Déclaration du président Cinquantième réunion du CMFI

Dans le cadre de la cinquantième réunion du CMFI qui s’est tenue à Washington les 24 et 25 octobre, plusieurs pays membres du CMFI ont examiné les retombées macroéconomiques et financières mondiales des guerres et conflits actuels, notamment en Russie, en Ukraine, en Israël, à Gaza, au Liban et ailleurs. Les pays membres du CMFI ont souligné que tous les États doivent agir conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies dans son intégralité. Ils ont toutefois reconnu que le CMFI n’a pas vocation à régler les questions de géopolitique et de sécurité, qui doivent être examinées par d’autres instances.

Les pays membres du CMFI se sont mis d’accord sur le texte suivant :

Réussir un atterrissage en douceur et rompre avec la dynamique actuelle combinant faible croissance et fort endettement, telles sont les priorités de l’économie mondiale. Nous saluons les efforts que déploie le FMI pour améliorer sa surveillance, ses instruments de prêt, ses activités de développement des capacités et sa représentativité. Aujourd’hui comme demain, nous restons déterminés à coopérer au niveau multilatéral afin de promouvoir la prospérité mondiale et relever les défis qui nous sont communs.

L’économie mondiale semble se diriger vers un atterrissage en douceur. L’activité économique s’est montrée résiliente, avec une croissance mondiale stable et une inflation qui continue de se modérer. Toutefois, cette situation masque de très grandes disparités entre les pays. L’incertitude demeure considérable et certains risques de détérioration se sont accrus. Les guerres et les conflits en cours continuent de peser lourdement sur l’économie mondiale. Les perspectives de croissance à moyen terme restent faibles et la dette publique mondiale a atteint des niveaux records.

Nous continuerons à travailler pour que l’économie réussisse son atterrissage en douceur tout en intensifiant la mise en œuvre de réformes qui nous permettraient de nous éloigner de cette trajectoire caractérisée par un fort endettement et une croissance faible, et en ne perdant pas de vue les autres défis qui se profilent à moyen terme. Là où cela est nécessaire, la politique budgétaire doit tendre vers un rééquilibrage budgétaire visant à assurer la viabilité de la dette et à reconstituer des marges de manœuvre. Ce rééquilibrage doit être soutenu par des plans à moyen terme et des cadres institutionnels crédibles, et doit se faire tout en protégeant les personnes vulnérables et en favorisant les investissements publics et privés favorables à la croissance. La politique monétaire doit : veiller à ce que l’inflation revienne durablement à sa valeur cible, conformément au mandat des banques centrales ; rester fondée sur des données ; et faire l’objet d’une bonne communication. Les autorités du secteur financier devraient continuer de surveiller étroitement les risques bancaires et non bancaires, y compris ceux associés aux marchés immobiliers. Nous nous engageons à renforcer davantage la réglementation et la surveillance financières, notamment en parachevant et en mettant en œuvre en temps utile les réformes convenues au niveau international, et à tirer parti des avantages offerts par l’innovation financière et technologique, tout en veillant à atténuer les risques qui pourraient en découler. Nous poursuivrons la mise en œuvre de réformes structurelles bien calibrées, judicieusement échelonnées et favorables à la croissance, pour atténuer les contraintes pesant sur l’activité économique, stimuler la productivité, accroître la participation au marché du travail, promouvoir la cohésion sociale et soutenir les transitions dans les domaines climatique et numérique.

Nous restons attachés à la coopération internationale pour améliorer la résilience de l’économie mondiale et favoriser la prospérité, tout en veillant au bon fonctionnement du système monétaire international. Nous réaffirmons nos engagements concernant les taux de change, la lutte contre les déséquilibres mondiaux excessifs, ainsi que notre déclaration sur le système commercial multilatéral fondé sur des règles, telle que nous l’avons formulée en avril 2021, et insistons sur notre volonté d’éviter le recours aux mesures protectionnistes.

Nous continuerons d’aider les pays à entreprendre des réformes et à remédier aux problèmes de liquidité et aux vulnérabilités liées à la dette. Nous saluons les avancées réalisées dans le traitement des dettes, dans le cadre commun du G20 et d’autres initiatives. Nous restons déterminés à traiter la question des facteurs de vulnérabilité liés à la dette à l’échelle mondiale, et ce de manière efficace, exhaustive et systématique, notamment en renforçant sans tarder la mise en œuvre du cadre commun de façon prévisible, rationnelle et coordonnée, ainsi qu’en améliorant la transparence en matière de dette. Nous nous réjouissons de poursuivre les travaux de la table ronde mondiale sur la dette souveraine, notamment les solutions pour faire face aux vulnérabilités liées à la dette et aux problèmes de restructuration. Nous encourageons le FMI et la Banque mondiale à développer davantage leur proposition visant à soutenir les pays qui, tout en ayant une dette viable, rencontrent des difficultés de liquidité.

Nous saluons les priorités définies dans le plan d’action mondial de la Directrice générale et félicitons MmeKristalina Georgieva alors que débute son deuxième mandat de cinq ans à ce poste.

Nous soutenons les efforts particuliers du FMI en matière de surveillance pour adapter les conseils qu’il fournit aux pays membres afin de les aider à évaluer les risques, à renforcer les cadres des politiques et des institutions, et à calibrer les politiques macrofinancières et macrostructurelles pour renforcer la résilience, assurer la viabilité de la dette et stimuler une croissance inclusive et durable. Nous attendons avec intérêt la revue exhaustive de la surveillance qui définira les futures priorités dans ce domaine.

Nous nous félicitons des récentes réformes adoptées pour améliorer les instruments de prêt. Nous saluons l’achèvement de la revue des mécanismes et des financements du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, qui vise à renforcer la capacité du FMI à aider les pays à faible revenu à répondre à leurs besoins de financement de la balance des paiements en tenant compte de leurs vulnérabilités, et ce tout en rétablissant l’autonomie financière du fonds fiduciaire. Nous accueillons favorablement la revue de la politique du FMI en matière de commissions et de commissions additionnelles, qui allégera le coût financier des prêts pour les pays emprunteurs, tout en conservant les incitations prévues et en préservant la solidité financière de l’institution. Nous saluons le renforcement de la coopération avec la Banque mondiale dans le domaine de l’action climatique, et de la coopération avec la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé en ce qui concerne la préparation aux pandémies, qui permettra de renforcer davantage l’efficacité du soutien du FMI par le biais du fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité (fonds fiduciaire RD). Nous attendons avec intérêt les revues des limites d’accès au compte des ressources générales, de la conception et de la conditionnalité des programmes du FMI, de la ligne de liquidité à court terme et la revue complète du fonds fiduciaire RD. Nous continuons d’encourager les pays à étudier la possibilité de réaffecter volontairement des DTS, notamment par l’intermédiaire des banques multilatérales de développement, lorsque cela est juridiquement possible, tout en préservant leur statut d’actif de réserve.

Nous soutenons les efforts que déploie le FMI pour renforcer ses activités de développement des capacités et en assurer le financement. Nous nous félicitons des travaux qui sont en cours avec la Banque mondiale sur l’initiative pour la mobilisation des ressources intérieures.

Nous réaffirmons notre attachement à un FMI robuste, reposant sur un système de quotes-parts, disposant de ressources adéquates et prenant place au centre du dispositif mondial de sécurité financière. Nous avons réussi ou travaillons encore à obtenir les approbations des pays en vue de l’augmentation des quotes-parts dans le cadre de la 16erévision générale des quotes-parts d’ici à mi-novembre de cette année, ainsi que les ajustements correspondants dans le cadre des nouveaux accords d’emprunt (NAE). Afin de préserver la capacité de prêt du FMI au cas où tarderaient les accords sur l’augmentation des quotes-parts, les créanciers parties à des accords d’emprunt bilatéraux s’emploient à obtenir des accords nationaux en vue de dispositions transitoires permettant de préserver l’accès du FMI à l’emprunt bilatéral. Nous reconnaissons qu’il est urgent et important de réaligner les quotes-parts de façon à mieux rendre compte de la position relative des pays membres dans l’économie mondiale, tout en protégeant les quotes-parts des pays membres les plus pauvres. Nous saluons les efforts que le conseil d’administration déploie actuellement pour proposer, d’ici à juin 2025, des approches possibles qui guideront un nouveau réalignement des quotes-parts, notamment à l’aide d’une nouvelle formule de calcul, dans le cadre de la 17e révision générale des quotes-parts.

Nous nous félicitons de la création d’un 25esiège au conseil d’administration du FMI, destiné à l’Afrique subsaharienne, permettant à la région de mieux faire entendre sa voix et d’être mieux représentée. Nous souhaitons également la bienvenue à un nouveau pays membre, le Liechtenstein. Nous apprécions la qualité du travail des services du FMI et le dévouement dont ils font preuve pour soutenir les pays membres. Nous encourageons la poursuite des efforts visant à améliorer la diversité et l’inclusion du personnel. Nous exprimons à nouveau notre engagement à renforcer la diversité de genre au sein du conseil d’administration et continuerons d’œuvrer pour atteindre les objectifs volontaires visant à accroître le nombre de femmes aux postes de direction.

Nous réaffirmons, à l’occasion de son 80eanniversaire, notre ferme attachement au FMI et nous nous réjouissons d’examiner plus avant, lors de notre prochaine réunion, les moyens de garantir que l’institution a tout ce qu’il lui faut pour relever les défis à venir, conformément à son mandat et en collaboration avec les partenaires et d’autres institutions financières internationales. Nous demandons à nos suppléants de préparer cet examen.

Notre prochaine réunion devrait se tenir en avril 2025.

COMITÉ MONÉTAIRE ET FINANCIER INTERNATIONAL

LISTE DES PERSONNES PRÉSENTES

Vendredi 25 octobre 2024, Washington

Président

 

Mohammed Aljadaan, ministre des Finances, Arabie saoudite

Directrice générale

Kristalina Georgieva

Membres ou suppléants

Ayman Alsayari, gouverneur de la Banque centrale saoudienne (suppléant de Mohammed Aljadaan, ministre des Finances, Arabie saoudite)

Mohammed bin Hadi Al Hussaini, ministre d’État chargé des Finances publiques, Émirats arabes unis

Antoine Armand, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, France

Luis Caputo, ministre de l’Économie, Argentine

Jim Chalmers, Trésorier, Australie

Carlos Cuerpo, ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Entreprise, Espagne

Chrystia Freeland, vice-Première ministre et ministre des Finances, Canada

Giancarlo Giorgetti, ministre de l’Économie et des Finances, Italie

Fernando Haddad, ministre des Finances, Brésil

Eelco Heinen, ministre des Finances, Pays-Bas

Robert Holzmann, gouverneur de la Banque nationale autrichienne

Katsunobu Kato, ministre des Finances, Japon

Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale et cheffe du département fédéral des Finances, Suisse

Lesetja Kganyago, gouverneur de la Banque de réserve d’Afrique du Sud

Christian Lindner, ministre fédéral des Finances, Allemagne

Mays Mouissi, ministre de l’Économie et des Participations, Gabon

Changneng Xuan, vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine (suppléant de Gongsheng Pan, gouverneur de la Banque populaire de Chine)

Rachel Reeves, chancelière de l’Échiquier, Trésor de Sa Majesté, Royaume-Uni

Ivan Chebeskov, vice-ministre des Finances, Fédération de Russie (suppléant d’Anton Siluanov, ministre des Finances, Fédération de Russie)

Nirmala Sitharaman, ministre des Finances, Inde

Sethaput Suthiwartnarueput, gouverneur de la Banque de Thaïlande

 

Salah-Eddine Taleb, gouverneur de la Banque d’Algérie

Trygve Slagsvold Vedum, ministre des Finances, Norvège

Janet Yellen, secrétaire au Trésor, États-Unis

Observateurs

Agustín Carstens, directeur général de la Banque des règlements internationaux (BRI)

Mohammed bin Hadi Al Hussaini, président du Comité de développement et ministre d’État chargé des Affaires financières, Émirats arabes unis

Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE)

Paolo Gentiloni, commissaire chargé de l’économie, Commission européenne (CE)

Klaas Knot, président du Conseil de stabilité financière (CSF) et président de la banque centrale des Pays-Bas

Richard Samans, directeur du département de la recherche du Bureau international du travail (BIT)

Mathias Cormann, secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

Mohannad Alsuwaidan, analyste économique, Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)

Ahunna Eziakonwa, sous-secrétaire générale et administratrice assistante du PNUD des Nations Unies (ONU)

Penelope Hawkins, administratrice responsable du service du financement de la dette et du développement, Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)

Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale

Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)




Révision constitutionnelle : Objectif, 24 ans à Félix Tshisekedi après les 22 ans des Kabila et les 32 ans de Mobutu !

C’est par un audio attribué à la fédération de l’Udps/Katanga que l’information est livrée. Dans une intervention en français et un swahili, le fédéral dit clairement : “L’esprit, c’est quoi ? L’esprit, c’est que nous puissions faire respecter le principe de conquérir le pouvoir, le conserver le plus longtemps que possible. C’est là où nous nous sommes dits : si nous arrivons à balancer vers la 4ème République, le Chef de l’Etat a le droit de postuler. Premier mandat qui aura une durée de 7 ans avec possibilité d’être renouvelé une seule fois. Donc, il peut faire 14 ans au pouvoir (…) Nous prenons les 10 ans en jachères, nous allons nous retrouver avec 24 ans. Ecoutez : le régime Mobutu nous a pris 32 ans. La Kabilie nous a pris 21 années. Et nous, nous allons céder à 10 ans ? C’est pourquoi nous devons monter des stratégies pour que nous puissions aller au-delà… (…) C’est ça l’esprit. C’est pourquoi nous sommes politiques. Nous sommes politiques pour que nous puissions monter des stratégies de manière que nous puissions conserver le pouvoir, mais d’une manière démocratique».

Là, on a Tshisekedi à l’état pur

Nouveauté ? Pas du tout. Le 7 octobre dernier, dans la chronique intitulée «Et soudain, la Constitution ayant permis au régime Udps/Usn de réaliser un premier mandat positif devint… mauvaise !», ce schéma a été envisagé en ces termes : «Pendant qu’on y est, on est en droit de se demander à quoi rime cette précipitation soudaine de réviser ou de changer la Constitution. Après les 10 ans du double quinquennat de Félix Tshisekedi obligé de devenir sénateur à vie, l’Udps – laisse-t-on entendre – se pencherait pour le septennat (7 ans). Soit 14 ans en cas de double mandat. Plus en cas de nombre de mandats illimités. Là aussi, c’est à croire que pour ce parti, la préoccupation première est de se rapprocher des 32 ans de Mobutu ou de dépasser les 22 ans des Kabila ; les 10 ans de Félix Tshisekedi se révélant insignifiants pour une lutte politique de 37 ans… On ne peut pas ne pas terminer cette chronique sans rappeler les propos de Félix Tshisekedi en rapport avec les mandats. Il s’était une fois demandé comment une personne normale peut chercher à exercer un troisième mandat pendant que la charge des deux premiers est susceptible de le rapprocher des maladies cardiovasculaires»…

Là, on a Tshisekedi à l’état pur : déclarer une chose impossible pour les uns, mais la rendre possible pour soi.

En langage informatique, il s’est planté !

Dans la dernière livraison intitulée «Révision de la Constitution : à Kisangani, Félix Tshisekedi s’est-il induit en erreur ?», (25 octobre 2024), il y a cette déduction : «…cette affaire de révision de la Constitution est en train de révéler la capacité effrayante de retournement de la veste. Notamment en soutenant aujourd’hui ce qu’on abhorrait hier, et vice-versa, selon l’humeur du leadership vraisemblablement SDF (Sans Direction Fixe)».

Évidemment, avec l’Udps sous le leadership d’Etienne et de Félix Tshisekedi, la constante est plutôt l’inconstance. Contrairement à l’Udps sous le leadership de Joseph Ngalula, Marcel Lihau, Frédéric Kibassa.

Pourtant, dès son investiture le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi aurait dû asseoir sa vision politique sur les concepts «État de droit», «Droits de l’homme» et «Démocratie» que l’Udps présentait pendant les 37 ans de sa lutte contre les régimes précédents comme des «fondamentaux de la bonne gouvernance».

En d’autres termes, sans ces fondamentaux, il n’y avait rien à espérer de la gouvernance macroéconomique et socio-culturelle.

Preuve d’inconstance : Félix Tshisekedi a voulu réinventer la roue, et on en est là où on est maintenant.

En langage informatique, il s’est planté !

 

Même cause, mêmes effets

Malheureusement, il est en train de commettre la même erreur, plutôt la même faute, mieux le même «crime» que ses prédécesseurs : vouloir aller au-delà du timing du mandat.

Mobutu l’avait osé. Il en avait payé le prix, malgré le “Djalelo katangais”. Joseph Kabila l’a frôlé en 2016. Il n’en est pas sorti indemne, malgré le “Djalelo katangais”. Et voilà – comme jamais deux sans trois – Félix Tshisekedi l’ose en misant sur le “Djalelo katangais” évoqué dans l’audio de la fédération Udps. Ce même Katanga qui en train de voir les choses autrement.

On s’en rendra compte le moment venu : ayant la même cause, cette initiative de révision de la Constitution produira les mêmes effets.

En attendant, la précision à donner ici est que personne de sensé ne s’oppose à cette révision prévue du reste dans le texte même. La divergence se situe au niveau de la méthodologie et de l’opportunité.

Prétendre, par exemple, contourner l’article 219 (interdisant la révision pendant la période de guerre, d’état d’urgence ou d’état de siège) par le recours au référendum est l’une des énormités qu’on veut faire commettre à Félix Tshisekedi.

Déjà, en termes de coût, un référendum, ça fait des centaines de millions de dollars alors que la levée de l’état de siège ne nécessite même pas le moindre sou.

Quant à l’opportunité, elle est révélée dans l’audio de la fédération Udps/Katanga résumée dans le titre : «Révision constitutionnelle : enfin, la vérité ! Objectif : 24 ans à Félix Tshisekedi après les 22 ans des Kabila et les 32 ans de Mobutu !».

Ainsi, c’est plus pour une sorte de «Guinness World Records» que pour le développement du pays qu’on veut amener la RDC via cette révision.

En Afrique, il se constate que les pays démocratiques qui se développent le plus sont ceux qui ont des chefs d’État respectueux du nombre de mandats constitutionnels : Afrique du Sud, Maurice, Seychelles, Kenya, Nigéria, Tanzanie, Zambie…

Rien n’indique que plus on s’accroche au pouvoir, plus le pays se développe !

Ce “Djalelo-là”, il faut l’oublier…

Vite l’oublier !

Omer Nsongo die Lema




Au Ghana : Vital Kamerhe participe à la 2ème Assemblée générale de la Conférence des présidents des Assemblées législatives africaines

Il se tient à Accra, Capitale du Ghana du 26 au 27 Octobre, la deuxième Assemblée générale de la Conférence des Présidents des Assemblées Législatives Africaines (CoSPAL) sous la Présidence de l’Honorable Alban Bagbin, Président du Parlement du Ghana en sa qualité du Président en exercice de cette Organisation.

Pour cette deuxième Assemblée générale, la CoSPAL a convié l’Assemblée Parlementaire Francophone (APF) à être son invité d’honneur.

Désigné par l’Honorable Hilarion Etong, Président de l’Assemblée Nationale du Cameroun et Président en exercice de l’APF pour représenter cette Institution francophone à ces assises, le Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo(RDC), le Professeur Vital Kamerhe, membre du Bureau de l’APF, y conduit une délégation composée du Secrétaire Général Damien Casselin et du Secrétaire Chargé de l’appui diplomatique, Benoît Onambele ainsi que de quelques Députés Nationaux Congolais.

