt de la nation et pour la réussite emblématique du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) dans son ministère. Parmi ces réformes approuvées par l’organe délibératif du Gouvernement notamment, le Conseil des Ministres, nous avons :

1. La mise en place d’un compte unique du Trésor public ;

2. La digitalisation des marchés publics et la rationalisation de la masse salariale ;

3. L’autonomisation du Guichet unique de création d’entreprise ;

4. Le renforcement de la sécurité judiciaire et juridique ;

5. L’assainissement des zones économiques spéciales ;

6. Le renforcement de la gouvernance des entreprises publiques ;

7. La redynamisation de la finance-climat et du marché de carbone ;

8. L’amélioration de la situation financière de la SNEL et de la Régideso; et autres.

Comme nous pouvons tous le constater ensemble, ces réformes constituent une avancée très significative dans le processus de la bonne gouvernance des Finances publiques en RDC qui énervent non seulement certains de ses collègues membres du Gouvernement invalides et pauvres d’initiatives soient-ils, mais aussi ses prédécesseurs dans la scène des détournements au sein de ce ministère clé pour le développement durable du pays.

Ainsi, pour se racheter dans leur cruauté notoire déjà signée contre la nation congolaise avec les effets immédiats, ces ennemis de la République (quelques membres du Gouvernement congolais qui sont inaptes et prédécesseurs prédateurs du Ministre Doudou Fwamba) ont créé lâchement un petit et sale réseau afin de diaboliser, diffamer, injurier et calomnier haineusement ce jeune épris du patriotisme réel pour continuer à causer du tort atroce comme d’habitude à la communauté congolaise. C’est la même triste réalité qui se passe avec le puissant jeune Constant Mutamba dans son secteur de la justice.

Ces vieux amortis et moribonds doivent laisser tranquilles les jeunes potentiels afin de changer systématiquement le paradigme multisectoriel dans ce pays.

Cher Aîné Doudou Fwamba, je ne vous connais pas physiquement, mais je vous écoute et lis. Ainsi, voudrais-je vous confirmer que le peuple congolais est derrière vous pour le changement considérable dans ce ministère détruit criminellement par vos prédécesseurs anti-valeureux.

En tant qu’expert en la matière, restez toujours objectif et positif. Ce réseau mafieux sera détruit par le peuple qui doit assurer son rôle d’arbitre, car je l’ai toujours dit que la démocratie est la gestion de la majorité, le contrôle de l’opposition et l’arbitrage du peuple.

Neyker Tokolo Pokotoy, Chercheur en Droit administratif et constitutionnel, Journaliste Indépendant et Analyste politique.




Kazan abrite LE 16ème sommet des BRICS

La ville russe abrite à partir de ce mardi 22 octobre 2024, le 16ème Sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), devenus une grande organisation mondiale en 20 ans d’existence.

Ce Sommet de Kazan est historique à plus d’un titre. Car, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Au niveau de la participation, on notera la présence de 40 États représentés au plus haut niveau dont 24 Chefs d’État et de gouvernement ainsi que 20 000 invités. Du jamais vu!

Cinq nouveaux membres admis au dernier sommet, siégeront officiellement. Il s’agit de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Iran, de l’Arabie Saoudite et des Émirats Arabes Unis.

Du 22 au 23 octobre 2024, la première partie réunira les membres des BRICS sous le thème “Renforcer le multilatéralisme pour un développement et une sécurité mondiaux justes”.

Quant à la deuxième partie se dérouleront du 23 au 24 octobre 2024, elle aura pour thème “Les BRICS et le Sud : construire conjointement un monde meilleur” sous le format “BRICS/Plus/Utrecht”.

Le Sommet de Kazan est aussi historique au regard du nombre de demandes d’adhésion. 34 États au total. À cette occasion, une nouvelle catégorie dite “États partenaires” sera créée.

Au programme, il y aura des échanges sur les questions d’actualité de l’agenda mondial et régional, de coopération, de la politique, de la sécurité et de l’économie auxquels s’ajouteront des contacts financiers, culturels et humanitaires.

Les organisations des BRICS à l’instar de la Nouvelle Banque de Développement, du Conseil des Affaires, du Mécanisme de coopération interbancaire ainsi que la Women’s Business Alliance y présenteront leurs rapports d’activités.

L’enjeu le plus marquant sera la mise en œuvre d’un nouvel ordre mondial multipolaire pour jeter les jalons de l’anti-hégémonisme et de l’égalité souveraine des nations.

Le clou du 16ème Sommet des BRICS sera la publication de la Déclaration de Kazan.

Quant au Président russe, pays hôte, Vladimir Poutine, il aura un agenda très surchargé : plus de 20 rencontres bilatérales.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP