Le Maroc enchaîne avec une victoire sur le Ghana

Le Maroc est bien parti pour se qualifier pour les phases à élimination directe de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer 2024 en Égypte après avoir sécurisé sa deuxième victoire dans le groupe A, lundi 21 octobre à Hurghada.

La nation nord-africaine, qui vise une première position en finale et un titre, après avoir terminé troisième en 2021 et 2022, a facilement écarté le Ghana 5-2 pour s’assurer sa deuxième victoire du groupe.

Cette deuxième défaite de la campagne laisse le Ghana à la dernière place du groupe A.

Le Maroc avait battu la Tanzanie 4-3 lors de son premier match de groupe dans une rencontre très disputée qui a finalement penché en faveur de la nation nord-africaine.

Avec cette victoire consécutive, le Maroc reprend la première place avant son dernier match de groupe mardi contre les hôtes du tournoi, l’Égypte, qui sera soutenue par le public à Hurghada.

L’Égypte sera en action contre une Tanzanie blessée, mais déterminée, qui cherchera à obtenir sa première victoire du tournoi.

Tous les matchs de la Coupe d’Afrique de Beach Soccer 2024 en Égypte sont diffusés en direct sur la chaîne officielle YouTube de la CAF, CAF TV, avec du contenu exclusif disponible sur les plateformes numériques utilisant le hashtag #BSAFCON2024.




Vivez en direct la 46e Assemblée Générale Ordinaire de la CAF, ce mardi à Addis-Abeba

La 46e Assemblée Générale Ordinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) se tiendra ce mardi 22 octobre à Addis-Abeba, en Éthiopie.L’évènement sera diffusé en direct à partir de 10h00, heure locale (07h00 GMT).

Suivez la 46e Assemblée Générale Ordinaire de la CAF en direct sur la chaîne officielle YouTube de la CAF.

Pour plus d’informations :

CAF | Division de la Communication

communications@cafonline.com




Des leaders africains lancent une initiative visant la création de l’African School of Governance (ASG)

L’ASG vise à relever les défis pressants du continent en matière de gouvernance en apportant aux dirigeants émergents les perspectives, les compétences et les connaissances nécessaires pour assurer un leadership éclairé dans l’Afrique de demain

Accéder au contenu multimédia

KIGALI, Rwanda, 21 octobre 2024/ — L’African School of Governance Foundation (ASGF) annonce ce jour la création de l’African School of Governance (ASG), un établissement universitaire dont la mission est de proposer des programmes d’éducation, de recherche et d’engagement en politiques publiques de classe mondiale. D’éminents dirigeants africains se sont réunis dans le cadre d’une initiative historique visant à transformer le leadership du continent en répondant aux divers besoins des dirigeants de toute l’Afrique.

L’ASG vise à relever les défis pressants du continent en matière de gouvernance en apportant aux dirigeants émergents les perspectives, les compétences et les connaissances nécessaires pour assurer un leadership éclairé dans l’Afrique de demain. L’initiative rassemble des visionnaires engagés dans la création d’un modèle de gouvernance durable ancré dans les réalités africaines.

Une vision collective du leadership

L’initiative ASG a été lancée par S.E. Paul Kagame, président du Rwanda, S.E. Hailemariam Dessalegn, ancien premier ministre d’Éthiopie (tous deux cofondateurs de l’ASG Foundation) en consultation avec d’autres dirigeants africains, universitaires et de philanthropes dédiés à l’amélioration de la gouvernance à travers le continent.

L’ASG reçoit le soutien de la Mastercard Foundation dans le cadre de sa stratégie Young Africa Works, dont l’objectif est de permettre à 30 millions de jeunes Africains, dont 70 pour cent de femmes, à pouvoir trouver un travail digne et épanouissant d’ici 2030.

L’ASG sera dirigée par des membres indépendants du conseil d’administration, sous la présidence de Makhtar Diop, directeur général de l’International Finance Corporation (IFC) et ancien ministre des Finances et de l’Économie du Sénégal, et comprenant Donald Kaberuka, ancien président de la Banque africaine de développement ; la professeure Hajer Gueldich, ancienne professeure de l’Université of Carthage et conseillère juridique de l’Union africaine ; Lilian Barnard, présidente de Microsoft Africa ; Kishore Mahbubani, ancien doyen de la Lee Kuan Yew School of Public Policy de la National University of Singapore ; et Francis Gatare, CEO du Rwanda Development Board.