Cette mission s’inscrit dans le cadre de la poursuite du plaidoyer pour l’adhésion du parlement Ghanéen à l’Assemblée Parlementaire Francophone (APF), après l’adhésion de la République du Ghana à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), lors du 19ème Sommet tenu du 4 au 5 Octobre 2024 à Paris.

Les quatre axes majeurs de Vital Kamerhe

Dans son allocution, le Président de l’Assemblée Nationale congolaise, le Professeur Vital Kamerhe, représentant l’Assemblée Parlementaire Francophone à cette rencontre, a développé son discours autour de quatre axes majeurs à savoir: l’unité des Pays africains pour le bien-être de ses peuples ; la mutualisation des forces pour le développement de l’Afrique ; la consolidation de la diplomatie parlementaire et de la coopération entre Pays africains.

«L’Afrique doit aimer l’Afrique. Les armes doivent se taire sur l’ensemble du continent. L’Afrique doit se concerter avec l’Afrique pour élaborer une vision commune du développement intégral de notre continent, destination du futur. Nous devons écrire notre propre histoire et coopérer d’égal à égal avec le reste du monde. Je suis ici porteur d’un message clair : celui du rapprochement des peuples à travers une collaboration interparlementaire renforcée, dans le but de forger nous-mêmes des solutions communes et adaptées aux défis auxquels notre continent, l’Afrique, est confronté», a dit le Professeur Vital Kamerhe

Le Speaker de la chambre basse du parlement congolais a profité de cette tribune pour faire un appel au Pays africains à s’investir dans la recherche de la paix et de la stabilité dans la région des grands lacs en proie depuis des décennies à la guerre d’agression rwandaise dont est victime la République Démocratique du Congo.

«Au moment où je prends la parole devant vous, mon Pays vis un véritable désastre humanitaire dans sa partie Est, où l’on enregistre des morts et des déplacements massifs des Populations congolaises dans la quasi indifférence des Pays frères d’Afrique et du reste du monde. Sur ce conflit qui n’a que trop duré et dont l’onde des dévastations se propage au-delà des frontières des Pays directement concernés, nous sommes tous mis au défi. Il est indéniable que pacifier les Grands Lacs, c’est donner un coup d’accélérateur au développement de l’Afrique et au recule de la pauvreté.» a-t-il ajouté.

Notons que la Conférence des Présidents de Assemblée législatives africaines, (CoSPAL) a été créé en 2020 lors de la Première Assemblée Général tenue à Abuja au Nigeria. Elle regroupe les Présidents en exercice et les anciens Président des parlements législatifs africains.

Cette deuxième Assemblée Générale qui se tient à Accra va permettre à cet organisation de se doter des organes constituantes notamment l’élection et installation des membres du bureau, la mise en place du Secrétariat Générale ainsi que l’adoption de sa constitution.




Même si l’inflation a fortement ralenti, l’économie mondiale reste exposée à des risques baissiers 

En marge des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale d’octobre 2024, la Directrice du FMI fait état d’une évolution globalement favorable de l’économie mondiale, en ce qui concerne l’inflation. En effet, Mme Kristalina Georgieva note que l’inflation a fortement ralenti, en raison principalement d’une combinaison d’actions, à savoir: (i) le resserrement synchrone de la politique monétaire, (ii) l’assouplissement des contraintes de la chaîne d’approvisionnement ainsi que (iii) la modération des prix des denrées alimentaires et de l’énergie.

Ainsi, les prévisions indiquent que l’économie mondiale retrouve la trajectoire de la stabilité des prix, particulièrement dans les économies avancées où l’inflation s’est globalement rapprochée de son objectif de moyen terme fixé par les grandes banques centrales. D’après la Directrice Générale du FMI, la combinaison de ces actions n’a pas plongé l’économie dans une récession, contrairement à des craintes affichées par les marchés.

Cela tient principalement de solides fondations politiques et institutionnelles construites au fil du temps, et du renforcement la coopération internationale. Toutefois, il sied de relever qu’en dépit de la baisse de l’inflation, la population continue de ressentir les effets des niveaux élevés des prix enregistrés précédemment. Le pouvoir d’achat de la population, particulièrement la tranche la plus vulnérable, a été fortement entamé avec les niveaux d’inflations jamais enregistrés depuis plusieurs décennies.

Cette situation serait de nature à rester encore longtemps. Par ailleurs, l’économie mondiale reste exposée à des risques baissiers dont certains se sont accentués ces derniers mois. Il s’agit notamment de l’intensification des tensions géopolitiques, avec l’extension du conflit au Moyen-Orient. Ces tensions sont de nature à déstabiliser les économies régionales et les marchés mondiaux du pétrole et du gaz, dans un contexte de perspectives de croissance à moyen terme faible et d’endettement élevé, réduisant ainsi de manière disproportionnée, l’espace budgétaire.

