Nord-Kivu : Deux morts, dont un enfant de 13 ans dans un éboulement de terre à Lubero 

Un éboulement de terre a fait deux morts, ce mercredi 30 octobre dans un bouvon de Matonge, un milieu de recherche artisanale d’or situé dans les périphériques de Manguredjipa au chef-lieu du secteur de Bapere en territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu.

Selon des sources locales, il s’agit de Vincent Kabemba, âgé de 13 ans révolus, écolier à l’école primaire Mambume et Machozi Manobi Nguzo, 18 ans d’âges qui ont été engloutis par le sable depuis le lundi dernier, puis découvert l’avant midi de ce mercredi.

 

Les familiales des victimes dénoncent que leurs enfants étaient en pleine activité de recherche artisanale avec leurs collègues de travail qui ont constaté cet incident.

 

Ce sont les autorités compétentes qui ont autorisé le début des travaux de soutirer les corps des victimes des décombres qui ont été remis à leurs familles respectives pour inhumation.

 

Plusieurs habitants du coin contactés à cet effet, attribuent ce drame aux conséquences de la grève décrétée par les enseignants qui poussent les enfants à passer leurs journées dans des futilités.

 

La société civile forces vives du secteur de Bapere par le biais de son président Kakule Kagheni Samuel, a condamné ces cas de mort, et appelle les exploitants miniers et la jeunesse au respect des normes d’exploitation minières pour limiter ce genre d’incidents.

 

 

 

Alain Wayire depuis Beni




La RDC et le Soudan du Sud signent le protocole d’attente concernant la gestion des frontières entre les deux pays

La République Démocratique du Congo et le Soudan du Sud ont mis en place ce mercredi 30 octobre 2024, une commission technique mixte en ce qui concerne la gestion efficace et transparente de leurs frontières respectives.

 

La signature de cet accord a eu lieu à Juba entre le Vice-premier ministre congolais en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires Coutumières, Maître Jacquemain Shabani et le Ministre des Affaires Étrangères et Coopération Régionale du Soudan du Sud, Ramadan Mohammed Abdallah Goc.

Cet accord est finalement l’aboutissement heureux du travail des experts des deux pays qui ont examiné toutes les questions relatives à la gestion des frontières, long d’environ 787 km, qui sont dans un régime de neutralité depuis 1894.

 

L’attente entre ces deux Etats, la RDC et le Soudan du Sud qui a conduit à un cadre juridique consistera à élaborer la méthodologie et le planning pour le début effectif des travaux de démarcation, pour aboutir finalement à la matérialisation de la gestion commune de cette frontière.

 

 

Mboshi




Restitution de l’atelier de mutualisation des recommandations de la société civile

Le Projet d’Appui à la Coalition pour l’Observation des Elections au Congo (PACONEC) et ses partenaires de « Unis pour la Démocratie » et la Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Elections (SYMOCEL) ont organisé, du 22 au 25 octobre 2024 à Mbuela Lodge, dans la province du Kongo central (Kisantu), un atelier de mutualisation des recommandations formulées par les missions d’observation citoyenne des élections et par d’autres structures spécialisées sur les questions électorales.

Selon un communiqué publié à cet effet, cet atelier a connu la participation des experts mandatés par les principales organisations ayant observés les élections générales de 2023 ainsi que l’appui d’un expert international recruté pour une évaluation de la cohérence interne des recommandations mutualisées et leur compatibilité avec le régime constitutionnel de la RDC.

Pendant quatre jours, souligne la même source, ces experts ont rapproché les recommandations formulées aussi bien par les missions nationales et les organisations congolaises spécialisées sur les questions électorales que par des missions internationales d’observation des élections.

Il nous revient qu’à l’issue des travaux en carrefour et en plénière, les participants ont dégagé quelques recommandations consensuelles susceptibles d’être portées par la société civile congolaise dans le cadre d’un plaidoyer coordonné et professionnel. Les recommandations retenues par les experts sont considérées comme celles dont la prise en compte par les institutions et structures ciblées, peuvent conduire à une organisation des élections du 5ème cycle plus conforme aux standards d’élections démocratiques et crédibles.

Il convient de noter que les recommandations mutualisées à Mbuela Lodge s’inscrivent en droite lignes de celles contenues dans le « référentiel commun de la société civile pour les reformes électorales » qui demeure comme le bréviaire de toute réforme en RDC.

