Genève: Brillante réélection du Maroc au Sous-Comité pour la Prévention de la Torture

Le Royaume du Maroc a été brillamment réélu en la personne de M. Omar Battas au Sous-Comité pour la Prévention de la Torture (SPT) pour la période 2025-2028, lors des élections tenues par la 10ème Réunion des Etats Parties, jeudi à Genève, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

La réélection du Maroc à cet organe conventionnel de l’ONU matérialise la confiance de la communauté internationale en l’action que mène le Royaume, sous la Très Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour la protection et la promotion des droits de l’Homme dans leur indivisibilité et leur universalité.

Cette réélection atteste également de la crédibilité des efforts du Maroc pour relever les défis mondiaux entravant la pleine jouissance des populations de leurs droits économiques, sociaux et culturels.

M. Omar Battas, professeur de l’Enseignement Supérieur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca et Directeur du Département de la psychiatrie de la Faculté de Médecine de Casablanca, est un auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine pour la prévention contre le torture, dont le dernier s’intitule “Management of the state of health emergency in Morocco: Security and human rights”.

Le Sous-Comité pour la Prévention de la Torture est un organe conventionnel du système de protection des droits de l’Homme des Nations-Unies. Son mandat de prévention est axé sur une approche proactive de la prévention de la torture et des mauvais traitements. Le Sous-Comité effectue des visites aux lieux de privation de liberté et examine le traitement des détenus qui s’y trouvent. Il fournit, également, des conseils aux mécanismes nationaux de prévention dans le cadre de leur travail.




Classement FIFA : Le Maroc remonte au 13è rang mondial

Le Maroc a gagné une place pour prendre le 13è rang mondial, dans le classement de la Fédération internationale de football (FIFA), publié jeudi.

Avec 1681,57 points, les Lions de l’Atlas conservent la première place à l’échelle africaine devant le Sénégal, qui occupe le 20è rang, avec 1627,13 points.

L’équipe nationale de football se maintient également à la première position au niveau arabe, devant l’Egypte, 30è, avec 1526,25 points.

A l’échelle mondiale, l’Argentine reste toujours en tête du classement FIFA, suivie de la France et de l’Espagne.

Voici le Top10 FIFA au 24 octobre 2024:

01. Argentine

02. France

03. Espagne

04. Angleterre

05. Brésil

06. Belgique

07. Portugal

08. Pays-Bas

09. Italie

10. Colombie




Duel de Titans : Le Sénégal et la Mauritanie s’affrontent en finale de la CAN de Beach Soccer 2024

La finale de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer 2024, qui se tiendra samedi à l’Albatross Stadium, est attendue avec impatience. Elle opposera deux équipes qui ont brillé tout au long du tournoi : le Sénégal et la Mauritanie. Cette rencontre ne sera pas seulement un match, mais un véritable affrontement de titans sur le sable, un derby ouest-africain, où chaque équipe aspire à ajouter une nouvelle ou une première étoile à son palmarès.

Les Sénégalais, forts de leur expérience et de leurs performances passées, ont impressionné par leur parcours, en éliminant l’Égypte, pays hôte, en demi-finale avec un score de 2-1. Mandione Diagne et Ninou Diatta ont été les artisans de cette victoire, démontrant la force collective et l’habileté individuelle qui caractérisent le jeu sénégalais. Avec une réputation de champions, ayant remporté les quatre dernières éditions de la CAN de Beach Soccer, ils abordent cette finale avec une confiance palpable.

De leur côté, la Mauritanie a début ce tournoi sur les chapeaux de roue. Leur surprenante victoire contre le Sénégal en phase de groupes (5-2) avait déjà posé la première pierre d’un parcours historique. Les Lions de Chinguetti, qui participent pour la première fois à ce tournoi continental, sont déterminés à écrire leur propre légende. En demi-finale, ils ont fait preuve d’une résilience incroyable en revenant à quatre reprises au score pour finalement battre le Maroc 7-4. La star du match, Mouhamedou Wedou, a émergé comme le héros de l’équipe, avec un triplé qui a fait vibrer les supporters.

