Les conseillers communaux de Bukavu dans la rue 

Le collectif des conseillers communaux de Bukavu, a organisé une marche pacifique ce 24 Octobre 2024.

Cette manifestation vise à attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par les élus locaux dans l’exercice de leurs fonctions.

Notamment en ce qui concerne l’organisation des élections des bourgmestres et des conseillers urbains.

Depuis leur élection, les conseillers communaux de Bukavu font face à de nombreux défis.

Leur demande d’organisation des élections des bourgmestres et de leurs adjoints est légitime, car elle permettrait de garantir une plus grande légitimité démocratique aux autorités locales.

De plus, ces élus réclament une meilleure prise en charge de leurs municipalités par le gouvernement central, afin de pouvoir répondre aux besoins de la population de manière plus efficace.

Un appel à la mobilisation

Le collectif des conseillers communaux lance un appel à la mobilisation générale. Ils invitent les candidats bourgmestres, les conseillers urbains et la population de Bukavu à se joindre à eux pour revendiquer leurs droits.

Ensemble, ils entendent dénoncer la gestion opaque des communes et réclamer des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail des élus locaux.

Il est impératif que le gouvernement prenne conscience de la situation précaire dans laquelle se trouvent les conseillers communaux de Bukavu.

En effet, ces derniers cumulent actuellement plusieurs mois d’arriérés, ce qui compromet sérieusement la bonne marche de leurs municipalités. Il est temps d’agir, pour garantir un développement durable et harmonieux des ETD de la région.

Ensemble pour un changement positif

La marche pacifique du 24 octobre a été un moment fort de mobilisation citoyenne à Bukavu.

Les conseillers communaux sont déterminés à se faire entendre et à obtenir des réponses concrètes à leurs revendications légitimes.

Il est temps que les autorités prennent en compte les besoins et les aspirations des élus locaux, pour garantir une gouvernance plus transparente et inclusive.

Le collectif des conseillers communaux est prêt à ouvrir la voie vers un changement positif et durable, pour le bien-être de toute la population.

L’heure est venue de se mobiliser, de se rassembler et d’agir ensemble pour un avenir meilleur.

Eugide Abalawi




Education : Les enseignants du Sud-Kivu hésitent entre la levée et la poursuite de la grève 

Suite à une assemblée générale extraordinaire, les délégués des enseignants des écoles primaires du secteur public dans la province du Sud-Kivu promettent de consulter leurs collègues pour décider s’ils vont reprendre le chemin de l’école.

Les enseignants des écoles primaires du Sud-Kivu se sont réunis à Bukavu le mercredi 23 octobre 2024 pour discuter de la situation actuelle de l’éducation dans la province. Lors de cette assemblée générale extraordinaire, les délégués ont fait part des conclusions auxquelles ils étaient parvenus lors de réunions antérieures avec le gouvernement provincial et la société civile.

Les syndicalistes ont notamment informé leurs collègues que le gouvernement provincial avait promis d’allouer une somme de 50 mille francs congolais à chaque enseignant nouvellement recruté et non encore payé.

Cette annonce a suscité une réaction immédiate de la part des enseignants présents, qui ont qualifié cette somme de modique et insuffisante.

Suite à cette révélation, les délégués ont décidé de se concerter avec leurs collègues au sein de leurs sous-divisions respectives pour décider de la marche à suivre.

La question de la reprise des cours reste donc en suspens, les enseignants étant divisés sur la conduite à adopter face à cette situation délicate. Les enseignants du Sud-Kivu déplorent le manque de reconnaissance de leur travail par les autorités. Malgré leur engagement sans faille envers l’éducation des enfants de la province, ils estiment que leurs efforts ne sont pas suffisamment récompensés.

Une décision difficile à prendre

La décision de reprendre ou non le chemin de l’école est une décision difficile à prendre pour de nombreux enseignants.

Entre la nécessité de subvenir à leurs besoins et l’envie de défendre leurs droits, les professionnels de l’éducation se retrouvent face à un dilemme cornélien.