Dans cet environnement, il est impérieux pour les dirigeants d’agir ensemble et efficacement pour augmenter le potentiel de croissance, réduire la dette et construire une économie mondiale plus résistante. Ainsi, les gouvernements devraient (i) s’efforcer à réduire la dette et de reconstituer des réserves en prévision des prochains chocs,(ii) accélérer les réformes structurelles pour améliorer la productivité, utile pour favoriser une croissance solide, durable et inclusive, et (iii) renforcer la coopération internationale




Couverture assurance santé en RDC : Le processus d’identification des magistrats lancé 

Le président de la Cour Constitutionnelle faisant office aussi du président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga a lancé jeudi à Kinshasa, l’enrôlement des magistrats pour la couverture d’assurance santé. La cérémonie a eu lieu dans la salle Marcel Lihau de la Cour de cassation en présence des chefs des différentes juridictions et des hauts magistrats civils et militaires.

 

Dans son mot, Dieudonné Kamuleta Badibanga a salué la concrétisation de cette réforme impulsée par le premier magistrat du pays, Félix Tshisekedi. Cette réforme est pour lui, un pas important, non seulement dans le renforcement et la stabilisation du social du magistrat actif, mais aussi dans la garantie de sa sécurité sociale souvent oubliée.

 

« Au nom de tous les magistrats de la République et à mon nom propre, nous présentons avec la plus haute déférence nos sincères remerciements à son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tsholombo Chef de l’État et magistrat suprême pour la grandeur d’âme et la sollicitude qu’il a pu avoir à l’égard de notre corps. En exécution des instructions et orientations du magistrat suprême nous avons signé le vendredi 16 août 2024 une convention avec la société d’assurance activa RDC qui nous a garantie d’offrir aux magistrats une assurance santé et obsèques de meilleurs qualités », a-t-il souligné.

 

Le président de la Haute Cour a, à cet effet, invité tous les magistrats civiles et militaires à se faire identifier pour finalement connaître l’effectif réel avant la signature dudit contrat.

 

« Il n’y aura donc ni cotisation ni retenue à la source des salaires des magistrats tous les frais y afférents sont à charge de l’État congolais en exécution de l’article 25 du statut des magistrats ainsi pour le corps c’est une grande première et nouvelle ère qui s’ouvre sur le plan social c’est pourquoi nous invitons tous les magistrats civile et militaire à s’activer à cet enrôlement qui permettra ainsi à savoir les effectifs réels pour nous permettre de passer à la phase importante de la signature du contrat », a lancé Dieudonné Kamuleta.

 

Cette action n’est pas un fait anodin car depuis deux ans, plus de soixante cinq magistrats sont décédés par manque des soins de santé de qualité. Et par conséquent, leurs obsèques se sont déroulées par solidarité entre leurs collègues à travers des cotisations.

 

Cet accord une fois signé avec Activa permettra aux magistrats de bénéficier des soins de santé appropriés pris en charge par l’État congolais. De plus, les dépendants bénéficieront également d’une prise en charge médicale complète dans environ 150 formations hospitalières à travers le pays.

 

 

Osée Kalombo




Procès coup d’état manqué : La famille de Jean Jacques Owondo réclame un procès public et équitable

C’est à travers un mémo signé par 3 membres de la famille de l’ancien conseiller de l’AG de l’ANR Jean Jacques Owondo Omanyundu dont ces deux frères et son épouse que la famille a saisi en ce jour la cour militaire de Kinshasa Gombe dénonçant l’arrestation de leur frère qu’elle juge d’ illégale, tout en sollicitant en premier lieu, un procès équitable à l’endroit de leur frère, qui en ce jour est détenu à la prison militaire de Ndolo.

 

La famille va encore plus loin dans ce même mémo exiger la retransmission en direct sur la chaîne nationale la RTNC, le procès de leur frère. Condamné à la peine de mort, la famille juge cette sentence infligée à Jean Jacques Owondo, comme une œuvre étanchée de dol, car un juge pénal condamne sur base des preuves et non des suppositions ou imagination ( démarche analogique prohibée en droit pénal congolais), peut-on lire dans ce même document.

 

« Par ce mémo, nous restons convaincus de l’innocence de Monsieur Jean-Jacques Wondo, sa famille et lui-même, réclamons un procès public qui devra être diffusé en direct de la chaîne nationale, RTNC. Parce qu’il s’agit d’un coup d’État manqué, le peuple a le droit de connaître la vérité dans ce dossier. il y va de la crédibilité de la justice congolaise qui peine à retrouver ses lettres de noblesse. Nous sollicitons par cette occasion aux différentes autorités du pays, de bien vouloir accéder à cette requête », a t-on lu.

 

A noter que Jean-Jacques Wondo, a été condamné à la peine de mort aux côtés de trois américains et plusieurs autres prévenus pour des accusations liées à une affaire que les autorités congolaises qualifient de coup d’Etat déjoué, le 19 mai à Kinshasa.