L’ASG Foundation a fait appel au professeur Kingsley Moghalu, ancien vice-gouverneur de la Banque centrale du Nigeria et éminent universitaire, pour être le président inaugural de l’ASG. Ensemble, leur vision collective est de créer une institution qui offre une éducation de classe mondiale en matière de gouvernance et politique publique, tout en promouvant des solutions locales aux défis et opportunités spécifiques de l’Afrique.

S’exprimant sur ce lancement, S.E. Hailemariam Desalegn déclare : « Le moment est venu pour une institution ancrée dans les besoins et les aspirations de l’Afrique. L’African School of Governance sera un hub pour la formation de dirigeants motivés et compétents pour relever les plus grands défis et saisir les plus grandes opportunités du continent, en combinant le caractère unique de l’Afrique avec les meilleures pratiques internationales. Il ne s’agit pas seulement d’un établissement d’enseignement, mais aussi d’un mouvement vers un leadership africain durable. »

Relever les défis du développement et de la gouvernance en Afrique

La croissance économique rapide de l’Afrique, l’influence mondiale croissante et l’évolution des structures de gouvernance présentent des possibilités et des défis sans précédent. De la reprise postpandémie à l’adaptation au changement climatique, les décideurs du continent sont confrontés à des problèmes complexes et urgents qui nécessitent un leadership qualifié. L’ASG vise à répondre à ce besoin critique, en renforçant les compétences des dirigeants d’aujourd’hui et de demain pour qu’ils relèvent ces défis grâce à une évolution des perspectives, à la gouvernance et à la durabilité pour promouvoir un changement pertinent à long terme dans l’ensemble du continent.

Excellence académique et programmes sur mesure

L’ASG offrira une gamme complète de programmes conçus pour combler les lacunes en matière de gouvernance, de leadership et de politiques publiques à travers l’Afrique. Ces programmes comprennent un Master of Public Administration (MPA) et un Executive Master of Public Administration (EMPA), qui sont adaptés aux professionnels en milieu de carrière et aux cadres supérieurs, respectivement. L’ASG fournira également des cursus exécutifs spécialisés visant à renforcer les compétences de leadership spécifiques pour les professionnels. Les programmes Young Leaders Program (YLP) et Senior Leadership Fellowship (SLF) s’adresseront quant à eux aux étudiants à haut potentiel et aux professionnels aguerris qui approchent de leur fin de carrière, en veillant à ce que l’ASG soutienne le développement du leadership à chaque étape.

Le programme d’études de l’ASG se distinguera par l’intégration des contextes historiques, politiques et socioéconomiques africains. En ancrant les étudiants dans les réalités africaines, l’établissement permettra à divers dirigeants de relever les défis complexes de gouvernance du continent tout en s’inspirant des meilleures pratiques mondiales.

 

Recherche innovante et engagement politique

 

En plus de ses offres éducatives, l’ASG jouera un rôle essentiel dans l’avancement de la gouvernance grâce à ses centres de recherche dédiés, notamment le Centre for Home-Grown Innovations in Policy and Governance, le Centre for African History and Leadership, le Centre for Trade and Regional Integration et le Centre for Technology and Effective Delivery. Ces pôles de recherche se concentreront sur la création de solutions fondées sur des données probantes adaptées aux défis de la gouvernance africaine, aidant ainsi les décideurs à concevoir et à mettre en œuvre des politiques et des stratégies efficaces.

L’engagement de l’ASG en faveur de l’engagement politique est tout aussi solide, avec des plans visant à nouer un dialogue actif avec les gouvernements, la société civile et les parties prenantes du secteur privé. Grâce à des laboratoires politiques, des incubateurs et des partenariats de collaboration, l’ASG transformera ses recherches en solutions politiques concrètes qui promeuvent la bonne gouvernance et le développement durable à travers le continent.

