En visite guidée au Palais du peuple, les élèves de la maternelle du Complexe scolaire “Sainte Thérèse de l’enfant Jésus reçus par Sama Lukonde

Les élèves du Complexe Scolaire “Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, situé à Binza-ozone, dans la commune de Ngaliema, ont effectué une visite guidée au Palais du peuple, siège du Parlement et se sont fait accueillir par le Président du Sénat, l’Honorable Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

A en croire Mme Geneviève Monanga, la Proviseure de ladite école, cette visite touristique s’inscrit dans le cadre de la découverte des grands monuments que compte le pays. C’est une démarche motivée par le souci de faire découvrir aux enfants le Site du Palais du Peuple, qui abrite les deux chambres du Parlement.

Le Président du bureau de la chambre haute s’est fait accompagner par la sénatrice Nefertiti Ngudianza Bayokisa Kisula, à la réception de ces 400 élèves arrivés au Palais du Peuple sous la houlette de la Proviseure de l’école et de leurs institutrices.




Sénat -RDC: La plénière autorise la prorogation de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri

La 84ème prorogation de l’état de Siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri, le rapport de la participation de la délégation conduite par le président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde à la 149ème Assemblée générale de Union-interparlementaire à Genève, en Suisse, et la mise en place des commissions permanentes après équilibrage, sont les trois points qui ont été traités au Sénat, ce mercredi, 23 octobre 2024, dans une plénière dirigée par le président de cette chambre du parlement.

Après la défense du projet de loi portant autorisation de la 84ème prorogation de l’état de siège sur une partie de la République démocratique du Congo telle que présentée aux sénateurs par le vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba Kabuya, 72 sénateurs, sur les 73 présents à la plénière, ont voté oui. Aucun ne s’y est opposé. Un seul s’est abstenu. Le projet de loi ainsi adopté sera transmis au Président de la République pour promulgation. Et, c’est parti pour une nouvelle période de 15 jours à dater de ce 23 octobre.

Le rapport de la mission du président du Sénat avec toute sa délégation, constituée des députés nationaux et sénateurs, a également été adopté après lecture et le bureau le transmettra par écrit aux sénateurs.

Enfin, la plénière s’est penchée et a adopté la composition des 10 commissions permanentes du Sénat après équilibrage, notamment la Commission PAJDH avec 11 membres, ETD (8 membres), Ecofin )14 membres), DSF (12 membres), EDdrnt (12 membres), IAT (10 membres).




Exploit de l’IGF : L’Hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa récupéré aux Indiens de Padiyath Health Care

Depuis le 17 octobre dernier, la gestion de l’Hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa n’est plus assurée par la société indienne Padiyath Health Care Sarl, qui avait bénéficié du contrat de cession en juin 2013 pour cette institution hospitalière, construite par l’État congolais à plus de 100 millions USD. Cette décision a été prise par le ministre de la Santé, Dr Samuel Roger Kamba Mulanda, avec l’approbation de la Première Ministre Judith Suminwa.

Cette résiliation du contrat de cession fait suite au rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), dont les conclusions et recommandations après une mission d’évaluation ont révélé des manquements graves de la part de Padiyath Health Care Sarl. Parmi ces manquements figurent le non-versement de l’apport de 40 millions USD, la non-rétrocession de 5% des recettes générées par l’hôpital, la non-réalisation des investissements additifs tels que la construction des centres de cancérologie, de cardiologie interventionnelle et de télémédecine, la tenue de la comptabilité en violation des normes admises en RDC, l’absence d’un état des lieux de l’hôpital en amont, l’absence du rapport narratif exigé chaque année sur les activités de l’hôpital, et la non-atteinte de l’objectif recherché par le Gouvernement en cédant la gestion de l’hôpital.

Le Dr Samuel Roger Kamba Mulanda a accordé un préavis de six mois à Padiyath Health Care pour quitter les lieux. Durant cette période, un comité d’accompagnement sera mis en place pour encadrer la résiliation, approuver préalablement toute opération financière en dépenses comme en recettes, et garantir la reprise de la gestion de l’hôpital par la partie gouvernementale.