La finale promet d’être un événement spectaculaire, avec une ambiance électrique et un public en liesse. Le match s’annonce intense, chaque équipe cherchant à prendre l’ascendant dès les premières minutes. Le Sénégal, avec sa maîtrise technique et son jeu fluide, tentera d’imposer son rythme, tandis que la Mauritanie, en pleine confiance, dispose des clefs pour surprendre ses adversaires une nouvelle fois.

La rencontre entre le Sénégal et la Mauritanie est plus qu’un simple match ; elle représente une opportunité pour les deux équipes de réaliser leurs rêves. Le Sénégal souhaite conserver son titre et poursuivre sa domination sur le continent, tandis que la Mauritanie vise à décrocher son premier titre majeur et à s’affirmer sur la scène internationale.

À noter que les deux finalistes de cette édition ont composté leur ticket pour la prochaine Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, qui aura lieu aux Seychelles du 1er au 11 mai 2025.




Dr Patrice Motsepe, accepte finalement d’être candidat à l’élection présidentielle de la CAF en mars 2025

Suite aux demandes de nombreux présidents d’Associations Membres de la CAF, de présidents d’Unions Zonales et d’acteurs clés, le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a finalement accepté de se porter candidat à l’élection présidentielle de la CAF prévue en mars 2025.




CENI : Patricia Nseya lance la sensibilisation pour la reprise des élections à Yakoma

Yakoma, jeudi 24 octobre 2024. Le Rapporteur de la CENI, Patricia Nseya, accompagnée de M. Roger Bimwala, membre de la plénière, est arrivée ce jeudi 24 octobre 2024 à Yakoma, dans la province du Nord-Ubangi.

Cette délégation est venue pour lancer la sensibilisation autour des opérations en vue de la reprise des élections législatives nationales et provinciales.

À son arrivée, la délégation a présenté ses civilités à l’autorité locale avant de participer à une réunion du comité de sécurité local.

Mme le Rapporteur a ensuite présidé un cadre de concertation où près de 250 personnes ont pris part. Cet échange fructueux a permis aux acteurs locaux du processus électoral de mieux comprendre les enjeux et les étapes à venir pour la réorganisation de ces élections.

La journée s’est achevée par une réunion opérationnelle au siège de l’antenne de la CENI à Yakoma, où Mme Patricia Nseya et sa délégation ont échangé avec les agents de terrain.

La reprise des élections législatives nationales et provinciales à Yakoma est désormais irréversible.




Forum national pour l’inclusion des femmes élues en RDC: Joséphine Ngalula Kabeya, membre de la plénière, à la tête de la délégation de la CENI

Kolwezi, vendredi 25 octobre 2024. Le membre de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Joséphine Ngalula Kabeya, prend part, du 24 au 25 octobre 2024, à Kolwezi, chef-lieu de la province de Lualaba, au 1er Forum national des femmes élues en République Démocratique du Congo.

Des représentants d’organisations telles que la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES), ONU Femmes et la Dynamique nationale des femmes candidates (DYNAFEC) prennent part également à ces assises.

L’objectif de cette rencontre est de partager des expériences et des leçons apprises suite aux constats faits lors du 4e cycle électoral.

Lors de son intervention, Joséphine Ngalula Kabeya a mis en avant la contribution de la CENI en matière de genre pour l’implication des femmes dans le 4e cycle électoral, sous la direction de son Président, Denis Kadima Kazadi. Elle a présenté le cadre juridique, les lois, ainsi que les conventions régionales et internationales, en plus des mesures d’application mises en œuvre par la CENI.

En abordant la question du financement, elle a également rappelé les activités majeures ayant contribué à la préparation des scrutins du 20 décembre 2023, notamment le plan stratégique et opérationnel 2022-2026, le plan de mise en œuvre de la stratégie genre et inclusion, ainsi que l’organisation de cadres de concertation et la création de la Maison des élections.