Structure de leadership et de gouvernance

Dirigeant mondialement reconnu en politique publique et gouvernance, le professeur Kingsley Moghalu a été nommé président inaugural de l’ASG. Son leadership orientera l’institution vers la concrétisation de ses objectifs ambitieux.

Le professeur Moghalu, ancien vice-gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, a occupé des postes de haut niveau dans le système des Nations unies pendant 17 ans et a enseigné dans des établissements prestigieux comme Harvard, Oxford et The Fletcher School à la Tufts University. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages à succès, notamment Emerging Africa: How the Global Economy’s ‘Last Frontier’ Can Prosper and Matter.

Makhtar Diop, directeur général de l’IFC et président du conseil d’administration de l’ASG, déclare : « Nous sommes ravis d’accueillir Kingsley Moghalu en tant que président de l’African School of Governance. Son excellent bilan dans des institutions politiques internationales et nationales et dans le monde universitaire, ainsi que son influence en leadership éclairé contribueront à faire de l’ASG une école d’études supérieures transformatrice et à former une nouvelle génération de dirigeants motivés et dotés des compétences et des mentalités nécessaires pour aider l’Afrique à relever les défis du XXIe siècle. »

Le professeur Moghalu sera chargé de diriger et de façonner la vision académique de l’ASG, en proposant des programmes d’apprentissage qui reflètent les défis complexes de gouvernance auxquels l’Afrique est confrontée aujourd’hui. Sous l’égide du conseil de direction, il se concentrera sur le recrutement de professeurs africains de haut niveau, la promotion de l’excellence académique et le positionnement de l’ASG en tant qu’acteur incontournable de l’innovation intellectuelle et politique.

« La création de l’ASG est l’expression puissante d’une vision claire de la part des dirigeants fondateurs », déclare le professeur Moghalu en réponse à sa nomination. « Je partage cette vision d’une Afrique transformée, animée par un leadership compétent et une gouvernance éprouvée, et je suis honoré d’avoir été chargé de diriger la contribution essentielle de l’ASG à la concrétisation de cette vision. »

Partenariats stratégiques

L’ASG est soutenue par l’ASG Foundation, une fondation à but non lucratif, qui a vocation à mobiliser des financements et à gérer ses dotations, ainsi qu’à proposer une orientation stratégique à l’école et à soutenir des initiatives connexes promouvant le développement des dirigeants africains.

La création de l’ASG reçoit le soutien de solides partenariats avec d’autres établissements de classe mondiale, notamment la Lee Kuan Yew School of Public Policy de la National University of Singapore et la Mastercard Foundation.

Une initiative panafricaine au rayonnement mondial

Basée à Kigali, au Rwanda, l’ASG a vocation à devenir une institution panafricaine d’influence mondiale. Sa mission est de renforcer les capacités de leadership qui transcendent les frontières, en veillant à ce que les voix africaines ne soient pas seulement entendues, mais qu’elles occupent également le devant de la scène de la gouvernance à l’échelle mondiale.

Le partenariat de l’ASG avec des institutions telles que la Lee Kuan Yew School of Public Policy de la National University of Singapore renforce encore son engagement à fournir une éducation de classe mondiale qui s’appuie sur une expertise africaine et internationale.

Cette annonce marque un jalon majeur dans l’évolution de la gouvernance en Afrique. Grâce aux efforts collectifs de ses fondateurs et partenaires, l’école contribuera à former les dirigeants dont l’Afrique a besoin pour relever les défis et saisir les opportunités du XXIe siècle.

Distribué par APO Group pour African School of Governance.




TPM rate le derby : Défaite 1-0 et désastre sécuritaire à Kibassa-Maliba

Le derby lushois de ce dimanche 20 octobre au Complexe Omnisports Frédéric Kibassa-Maliba s’est achevé sur un désastre sécuritaire. De surcroît, les Corbeaux se sont inclinés pour la première fois de la saison (1-0), face au FC Saint-Eloi Lupopo pour ce troisième match du championnat Ligue 1.

