Affaires foncières: Acacia Bandubola et Marc Ekila envisagent de construire des centres de formation professionnelle

Le ministre de la formation professionnelle, Marc Ekila a été reçu ce lundi 28 octobre 2024 par sa collègue Acacia Bandubola Mbongo, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires foncières dans son cabinet de travail.

Ces deux membres du gouvernement Judith Suminwa ont échangé sur le vaste programme de construction des centres de formation professionnelle à travers la Republique Démocratique du Congo, afin de relever le niveau des centres de formation sur toute l’étendue du pays.

 

“J’avais sollicité et obtenu une audience auprès de son Excellence Acacia Bandubola Mbongo, Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières. C’était juste pour lui présenter les préoccupations en rapport avec mon ministère de la formation professionnelle. Le gouvernement s’est lancé dans un vaste programme de construction des centres de formation professionnelle. J’ai trouvé sur ma table quelques sites disponibles au profit de ce projet là. Le constat est que, la plupart de ces sites, ne sont pas couverts des titres légaux. Voilà pourquoi, je pensais qu’il fallait passer pour ces préoccupations, de voir dans quelle mesure du possible, elle pourra nous aider pour obtenir les documents légaux. J’ai reçu l’issue très favorable. Elle a promis de nous accompagner”, a déclaré Marc Ekila au sortir des entretiens.

 

Il était également question d’obtenir auprès de la ministre des affaires foncières, des espaces devant servir à la construction des instituts de formation professionnelle.

 

“Au-delà des centres de formation professionnelle, nous avons des instituts de formation professionnelle, malheureusement jusque-là on a pas encore un grand institut de formation professionnelle. Nous avons l’INPP mais qui relève du ministère de l’emploi et du travail. Nous cherchons un grand centre pour la formation professionnelle, et dans la quête de l’espace. Nous voulons faire des choses en harmonie avec le Ministère des affaires foncières. Voilà pourquoi, j’ai encore posé ce second problème et elle a promis de voir dans quelle mesure elle va s’impliquer parce que la finalité, vous le savez avec tout ce qu’il y a comme conflits fonciers, de ne pas tomber dans le cas de superposition. Il fallait vraiment passer par l’accompagnement de la de la Minetat. Elle a reçu notre requête favorablement et nous sommes dans l’entente de la suite qu’elle va nous réserver ” a dit le Ministre de la formation professionnelle Marc Ekila.

 

La volonté du ministre de tutelle est de viabiliser les centres de formation professionnelle en vue de relever leur niveau. Marc Ekila encourage aussi les jeunes à s’adonner aux formations professionnelles en vue d’accéder facilement à l’emploi et participer ainsi au développement de la société.

 

 

 

 

 

Jonsard Mikanda




RDC : Didier Mazenga à Bujumbura pour prendre part au 23 ème sommet des chefs d’État et des gouvernements du COMESA 

Le ministre congolais de l’intégration régionale, Didier Mazenga Mukanzu a foulé le sol Burundais, précisément la ville de Bujumbura le lundi 28 octobre 2024. L’émissaire du président de la République Démocratique du Congo va participer du 28 au 31 octobre, au 23 ème sommet des chefs d’État et des gouvernements du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe, COMESA.

Cette structure mise en place depuis 1981, est un cadre d’échanges économiques au niveau du continent africain qui regroupe 21 États membres.

Pour rappel, le Comesa a été formé en décembre 1994 en remplacement d’une zone d’échange préférentiel qui existait déjà depuis 1981.

 

 

Jonsard Mikanda




Révision Constitutionnelle en RDC : La Cenco dit non à cette initiative du pouvoir 

Le Secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), a été l’invité spécial de la rédaction sur la radio Okapi ce lundi 28 octobre 2024. Quelques questions sur l’actualité ont été posées au prélat catholique, notamment sur la brûlante nouvelle qui sépare jusque-là les politiques de la RDC, celle du changement de l’actuelle Constitution. Au cours de cette interview, le secrétaire général de la Cenco, Monseigneur Donatien Nshole n’a pas caché ses inquiétudes face à ce projet qui est porté par la majorité au pouvoir qu’il qualifie d’une démarche dangereuse qui pourra coûter cher à la République.

 

La Cenco qui se permet de faire un tour dans le passé, a fait allusion aux émeutes que le pays a vécu en 2016 causées par la prétendue intention du régime à l’époque, de changer la Constitution. Pour lui, il est fort et probable que la même histoire se répète et plonge le pays dans une autre crise au delà de celle qui existe déjà.

 

« Ceux qui soutiennent ce changement n’hésitent pas à évoquer des raisons qui énervent les articles verrouillés. Ce projet de changement de Constitution qui a fait des morts, ne passera pas sans un bras de fer social. Si cette question n’est pas bien traitée ça va déstabiliser le pays », s’indigne le secrétaire général de la de la Cenco.

 

Répondant aux questions de la presse, Monseigneur Donatien N’shole n’a pas caché son souhait, d’appeler tous les congolais de tous bords, de ne pas pousser ce débat trop loin, qu’il qualifie d’une démarche suicidaire.

 

Pour sa part, le temps n’est pas favorable pour céder à une quelconque idée de changer la constitution.

 

« C’est quelque chose à décourager dans le contexte actuel quelle que soit la pertinence de l’un ou l’autre point levé pour justifier cette démarche qui est dangereuse sur plusieurs plans, sur le plan social, sécuritaire et même sur le plan politique. Pour les mêmes raisons que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui ont refusé que le président honoraire touche à la constitution, la situation comme telle n’a pas évolué en ces temps-là. Déjà l’actuel président disait que le problème n’est pas la constitution mais c’est le social du congolais », a rappelé ce prince de l’église.

 

Préoccupé par cette démarche qui est actuellement aussi soutenue par le président de la République, le porte-parole de la Cenco a profité de l’occasion pour inviter le président Félix Tshisekedi

de prêter une oreille attentive aux avertissements que lancent les princes de l’église.

 

« Je vais le supplier d’écouter les évêques qui ne peuvent que vouloir le bien de ce pays. Qu’il n’écoute pas ses collaborateurs qui ne voient pas plus loin que leurs ventres, leurs familles. C’est lui qui assumera la responsabilité de ce qui arrivera », a conclu Monseigneur Donatien N’shole.

 

Lors de son récent voyage à Kisangani dans la province de la Tshopo, et pendant son discours devant la population Boyomaise, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait publiquement dit son intention de changer la constitution de la République. Un discours qui continue à soulever une forte polémique au sein de la société congolaise et une colère du côté de l’opposition.

 

 

Osée Kalombo