 

Elle a ensuite salué l’implication des femmes aux trois phases des opérations électorales (avant, pendant et après les scrutins), répondant ainsi aux attentes de l’administration électorale.

Les participantes ont formulé des recommandations assorties d’un plan d’action pour renforcer la participation des femmes au prochain cycle électoral.




“Vodacom Congo (RDC) S.A et l’ONG Kongo River rencontrent la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine avec les lauréats du concours de poésie’’ 

Suite à la cérémonie de remise de prix du concours de poésie, à laquelle Vodacom Congo (RDC) S.A a eu l’honneur de participer, les lauréats ont été reçus par Son Excellence Madame la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine de la République Démocratique du Congo ; Son Excellence Madame Yolande Elebe MA Ndembo. Lors de cette rencontre, la ministre a félicité chaleureusement les gagnants et échangé avec cette jeunesse congolaise pleine de potentiel dans le domaine de l’écriture.

Accompagné par son partenaire, l’ONG Kongo River, Vodacom Congo (RDC) S.A a réaffirmé son engagement en tant qu’entreprise citoyenne, plaçant le développement socio-économique des communautés, notamment à travers la connectivité et l’éducation, au cœur de ses priorités.

Vodacom Congo (RDC) S.A, consciente de l’importance de l’art et de la culture dans le développement social et économique du pays, a toujours été un fervent soutien des efforts visant à promouvoir les talents nationaux. En collaboration avec l’ONG Kongo River, nous avons souhaité offrir une plateforme aux poètes congolais pour qu’ils puissent exprimer leurs réflexions, leurs émotions et leur créativité à travers la poésie.

Pour rappel, le 10 octobre 2024, la cérémonie de remise de prix du concours de poésie, intitulé « La Plume du Fleuve », s’est tenue à l’hôtel Sultani. Organisée en partenariat avec l’ONG Kongo River, cette initiative culturelle visait à sensibiliser les jeunes sur l’importance de la préservation du bassin du fleuve Congo, une ressource vitale abritant une biodiversité unique.

Au cours de la rencontre, Madame la Ministre a exprimé sa gratitude envers Vodacom Congo (RDC) S.A et l’ONG Kongo River pour leur engagement dans la promotion des arts. Elle a également salué les lauréats pour leur passion et leur dévouement, en leur rappelant que la poésie est une voix puissante qui peut transformer les mentalités et inspirer des changements positifs au sein de la société

Nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé au concours et ceux qui ont soutenu cette initiative. Ensemble, nous continuons à promouvoir la richesse culturelle de notre pays et à encourager les talents émergents.

À propos de Vodacom Congo (RDC) S.A

Depuis plus de 22 ans, Vodacom Congo (RDC) S.A met sa technologie au service du développement socio-économique de la RDC, fournissant une large gamme de produits et services technologiques innovants. Grâce à sa politique de responsabilité sociale des entreprises, Vodacom Congo permet à ses abonnés d’accéder à des solutions contribuant à l’inclusion sociale et financière des Congolais. Pendant 22ans, Vodacom Congo a été un partenaire privilégié et constant dans le développement économique et social de la RDC.

Pionnier dans la transition énergétique du secteur des télécommunications, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboniser ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’il dessert :

Déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ;

⁠Élimination de plus de 95% du papier dans les procédures administratives par la numérisation ;

⁠Mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone ;

Adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ;

Promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements.

 




“Vodacom Congo (RDC) S.A participe à la Foire de la Formation Professionnelle de la RDC’’ 

Vodacom Congo (RDC) S.A participe à la première édition de la Foire de la Formation Professionnelle, qui se tient dans la salle de plénière du PNMLS. Organisée par le Ministère de la Formation Professionnelle sous le haut patronage de Son Excellence Mme Judith Suminwa, Première Ministre de la RDC, cette édition se concentre sur le thème : “Formation Professionnelle : levier de développement du capital humain et de la croissance économique de la RDC.”

