17ème forum d’affaires du COMESA à Bujumbura: Julien Paluku propose de passer à l’étape de la mobilisation des financements avec la création des banques d’investissement

Paneliste ce lundi au 17ieme Forum d’Affaires du Marché Commun pour Afrique Orientale et Australe-COMESA à Bujumbura au Burundi avec comme thème : ” Accélérer l’intégration régionale par le développement des chaînes de valeurs dans les domaines de l’agriculture résiliente au climat, de l’exploitation manière et du tourisme “, le Ministre congolais du Commerce Extérieur a proposé aux pays membres de cette organisation africaine de passer désormais à l’étape de mobilisation des financements avec la création des banques d’investissement pour développer les secteurs des infrastructures, de l’énergie et de l’agriculture tout en levant également les financements sur le crédit carbone.

Des bassins de production doivent être bien identifiés par les pays du COMESA, a ajouté Julien Paluku Kahongya, tout en vendant les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo avec ses 80 millions de terres arables.

En donnant le go de ce Forum d’Affaires du COMESA, le Premier Ministre du Burundi, le Lieutenant-

Général, Gervais Ndirakobuca a appelé les pays membres de s’investir désormais dans le développement des chaînes de valeurs dans les secteurs de l’agriculture, des mines et du tourisme pour ainsi promouvoir le développement et la lutte contre la pauvreté.

Il en a profité pour féliciter la République Démocratique du Congo et la Zambie qui se sont lancés dans le grand projet de l’industrie des batteries et des véhicules électriques qui va changer les économies des pays africains.




Nord-Kivu : 40 tonnes de munitions inutilisables détruites par la Monusco à Beni 

Dans une sortie médiatique ce lundi 28 octobre 2024, le service de lutte anti-mines de la Monusco (UNMAS) en appui avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, (FARDC), ont annoncé avoir détruit quarante (40) tonnes des munitions de geurre non utilisables depuis le mois de septembre dernier dans la région de Beni, au Nord-Kivu. Selon la mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo, ces munitions de geurre non utilisées ont été abandonnées par les groupes armés secouant la région de Beni.

 

“Depuis septembre, le service de déminage de la Force a détruit plus de 40 tonnes de munitions inutilisables à Beni, au Nord-Kivu. D’ici 2025, ce sont plus de 120 tonnes de munitions qui devraient être détruites en collaboration avec UNMAS et les FARDC”, Précise la mission.

 

Rappelons que les experts de la Monusco, UNMAS ont détruit un engin explosif de type Russe à Sayo, entité périphérique de la ville de Beni, jadis la cible des attaques répétitives des rebelles.

 

 

Alain Wayire depuis Beni




Daniel Bumba sollicite l’accompagnement de l’IGF dans son mandat 

Le Gouverneur de la province de Kinshasa, Daniel Bumba, a sollicité l’accompagnement et l’encadrement de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans l’exercice de son mandat. Lors de sa visite à l’IGF, il a été reçu par l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, pour la deuxième fois consécutive depuis son avènement à la tête de la ville.

Cette rencontre avait pour objectif de renforcer les relations avec l’organe supérieur de contrôle des finances publiques. Le gouverneur Daniel Bumba a reçu des conseils éclairés du patron de l’IGF sur les orientations à suivre pour assurer le succès des différents contrats signés par le passé entre la ville de Kinshasa et les opérateurs économiques.

Lors de cet échange, les deux responsables ont discuté des stratégies à adopter pour garantir une gestion transparente et efficace des finances publiques, ainsi que des mécanismes de suivi et d’évaluation pour améliorer l’exécution des projets au bénéfice des Kinois.

Cette démarche s’inscrit dans la volonté du Gouverneur Bumba de s’assurer que les ressources publiques sont utilisées de manière optimale et que les engagements contractuels sont respectés, afin de favoriser le développement de Kinshasa et de répondre aux attentes de ses habitants.