 

Les avocats de Wondo avaient contesté les accusations, affirmant qu’aucun lien concret n’existait entre leur client et les co-prévenus. Ils ont également critiqué la validité des preuves présentées, remettant en question la légalité des rapports d’experts soumis par l’accusation.

 

 

 

 

 

Osée Kalombo




La RDC récompensée pour sa lutte contre la corruption : la vice-présidence du FIGE attribuée à Kinshasa

La République Démocratique du Congo (RDC) a été récompensée pour ses efforts dans la lutte contre la corruption en se hissant à la direction du Forum des Institutions Étatiques Africaines de Lutte contre la Corruption (FIGE). Grâce au lobbying efficace mené par l’Inspection Générale des Finances (IGF) de la RDC, le pays a été désigné pour occuper le poste de Vice-présidence du FIGE, aux côtés de l’Angola qui assurera la présidence de cette organisation.

Les activités de la 9ème Assemblée Générale et du 11ème Colloque International du FIGE se sont déroulées du 22 au 25 octobre 2024 à Luanda, en Angola. Organisées sous le thème « La lutte contre la corruption et le blanchiment : investigation, répression et coopération », ces assises ont permis de mettre en lumière les avancées significatives de la RDC en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux.

L’Inspecteur Général des Finances de la RDC, Jules Alingete, a présenté les progrès réalisés par son pays dans ce domaine, soulignant l’importance de la coopération et de la collaboration entre les institutions africaines pour renforcer l’efficacité des mesures anti-corruption.

La désignation de la RDC à la Vice-présidence du FIGE est une reconnaissance des efforts déployés par l’IGF et une opportunité pour le pays de jouer un rôle clé dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance sur le continent africain.

Pour mémoire, le FIGE est une organisation panafricaine créée à Djibouti en 2006, dont le siège se trouve dans ce même pays, et qui réunit 27 institutions du continent africain. L’organisation a pour objectif le développement des métiers liés au contrôle des finances en Afrique, tels que l’investigation, l’audit, la lutte contre la corruption et l’évaluation publique. Elle milite pour la mise en œuvre en Afrique de normes professionnelles adaptées aux exigences contemporaines.

Didier Mbongomingi




Assemblée nationale: Le député Olivier Kasanda dépose une proposition de loi modifiant la Loi n°22-069 du 27 décembre 2022 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit

L’honorable Olivier Kasanda Katuala est auteur de la proposition de loi portant modification de la Loi n°22-069 du 27 décembre 2022 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit. Ce texte qui est passé par le bureau d’études de l’Assemblée nationale, représente réellement une innovation dans le secteur bancaire. Elle a été envoyé au Gouvernement qui a 15 jours pour donner ses observations, afin son potentiel alignement par la conférence des présidents. Ce député nationale est au micro du Journal et site internet www.lequotidienrdc.com et a accepté de réponses à quelques questions. 

Le quotidien : Quelles sont les principales raisons qui vous ont poussé à initier cette réforme ?

Kasanda Katuala Olivier : Bonjour, merci de m’avoir invité. La Loi n°22-069, bien qu’elle vise à renforcer le cadre réglementaire du secteur bancaire en RDC, soulève actuellement des préoccupations importantes. Les exigences de dilution du capital social et de nationalité des dirigeants fragilisent nos institutions financières au lieu de les renforcer. J’estime qu’il est important d’adapter cette législation pour garantir la viabilité et l’attractivité du secteur bancaire congolais.

Vous mentionnez l’obligation de dilution du capital social. Pourquoi considérez-vous cela comme un obstacle ?

L’exigence de diluer le capital entre au moins quatre actionnaires, chacun devant détenir au moins 15 % d’après l’instruction numéro 18 de la BCC, peut perturber les modèles économiques des banques. Dans un contexte d’instabilité politique et économique, cette mesure pourrait dissuader les investisseurs et compromettre la confiance des partenaires financiers. De plus, cette obligation, inscrite à l’article 11 de la loi, est particulièrement contre-productive. Imposer une telle répartition à des établissements ayant déjà établi depuis plusieurs années voire des décennies des relations de confiance avec leurs clients et partenaires perturbe l’équilibre fragile de leur modèle économique. Les investisseurs, déjà réticents à s’engager dans un marché perçu comme risqué, voient cette exigence comme un obstacle majeur, ce qui pourrait entraîner une diminution significative des investissements dans le secteur bancaire congolais. Il est donc impératif de revoir cette exigence pour favoriser une structure de capital qui assure à la fois stabilité et attractivité.

En matière de nationalité des dirigeants, quelle est votre position ?

J’appuie l’idée d’une implication majoritaire des Congolais dans la gestion des établissements de crédit, mais je propose d’instaurer une période transitoire significative. Cela permettra une adaptation progressive tout en développant les compétences locales nécessaires, sans nuire à la gouvernance et à la performance des banques.

