Kasai : La société EDC finance la construction d’une école au village Ndala

C’est pour la première fois depuis son existence que la société d’électricité du Congo accepte de construire une école primaire au village Ndala dans le groupement de Bena Mayi, territoire de Tshikapa. Cette volonté rentre dans la droite ligne du contrat entre cette société et le gouvernement de Kinshasa depuis plus de 15 ans. Depuis, la société d’électricité du Congo, EDC, avait tenté malgré les pressions de plusieurs structures de la société civile. L’arrivée du gouverneur Mukendi Bukasa a permis à cette entreprise d’accélérer avec les travaux en vue de respecter ses engagements vis-à-vis de l’État Congolais.

 

Le gouverneur du Kasai a officiellement posé la première pierre ce lundi 28 octobre de l’école primaire Kaboya.

 

 

 

Jean-Luc Bakampenda




RPDC: les campagnes rurales se métamorphosent

La RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

a vu, jusqu’ici, des dizaines de milliers de foyers s’installer dans de nouveaux logements dans les 141 villes et arrondissements des provinces. Les médias du Pays ont relaté ou rapporté les nouvelles de la pendaison de crémaillère à plus d’une centaine de reprises, et surtout, de l’avril au juin, presque tous les jours:

  • 17-26/07/2024 (10 jours): les 14 villages neufs ont surgi
  • 09-18/09/2024 (10 jours): les autres 15 villages neufs.

En fait, beaucoup de cérémonies d’installation dans de nouveaux logements se sont déroulées, dans certains cas, le même jour à la fois dans plusieurs villages, et de telles journées se sont succédées quelques jours de suite. Si l’on compte les sujets dont les travaux de construction touchent à leur fin ou battent leur plein, le nombre des logements ruraux achevés augmentera, sensiblement, à la fin de l’année à l’échelle nationale.

 

C’est, bel et bien, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique 20×10 de Développement des Provinces proposée dans la 19ème session (23-24/01/2024) élargie du Bureau Politique du 8ème Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel le plus âgé du monde depuis 1945, NDLR). Cette politique consiste à construire, chaque année, les usines d’industrie locale modernes dans les 20 arrondissements du Pays pour porter à un palier supérieur, en 10 ans, la vie matérielle et culturelle élémentaire de la population des villes et arrondissements, cela en priorisant les habitations évidemment.

 

L’an 2024 est la 1ère année de l’exécution de ladite politique de la nouvelle Epoque.




Durant l’exercice 24, la Banque mondiale a approuvé des financements à hauteur de 15,6 milliards de dollars au titre de 96 opérations dans la région 

La Banque mondiale vise, à l’échelle de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe, à élargir l’accès à des services d’éducation, de santé, d’approvisionnement en eau et d’assainissement de qualité ; à une énergie durable et propre ; à des services publics efficaces ; et à la connectivité numérique. Durant l’exercice 24, elle a approuvé des financements à hauteur de 15,6 milliards de dollars au titre de 96 opérations dans la région, dont 2,9 milliards de dollars sous forme d’engagements de la BIRD et 12,7 milliards de dollars sous forme d’engagements de l’IDA. Elle a également eu recours à des données et à des analyses pour aider les pays de la région à réaliser leur potentiel de développement.

Améliorer les services d’éducation et de santé. Durant l’exercice 24, nous avons approuvé le Programme d’appui à l’autonomisation et à la résilience des filles en Afrique de l’Est afin d’aider plus de 2 millions de filles à poursuivre ou à reprendre leurs études et de donner à 160 000 femmes les moyens d’être plus productive sur le marché du travail au Mozambique et à Madagascar. Le programme, qui vise à modifier les comportements, devrait toucher plus de 6 millions de personnes —notamment des chefs traditionnels, des parents et des garçons — et renforcera les capacités dont disposent 26 000 administrateurs locaux, dirigeants communautaires et prestataires de services pour mettre en œuvre des réformes axées sur l’égalité femmes‑hommes.

En République démocratique du Congo, nous élargissons l’accès à l’éducation, en particulier pour les filles, et nous améliorons les conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les établissements secondaires de certaines provinces. Ces efforts donnent notamment lieu à la création de cadres scolaires inclusifs et offrant de bonnes conditions de sécurité, au renforcement des programmes et à l’amélioration des matériels pédagogiques, et permettent aussi bien aux filles qu’aux garçons d’acquérir des compétences numériques. En Tanzanie, notre programme de financement basé sur les résultats pour l’éducation a permis d’inscrire 1,6 million d’élèves en maternel et au primaire.

Afin d’améliorer la fréquentation scolaire en Éthiopie, nous avons entrepris d’installer dans plus de 5 000 établissements scolaires des équipements essentiels pour l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène (WASH) et 223 salles réservées à la gestion de l’hygiène menstruelle. Au Malawi, nous améliorons les équipements WASH dans les écoles au profit de plus de 25 000 élèves dans le cadre du Projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement de Lilongwe. Ce dernier avait aussi permis d’améliorer l’approvisionnement en eau de plus de 370 000 personnes en mars 2024.

Assurer la transition énergétique. Notre Programme pour l’accélération de la transformation de l’accès à une énergie durable et propre a pour objet d’accroître l’accès à une énergie durable et propre dans l’ensemble de la région à l’horizon 2030. Ce programme profitera à 100 millions de personnes en améliorant l’accès à l’électricité en réseau et hors réseau dans une région où seulement 48 % de la population totale — et tout juste 26 % des habitants des zones rurales —ont l’électricité. Nous avons également publié des rapports nationaux sur le climat et le développement comprenant des recommandations sur la manière d’accélérer la transition énergétique pour l’Éthiopie, le Mozambique et le Zimbabwe.

Afin de mettre près de 2 millions de personnes à l’abri de problèmes liés à l’eau par suite de chocs climatiques, notamment des inondations, nous avons approuvé la deuxième phase du Programme pour la résilience climatique de la région de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe, qui a pour objet de renforcer l’infrastructure, la gestion des risques de catastrophe et les systèmes de protection sociale au Malawi et dans la région.

Élargir l’envergure des marchés. Nous avons tiré parti des initiatives régionales telles que la Zone de libre‑échange continentale africaine (ZLECAf) pour faciliter l’accélération des réformes intérieures de manière à attirer et à conserver des investissements durables. Notre projet au Rwanda, le premier d’une série d’opérations du genre, a permis de soutenir l’harmonisation de la législation interne avec le Protocole d’investissement de la ZLECAf et d’officialiser le mécanisme existant de prévention des différends qui couvre les questions écologiques en vue de son application rapide. En Zambie, nous avons soutenu la conception d’un accord type d’investissement international aligné sur le Protocole.

Renforcer l’infrastructure immatérielle essentielle. Nous nous sommes employés, en partenariat avec la Banque africaine de développement, le FMI et l’ONU, à renforcer les effectifs et les capacités institutionnelles des ministères publics et des organismes centraux somaliens, ce qui a permis au pays d’économiser 4,5 milliards de dollars au titre du service de la dette et d’atteindre le point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés en décembre 2023.

Combler la fracture numérique. Dans le cadre de la série de Projets d’intégration numérique de l’Afrique de l’Est, nous accroissons les possibilités d’accès à des connexions haut débit d’un coût abordable, nous renforçons le cadre requis à cet effet, nous assurons la convergence des politiques relatives au commerce et au transfert de données numériques transfrontaliers, et nous promouvons l’acquisition de compétences numériques.




Zoom sur les résultats : Élargir l’accès à l’électricité sur l’ensemble du territoire rwandais

Le Groupe de la Banque mondiale et la Banque africaine de développement se sont engagés à fournir l’électricité à 300 millions de personne en Afrique subsaharienne d’ici à 2030. Les deux organisations visent, conjointement, à aider les pays d’Afrique subsaharienne à élargir l’accès à l’énergie tout en faisant face au changement climatique.

Le Rwanda, qui a porté de 6 % en 2009 à plus de 75 % en mars 2024 la proportion de personnes ayant accès à l’électricité, montre le chemin. L’intégralité de ses centres de santé et des bâtiments administratifs et 84 % des établissements scolaires ont l’électricité.

Les autorités rwandaises ont préparé le terrain à ces remarquables progrès en 2008, en intégrant des cibles d’électrification dans leur stratégie nationale et en établissant le programme d’électrification du pays afin de mettre en œuvre des stratégies d’un bon rapport coût‑efficacité.