Moins agressifs, les coéquipiers de John Bakata ont aussi cruellement manqué de lucidité. Poussifs, ils ont concédé l’ouverture du score à la 27e minute par l’entremise de Lise Nyembo. À la 75e minute, des troubles ont entraîné l’arrêt du match pendant plus de 15 minutes avant qu’il ne reprenne sans que rien ne change. Première défaite du TPM dans le derby depuis 2019

Le dépit de Lamine Ndiaye en conférence de presse d’après-match : “On devrait être plus civilisé pour jouer tranquillement. Le résultat est biaisé dans la mesure où le match a été arrêté et les minutes ajoutées n’étaient pas logiques. Il faut reconnaître que c’était une catastrophe”, s’est indigné le technicien.

Prochain match jeudi contre le CS Don Bosco.

Le but

27e Longue session de possession du ballon de Lupopo. L’action aboutit sur une frappe du gauche de Lise NYEMBO

Les autres temps forts

1ère Faute de LUZOLO sur MIKA. Coup-franc excentré pour Lupopo. ISSAMA l’exécute au second poteau. C’est sorti par KEITA

5e Débordement de KABWIT et centre devant le but. OMOSSOLA devance BAKATA

7e Domination du TPM en ce début de match. AUTCHANGA tente un tir lointain, contré par la défense

13e Ça s’équilibre. Coup-franc pour Lupopo tout prêt du coin de corner. NYEMBO centre en force, la déviation de OSSETTE est hors du cadre

16e BADAMASSI rayonne au milieu de terrain, projection devant avec ZEMANGA qui décale KEITA. Le centre du latéral mauritanien est renvoyé

19e Sauvetage devant la ligne de but par NTAMBWE sur une balle piquée de NYEMBO

20e Parti dans le dos de la défense, BAKATA déclenche une frappe qui n’accroche pas le cadre

30e Corner joué en deux temps, NGIMBI centre en force. Aucun partenaire pour surgir

34e Centre de AUTCHANGA pour BAKATA lequel ne plonge pas pour couper la trajectoire

35e La parade de FATY sur une autre tentative de NYEMBO. Corner pour Lupopo, le gardien sénégalais s’est fait mal sur le coup

41e Incursion de AUTCHANGA côté droit, OMOSSOLA intervient

50e Faute sur FATY. Le TPM essaie de repartir sur des bonnes bases

53e Coup-franc de OBASSI renvoyé par FATY. Corner pour Lupopo, BADAMASSI dégage au premier poteau

61e Intervention autoritaire de ZON sur KAZEMA. ZEMANGA porte le ballon vers l’avant et décale KEITA qui manque son centre

62e ZON coupe la trajectoire du centre de NYEMBO. Corner pour Lupopo, renvoyé ensuite par la défense du TPM

72e Centre de KABWIT repoussé par la défense de Lupopo. LUZOLO déborde et centre en force. C’est mis en corner

Partie momentanément arrêtée sur une situation confuse dans les gradins. Le temps que la police tente de remette de l’ordre…

75e Le match reprend avec le corner de MWAMBA renvoyé

79e Tentative de frappe de FOFANA déviée et captée par OMOSSOLA

82e Corner de KEITA déposé sur la tête de KABWIT qui ne met pas assez d’impact sur le ballon

86e Déviation de la tête de MUJAYA pour FOFANA qui arrive en retard dans la surface

89e Le TPM continue de pousser, mais sans résultat.

L’équipe : FATY – KEITA, ATIBU, NTAMBWE (46e ZON), LUZOLO – BADAMASSI, ZEMANGA, NGIMBI (60e MWAMBA) – AUTCHANGA (77e MUJAYA), BAKATA (70e FOFANA), KABWIT




L’IPD, une organisation internationale, élit domicile à Dakhla

L’Institut panafricain pour le développement (IPD) a transféré son siège permanent de Genève à Dakhla, lequel deviendra la plateforme institutionnelle centrale de la prise de décision dans la conduite des actions de l’Institut dans le continent africain et la mise en œuvre de ses stratégies de développement socio-économique en faveur des populations africaines.

L’accord de siège relatif au transfert de cette organisation internationale à Dakhla a été signé lundi à Rabat par l’ambassadeur directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazourh, et le secrétaire général de l’IPD, Emmanuel Kamdem.