La première pierre de la construction et modernisation de l’Hôpital du Cinquantenaire, dans le site IEM à Kinshasa, avait été posée le 2 mai 2009 par le président Joseph Kabila. Le même président Joseph Kabila l’a inauguré le 22 mars 2014. Le ministre de la Santé de l’époque, Félix Kabange Numbi, l’avait qualifié de « plateau technique le plus élevé du pays et de la sous-région », devant permettre aux Congolais d’éviter de se faire soigner à l’étranger et capable de procéder à 2000 à 3000 consultations par jour. Mais contre toute attente, cet hôpital est resté depuis son inauguration l’ombre de lui-même. La morgue fonctionne et génère des recettes plus que les soins cliniques, qui ne sont pas accessibles à la bourse d’un Kinois moyen, contrairement à ce qui avait été annoncé lors de l’inauguration.

Une question persiste : à qui le Gouvernement congolais va-t-il confier la gestion de l’hôpital à l’avenir, étant donné que c’est un établissement public dont le statut et les critères avaient écarté à l’époque les Cliniques universitaires parmi les gestionnaires ?

Quant à l’IGF, chapeau bas pour le travail réalisé, qui a permis de dénicher les préjudices subis par l’État congolais dans ce partenariat public-privé.

Didier Mbongomingi




Porter une vision plus lucide en perçant le brouillard pour promouvoir le développement de qualité d’une coopération BRICS plus vaste

Allocution de Monsieur Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine

au 16e Sommet des BRICS

Kazan, le 23 octobre 2024

Monsieur le Président Vladimir Poutine,

Chers Collègues,

Tout d’abord, je tiens à exprimer mes félicitations pour l’ouverture réussie du présent sommet. Je tiens également à remercier le Président Vladimir Poutine et la Russie pour leurs dispositions attentionnées et hospitalité chaleureuse.

Je voudrais profiter de cette occasion pour souhaiter encore une fois la bienvenue aux nouveaux membres dans notre grande famille. L’élargissement du BRICS est non seulement un jalon important de son histoire, mais aussi un événement marquant dans l’évolution de la situation internationale. À l’occasion du présent sommet, nous avons décidé d’inviter plusieurs pays à nous rejoindre comme pays partenaires, ce qui marque un nouveau progrès important dans le processus de développement du BRICS. Comme le disent souvent les Chinois, « L’homme de vertu agit pour le plus grand bien de tous. » Si les pays du BRICS se sont réunis, c’est pour suivre notre aspiration collective et la tendance générale à la paix et au développement. Nous devons saisir l’opportunité offerte par ce sommet, maintenir la dynamique du développement du BRICS, réfléchir et répondre aux questions globales, directionnelles et stratégiques et avancer résolument à l’unisson pour un nouveau départ collectif.

Le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences et de transformations et nous voici confrontés à un choix crucial. Laisser le monde sombrer dans les instabilités et le chaos ou le ramener sur la voie de la paix et du développement ? Cela me fait penser au roman Que faire ? de Nikolaï Tchernychevski. La détermination ferme et l’énergie vigoureuse de son héros incarnent exactement la force morale dont nous avons besoin aujourd’hui. Plus le temps est orageux, plus il nous faut nous tenir courageusement à l’avant-garde avec la persévérance, l’esprit pionnier et la sagesse de nous adapter. Nous devons travailler ensemble de sorte que le BRICS soit canal principal pour promouvoir la solidarité et la coopération du Sud global et précurseur pour faire avancer la réforme de la gouvernance mondiale.