En attendant une décision collective, les enseignants du Sud-Kivu restent mobilisés et déterminés à faire valoir leurs revendications. Ils espèrent que les autorités prendront en compte leurs préoccupations et reconnaîtront enfin la valeur de leur travail au service de l’éducation des jeunes de la province.

Eugide Abalawi




Jules Alingete Représente la RDC à la 9ème Assemblée Générale du FIGE à Luanda

L’Inspecteur Général des Finances de la RDC, Jules Alingete, à la tête d’une délégation, participe à la 9ème Assemblée Générale et au 11ème Colloque International du Forum des Inspections Générales d’État d’Afrique et Institutions Assimilées (FIGE), qui se tient du 22 au 25 octobre 2024 à Luanda. Organisées sous le thème « La lutte contre la corruption et le blanchiment : investigation, répression et coopération », ces assises permettent de présenter les avancées de la RDC en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux.

La rencontre du FIGE regroupe des personnalités du contrôle des finances publiques sur le continent africain, qui exposent tour à tour sur des sujets variés, notamment la mise en œuvre du contrôle administratif interne, la coopération et la collaboration entre institutions, ainsi que la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux.

Prenant la parole, Jules Alingete a présenté les salutations du Président de la RDC avant d’élucider les progrès réalisés par son pays en matière de lutte contre la corruption. Pendant ces assises, les efforts de la RDC ont été récompensés par la désignation du pays comme organisateur de la 10ème Assemblée Générale du FIGE en 2026 à Kinshasa, offrant ainsi à la RDC l’opportunité de prendre la présidence de ce forum africain.

Pour mémoire, le FIGE est une organisation panafricaine créée à Djibouti en 2006, dont le siège se trouve dans ce même pays, et qui réunit 27 institutions du continent africain. L’organisation a pour objectif le développement des métiers liés au contrôle des finances en Afrique, tels que l’investigation, l’audit, la lutte contre la corruption et l’évaluation publique. Elle milite pour la mise en œuvre en Afrique de normes professionnelles adaptées aux exigences contemporaines.

Didier Mbongomingi




KIM JONG UN: «La construction des habitations s’avère primordiale dans le BTP.»

A l’occasion de la dernière Fête Nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel le plus âgé du monde depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la RPDC, a prononcé son discours «Redoublons d’efforts pour la prospérité de notre grand Pays!» (09/09/2024) dans lequel il a indiqué la nécessité d’assurer la qualité irréprochable aux bâtiments directement liés à la vie du Peuple, notamment:

  • les 10.000 logements de la 3ème étape du Secteur Hwa-song (ou Mars) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR)
  • les logements dans les provinces.

Le Pays privilège, toujours, la construction des logements. Le dernier Congrès (05-12/01/2021) du PTC a fixé pour objectif essentiel de la politique en matière du BTP (ou bâtiment et travaux publics) de faire de la RPDC le tout 1er Pays d’avoir résolu le problème des logements. Suivant la décision de cette réunion, battent leur plein, selon les plans annuels, la construction:

  • des 50.000 logements modernes dans la Ville Pyongyang
  • d’une ville de montagne spécifique dans le Secteur Komdok (où se trouve une des plus grandes mines de plomb et de zinc en RPDC et dans le monde sise dans la Province Sud-Hamkyong, NDLR)
  • des habitations dans les provinces, villes et arrondissements.

Depuis, Pyongyang se métamorphose au fil des jours. Suivant le grand dessein de KIM JONG UN de transformer la Capitale en la plus belle ville du monde, ont été aménagées:

  • la Song-hwa (ou fleur du pin) City (11/04/2022 pour 10.000 foyers)
  • la Hwa-song City (16/04/2023 pour 10.000 foyers)
  • la Rim-hung City (16/04/2024 pour 10.000 foyers)
  • la Jon-wi (ou avant-garde ou pionnier) City (14/05/2024 pour 4.100 foyers).