La Banque mondiale a accéléré le rythme des progrès en accordant des financements de 475 millions de dollars à l’appui de la politique de développement du Rwanda.Ce dernier a mis en œuvre une politique globale pour le secteur de l’énergie privilégiant l’élargissement de l’accès à un approvisionnement en électricité durable et la responsabilité budgétaire, qui a notamment donné lieu à une réforme des tarifs, à la planification géospatiale des opérations, à l’adoption de mesures visant à assurer l’offre d’un service d’un coût abordable et à la formulation de stratégies d’électrification hors réseau. Le Rwanda a de ce fait pu maintenir le volume des subventions au secteur de l’électricité à moins de 1,4 % du PIB tout en poursuivant un solide programme d’électrification.




La Banque mondiale publie un nouveau rapport qui couvre la période allant du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

Le présent rapport annuel couvre la période allant du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Il a été établi par les Administrateurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l’Association internationale de développement (IDA) — qui, réunies, prennent le nom de Banque mondiale — conformément aux règlements respectifs de ces deux institutions. M. Ajay Banga, Président du Groupe de la Banque mondiale et Président du Conseil des Administrateurs, a soumis ce rapport ainsi que les budgets administratifs et les états financiers vérifiés au Conseil des Gouverneurs.

Les rapports annuels des autres institutions du Groupe de la Banque mondiale — Société financière internationale (IFC), Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) — sont publiés séparément. Les principaux points saillants du rapport annuel de chaque institution sont disponibles dans le Rapport de synthèse annuel du Groupe de la Banque mondiale.

Tout au long de ce rapport, le terme Banque mondiale et sa forme abrégée Banque désignent exclusivement la BIRD et l’IDA. Le terme Groupe de la Banque mondiale et sa forme abrégée Groupe de la Banque font référence aux cinq institutions. Sauf indication contraire, tous les montants en dollars figurant dans le présent rapport sont en dollars courants des États‑Unis. Les fonds affectés aux projets multirégionaux sont comptabilisés, lorsque possible, par pays bénéficiaire dans les tableaux et dans le texte lorsqu’il est fait référence aux répartitions régionales.

Pour les répartitions par secteur et par thème, les fonds sont comptabilisés par opération. Les données relatives aux engagements et aux décaissements de l’exercice cadrent avec les chiffres vérifiés rapportés dans les États financiers de la BIRD et de l’IDA et dans le Rapport de gestion de l’exercice 24. Les chiffres des tableaux ayant été arrondis, leur somme peut différer du total indiqué, et la somme des pourcentages en chiffres n’est pas toujours égale à 100 %.




Kasaï : Hausse du prix des Maïs à Tshikapa

Depuis déjà une semaine, que la hausse vertigineuse du prix des denrées alimentaires, notamment les Maïs est constatée sur les différents marchés de la ville de Tshikapa et d’autres grandes agglomérations du territoire, comme Kamako cité située à la limite de la RDC et Angola, 150 Km de la ville de Tshikapa.

 

Le seau de Maïs est passé de 15 à 25.000 FC à Tshikapa. La même quantité est vendue à 30.000 FC à Kamako.

 

Cette hausse du prix est consécutive à la rareté de ces produits des premières nécessités à cause également de l’État de la route de dessertes agricoles. La faible production et la demande sur terrain par les grands consommateurs de Kinshasa en est aussi à la base de cette augmentation, rassure le chef de service de la quarantaine animale et végétale de Kamako.

Face à cet état de chose, plusieurs ménages sont entrain de migrer vers l’Angola en empruntant une voie frauduleuse.

Chaque marché a son prix, à l’abattoir dans la commune de Mbumba, le seau de Maïs se négocie entre 22.000 FC à 23 000 FC, à Dibumba entre 22.000 à 24 000 FC et au centre ville, à 27 000 FC. A Ilebo, dans le secteur de Sud-Banga, le secrétaire administratif intérimaire Benjamin Mbombo alerte sur une rareté des produits vivriers, tels que Maïs et Manioc. Il accuse ainsi des commerçants ambulants d’être à la base de cette situation qui risque de plonger la population d’Ilebo dans une période de vache-maigre.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




Des Assemblées annuelles entre progrès et ambitions pour l’avenir

Les efforts déployés par le Groupe de la Banque mondiale en vue de devenir une Banque meilleure, plus grande et plus efficace progressent à grands pas. Ces avancées — ainsi qu’une attention renouvelée et ambitieuse portée à l’emploi — ont été au cœur de ces Assemblées annuelles.