Les Missions d’Observation Electorale et leurs partenaires comptent sur la même unité d’action dont a bénéficié le Référentiel commun de la société civile pour les réformes afin de contribuer efficacement à aplanir les problèmes récurrents dans les différents cycles électoraux passés.

Sous cet objectif, le PACONEC et ses partenaires entendent organiser, dans les prochains jours, un autre atelier pour une consolidation des recommandations mutualisées et évaluées à l’aune du cadre légal interne, des bonnes pratiques et des standards internationaux en convenant d’un nombre limité de recommandations stratégiques, majeures, à même d’impacter positivement la mise en œuvre des processus électoraux en RDC. Dans cette perspective, les organisations de la société civile qui estiment avoir des recommandations sont priées de contacter les organisations pour leur prise en compte.

Unis pour la démocratie » est un programme financé par l’Union européenne, comportant notamment le PACONEC avec les MOEs Regard Citoyen et CENCO-ECC, la fondation Hirondelle et Ebuteli.




RDC: Les provinces de la Grande Orientale, bénéficiaires de plus de 60 Jeeps, don du président Tshisekedi 

Le Vice-premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité, Maître Jacquemin Shabani Lukoo a réceptionné des mains du président de la République Félix Tshisekedi, plus de 60 Jeeps Landcruiser, au cours d’une cérémonie à l’aéroport international de Bangboka, le samedi dernier dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

 

Ce don du chef de l’État a été directement remis aux Gouverneurs des provinces de l’espace de la Grande Orientale. Il s’agit notamment de la province de la Tshopo, Bas-Uelé, Haut- Uelé et Ituri.

 

Dans ses mots, le patron de la territoriale a fait savoir aux bénéficiaires que ces engins roulants doivent servir à l’amélioration de la mobilité des escadrons de la police nationale, afin de répondre au besoin de la sécurité de la population et ses biens.

 

Des sources concordantes rapportent que le partage de ces véhicules se fera de la manière suivante : 10 véhicules dans chaque province et le reste des véhicules sera doté dans les territoires ainsi que les villes de cet espace.

 

 

 

Mboshi




Nord-Kivu : 14 Miliciens du groupe armé FPP-AP démobilisés par la coalition FARDC -UPDF près de Beni 

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo appuyées par l’armée Ougandaise UPDF, ont annoncé avoir désarmé et arrêté 14 miliciens appartenant à la milice Forces patriotiques populaires -Armée du peuple, FPP-AP, du général auto- proclamé Kasereka Kabido.

D’après le lieutenant colonel Mak Hazukay, chargé de communication et sensibilisation du secteur opérationnel sokola 1 Grand Nord, ces combattants ont été arrêtés lors des patrouilles de reconnaissance effectuées par les éléments de 2101 FARDC – UPDF, à Lukobati, situé au Nord -Ouest de Manyama, près de la rivière Ituri, le 29 octobre 2024.

 

Ce communicateur de l’armée loyaliste souligne par ailleurs que ces miliciens ont été immobilisés avec 6 armes de type Ak -47, 2 grenades, 27 chargeurs,3 Motorola 568 et d’autres effets militaires.

Cette même source précise que cette arrestation intervient alors que la population commençait déjà à se plaindre de la présence illégale des groupes armés du Nord-Kivu, qui auraient migrés en Ituri, semant ainsi la terreur au sein de la population civile.

 

 

Alain Wayire depuis Beni




La France entend accroître sa présence consulaire et culturelle au Sahara marocain (ministre français des AE)

La France entend accroître sa présence consulaire et culturelle au Sahara marocain, en vue de la création d’une alliance française, a annoncé, mardi à Rabat, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

 

“Nous allons y accroître notre présence consulaire et culturelle, en vue de la création d’une alliance française”, a indiqué M. Barrot, lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

 

Le chef de la diplomatie française a réitéré, à cette occasion, la volonté de son pays de développer le partenariat maroco-français sur l’ensemble du territoire du Royaume, y compris au Sahara marocain, rappelant les propos de M. Macron qui a réitéré dans un discours, prononcé mardi lors d’une séance conjointe des deux chambres du Parlement, que le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine.

 

“Nous avons joint les actes à la parole et j’ai le plaisir de vous annoncer que la carte du Maroc a été actualisée et mise en ligne sur le site du ministère (français) de l’Europe et des Affaires étrangères”, s’est réjoui M. Barrot.