Tous les bâtiments ont été construits de façon raffinée et précise sur le plan architectural et esthétique: la composition d’espaces de chaque bâtiment est variée et utile en conformité avec ses mission et caractéristiques, ainsi que les exigences fonctionnelles et l’environnement d’alentours. Bien qu’ils se trouvent érigés dans le même quartier, la répétition ne se révèle guère dans leur construction par étape: chaque logement de la Hwa-song City se caractérise par son aspect différent, mais pourtant original. Comme le montrent les nouvelles Cités dans le Secteur Hwa-song, le Pays a porté son niveau architectural et esthétique et celui de sa civilisation à un palier plus élevé.

Par ailleurs, une forte impulsion est donnée au BTP dans les provinces visant à permettre, aux habitants provinciaux, de mener une vie matérielle et culturelle hautement civilisée sur le modèle de la Ville Samji-yon (où se trouve le Mont Paektu-san, mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 939-1925, NDLR), tandis que le Secteur Komdok se transforme en ville de montagne, où surgissent, chaque année, des milliers de logements. De nouveaux villages féeriques ont vu le jour, aussi, dans chaque localité.

Le PTC a présenté un grandiose dessein de:

  • poursuivre la prospérité de la construction dans la Capitale
  • ouvrir une époque de changements dans les provinces
  • transformer, radicalement dans les 20 ou 30 ans, le cadre de vie du Peuple de tout le Pays.

KIM JONG UN souligne, toujours, l’importance de mettre la construction de logements au rang suprême du BTP en disant:

  • Personne n’a le droit d’hésiter le moins du monde devant la réalisation de l’idéal du Peuple ni de s’en détourner.
  • On n’a pas le temps d’attendre, les bras croisés, l’approche des conditions favorables (Persistantes sont les retombées du COCOM ou coordinating committee for multilateral export controls depuis les années 1940, NDLR).

Cette année aussi, on pousse, pour de bon, à l’édification des logements réservés à la population tant dans la Capitale que dans les provinces.

A propos du développement des provinces, cette année marque un jalon dans la mise en œuvre de la politique du PTC en matière du développement des provinces. Les villes et arrondissements du Pays se sont attachés, depuis longtemps, à améliorer la vie de leur population en s’appuyant sur les matières 1ères locales. Ces dernières années, le PTC s’est proposé comme son objectif global du renforcement des villes et arrondissements de les transformer en:

  • points d’appui stratégiques de l’Etat socialiste hautement civilisé, riche et puissant
  • régions développées ayant leurs particularités locales.

Conformément à la noble volonté du PTC, l’Arrondissement Kimhwa de la Province Kang-won a créé de riches expériences dans le développement d’industrie locale. Sur cette base, on a:

  • adopté la Politique 20×10 de Développement des Provinces dans la 19ème session (23-24/01/2024) élargie du Bureau Politique du 8ème Comité Central du PTC
  • définie ladite Politique comme politique nationale dans la 10ème session (15/01/2024) de la 14ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême.

Cette politique consiste à construire, chaque année, des usines d’industrie locale modernes dans les 20 arrondissements du Pays au niveau de l’Arrondissement Kimhwa pour porter, dans les 10 ans la vie matérielle et culturelle élémentaire de la population des villes et arrondissements, à un palier supérieur. L’an 2024 est la 1ère année de l’exécution de ladite politique de la nouvelle Epoque. Pendant quelques mois depuis le début des travaux de construction des usines, ont révélé leurs apparences de différents arrondissements y compris les Arrondissements Songchon, Jangphung et Kosan. Parallèlement, les préparatifs de gestion des usines qui surgiront partout dans le Pays sont promus énergiquement.

Lors d’une réunion (15/07/2024) consultative concernant le développement de l’économie locale, tenue au bord de la mer dans la Ville Sinpho de la Province Sud-Hamgyong, KIM JONG UN a noté qu’il est très important d’exploiter judicieusement et de mettre en valeur, utilement, les ressources naturelles et économiques locales pour:

  • assurer l’indépendance et la force motrice du développement de l’économie locale
  • accroître le potentiel économique du Pays de façon unifiée et en faveur d’un développement continu.