De l’annonce d’une nouvelle approche pour le secteur de l’agriculture au lancement d’objectifs novateurs en faveur des femmes, en passant par des ambitions rehaussées en matière d’emploi, les Assemblées annuelles ont attesté de l’élan de réformes engagé par le Groupe de la Banque mondiale et posé les grandes lignes de la vision qui guidera le prochain chapitre de son évolution.

« Nous vivons aujourd’hui dans un monde d’une complexité inégalée, où la pauvreté, le changement climatique, les conflits et les pandémies sont inextricablement liés. Face aux nouvelles exigences de la reconstruction et du développement, notre institution doit être plus rapide, plus simple et plus efficace », a déclaré Ajay Banga vendredi dans son discours prononcé en séance plénière des Assemblées. « Nous avançons dans la bonne direction, avec des jalons mesurables : des opérations simplifiées, une institution davantage axée sur l’impact et une capacité de prêt accrue. »

En début de semaine, M. Banga était aux côtés de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, et du ministre zambien des Finances et de la Planification nationale, Situmbeko Musokotwane, afin de dresser un premier bilan des mesures vigoureuses prises par la Banque pour réduire le poids de la bureaucratie, agir plus rapidement et être plus accessible.

Pour Mme Yellen, le processus d’évolution repose sur quatre aspects : « la mission, les incitations, les modèles opérationnels et l’assise financière ». Et de se féliciter d’avoir « constaté des progrès dans chacun de ces domaines ».

De fait, comme l’a souligné M. Musokotwane, les pays clients voient aussi les résultats de cette évolution : « Est-ce que la Banque est davantage à l’écoute aujourd’hui ? Oui, c’est ce que nous constatons. Nous communiquons, nous discutons, puis nous nous mettons d’accord. Et ça, c’est en soi quelque chose de très positif. »

Les Assemblées ont également été l’occasion de mettre en lumière de nouveaux objectifs ambitieux en matière d’agro-industrie et de genre. Le Groupe de la Banque mondiale va ainsi entreprendre une réorientation stratégique qui vise à créer un écosystème complet autour du secteur agricole. Dans le cadre de cette démarche d’intégration accrue, toutes les ressources de l’institution seront réunies pour offrir un soutien complet à un secteur profondément reconfiguré par le changement climatique, les innovations financières, les avancées du numérique et les solutions contre la fragmentation. La Banque a également annoncé une augmentation conséquente de ses niveaux d’investissement, l’objectif étant de doubler les engagements dans l’agro-finance et l’agro-industrie pour les porter à 9 milliards de dollars par an d’ici à 2030.

Sur l’enjeu du genre, le Groupe de la Banque mondiale a pris les premières mesures en vue de la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie 2024-2030, en annonçant une série d’actions et d’objectifs concrets visant à offrir davantage d’opportunités économiques à un plus grand nombre de femmes. Cet ensemble de cibles chiffrées porte sur l’accès des femmes à l’internet haut débit, à la protection sociale et aux financements. Plus précisément, la Banque se donne pour objectifs à l’horizon 2030 de permettre à 300 millions de femmes supplémentaires d’utiliser l’internet haut débit, à 250 millions de bénéficier de programmes de protection sociale et à 80 millions de femmes et entreprises féminines d’avoir accès à des capitaux. Avec, à la clé, l’accès à l’éducation, aux services financiers et à des possibilités d’emploi, et l’essor de l’entrepreneuriat.

Les Assemblées ont par ailleurs permis de revenir sur les initiatives récentes qui permettront de générer une capacité de financement supplémentaire d’environ 150 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Le Groupe de la Banque mondiale a également dévoilé sa nouvelle fiche de performance institutionnelle, qui répond à un souci de simplification (avec 22 indicateurs contre 150 auparavant) et à la volonté de mettre davantage l’accent sur les résultats plutôt que sur les moyens.

L’Association internationale de développement (IDA) a également constitué un thème récurrent de cette édition des Assemblées. Partenaire essentiel pour les pays les plus défavorisés, l’IDA déploie des outils puissants contre la pauvreté en apportant des financements abordables et des connaissances sur le développement.