L’événement a été officiellement ouvert par le Vice-Premier Ministre de la Fonction Publique, Son Excellence Monsieur Jean-Pierre LIHAU représentant Madame la Première Ministre. Il a mis en lumière l’importance de la “Formation Professionnelle pour l’Assainissement et la Gestion des Déchets”, un enjeu crucial dans le contexte actuel.

Vodacom Congo (RDC) S.A, soucieuse de son rôle dans le développement durable, a réaffirmé son engagement à sensibiliser et à former les jeunes ainsi que les professionnels du secteur à l’assainissement et à la gestion des déchets, en réponse aux défis environnementaux mondiaux.

Kalé Kalemba, Directeur de la Régulation de Vodacom Congo (RDC) S.A, qui a pris la parole lors du panel, a déclaré :

« Nous croyons fermement que la formation est la clé pour construire un avenir durable. Participer à cette foire est une opportunité unique de renforcer nos partenariats avec les acteurs locaux et de sensibiliser aux enjeux environnementaux critiques. Ensemble, nous pouvons bâtir une RDC plus propre et plus verte. »

L’événement se déroulera sur trois jours. Vodacom Congo (RDC) S.A invite tous les acteurs intéressés à visiter son stand et à participer aux diverses activités programmées.

Pour plus d’informations, veuillez écrire à notre adresse de Relations Publiques : Relationspubliques@vodacom.cd

À propos de Vodacom Congo (RDC) S.A

Depuis plus de 22 ans, Vodacom Congo (RDC) S.A met sa technologie au service du développement socio-économique de la RDC, fournissant une large gamme de produits et services technologiques innovants. Grâce à sa politique de responsabilité sociale des entreprises, Vodacom Congo permet à ses abonnés d’accéder à des solutions contribuant à l’inclusion sociale et financière des Congolais. Pendant 22ans, Vodacom Congo a été un partenaire privilégié et constant dans le développement économique et social de la RDC.

Pionnier dans la transition énergétique du secteur des télécommunications, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboniser ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’il dessert :

Déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ;

⁠Élimination de plus de 95% du papier dans les procédures administratives par la numérisation ;

⁠Mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone ;

Adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ;

Promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements.

 




Révision de la Constitution : à Kisangani, Félix Tshisekedi s’est-il induit en erreur ?”

Il n’est pas exclu qu’il fasse plus confiance aux professeurs d’université troublions, habitués à tronquer des faits historiques au lieu de se fier à leurs collègues réputés avertis et dont certains évoluent dans son pré-carré !

Six ans après s’être défait de la qualité d’homme politique pour revêtir celle d’homme d’État, Félix Tshisekedi ne devrait plus tenir en public des propos susceptibles de le rattraper à la première occasion. A Kisangani le 23 octobre 2024, il abordé une matière sensible : la révision de la Constitution à laquelle il s’opposait sous Joseph Kabila. En déclarant ce texte rédigé à l’étranger et par des étrangers alors que selon RFI, c’était plutôt à Kisangani même, il s’est vraiment tiré une balle dans le pied au motif simple qu’il a deux collaborateurs – et non des moindres car constitutionnalistes de surcroît – qui vraisemblablement en savent plus que lui-même sur la Constitution actuelle : Jean-Louis Ekambo et André Mbata. Il aurait dû se renseigner auprès d’eux avant de se prononcer publiquement…

Production de la chaîne de télévision “Congo buzz de Christian Bosembe

Professeurs d’université, les deux personnalités exercent des hautes fonctions politiques autour du Chef de l’Etat. Le second, député national Udps, était premier vice-président de l’Assemblée nationale lors de la dernière législature. Dans l’actuelle, il est président de la Commission Politique, Administrative et Juridique (PAJ). En plus, il est secrétaire permanent de la plateforme Union sacrée de la nation (USN).