De même, il a récemment (31/08/2024) proposé de promouvoir, parallèlement à la construction des usines d’industrie locale dans chaque ville et arrondissement, la construction de:

  • un établissement sanitaire
  • un centre de vulgarisation sci-tech
  • un établissement d’administration des vivres ou des céréales.

Dans un proche avenir, la justesse et la vitalité de la politique du PTC consistant à développer l’économie locale en tirant profit de:

  • la montagne dans la région montagneuse
  • la mer dans la région côtière

seront prouvées par la réalité, et la vie de la population de tout le Pays, améliorée au fil des jours.




En visite guidée au Palais du peuple, les élèves de la maternelle du Complexe scolaire “Sainte Thérèse de l’enfant Jésus reçus par Sama Lukonde

Les élèves du Complexe Scolaire “Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, situé à Binza-ozone, dans la commune de Ngaliema, ont effectué une visite guidée au Palais du peuple, siège du Parlement et se sont fait accueillir par le Président du Sénat, l’Honorable Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

A en croire Mme Geneviève Monanga, la Proviseure de ladite école, cette visite touristique s’inscrit dans le cadre de la découverte des grands monuments que compte le pays. C’est une démarche motivée par le souci de faire découvrir aux enfants le Site du Palais du Peuple, qui abrite les deux chambres du Parlement.

Le Président du bureau de la chambre haute s’est fait accompagner par la sénatrice Nefertiti Ngudianza Bayokisa Kisula, à la réception de ces 400 élèves arrivés au Palais du Peuple sous la houlette de la Proviseure de l’école et de leurs institutrices.




Sénat -RDC: La plénière autorise la prorogation de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri

La 84ème prorogation de l’état de Siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri, le rapport de la participation de la délégation conduite par le président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde à la 149ème Assemblée générale de Union-interparlementaire à Genève, en Suisse, et la mise en place des commissions permanentes après équilibrage, sont les trois points qui ont été traités au Sénat, ce mercredi, 23 octobre 2024, dans une plénière dirigée par le président de cette chambre du parlement.

Après la défense du projet de loi portant autorisation de la 84ème prorogation de l’état de siège sur une partie de la République démocratique du Congo telle que présentée aux sénateurs par le vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba Kabuya, 72 sénateurs, sur les 73 présents à la plénière, ont voté oui. Aucun ne s’y est opposé. Un seul s’est abstenu. Le projet de loi ainsi adopté sera transmis au Président de la République pour promulgation. Et, c’est parti pour une nouvelle période de 15 jours à dater de ce 23 octobre.

Le rapport de la mission du président du Sénat avec toute sa délégation, constituée des députés nationaux et sénateurs, a également été adopté après lecture et le bureau le transmettra par écrit aux sénateurs.

Enfin, la plénière s’est penchée et a adopté la composition des 10 commissions permanentes du Sénat après équilibrage, notamment la Commission PAJDH avec 11 membres, ETD (8 membres), Ecofin )14 membres), DSF (12 membres), EDdrnt (12 membres), IAT (10 membres).




Exploit de l’IGF : L’Hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa récupéré aux Indiens de Padiyath Health Care

Depuis le 17 octobre dernier, la gestion de l’Hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa n’est plus assurée par la société indienne Padiyath Health Care Sarl, qui avait bénéficié du contrat de cession en juin 2013 pour cette institution hospitalière, construite par l’État congolais à plus de 100 millions USD. Cette décision a été prise par le ministre de la Santé, Dr Samuel Roger Kamba Mulanda, avec l’approbation de la Première Ministre Judith Suminwa.

Cette résiliation du contrat de cession fait suite au rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), dont les conclusions et recommandations après une mission d’évaluation ont révélé des manquements graves de la part de Padiyath Health Care Sarl. Parmi ces manquements figurent le non-versement de l’apport de 40 millions USD, la non-rétrocession de 5% des recettes générées par l’hôpital, la non-réalisation des investissements additifs tels que la construction des centres de cancérologie, de cardiologie interventionnelle et de télémédecine, la tenue de la comptabilité en violation des normes admises en RDC, l’absence d’un état des lieux de l’hôpital en amont, l’absence du rapport narratif exigé chaque année sur les activités de l’hôpital, et la non-atteinte de l’objectif recherché par le Gouvernement en cédant la gestion de l’hôpital.