Alors que la réunion finale du 21e processus de reconstitution des ressources de l’IDA se tiendra en décembre, l’Espagne s’est engagée, pendant les Assemblées, à apporter une contribution de 400 millions d’euros, augmentant ainsi son engagement financier de près de 40 %. Elle a ainsi emboîté le pas au Danemark, qui avait annoncé en septembre une augmentation de 40 % de sa contribution à l’IDA.

Les Assemblées ont également été l’occasion de tourner la page et regarder vers l’avenir. « Le Groupe de la Banque mondiale est prêt à se lancer dans la phase suivante de sa mission », a déclaré Ajay Banga dans son allocution en séance plénière. À savoir s’assurer que la création d’emplois constitue un objectif explicite de ses projets, et pas seulement une conséquence indirecte.

Au cours de la prochaine décennie, 1,2 milliard de jeunes dans les marchés émergents atteindront l’âge de travailler, mais ils entreront sur un marché du travail qui, selon les projections, ne pourra absorber que 420 millions d’entre eux. Face à ce déficit de débouchés, la Banque a mis en place un conseil de haut niveau chargé de trouver des solutions qui permettront de créer des emplois pour les jeunes. Sous la direction du président de Singapour, Tharman Shanmugaratnam, et de l’ancienne présidente du Chili, Michelle Bachelet, ce conseil s’est réuni pour la première fois lors des Assemblées annuelles, en se penchant sur l’importance de promouvoir des idées neuves en faveur de la création d’emplois.

« La meilleure façon d’en finir avec la pauvreté est de donner aux gens l’espoir, l’optimisme, la dignité d’un emploi », a affirmé M. Banga.




Communiqué du Cabinet Royal: Entretiens de Sa Majesté le Roi Mohammed VI avec le Président de la République française Emmanuel Macron

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a eu, ce jour, au Palais Royal de Rabat, des entretiens avec le Président de la République française, S.E.M. Emmanuel Macron, qui effectue une Visite d’État au Maroc, du 28 au 30 octobre, à l’invitation du Souverain.

Les entretiens entre les deux Chefs d’Etat ont porté sur le passage vers une nouvelle ère des relations fortes entre le Maroc et la France, dans le cadre d’un Partenariat d’exception renouvelé et d’une feuille de route stratégique pour les années à venir.

A cet égard, les deux Chefs d’Etat entendent, à travers ce partenariat renouvelé, donner une impulsion décisive aux relations multidimensionnelles d’excellence entre le Maroc et la France, pour tenir compte des ambitions des deux pays et faire face, ensemble, aux évolutions et défis internationaux.

Les entretiens ont, également, porté sur les questions régionales et internationales. Ainsi, les deux Chefs d’État sont convenus d’œuvrer de concert pour conforter la projection euro-méditerranéenne, africaine et atlantique, dans une démarche d’action commune en faveur de la prospérité et du développement humain et durable.

Ils ont souligné l’importance de renouveler, en profondeur, le partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, pour construire un avenir plus stable, durable et prospère pour l’ensemble de la région, tout en répondant aux enjeux socioéconomiques et environnementaux actuels.

Par ailleurs, le Président de la République française a salué le rôle constructif de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al-Qods, au service de la paix au Moyen-Orient. Les deux Chefs d’Etat ont appelé à une cessation immédiate des attaques à Gaza et au Liban, tout en soulignant la priorité de protéger les populations civiles, et l’importance de garantir et fluidifier l’acheminement d’une aide humanitaire suffisante, tout en mettant un terme à l’embrasement régional. Le Souverain et le Président français ont rappelé l’urgence de réactiver le processus de paix, dans le cadre de la solution à deux États, avec un État Palestinien indépendant, sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem Est comme Capitale.

Le Président de la République française a adressé une invitation officielle à Sa Majesté Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour effectuer une visite d’Etat en France. Invitation que le Souverain a acceptée, et dont la date sera convenue par le canal diplomatique”.




L’ANAPEX en mission de vulgarisation au Kasaï Central

Dans le cadre de sa tournée à travers la République, une délégation de l’ANAPEX séjourne depuis le dimanche 27 octobre 2024 à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central. Objectif: sensibiliser les opérateurs économiques locaux sur les missions de l’ANAPEX et aussi les opportunités des marchés dans le cadre de l’AGOA, la Zlecaf et le marché chinois.