Le premier est depuis le 1er août 2023 Conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité, c’est-à-dire chef du Conseil national de sécurité. Aux termes de l’article 1er de l’Ordonnance 87-032 du 22 janvier 1987, le Cns «veille spécialement (…) à la centralisation et à l’exploitation efficiente des documents et renseignements émanant des différents services spécialisés ad hoc, en l’occurrence l’Agence nationale de documentation, le service d’action et de renseignements militaires, la garde civile, l’Agence nationale d’immigration», et cela à l’attention exclusive du Chef de l’Etat.

Dans une vidéo remise en circulation après la prestation de Félix Tshisekedi à Kisangani, Pr Jean-Louis Ekambo déclare ceci : «Je suis l’un des rares universitaires qui a participé à l’élaboration de la Constitution du début jusqu’à la fin. Donc, je connais les arcanes de cette Constitution, les dessous des cartes. Je connais également les acteurs. Ceci dit, la Constitution est solide». Faisant allusion à la révision de 2011, il affirme que «Si elle n’était pas solide, on aurait changé beaucoup de choses». A propos d’une personnalité universitaire française supposée impliquée dans la rédaction de ce texte et qu’il a rencontrée au Bénin, Jean-Louis Ekambo précise : «Elle a menti. Je ne la reconnais pas comme universitaire français qui est venu pendant que nous étions en train de discuter de la Constitution. Je ne le reconnais pas. Lorsque je lui ai dit cette vérité, elle m’a dit qu’elle n’a jamais été à Kinshasa mais qu’elle a eu des informations. C’est comme ça qu’elle a pensé que notre Constitution ressemblait à bien des égards à la Constitution française. Nous n’avons jamais été la petite sœur de la Constitution française». Le Pr Jean-Louis Ekambo fera plutôt sensation en révélant que la France et la Belgique se sont plutôt inspirées de la Constitution de la RDC dans certains domaines législatif et judiciaire. Il admet que le seul français venu au moment où on préparait la Constitution est Pierre Mazaud. «Il n’a jamais été constitutionnaliste. C’est un privatiste». Et de conclure : «Les Congolais doivent être fiers d’eux».

C’est ce qui va, du reste, faire dire à son collègue André Mbata : «Nous l’avons toujours dit : aujourd’hui, celle que je tiens dans ma main, c’est la meilleure Constitution de la République Démocratique du Congo depuis son accession à l’indépendance (…). Elle est la meilleure parce qu’elle pose les principaux fondamentaux de l’Etat de droit (…) Elle protège également d’une façon particulière, plus qu’aucune autre Constitution auparavant, les droits auxquels les Congolaises et les Congolais peuvent exercer dans notre pays».

Ces deux vidéos ont la particularité d’être de «Congo Buzz», chaîne de télévision de Christian Bosembe affiché au départ pro-Tshisekedi, aujourd’hui porté à la tête du Csac.

Statut des gouverneurs des provinces

A l’analyse des prestations de Jean-Louis Ekambo et André Mbata, il se révèle que Félix Tshisekedi pourrait n’avoir pas tenu compte de leurs points de vue avant son discours à Kisangani. Ou alors aurait-il résolu de les contourner.

Pourtant, jusqu’en 2023, il n’y voyait aucun mal. Pour rappel, dans son premier discours sur l’état de la nation le 13 décembre 2019, il avait même préconisé le rétablissement du second tour de la présidentielle. Dans son discours du 6 novembre 2020 clôturant la consultation présidentielle ayant abouti à la création de la plateforme USN via la liquidation de la coalition FCC-CACH, il avait fait sienne la proposition de ce rétablissement.

Évidemment, lorsqu’il a fallu élaborer la nouvelle loi électorale, l’initiative a été oubliée.

Qu’à cela ne tienne !