Le Dr Samuel Roger Kamba Mulanda a accordé un préavis de six mois à Padiyath Health Care pour quitter les lieux. Durant cette période, un comité d’accompagnement sera mis en place pour encadrer la résiliation, approuver préalablement toute opération financière en dépenses comme en recettes, et garantir la reprise de la gestion de l’hôpital par la partie gouvernementale.

La première pierre de la construction et modernisation de l’Hôpital du Cinquantenaire, dans le site IEM à Kinshasa, avait été posée le 2 mai 2009 par le président Joseph Kabila. Le même président Joseph Kabila l’a inauguré le 22 mars 2014. Le ministre de la Santé de l’époque, Félix Kabange Numbi, l’avait qualifié de « plateau technique le plus élevé du pays et de la sous-région », devant permettre aux Congolais d’éviter de se faire soigner à l’étranger et capable de procéder à 2000 à 3000 consultations par jour. Mais contre toute attente, cet hôpital est resté depuis son inauguration l’ombre de lui-même. La morgue fonctionne et génère des recettes plus que les soins cliniques, qui ne sont pas accessibles à la bourse d’un Kinois moyen, contrairement à ce qui avait été annoncé lors de l’inauguration.

Une question persiste : à qui le Gouvernement congolais va-t-il confier la gestion de l’hôpital à l’avenir, étant donné que c’est un établissement public dont le statut et les critères avaient écarté à l’époque les Cliniques universitaires parmi les gestionnaires ?

Quant à l’IGF, chapeau bas pour le travail réalisé, qui a permis de dénicher les préjudices subis par l’État congolais dans ce partenariat public-privé.

Didier Mbongomingi




Porter une vision plus lucide en perçant le brouillard pour promouvoir le développement de qualité d’une coopération BRICS plus vaste

Allocution de Monsieur Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine

au 16e Sommet des BRICS

Kazan, le 23 octobre 2024

Monsieur le Président Vladimir Poutine,

Chers Collègues,

Tout d’abord, je tiens à exprimer mes félicitations pour l’ouverture réussie du présent sommet. Je tiens également à remercier le Président Vladimir Poutine et la Russie pour leurs dispositions attentionnées et hospitalité chaleureuse.

Je voudrais profiter de cette occasion pour souhaiter encore une fois la bienvenue aux nouveaux membres dans notre grande famille. L’élargissement du BRICS est non seulement un jalon important de son histoire, mais aussi un événement marquant dans l’évolution de la situation internationale. À l’occasion du présent sommet, nous avons décidé d’inviter plusieurs pays à nous rejoindre comme pays partenaires, ce qui marque un nouveau progrès important dans le processus de développement du BRICS. Comme le disent souvent les Chinois, « L’homme de vertu agit pour le plus grand bien de tous. » Si les pays du BRICS se sont réunis, c’est pour suivre notre aspiration collective et la tendance générale à la paix et au développement. Nous devons saisir l’opportunité offerte par ce sommet, maintenir la dynamique du développement du BRICS, réfléchir et répondre aux questions globales, directionnelles et stratégiques et avancer résolument à l’unisson pour un nouveau départ collectif.

Le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences et de transformations et nous voici confrontés à un choix crucial. Laisser le monde sombrer dans les instabilités et le chaos ou le ramener sur la voie de la paix et du développement ? Cela me fait penser au roman Que faire ? de Nikolaï Tchernychevski. La détermination ferme et l’énergie vigoureuse de son héros incarnent exactement la force morale dont nous avons besoin aujourd’hui. Plus le temps est orageux, plus il nous faut nous tenir courageusement à l’avant-garde avec la persévérance, l’esprit pionnier et la sagesse de nous adapter. Nous devons travailler ensemble de sorte que le BRICS soit canal principal pour promouvoir la solidarité et la coopération du Sud global et précurseur pour faire avancer la réforme de la gouvernance mondiale.