Il est aussi question de s’enquérir de la situation des exportations des produits agricoles et surtout des défis auxquels cette partie de la RDC fait face dans la chaîne de production.

Ce lundi 27 octobre 2024, la délégation a été reçue par le Gouverneur a.i de province, Job Kuyindama.

Le Directeur de Développement de produits et assistance technique, Thythy Nsumbu, qui conduit la délégation, a fait part à l’autorité de l’accompagnement de l’ANAPEX et des plaidoyers qu’elle mène en faveur des opérateurs économiques. Il a également présenté les différents avantages offerts par l’AGOA, la ZLECAF et le marché chinois, notamment en ce qui concerne l’exemption de paiement des frais de douane.

Très intéressé par le message de l’ANAPEX, le numéro un de la province s’est dit prêt à accompagner et à fluidifier la coopération entre les acteurs économiques du Kasaï central et l’ANAPEX.




SM le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron signent à Rabat la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, ont signé, lundi au Cabinet Royal à Rabat, la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Royaume du Maroc et la République française, en vue de permettre aux deux pays de mieux répondre à l’ensemble des défis auxquels tous deux sont confrontés, en mobilisant tous les secteurs pertinents de la coopération bilatérale, régionale et internationale.

Voici le texte de cette Déclaration :

” 1. – Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, et Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, ont décidé, à l’occasion de la visite d’Etat que celui-ci effectue au Maroc du 28 au 30 octobre 2024, d’écrire un nouveau chapitre dans la longue histoire entre la France et le Maroc, en portant la relation entre les deux pays au niveau d’un “Partenariat d’exception renforcé”.

2. – Les deux Chefs d’Etat ont marqué leur ambition commune que ce partenariat entre la France et le Maroc reflète :

– la profondeur des relations entre les deux pays, qui sont ancrées dans l’histoire et des liens humains et culturels d’une exceptionnelle richesse et qui forment le socle de leur amitié et de leur coopération depuis plusieurs décennies ;

– leur volonté partagée de construire sur les acquis et les complémentarités du partenariat pour le projeter de manière irréversible vers une nouvelle phase, dans des secteurs stratégiques répondant aux transformations des deux pays comme aux bouleversements du contexte régional et international ;

– leur souhait de doter les relations franco-marocaines d’un cadre stratégique global, stable et pérenne, à travers un partenariat robuste et tourné vers l’avenir, porté au plus haut niveau de chacun des deux Etats, impliquant toutes leurs composantes et se déployant de manière concrète, dynamique et innovante, pour répondre aux aspirations des générations présentes et à venir ;

– leur résolution à agir en tant que partenaires stratégiques dans tous les domaines, notamment le dialogue politique, le partenariat économique et les échanges humains ;

– leur reconnaissance de l’apport précieux des collectivités territoriales, des institutions représentatives, des opérateurs économiques, de la jeunesse et de la société civile, ainsi que des Marocains établis en France et des Français établis au Maroc, et leur volonté de renforcer encore leur contribution au partenariat ;

– leur désir que ce “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France permette aux deux pays de mieux répondre à l’ensemble des défis auxquels tous deux sont confrontés, en mobilisant tous les secteurs pertinents de la coopération bilatérale, régionale et internationale.

3. – Les deux Chefs d’Etat ont également réaffirmé que l’action conjointe de leurs pays sur les plans bilatéral et international resterait fondée sur les principes suivants : la relation d’Etat à Etat, l’égalité souveraine, la non-ingérence dans les affaires intérieures et les choix de politique étrangère, le respect des engagements pris, la confiance, la transparence, la consultation précoce, la solidarité et la responsabilité de chacun envers l’autre.

4. – Ils ont souligné leur attachement à ce que le “Partenariat d’exception renforcé” soit mis au service de trois grands objectifs :

– la consolidation de la convergence politique et stratégique entre le Maroc et la France pour leur permettre de mieux faire face ensemble aux grands défis de notre temps ;

– l’approfondissement et la modernisation de leur partenariat au bénéfice du développement économique, de la cohésion sociale et de leur autonomie stratégique ;

– la poursuite du renforcement de leur coopération privilégiée en matière de liens humains, de capital humain et de culture, ancrée dans une francophonie de valeurs et d’ouverture.