 

Les entreprises françaises accompagneront le développement de ces territoires au travers d’investissements, d’initiatives durables et solidaires au bénéfice des populations locales, a-t-il renchéri, faisant savoir que l’ambassadeur de France au Maroc se rendra dès la semaine prochaine dans les Provinces du Sud. “Nous allons y accroître notre présence consulaire et culturelle, en vue de la création d’une alliance française”, a-t-il dit.

Le ministre français a tenu à affirmer que son pays sera aux côtés du Maroc “pour favoriser une solution politique, juste et durable, dont le plan d’autonomie de 2007 constitue la seule base”.




SM le Roi et le Président Macron ont posé les fondements d’une “véritable refondation du partenariat stratégique” (ministre français des AE)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président français, S.E.M Emmanuel Macron, ont posé, à l’occasion de la visite d’Etat qu’effectue actuellement le chef de l’Etat français dans le Royaume à l’invitation du Souverain, les fondements d’une “véritable refondation du partenariat stratégique” entre les deux pays, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

 

“C’est là l’ambition de la Déclaration qu’ont signée les deux Chefs d’État lundi soir, celle de construire et décliner dans tous les domaines un partenariat d’exception renforcé, avec trois grands objectifs”, a dit M. Barrot, lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

 

Ces trois objectifs sont la convergence politique face aux grands défis contemporains, l’approfondissement du partenariat économique, notamment dans les secteurs stratégiques, et le renforcement des coopérations en matière de liens humains, de capital humain et de culture, a-t-il précisé.

 

Le chef de la diplomatie française a, d’autre part, souligné que la relation entre le Maroc et la France “est ancrée dans une mémoire partagée et un héritage commun”, dans les liens humains avec quelque 700.000 Marocains vivant en France et près de 80.000 Français au Maroc, ainsi que dans les liens économiques, la France étant le premier investisseur au Royaume avec plus de 1.000 filiales de ses entreprises qui contribuent à près de 150.000 emplois, et le Maroc s’érigeant en premier investisseur africain dans l’Hexagone.

 

Il a mis l’accent, dans ce contexte, sur la nécessité de tourner vers l’avenir “ce partenariat si riche”, rappelant les 22 accords bilatéraux signés, lundi, sous la présidence de Sa Majesté le Roi et du Président français, outre la vingtaine d’autres accords scellés mardi lors de la rencontre entrepreneuriale Maroc-France.

 

Ces accords couvrent des domaines aussi variés que l’intégration des chaînes de valeur et des écosystèmes industriels, l’énergie verte, les infrastructures, la jeunesse, l’innovation, la gestion des migrations et l’Afrique “pour laquelle le Maroc est depuis toujours la porte d’entrée naturelle de la France et de l’Europe”, comme l’a souligné M. Barrot.

C’est en Afrique où se joue “une bonne part de notre avenir, et où nous devons être capables de nous investir ensemble pour le progrès”, a affirmé le ministre français.




Les diplomaties marocaine et française vont s’inscrire dans l’esprit du partenariat exemplaire et d’exception renforcé (M. Bourita)

Les diplomaties marocaine et française, sous la conduite des chefs d’État des deux pays, vont s’inscrire dans l’esprit du partenariat exemplaire et d’exception renforcé, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

 

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, M. Bourita a relevé que les diplomaties des deux pays vont veiller à ce que cet état d’esprit, qui a prévalu dans les échanges entre SM le Roi Mohammed VI et le Président français, S.E.M. Emmanuel Macron, soit aussi décliné au quotidien dans les relations bilatérales, ainsi qu’au niveau des instances régionales, internationales et multilatérales.

 

Pour M. Bourita, il s’agit d’une nouvelle phase et d’une nouvelle étape pour cette relation si profonde et si riche, dans le sillage de cette nouvelle ère ouverte lundi par Sa Majesté le Roi et le Président français.

 

La Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France, signée lundi à Rabat par SM le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron, définit les principes qui vont guider cette nouvelle étape et précise la gouvernance et les secteurs clés de ce partenariat, outre le champ territorial d’application, a-t-il affirmé.

 

Aussi, cette Déclaration va orienter “notre action à l’avenir”, a-t-il ajouté, faisant observer que malgré la différence de la culture diplomatique, le Maroc et la France, qui partagent les mêmes objectifs de stabilité et de développement, vont, grâce à ce nouveau partenariat, renforcer les mécanismes de concertation et de coordination.