― Nous devons bâtir un BRICS de paix et agir en tant que défenseurs de la sécurité commune. L’humanité est une communauté de sécurité indivisible. C’est seulement en portant une vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable que nous pourrons frayer une voie de sécurité universelle. La crise ukrainienne persiste. La Chine et le Brésil ont lancé avec d’autres pays concernés du Sud global le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne, dans l’objectif de rassembler plus de voix pour la paix. Nous devons poursuivre les trois principes essentiels de non-extension du champ de bataille, de non-escalade des combats et de non-provocation de tensions, et œuvrer à un apaisement rapide de la situation. La situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer. À cela s’ajoutent la résurgence des combats au Liban et l’escalade des conflits entre différentes parties. Nous devons promouvoir la conclusion immédiate d’un cessez-le-feu et la cessation des tueries et œuvrer inlassablement à un règlement global, juste et durable de la question de la Palestine.

― Nous devons bâtir un BRICS d’innovation et agir en tant que pionniers du développement de qualité. La nouvelle vague de révolution technologique et de transformation industrielle connaît un développement prodigieux. Nous devons nous mettre en phase avec notre époque et cultiver les forces productives de nouvelle qualité. La Chine a récemment établi le Centre Chine-BRICS pour le développement et la coopération en matière d’intelligence artificielle et entend approfondir la coopération sur l’innovation avec les autres pays du BRICS pour libérer les énergies de l’intelligence artificielle. Elle mettra en place un centre du BRICS pour la recherche internationale sur les ressources en mer profonde, un centre chinois pour la coopération sur le développement des zones économiques spéciales des BRICS, un centre chinois pour les capacités industrielles des BRICS et un réseau de coopération des BRICS pour les écosystèmes numériques. Nous serons heureux de voir une participation active de différentes parties pour promouvoir la montée en gamme et en qualité de la coopération des BRICS.

― Nous devons bâtir un BRICS vert et agir en tant qu’acteurs en faveur du développement durable. Le développement vert est la caractéristique marquante de notre époque. Les pays du BRICS doivent rejoindre de manière proactive la tendance mondiale de la transition verte et bas carbone. Avec ses capacités de production d’excellence, démontrées dans la production des véhicules électriques, des batteries au lithium et des produits photovoltaïques, la Chine a apporté une contribution importante au développement vert dans le monde. Elle entend faire valoir ses atouts pour élargir la coopération avec les pays du BRICS dans le domaine des industries vertes, des énergies propres et de l’extraction minière verte, et renforcer le développement vert sur toute la chaîne industrielle, en vue d’une coopération plus « verte » et d’un développement de meilleure qualité.

- Nous devons bâtir un BRICS juste et équitable et agir en tant que précurseurs dans la réforme du système de gouvernance mondiale. Alors que les rapports de force internationaux connaissent une évolution profonde, la réforme du système de gouvernance mondiale a longtemps pris du retard. Nous devons porter le véritable multilatéralisme, poursuivre la vision de la gouvernance mondiale fondée sur les principes d’amples consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés, et orienter la réforme de la gouvernance mondiale dans l’esprit de justice, d’équité, d’ouverture et d’inclusion. Nous devons suivre la tendance de l’émergence du Sud global, répondre favorablement à l’aspiration de différents pays à adhérer au BRICS, faire avancer le processus de l’élargissement et de la mise en place d’un mécanisme de pays partenaires, et renforcer la représentation et le droit à la parole des pays en développement dans la gouvernance mondiale.

Dans le contexte actuel, l’urgence de la réforme de l’architecture financière internationale s’avère plus impérieuse. Les pays du BRICS doivent jouer un rôle d’orientation, approfondir la coopération fiscale et financière, favoriser l’interconnexion des infrastructures financières, préserver la sécurité financière de haut niveau, élargir et renforcer la Nouvelle Banque de Développement, de sorte que le système financier international puisse mieux refléter l’évolution de l’échiquier économique mondial.