― Nous devons bâtir un BRICS de paix et agir en tant que défenseurs de la sécurité commune. L’humanité est une communauté de sécurité indivisible. C’est seulement en portant une vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable que nous pourrons frayer une voie de sécurité universelle. La crise ukrainienne persiste. La Chine et le Brésil ont lancé avec d’autres pays concernés du Sud global le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne, dans l’objectif de rassembler plus de voix pour la paix. Nous devons poursuivre les trois principes essentiels de non-extension du champ de bataille, de non-escalade des combats et de non-provocation de tensions, et œuvrer à un apaisement rapide de la situation. La situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer. À cela s’ajoutent la résurgence des combats au Liban et l’escalade des conflits entre différentes parties. Nous devons promouvoir la conclusion immédiate d’un cessez-le-feu et la cessation des tueries et œuvrer inlassablement à un règlement global, juste et durable de la question de la Palestine.

― Nous devons bâtir un BRICS d’innovation et agir en tant que pionniers du développement de qualité. La nouvelle vague de révolution technologique et de transformation industrielle connaît un développement prodigieux. Nous devons nous mettre en phase avec notre époque et cultiver les forces productives de nouvelle qualité. La Chine a récemment établi le Centre Chine-BRICS pour le développement et la coopération en matière d’intelligence artificielle et entend approfondir la coopération sur l’innovation avec les autres pays du BRICS pour libérer les énergies de l’intelligence artificielle. Elle mettra en place un centre du BRICS pour la recherche internationale sur les ressources en mer profonde, un centre chinois pour la coopération sur le développement des zones économiques spéciales des BRICS, un centre chinois pour les capacités industrielles des BRICS et un réseau de coopération des BRICS pour les écosystèmes numériques. Nous serons heureux de voir une participation active de différentes parties pour promouvoir la montée en gamme et en qualité de la coopération des BRICS.

― Nous devons bâtir un BRICS vert et agir en tant qu’acteurs en faveur du développement durable. Le développement vert est la caractéristique marquante de notre époque. Les pays du BRICS doivent rejoindre de manière proactive la tendance mondiale de la transition verte et bas carbone. Avec ses capacités de production d’excellence, démontrées dans la production des véhicules électriques, des batteries au lithium et des produits photovoltaïques, la Chine a apporté une contribution importante au développement vert dans le monde. Elle entend faire valoir ses atouts pour élargir la coopération avec les pays du BRICS dans le domaine des industries vertes, des énergies propres et de l’extraction minière verte, et renforcer le développement vert sur toute la chaîne industrielle, en vue d’une coopération plus « verte » et d’un développement de meilleure qualité.

- Nous devons bâtir un BRICS juste et équitable et agir en tant que précurseurs dans la réforme du système de gouvernance mondiale. Alors que les rapports de force internationaux connaissent une évolution profonde, la réforme du système de gouvernance mondiale a longtemps pris du retard. Nous devons porter le véritable multilatéralisme, poursuivre la vision de la gouvernance mondiale fondée sur les principes d’amples consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés, et orienter la réforme de la gouvernance mondiale dans l’esprit de justice, d’équité, d’ouverture et d’inclusion. Nous devons suivre la tendance de l’émergence du Sud global, répondre favorablement à l’aspiration de différents pays à adhérer au BRICS, faire avancer le processus de l’élargissement et de la mise en place d’un mécanisme de pays partenaires, et renforcer la représentation et le droit à la parole des pays en développement dans la gouvernance mondiale.

Dans le contexte actuel, l’urgence de la réforme de l’architecture financière internationale s’avère plus impérieuse. Les pays du BRICS doivent jouer un rôle d’orientation, approfondir la coopération fiscale et financière, favoriser l’interconnexion des infrastructures financières, préserver la sécurité financière de haut niveau, élargir et renforcer la Nouvelle Banque de Développement, de sorte que le système financier international puisse mieux refléter l’évolution de l’échiquier économique mondial.