Didier Mbongomingi




A Washington : Doudou Fwamba insiste sur les réformes au bénéfice de la population congolaise  

En marge des Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque mondiale, une séance de travail s’est tenue ce vendredi 25 octobre 2024 à Washington, présidée par la Vice-Présidente de la Banque mondiale, avec la délégation Congolaise conduite par le Ministre des Finances, Ministre d’État, Ministre du Budget et le Ministre des Ressources hydrauliques.

Lors de cette réunion, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a rappelé l’engagement du Gouvernement de la RDC dans les réformes au bénéfice de la population congolaise pour réduire la pauvreté. Ces réformes prioritaires concernent les infrastructures, l’agriculture, la santé, l’éducation et l’énergie.

Le Ministre a également mis l’accent sur l’importance d’affecter les futurs financements de la Banque mondiale aux infrastructures routières de qualité, afin de faciliter la circulation des personnes et des biens et d’accélérer la diversification de la croissance économique.

Il a en outre rappelé l’importance de l’Appui budgétaire attendu cette année, pour lequel des efforts sont fournis pour remplir tous les déclencheurs convenus.

L’équipe de la Banque mondiale a félicité la partie congolaise pour les travaux techniques réalisés dans le cadre de cet appui budgétaire et souligné l’importance du programme économique en cours de négociation ainsi que de la finalisation d’un cadrage macroéconomique. Elle a également exhorté la RDC à intensifier ses efforts pour sortir de la liste grise du GAFI. En réponse, le Ministre des Finances a informé de la présence de délégués du CENAREF à Paris et d’une réunion prochaine avec le Département du Trésor Américain pour examiner la situation de la RDC vis-à-vis du GAFI.

Par ailleurs, la Banque mondiale a évoqué certains projets prioritaires, notamment ceux relatifs au numérique pour l’interconnexion en milieu rural, avec une enveloppe de 500 millions de dollars, visant à digitaliser le processus de collecte des recettes aux niveaux national et provincial.




L’IGF sensibilise les jeunes sur la lutte contre la corruption : Un bilan et des perspectives prometteuses

L’Inspection Générale des Finances (IGF) a récemment pris part à deux conférences successives pour sensibiliser les jeunes de l’Église du Christ au Congo (ECC) et du Rassemblement des Leaders pour le Développement (Ralead) sur la lutte contre la corruption. Ces événements visaient à dresser le bilan des actions menées par l’IGF depuis sa redynamisation.

La première conférence a eu lieu lors de la réunion exécutive de la Fédération Nationale des Jeunes Protestants le jeudi 24 octobre, suivie par le Forum organisé par le Ralead le samedi 26 octobre. Mandaté par l’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service Jules Alingete, l’Inspecteur Général des Finances, Chef des Brigades des Provinces et Entités Territoriales Décentralisées, Bitasimwa Bahi, a présenté “L’apport de l’IGF dans la lutte contre le détournement : bilan 2019-2023 et perspectives”.

Devant une audience variée composée de professeurs, entrepreneurs, étudiants, acteurs politiques et ambassadeurs provinciaux de l’ECC, Bitasimwa Bahi a exposé les réalisations de l’IGF depuis 2020. Il a notamment évoqué l’éradication des exonérations douanières sur les produits pétroliers, le rejet des taxations fantaisistes, l’amélioration de la trésorerie de l’État et l’augmentation de la pression fiscale.

Avec un bilan exhaustif, les perspectives de l’IGF incluent l’affinement des méthodes de contrôle, la mise en application des sanctions, l’investissement dans des outils de gestion, la digitalisation de la gestion de l’État et bien plus encore.

“L’enthousiasme des jeunes à connaître les actions de l’IGF est émouvant. J’ai commencé par présenter l’Inspection Générale des Finances, ses missions et son mode opératoire”, a déclaré Bitasimwa Bahi. Il a ensuite sensibilisé la jeunesse congolaise à leurs responsabilités futures, affirmant que “la corruption et le détournement sont des fléaux à combattre ensemble”.

Prenant la parole au nom de l’organisateur André Bokondoa, le Président National de la Jeunesse Protestante, Willy Masaka, a exprimé sa satisfaction pour la lumière apportée par l’IGF sur son travail colossal. “L’IGF devrait être encouragée pour son travail et accompagnée par la jeunesse à travers des programmes de sensibilisation”, a-t-il témoigné.