L’Institut vise à aider au développement économique, social et culturel des pays africains à travers la recherche, l’appui-conseil et la recherche formation des responsables africains capables de prendre en charge, à différents niveaux, l’action à mener avec les populations en vue de leur promotion et de l’amélioration de leurs conditions de vie.

Dans une déclaration à la presse, M. Kamdem a affirmé que cette signature revêt une double importance, puisqu’il s’agit de transférer le siège d’une organisation panafricaine de l’Europe vers l’Afrique et que l’établissement de ce siège permanent se fait à Dakhla, car “le Maroc joue un rôle très important dans la coopération Sud-Sud”, soulignant l’intérêt particulier qu’accorde SM le Roi Mohammed VI à cette coopération Sud-Sud.

“Le Maroc est un exemple de développement en Afrique et se trouve parmi les pays les plus avancés du continent africain”, s’est-il réjoui, ajoutant que cette signature et cette coopération permettront à “l’IPD de remplir sa mission qui est d’aider les populations africaines à se prendre en charge et s’entraider pour développer leurs pays”.

De son côté, M. Yazourh a mis en avant l’importance de cet accord qui correspond à “la vision de SM le Roi et Ses instructions, qui sont le développement, l’implication des jeunes et la recherche académique”.

“Le Maroc a toujours conçu son développement, sa sécurité et sa stabilité dans son continent d’appartenance et ne le conçoit pas en dehors”, a-t-il déclaré à la presse, soulignant que “la ville de Dakhla constitue aujourd’hui un pont naturel vers l’Afrique, choisie par les Africains eux-mêmes et par d’autres pays de par le monde qui voient en cette ville une plateforme non seulement de passage mais aussi de production”.

Les activités de l’IPD constituent un levier pour le développement et le bien-être de l’Homme africain, notamment en matière de recherche, de formation académique et professionnelle, et le Maroc se réjouit d’y apporter tous les moyens nécessaires dont il dispose pour atteindre ces objectifs nobles, en tant qu’acteur international engagé pour défendre les intérêts et les bonnes causes de ses frères et amis des pays africains.

http://www.mapexpress.ma




Au conseil des ministres : Doudou Fwamba présente deux projets de Loi de ratification 

Le Ministre des Finances a soumis au Conseil, pour examen et adoption, deux (02) textes suivant :

– Projet de Loi portant ratification de la Convention multilatérale destinée à faciliter la mise en œuvre de la règle d’assujettissement à l’impôt au titre du pilier deux ;

– Projet de Loi portant ratification de la convention multilatérale destinée à faciliter la mise en œuvre des mesures relatives aux Conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices.

Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces deux textes.




Les grandes lignes du Projet de Décret portant régime de déclaration du patrimoine familial de l’Agent Public de l’Etat présentées au conseil des ministres 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public a présenté au Conseil, pour examen et adoption, les grandes lignes du Projet de Décret portant régime de déclaration du patrimoine familial de l’Agent Public de l’Etat.

Il a indiqué que ce texte vient répondre au vide juridique existant sur les modalités particulières de déclaration de patrimoine pour les autres catégories d’Agents publics et clarifie les mécanismes d’exécution des dispositions de l’article 9 point 5 du Décret-Loi n°017/2002 du 03 octobre 2002 portant Code de conduite de l’Agent Public de l’Etat.

Ce projet de Décret vise à garantir la transparence dans la gestion de la chose publique, à assurer la moralisation de la vie publique, à renforcer le devoir d’intégrité des Agents publics, et à mettre en place les outils permettant de détecter, de collecter, d’enquêter et de sanctionner l’enrichissement illicite et toutes les autres formes d’antivaleurs y afférentes, à charge des Agents publics de l’État.

A travers une fiche individuelle de déclaration de patrimoine familial, en version papier et en version électronique, chaque Agent autre que ceux soumis à des régimes particuliers de déclaration de patrimoine, déclare son patrimoine auprès de l’Observatoire de Surveillance du Code d’Ethique Professionnelle (OSCEP) dans les 30 jours qui suivent sa prise de fonctions et dans les 30 jours qui suivent la fin des fonctions, sous peine de poursuites disciplinaires et/ou pénales, selon les cas.