Dans tous les cas, les rares fois où le Président de la République a parlé de révision de la Constitution, c’était pour le statut des gouverneurs des provinces. Félix Tshisekedi préconisait leur nomination en tant que représentants personnels du Président de la République en provinces. Ce qu’il avait oublié, ce que cette logique devait s’appliquer aussi aux maires, aux bourgmestres, aux chefs des quartiers (chefs des territoires), aux chefs des secteurs, aux chefs des regroupements et aux chefs des localités.

La conséquence logique serait la neutralisation des assemblées délibérantes aux niveaux provincial, urbain, communal, territorial et local, leurs membres cessant d’être élus.

 

Ça s’appelle… constante !”

Que s’est-il passé entre l’Udps/Opposition et l’Udps/Pouvoir ? L’intelligence qui caractérisait autrefois cette formation politique à l’époque des Joseph Ngalula, Marcel Lihau et autres Frédéric Kibassa aurait-elle déserté le camp ? Hier, avec leur background avéré, ces animateurs savaient se faire respecter et respecter les adversaires.

Aujourd’hui, on est face à des grincheux prêts à vous envoyer paître avec des raccourcis du genre «rwandais», «étrangers», «ennemis», simplement du fait d’avoir une opinion contraire.

Pourtant, cette affaire de révision de la Constitution est en train de révéler la capacité effrayante de retournement de la veste. Notamment en soutenant aujourd’hui ce qu’on abhorrait hier, et vice-versa, selon l’humeur du leadership vraisemblablement SDF (Sans Direction Fixe).

Comment, du reste, ne pas décontenancer même l’Opposition la plus coriace ?

Résultat : on ne sera pas étonné d’apprendre bientôt une motion de défiance à l’endroit du Pr André Mbata et une pétition pour le licenciement du Pr Jean-Louis Ekambo s’il advenait qu’ils ne se dédisent pas des propos tenus à l’époque où le Président de la République n’avait pas l’intention de se dédire lui-même au sujet de la révision ou du changement de la Constitution.

C’est cela, l’Udps.

Du reste, ce n’est pas une première. Son parcours depuis plusieurs décennies est de dire OUI quand il est question de NON et de dire NON quand il est question de dire OUI !

Ça s’appelle… constante !

PROCHAINEMENT : Révision de la Constitution : tant que Félix Tshisekedi n’aura pas levé l’état de siège, tout débat côté Udps est sans objet !

Omer Nsongo die Lema




Kisangani : Le chef de l’Etat a examiné les différents défis de la Grande Orientale

Ce vendredi à Kisangani, le Président Félix Tshisekedi a successivement échangé avec le caucus des députés nationaux et sénateurs élus de la Grande orientale, les gouverneurs de provinces ainsi que les chefs coutumiers du même espace.

Selon l’honorable Grace Neema, questeure adjointe de l’Assemblée nationale, « le caucus des députés nationaux et sénateurs élus de la Grande orientale était venu exprimer son soutien inconditionnel au Chef de l’État et lui dire toute sa gratitude pour sa considération vis-à-vis de l’espace. »

Émanation de la base, cette délégation a soumis quelques préoccupations au garant de la nation. « Nous lui avons parlé de la sécurité ainsi que des infrastructures dans notre espace et le Président de la République nous a rassuré de son implication personnelle pour trouver une solution dans les plus brefs délais », a précisé l’honorable Neema.

La rencontre avec les gouverneurs a, quant à elle, tourné autour de la sécurité notamment dans la province de l’Ituri, sous état de siège, et de la problématique du développement de l’espace Grande orientale, a révélé Paulin Lendegolia de la #Tshopo. « Le Chef de l’État ne jure que par le développement de l’espace grande orientale et il nous a promis des solutions dans les délais les plus brefs. », a-t-il ajouté.

Reçus en dernier, les chefs coutumiers ont remercié le Chef de l’État d’avoir honoré la grande orientale par la nomination de quatre ressortissants de cet espace au sein du gouvernement Suminwa. Les représentants des pouvoirs coutumiers ont félicité le Président de la République pour les réalisations déjà en cours dans la Grande orientale.