 

Au sujet de la question du Sahara marocain, M. Bourita a souligné que, dans le cadre de l’impulsion donnée à la cause nationale par SM le Roi Mohammed VI, la carte officielle du Royaume du Maroc intégrant son Sahara a été publiée, mardi, sur le site officiel du Quai d’Orsay, faisant état également de l’élargissement de la circonscription consulaire française pour couvrir les provinces du Sud du Royaume.

 

“La France, de par son rôle au sein du Conseil de sécurité et sa connaissance de la genèse et de l’évolution de ce conflit, a un rôle important à jouer dans ce cadre”, a-t-il conclu.




Remise et reprise à la Commission Défense et Sécurité : Bertin Mubonzi passe le bâton de commandement à Rubens Mukundo

« La loyauté à la Nation face à la sensibilité des dossiers ayant trait à la Commission Défense et Sécurité et la situation sécuritaire dont traverse le pays, la transparence dans la gestion, et l’efficacité dans la diplomatie parlementaire, le maintien des rapports avec les partenaires, ainsi que le rôle clé que doit jouer cette Commission pour permettre à la population de vivre paisiblement ».

Tels sont, les quelques conseils de travail que le Député national honoraire Bertin Mubonzi, Président sortant de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale, a prodigué au nouveau bureau de cette commission stratégique de la Chambre basse du Parlement, désormais Présidée par le Député national Rubens Mikindo Muhima.

C’était le mardi 29 Octobre 2024 lors de la cérémonie officielle de remise et reprise entre le bureau entrant et le Président sortant de la Commission Défense et Sécurité.

Toujours au cours de cette cérémonie, le Député honoraire Bertin Mubonzi, a invité son successeur à travailler aux côtés du bureau de l’Assemblée nationale présidé par le Professeur Vital Kamerhe pour la reconquête de la paix et la stabilité en RDC, plus particulièrement dans sa partie Est, pour ainsi aider le Président de la République à matérialiser sa vision.

Reconnaissant la bravoure dont avait fait montre le bureau sortant de la CDS, dans le travail parlementaire, la diplomatie parlementaire et la présence permanente du bureau dans les concerts des Nations, le nouveau Président de la Commission Défense et Sécurité Rubens Mikindu, a demandé au député honoraire Bertin Mubonzi de demeurer un collaborateur et partenaire permanent aux côtés de la CDS face à la maitrise des dossiers en cette période que traverse le Pays sur le plan sécuritaire.

« Vous serez pour nous un collaborateur et un partenaire de tout le temps, par votre expérience et face à la situation alarmante sur le plan sécuritaire que traverse le Pays. C’est un motif de fierté pour nous au regard de la manière avec laquelle vous avez géré cette commission. Chaque instant que nous aurons besoin des informations supplémentaires, nous ferons toujours appel à votre expertise », a souligné Rubens Mikindo, Président de la CDS.

Pour rappel, le Député national Bertin Mubonzi avait également présidé le Réseau des parlementaires Africains membres de la Commission Défense et Sécurité (Repam-Cds).




Elections législatives nationales et provinciales à Masimanimba : Sensibilisation des électeurs du secteur de Mosango

Dans le cadre de la reprise des élections législatives nationales et provinciales fixées pour le 15 décembre 2024, le Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI/Kwilu, Mme Georgine Vandame Ikwampofia, accompagnée de Mme Fatou Todinga, Chargée du Monitoring à la Direction de la Communication du Secrétariat Exécutif National de la CENI, ont mené une campagne de sensibilisation auprès des électeurs du secteur de Mosango.

En présence de l’Administrateur du Territoire de Masimanimba, M. Emery Kanguma, de l’Inspecteur-Chef d’Antenne de la territoriale de Masimanimba, M. Raphaël Kingombe, et du Chef de secteur, M. Jules Mukwela, cette cérémonie s’est tenue au marché de Muluma.

Les représentantes de la CENI ont appelé les électeurs à s’engager activement dans ce processus et à éviter tout acte de vandalisme susceptible de perturber le déroulement des élections.

Par ailleurs, elles ont invité les électeurs qui se sont inscrits lors de la Révision du Fichier Électoral de 2023-2024, mais dont la carte d’électeur est devenue illisible ou a été perdue, ainsi que ceux omis des listes électorales, à se rendre dans leur centre d’enrôlement pour obtenir un duplicata ou être pris en charge pour leur omission.