L’Agent est aussi tenu de renouveler sa déclaration de patrimoine familial suivant les mêmes modalités chaque année, au plus tard le 30 avril. Les mêmes sanctions sont applicables en cas de défaut de déclaration dans le délai et en cas de déclaration inexacte prouvée par des enquêtes menées par l’OSCEP.

Le patrimoine familial dont il s’agit comprend l’ensemble des biens meubles et immeubles, matériels ou immatériels appartenant à l’Agent Public ou à sa famille immédiate, situés sur le territoire national ou à l’étranger. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Décret.




Bientôt la relance des activités du Centre International des Civilisations Bantu (CICIBA)  

La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine a évoqué la nécessité de la participation active de la République Démocratique du Congo à la relance des activités du Centre International des Civilisations Bantu (CICIBA).

Considérant le leadership de notre pays au sein de cette organisation comptant 11 Etats membres, elle a motivé l’importance d’une redynamisation qui passe notamment par la relance des réunions du Conseil d’Administration et de la Conférence des Ministres plongées dans une léthargie de plus d’une décennie.

L’objectif poursuivi est de permettre à cette structure, à travers l’accomplissement des missions lui assignées, de renforcer une coopération régionale autour des valeurs culturelles partagées par les peuples Bantu.

Par ailleurs, la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine a annoncé que la République Démocratique du Congo soumettra officiellement sa candidature à la présidence de la Conférence des Ministres en charge des affaires culturelles prévue en mai 2025.

En synergie avec les autres Membres du Gouvernement, elle entend prendre les dispositions idoines aux fins de faire jouer à notre pays le rôle moteur dans la redynamisation du CICIBA.




Le Ministre de la Pêche et Elevage présente le dossier relatif au projet pilote de relance de la production avicole en Rdc 

Le Ministre de la Pêche et Elevage a présenté le dossier relatif au projet pilote de relance de la production avicole en République Démocratique du Congo.

En effet, ce projet pilote qui s’étend sur huit (08) différents pôles à travers le pays a l’ambition d’organiser les filières avicoles et les dispositifs d’articulation entre Aviculture Moderne et Aviculture Paysanne dans l’objectif d’assurer la sécurité et la souveraineté alimentaire en produits avicoles (viande, œufs et produits dérivés).

Le Ministre de la Pêche et Elevage a expliqué les actions et les stratégies de relance, les mécanismes de mise en œuvre du projet, les sources de financement ainsi que le chronogramme d’activités étalé sur 24 mois entre 2024 et 20

25.




Doudou Fwamba annonce le financement des projets structurants par le Trésor public 

Le Ministre des Finances a, pour sa part, informé le Conseil du financement des projets structurants par le Trésor public en vue de garantir un impact durable sur l’économie nationale tout en améliorant les conditions de vie des citoyens.

En effet, les efforts de stabilisation du cadre macroéconomique déployés entre juin et septembre 2024 ont permis d’améliorer l’environnement des affaires et de renforcer l’attractivité des titres publics, facilitant ainsi, la mobilisation de financements à des conditions plus favorables. Aussi, ont-ils favorisé la constitution des marges de trésorerie qui ont facilité la relance du financement des projets d’investissement urgents dans plusieurs secteurs clés et provinces.

Le Ministre des Finances a précisé que ces projets, qui ont connu des retards en raison des diverses contraintes notamment financières, sont désormais relancés dans le cadre d’un plan d’action accéléré, visant à répondre aux besoins immédiats de la population et à soutenir la croissance économique.

Les fonds mis à disposition ont été affectés notamment au Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), aux projets d’infrastructures et voiries en provinces et aux projets de développement des infrastructures de la ville de Kinshasa.

Tirant les leçons du passé, le Ministre des Finances a martelé que la réussite de ces projets dépendra de l’efficacité dans leur mise en œuvre, du mécanisme de contrôle et de suivi mis en place et de la capacité à mobiliser les ressources nécessaires.