Vous évoquez également l’insécurité juridique que ces exigences peuvent engendrer. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Oui, la situation actuelle de non-conformité des banques à ces exigences crée une insécurité juridique. Cela expose les établissements à des sanctions (amendes) exorbitantes (entre 250.000 et 750.000 USD) et pourrait dissuader les investisseurs internationaux, qui hésiteraient à collaborer avec des banques ne respectant pas les normes. Il est impératif de corriger cette situation pour rétablir la confiance. De plus, il est urgent de mettre fin à l’état de hors-la-loi dans lequel se trouvent tous les établissements de crédits congolais non conformes aux dispositions des articles 11 et 15 de cette loi. Cela est essentiel pour leur légitimité vis-à-vis du public, de leurs partenaires locaux et internationaux, ainsi que des consommateurs du secteur financier.

Quels changements envisagez-vous pour améliorer la gouvernance des établissements de crédit ?

Plutôt que d’imposer une dilution du capital, il est plus judicieux de se concentrer sur les règles de gouvernance rigoureuses. Cela inclut la mise en place de conseils d’administration compétents et de comités spécialisés, ainsi que des audits externes réguliers. Ces mesures, si elles sont respectées, garantiront une surveillance efficace des pratiques bancaires, tout en préservant la solidité du capital social.

Pour conclure, quelle serait votre message aux décideurs politiques concernant cette proposition de loi ?

Je leur dirais qu’il est essentiel d’adapter notre législation pour assurer la pérennité de nos institutions financières. Une réforme équilibrée qui prend en compte les réalités du marché et les meilleures pratiques internationales est nécessaire pour garantir la stabilité et la compétitivité du système bancaire en RDC. Il convient également de noter que de nombreux pays africains, comme les 8 membres de l’UEMOA et les 6 États de la CEMAC, n’ont pas instauré de telles contraintes, plaçant la RDC dans une position réglementaire atypique au sein de l’espace OHADA qu’elle partage avec ces 14 pays.

Merci beaucoup, Honorable Kasanda Katuala Olivier, pour cet échange enrichissant.

Kasanda Katuala Olivier: Merci à vous. C’est un plaisir de partager ces réflexions.




A Washington : Doudou Fwamba insiste sur les réformes au bénéfice de la population congolaise

En marge des Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque mondiale, une séance de travail s’est tenue ce vendredi 25 octobre 2024 à Washington, présidée par la Vice-Présidente de la Banque mondiale, avec la délégation Congolaise conduite par le Ministre des Finances, Ministre d’État, Ministre du Budget et le Ministre des Ressources hydrauliques.

Lors de cette réunion, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a rappelé l’engagement du Gouvernement de la RDC dans les réformes au bénéfice de la population congolaise pour réduire la pauvreté. Ces réformes prioritaires concernent les infrastructures, l’agriculture, la santé, l’éducation et l’énergie.

Le Ministre a également mis l’accent sur l’importance d’affecter les futurs financements de la Banque mondiale aux infrastructures routières de qualité, afin de faciliter la circulation des personnes et des biens et d’accélérer la diversification de la croissance économique.

Il a en outre rappelé l’importance de l’Appui budgétaire attendu cette année, pour lequel des efforts sont fournis pour remplir tous les déclencheurs convenus.

L’équipe de la Banque mondiale a félicité la partie congolaise pour les travaux techniques réalisés dans le cadre de cet appui budgétaire et souligné l’importance du programme économique en cours de négociation ainsi que de la finalisation d’un cadrage macroéconomique. Elle a également exhorté la RDC à intensifier ses efforts pour sortir de la liste grise du GAFI. En réponse, le Ministre des Finances a informé de la présence de délégués du CENAREF à Paris et d’une réunion prochaine avec le Département du Trésor Américain pour examiner la situation de la RDC vis-à-vis du GAFI.

Par ailleurs, la Banque mondiale a évoqué certains projets prioritaires, notamment ceux relatifs au numérique pour l’interconnexion en milieu rural, avec une enveloppe de 500 millions de dollars, visant à digitaliser le processus de collecte des recettes aux niveaux national et provincial.




Le Maroc remporte la médaille de bronze à la CAN de Beach Soccer

Le Maroc a obtenu une place sur le podium lors de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer 2024, organisée par la CAF en Égypte, à Hurghada.

Les Marocains ont décroché une médaille lors de ce tournoi continental grâce à une victoire âprement disputée 4-3 face à l’Égypte, pays hôte de la compétition, qui s’est déroulée du 19 au 26 octobre.

Malgré un début de match difficile en comparaison aux Égyptiens, qui ont dominé une grande partie des échanges, ce sont les Marocains qui ont finalement réussi à s’imposer face aux hôtes du tournoi pour assurer leur place sur le podium.

Cette victoire serrée conclut le tournoi pour les Égyptiens et les médaillés de bronze marocains, qui, bien qu’ils n’aient pas terminé dans le top deux synonymes de qualification pour la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, peuvent être fiers de leur prestation à Hurghada.

La finale de la CAN de Beach Soccer Égypte 2024 continue à Hurghada avec le champion en titre, le Sénégal, qui affronte la Mauritanie. Elle peut être suivie en direct sur CAF TV.