Aaron Bukaka, initiateur du Ralead, a également exprimé sa reconnaissance envers l’IGF. “Préparer les décideurs de demain à ne pas être des délinquants dans la gestion est crucial. Nous sommes reconnaissants à l’IGF pour sa participation et croyons en une collaboration continue pour sensibiliser les jeunes”, a-t-il déclaré.

Pour les jours à venir, l’IGF s’engage à intégrer une démarche pédagogique dans ses actions, sensibilisant toutes les couches sociales de la population à la lutte contre la corruption, en appliquant des pratiques de bonne gestion pour le développement du pays. Cette prise de conscience croissante parmi les jeunes est en grande partie due aux initiatives anti-corruption du Président Félix Antoine Tshisekedi, soutenues par l’IGF.

Didier Mbongomingi




16ème Sommet des BRICS+ : Pour Denis Sassou N’Guesso, il est nécessaire de reformer les institutions financières internationale

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso a pris la parole, le 24 octobre dernier, à l’occasion du 16ème sommet des BRICS+, tenu à Kazan en Russie. Dans son intervention, le président de la République a plaidé pour la réforme des institutions financières internationales qui doivent être adaptées aux réalités contemporaines et susceptibles de répondre aux turbulences économiques auxquelles l’humanité est confrontée actuellement.

Le président congolais a prononcé son allocution lors d’une séance plénière élargie aux pays invités au sommet des BRICS+. Il a souligné la nécessiterait de reformer les institutions financières actuelles afin, qu’elles reflètent davantage les réalités économiques du moment et prennent aussi mieux en compte les attentes légitimes des peuples du sud.

« En développant des institutions financières plus adaptées aux réalités contemporaines et en renforçant les échanges commerciaux entre nos pays, nous pouvons bâtir notre avenir sur des économies autonomes et plus résilientes », a déclaré Denis Sassou N’Guesso qui a ajouté que « le devoir impérieux, pour nous nations du Sud, est d’unir nos efforts afin de créer des mécanismes financiers alternatifs qui régulent avec plus de justice l’économie mondiale, au bénéfice des intérêts légitimes de nos Etats ».

Fidèle à son engagement, Denis sassou N’Guesso qui a fait de la question environnementale son cheval de bataille, a appelé les pays des BRICS+ à une coopération plus renforcée dans la préservation des écosystèmes de biodiversité mondiale, largement menacées par les dérèglements climatiques. « Mon pays est engagé, depuis près d’un demi-siècle, dans la protection de l’environnement, en lien avec la lutte contre les changements climatiques. J’en appelle à une coopération plus renforcée pour la préservation des écosystèmes de biodiversité », a-t-il fait poursuivi avant d’inviter les BRICS+ à se « placer à l’avant-garde de cette lutte au service de la survie de l’humanité entière », a-t-il affirmé.

Saluant les efforts des BRICS en matière de protection de l’environnement et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le président congolais a, également, sollicité leur soutien, en vue de l’adoption par les Nations Unies, de la Résolution sur la « Décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement », soumis par son gouvernement à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Poursuivant son propos, le président Sassou N’Guesso, a laissé entendre que son pays partage pleinement les aspirations des BRICS+, notamment en termes de paix dans le monde, de progrès pour tous et de multilatéralisme constructif et accorde par ailleurs, un intérêt tout particulier aux objectifs visés par ces pays pour promouvoir un développement inclusif et durable et contribuer activement au couronnement de cette avancée majeure.

Selon le chef de l’Etat congolais, l’élargissement des BRICS, témoigne de l’engouement des pays pour un Sud de plus en plus global. Un engouement qui prône, a-t-il dit, « l’avènement d’un nouvel ordre international plus juste, plus solidaire, plus prospère ».

Placé sous le thème : « Renforcer le multilatéralisme pour un développement mondial et une sécurité juste », le 16me sommet des BRICS+, qui a connu la participation d’une cinquantaine de pays, a débuté le 22 octobre 2024, à Kazan, au Sud-Ouest de la Russie.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo Brazzaville.