- Nous devons bâtir un BRICS humain et culturel et agir en tant que promoteurs de la coexistence harmonieuse entre civilisations. Les pays du BRICS sont tous dotés d’un héritage historique et culturel profond et brillant. Nous devons préconiser activement l’inclusion et la coexistence entre différentes civilisations, intensifier les échanges d’expériences en matière de gouvernance, et explorer le potentiel de coopération dans les domaines de l’éducation, des sports et des arts, de sorte que les différentes civilisations s’enrichissent mutuellement et éclairent l’avenir du BRICS. L’année dernière, j’ai avancé l’initiative pour une coopération du BRICS sur l’éducation numérique, et je me félicite aujourd’hui de la mise en place de ce mécanisme. La Chine mettra en œuvre un plan de renforcement des capacités du BRICS en matière d’éducation numérique, créera dans les pays du BRICS 10 centres d’études d’outre-mer et proposera 1 000 places de formation pour le personnel de l’administration éducative, les enseignants et les élèves dans les cinq ans à venir, en vue de contribuer à un développement solide et approfondi des échanges humains et culturels entre les pays du BRICS.

Chers Collègues,

La Chine entend travailler avec les pays du BRICS pour ouvrir de nouvelles perspectives au développement de qualité d’une coopération BRICS plus vaste, et œuvrer conjointement avec davantage de pays du Sud global à construire ensemble la communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

Je vous remercie.




Devant le caucus des élus du Nord-Kivu : Julien Paluku explique la série de mesures prises pour sauvegarder les industries locales

Redevabilité oblige, le Ministre du Commerce Extérieur Julien Paluku Kahongya a éclairé ce mercredi la lanterne du caucus des députés nationaux du Nord-Kivu sur les réformes qui sont en train d’être menées dans le secteur du Commerce Extérieur, la série de mesures gouvernementales interdisant l’importation temporaire de quelques produits pour sauvegarder les industries locales et les exemptions accordées aux opérateurs économiques basés dans les zones secouées par les conflits armés par le Gouvernement congolais.

Au cours de ces échanges pédagogiques, le Ministre du Commerce Extérieur a donné des détails sur la politique nationale des exportations, les avantages accordés par l’AGOA qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d’Amérique sans droits de douane, l’état de lieux des préparatifs du Forum AGOA-2025 décroché par la RDC à Washington, le processus en cours de modernisation de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) avec l’installation des laboratoires ultramodernes certifiés pour bien se rassurer du respect strict des normes, qualité et conformité de tous les produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo; mais aussi sur la réglementation des activités foraines à travers pays et de modernisation de la Foire Internationale pour renouer ainsi avec la date du 2 juillet.

Concernant la série de mesures interdisant l’importation temporaire des quelques produits dont les bières, boissons gazeuses, carreaux, faïences, ciment gris et la chaux dans différentes zones, Julien Paluku Kahongya a fait entendre aux députés nationaux du Nord-Kivu que ces dernières visent à sauvegarder les industries locales et les emplois qu’elles créent tout en précisant que les dérogations gratuites en faveur des opérateurs économiques sont prévues dans tous les arrêtés signés dans ce sens.

Il a profité de cette occasion pour donner des précisions claires les textes qui régissent l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en ce qui concerne le fractionnement et transbordement des marchandises, mais aussi sur la mise en œuvre par la RDC du Régime Commercial Simplifié (RECOS) qui avantage les petits commerçants et toute la population au niveau des frontières et de la diplomatie commerciale et économique de la RDC menée à travers le monde.

Pour accompagner les opérateurs économiques basés dans les zones secouées par les violences armées, le Gouvernement Judith Suminwa Tuluka a accordé des exemptions dans les provinces victimes de ces atrocités a conclu Julien Paluku Kahongya.

De son côté Safari Nganizi, Président du caucus des députés nationaux du Nord-Kivu a au nom de ses collègues félicité le Ministre du Commerce Extérieur pour avoir éclairé la lanterne des élus nationaux en se soumettant ainsi à cet exercice démocratique

Signalons que le Ministre a répondu aux différentes préoccupations de ces élus nationaux.