- Nous devons bâtir un BRICS humain et culturel et agir en tant que promoteurs de la coexistence harmonieuse entre civilisations. Les pays du BRICS sont tous dotés d’un héritage historique et culturel profond et brillant. Nous devons préconiser activement l’inclusion et la coexistence entre différentes civilisations, intensifier les échanges d’expériences en matière de gouvernance, et explorer le potentiel de coopération dans les domaines de l’éducation, des sports et des arts, de sorte que les différentes civilisations s’enrichissent mutuellement et éclairent l’avenir du BRICS. L’année dernière, j’ai avancé l’initiative pour une coopération du BRICS sur l’éducation numérique, et je me félicite aujourd’hui de la mise en place de ce mécanisme. La Chine mettra en œuvre un plan de renforcement des capacités du BRICS en matière d’éducation numérique, créera dans les pays du BRICS 10 centres d’études d’outre-mer et proposera 1 000 places de formation pour le personnel de l’administration éducative, les enseignants et les élèves dans les cinq ans à venir, en vue de contribuer à un développement solide et approfondi des échanges humains et culturels entre les pays du BRICS.

Chers Collègues,

La Chine entend travailler avec les pays du BRICS pour ouvrir de nouvelles perspectives au développement de qualité d’une coopération BRICS plus vaste, et œuvrer conjointement avec davantage de pays du Sud global à construire ensemble la communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

Je vous remercie.




Devant le caucus des élus du Nord-Kivu : Julien Paluku explique la série de mesures prises pour sauvegarder les industries locales

Redevabilité oblige, le Ministre du Commerce Extérieur Julien Paluku Kahongya a éclairé ce mercredi la lanterne du caucus des députés nationaux du Nord-Kivu sur les réformes qui sont en train d’être menées dans le secteur du Commerce Extérieur, la série de mesures gouvernementales interdisant l’importation temporaire de quelques produits pour sauvegarder les industries locales et les exemptions accordées aux opérateurs économiques basés dans les zones secouées par les conflits armés par le Gouvernement congolais.

Au cours de ces échanges pédagogiques, le Ministre du Commerce Extérieur a donné des détails sur la politique nationale des exportations, les avantages accordés par l’AGOA qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d’Amérique sans droits de douane, l’état de lieux des préparatifs du Forum AGOA-2025 décroché par la RDC à Washington, le processus en cours de modernisation de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) avec l’installation des laboratoires ultramodernes certifiés pour bien se rassurer du respect strict des normes, qualité et conformité de tous les produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo; mais aussi sur la réglementation des activités foraines à travers pays et de modernisation de la Foire Internationale pour renouer ainsi avec la date du 2 juillet.

Concernant la série de mesures interdisant l’importation temporaire des quelques produits dont les bières, boissons gazeuses, carreaux, faïences, ciment gris et la chaux dans différentes zones, Julien Paluku Kahongya a fait entendre aux députés nationaux du Nord-Kivu que ces dernières visent à sauvegarder les industries locales et les emplois qu’elles créent tout en précisant que les dérogations gratuites en faveur des opérateurs économiques sont prévues dans tous les arrêtés signés dans ce sens.

Il a profité de cette occasion pour donner des précisions claires les textes qui régissent l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en ce qui concerne le fractionnement et transbordement des marchandises, mais aussi sur la mise en œuvre par la RDC du Régime Commercial Simplifié (RECOS) qui avantage les petits commerçants et toute la population au niveau des frontières et de la diplomatie commerciale et économique de la RDC menée à travers le monde.

Pour accompagner les opérateurs économiques basés dans les zones secouées par les violences armées, le Gouvernement Judith Suminwa Tuluka a accordé des exemptions dans les provinces victimes de ces atrocités a conclu Julien Paluku Kahongya.

De son côté Safari Nganizi, Président du caucus des députés nationaux du Nord-Kivu a au nom de ses collègues félicité le Ministre du Commerce Extérieur pour avoir éclairé la lanterne des élus nationaux en se soumettant ainsi à cet exercice démocratique

Signalons que le Ministre a répondu aux différentes préoccupations de ces élus nationaux.