 

5. – Ils ont, en particulier, identifié plusieurs secteurs stratégiques susceptibles de faire l’objet d’une attention renforcée et d’un effort plus important : la sécurité sanitaire et la production de vaccins; l’eau et la gestion des ressources hydriques; l’agriculture, la gestion forestière et la sécurité alimentaire; le renforcement des infrastructures routières, ferroviaires et maritimes et la mobilité urbaine; la connectivité, la transition énergétique et les énergies renouvelables; l’intelligence artificielle; la coopération sécuritaire et de défense; la coopération en matière d’éducation, de recherche scientifique et de formation universitaire; la coopération culturelle, notamment en matière d’industries culturelles et créatives et de patrimoine; la coopération en matière de sport et d’organisation de grands événements, dans le sillage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et dans la perspective de la Coupe du monde de football en 2030.

Les deux Chefs d’Etat se félicitent de la coopération ambitieuse qu’ils ont établie et renforcée en matière de migrations et appellent à la construction d’un agenda global dans ce domaine, incluant à la fois la facilitation des mobilités légales, la lutte contre l’immigration irrégulière et la coopération en matière de réadmission et de prévention des départs, ainsi que le renforcement de la coordination entre les pays d’origine, de transit et de destination, sur la base du principe de la responsabilité partagée.

Sur le plan régional, les deux Chefs d’Etat ont souligné l’importance centrale, dans leur dialogue stratégique bilatéral, de l’Afrique et de l’Atlantique, des relations euro-méditerranéennes et du Proche et Moyen-Orient. Ils sont convenus de développer leur concertation, en vue de promouvoir des initiatives communes visant à contribuer ensemble, en lien avec les pays concernés, à la sécurité, à la stabilité et au développement de ces régions. Le Président de la République salue les actions importantes menées par Sa Majesté le Roi pour la stabilité et le développement de l’Afrique et les Initiatives Royales lancées à cet effet. Sa Majesté le Roi suit de près les efforts importants de la France pour renouveler le partenariat entre la France, l’Europe et les pays africains et l’adapter aux défis du 21ème siècle dans un esprit de respect et d’intérêt mutuels.

Sur le plan international, les deux Chefs d’Etat ont affirmé avec force leur volonté de contribuer ensemble au règlement des crises que traverse la communauté internationale, qu’il s’agisse de répondre à l’aggravation de la conflictualité et à l’affaiblissement de la règle de droit ou de mieux protéger les biens publics mondiaux (climat, environnement, biodiversité, océans), en particulier en Afrique et dans l’espace euro-méditerranéen.

6. – Les deux Chefs d’Etat sont convenus de superviser directement le suivi du “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France. Ils en fixeront les priorités et donneront les impulsions nécessaires à son plein déploiement. Ils suivront régulièrement, y compris en se réunissant en tant que de besoin, les progrès du “Partenariat d’exception renforcé”. Ils sont convenus de désigner un comité stratégique de suivi, paritaire et restreint, chargé de formuler toute proposition de nature à permettre l’approfondissement continu du “Partenariat d’exception renforcé”. Le comité complètera, sans les remplacer, les instances préexistantes de pilotage des coopérations bilatérales.

7. – Les deux Chefs d’Etat ont souligné que le “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France avait vocation à être mis en œuvre dans le champ d’application territorial le plus large possible, à la lumière de la position française exprimée à l’occasion du 25ème anniversaire de l’accession au Trône de Sa Majesté, dans laquelle le Président de la République a souligné : “je considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. […] Pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant. Pour la France, celui-ci constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le Président de la République a, en particulier, réitéré son attachement à ce que la France continue d’accompagner les efforts du Maroc en faveur du développement économique et social de cette région, au bénéfice des populations locales”.

Au terme de la cérémonie de signature, SM le Roi a remis un présent à Son illustre hôte.

Ont assisté à la cérémonie de signature de la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France, du côté marocain, M. Fouad Ali El Himma, Conseiller de SM le Roi, M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Mme Samira Sitaïl, ambassadeur de SM le Roi en France, et du côté français, M. Emmanuel Bonne, Conseiller diplomatique du Président de la République, M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et M. Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc.