Kongo Central : La ville de Matadi honore ses artistes 

Prévue le 25 octobre de chaque année, c’est lundi dernier que la journée internationale des artistes a été célébrée dans la ville de Matadi en présence du Ministre provincial en charge de la culture et les arts, Jean-Cornelis M’bilu Vela. Plusieurs autres personnalités provinciales y ont été également de la partie.

L’événement qui s’est déroulé devant le bâtiment du gouvernorat du Kongo Central a connu aussi la participation de plusieurs artistes qui ont rehaussé de leur présence l’activité riche en diversités artistiques.

 

Tout a commencé par l’hymne national, le mot du chef de division provinciale de la culture et des arts Aimé Tabi, dans lequel il a non seulement adressé un mot de bienvenue, mais a mentionné également le souci du gouvernement provincial, sur la valorisation de la tradition “Kongo” à travers le Kikongo. S’en est suivi le discours du lancement des activités par le ministre provincial en charge de la culture et des arts, Jean Cornelis M’bilu Vela qui s’est apesanti sur l’identité “Kongo” à travers la langue Kikongo et ses dialectes. Il a cependant encouragé les artistes à utiliser la langue Kikongo dans leurs productions scéniques, pour promouvoir cette langue qui trouve son origine au Kongo Central.

Des exécutions, exhibition et autres démonstrations des artistes présents ont égaillé le public venu nombreux assister à cette célébration.

Ces différentes prestations étaient en somme tournées vers l’amour et l’unification ainsi que l’interpellation à parler le Kikongo et soutenir l’art local. Avant de passer à la visite des oeuvres d’art et à la photo souvenir, la clôture des activités était anticipée par l’exécution de l’hymne national en kikongo par l’animatrice provinciale de CLAC Mme Tsoluka Mbumba Joséphine. La célébration de cette journée internationale des artistes a connu un franc succès particulièrement dans la ville portuaire de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central.

 

 

Mboshi




Kinshasa: Un hélicoptère militaire s’est écrasé à l’aérodrome de Ndolo à Funa

Un hélicoptère militaire s’est écrasé à l’aéroport de Ndolo ce mercredi 30 octobre 2024 à Kinshasa. Officiellement, aucune perte en vies humaines n’a été signalée, et le bilan officiel jusque-là non encore établi par des services compétents.

Des sources surplace renseignent que cet appareil militaire fesait des tours au dessus de la ville, avant de prendre le feu. Des sources non officielles signalent que les membres de l’équipage sont calcinés.

Les habitants du quartier Funa ont eu la vie sauve, car l’hélicoptère militaire survolait juste au dessus pendant qu’il manoeuvrait cherchant à atterrir en catastrophe.

 

 

Mboshi




Coopération : Jacquemin Shabani au Soudan du Sud pour la signature d’un accord sur la gestion des frontières 

Le Vice-premier ministre congolais et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Jacquemain Shabani Lukoo, est arrivé ce mercredi 30 octobre 2024 au Soudan du Sud, où est prévue la signature d’un mémorandum d’entente portant création, organisation et fonctionnement de la commission permanente mixte de démarcation pour une gestion commune des frontières entre la République Démocratique du Congo et le Soudan du Sud. Cette activité fait suite aux discussions de Kinshasa entre la délégation du Soudan du Sud et celle de la RDC, qui ont mis en place un cadre juridique ayant conduit à l’élaboration de cet accord.

 

 

 

 

 

Mboshi




RPDC: «Les USA devraient soccuper de leurs propres affaires!»

Lannée dernière comme celle en cours, l’agence de presse www.welt.de et d’autres telles que:

  • www.bloomberg.com
  • www.agenceqmi.ca
  • www.citizenside.fr
  • www.belga.press
  • www.cbs.com
  • www.afp.com
  • www.actu.fr
  • www.ap.org

etc. n’ont cessé de révéler laugmentation du nombre des sans-abri ou SDF (sans domicile fixe) aux USA (ou United States of America ou Etats-Unis dAmérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusquici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GIs coiffés des Casques Bleues censées être ôtées grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon lesprit de leur Destinée Manifeste de 1845: les dommages et intérêts dûs aux actes criminels contre la RPDC sestiment à plus de 78.203,704 milliards de $US depuis le 08/09/1945 jusquici, NDLR).

Selon lesdits sites web, les personnes à faible revenu sont chassées à la rue car elles ne peuvent pas se permettre de payer les loyers élevés: plus de 653.100 (bondi, en un an, de 12% pour atteindre un niveau record daprès les statistiques du Département US du Logement et du Développement Urbain et les données du Joint Center for Housing Studies de lUniversité Harvard, NDLR) SDF ont erré dans les rues en 2023 (les Afro-Américains constituent 37% des personnes à la rue, alors quils ne représentent que 13% de la population totale: cette hausse est particulièrement notable dans les familles avec enfants et 01 SDF sur 06 est âgé de 55 à 64 ans, NDLR).

Le sans-abrisme aux USA atteint son plus haut niveau signalé. Et, voici un commentaire (29/10/2024) du Ministère des Affaires Etrangères de la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR):

Il nest pas inhabituel ou anormal que le nombre des SDF augmente dans la Communauté US réactionnaire où les riches deviennent riches et les pauvres deviennent pauvres, où prévaut la Loi du Plus Fort dans la Nature:

  • La campagne présidentielle en cours aux USA fait entendre de certains programmes visant à construire des millions de logements et à accorder des subventions à ceux qui achètent de nouvelles habitations: mais, qui va s’attendre à voir un quelconque changement dans les règles profondément ancrées aux USA comme la Loi de la Jungle et le Droit grâce auquel les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres?
  • Les USA devraient se préoccuper de prêter attention et de prendre soin des conditions de vie désastreuses de leur population, au lieu de se poser en «juge des droits de lhomme» que personne ne reconnaît et de trouver à redire aux États souverains (la RPDC, la Russie, la Chine, l’Iran, le Pakistan, le Cuba, le Venezuela, le Nicaragua, la Palestine, le Liban, l’Egypte, l’Alliance des Etats du Sahel ou Liptako-Gourma, etc., NDLR) qui parviennent à leur prospérité de manière indépendante.




TPM – Us Panda ce mercredi: Lamine Ndiaye : “Rester sur notre lancée

Le TPM termine le mois d’octobre avec la réception, ce mercredi 30 octobre, de l’US Panda de Likasi au Temple de Kamalondo. Une occasion pour les Corbeaux d’enchaîner avec un nouveau succès après celui face au CS Don Bosco.

L’entraîneur Lamine Ndiaye s’est exprimé avant ce 5ème match du championnat national :

“C’est une équipe qui nous a causé beaucoup de problèmes l’année passée. Une victoire difficile ici et un nul chez eux. Ils ont fait rapprocher la date du match… Nous allons essayer de rester sur notre lancée par rapport au match précédent malgré les petits soucis qu’il y a encore.

J’aimerais avoir qu’on ait une programmation fixée et non qu’on change à chaque fois, parce que ça nous pose problème dans la préparation de l’équipe.

C’est un problème de confiance et donc de mental.

Nous n’avons pas fait un bon début de saison. Avec deux matchs nuls et une défaite. Forcément, la tête n’était pas à l’endroit mais le plus dur était de se qualifier en phase des groupes de Ligue des Champions, c’était l’objectif premier. Peut-être, inconsciemment, avons-nous négligé le championnat. Il faut rebondir et les joueurs sont prêts à montrer ce qu’ils valent.

Les équipes qui jouent Mazembe n’ont rien à perdre et tout à gagner. C’est nous qui avons beaucoup à perdre. Il faudra faire un bon match pour essayer de s’en sortir.”




Colloque des Officiers Nationaux de Sûreté et de Sécurité : La CAF renforce ses efforts pour promouvoir une culture de sécurité dans les stades à travers l’Afrique

La Confédération Africaine de Football (CAF) organise le Colloque des Officiers Nationaux de Sûreté et de Sécurité (ONSS) du 29 au 31 octobre 2024 au Caire, en Égypte. Cet événement majeur, qui rassemblera 54 Officiers Nationaux de Sûreté et de Sécurité venant de toute l’Afrique, a pour objectif de promouvoir une culture de stades sûrs à travers le continent.

La direction de ce colloque sera assurée par Dr. Christian Emeruwa, Chef du Département de Sûreté et de Sécurité de la CAF. Dr Emeruwa mettra l’accent sur la nécessité de garantir la sécurité des stades afin de protéger les joueurs, les officiels, les supporters et les personnalités VIP.

”Le Colloque des Officiers Nationaux de Sûreté et de Sécurité a pour but d’équiper tous les OSS nationaux avec des perspectives modernes sur la gestion et l’exécution des matches de football au sein de leurs associations. La formation initiale des OSS nationaux par la CAF a eu lieu en novembre 2019, et depuis lors, nous avons collaboré avec les officiers nationaux de sûreté et de sécurité pour stimuler leurs compétences à travers le continent’’, a -t-il rappelé.

‘’Nous pensons que le moment est opportun pour les convoquer à nouveau au Caire pour un atelier intensif de trois jours couvrant les aspects essentiels de l’organisation réussie de matches de football dans leurs pays respectifs. Des représentants de l’UEFA, de la FIFA, du NFIP et du Groupe Européen de la Police du Football se joindront à nous. Ensemble, nous pourrons partager nos expériences et nos meilleures pratiques afin de renforcer les normes que nous visons à atteindre dans toute l’Afrique et surtout dans chaque pays”, a ajouté Dr Emeruwa.

Le colloque est destiné à explorer différents aspects de la sûreté et de la sécurité lors des événements footballistiques en Afrique. Des intervenants de renom partageront leur expertise et leurs perspectives sur la sécurité dans le domaine du football. Parmi les participants, on compte Helmut Spahn, Directeur de la Sûreté, de la Sécurité et de l’Accès à la FIFA, ainsi que Dr. Adrian Dinca, Président du Groupe Européen de Police du Football et expert au National Football Information Point (NFIP). De plus, d’autres experts internationaux, venant de l’UEFA et de la Fédération Allemande de Football (DFB), contribueront aux sessions avec leurs points de vue sur la sécurité dans le football.

Le programme de ces trois jours couvrira les sujets suivants, illustrés par des études de cas et des exemples concrets :

Théorie et partage de connaissances :

Les défis de la sécurité en Afrique

Règlements de sécurité de la CAF

Rôle des ONSS

Théorie et collaboration :

Accréditation et contrôle d’accès

Billetterie et capacité maximale

Préparation des missions et inspections de sites

Pratique et application :

Accès au stade et systèmes de barrières

Exercice de placement des accessoires d’accès

Exercice de conception des barrières et de gestion des files d’attente

Cérémonie de clôture avec remise de certificats

Importance de la sécurité dans les événements footballistiques

La sécurité des stades est essentielle pour le développement du sport en Afrique, qui attire des foules nombreuses et potentiellement dangereuses. Il est crucial que les agents soient bien formés aux dernières pratiques de sécurité.

Des formations comme le colloque des ONSS renforcent les compétences des professionnels et favorisent la collaboration entre nations, contribuant à une culture solide de la sécurité sur le continent.

Ce colloque réunit experts et praticiens pour améliorer la sécurité dans les stades et renforcer les relations interafricaines. Après trois jours de travail, les participants auront acquis des connaissances précieuses pour instaurer des mesures efficaces lors d’événements sportifs futurs dans leurs pays respectifs.

Le succès dépendra de l’application des recommandations partagées afin de maintenir un environnement sûr pour tous les acteurs du football en Afrique.




Déclaration relative au « partenariat d’exception renforcé » entre le Royaume du Maroc et la République française 

1. – Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, et Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, ont décidé, à l’occasion de la visite d’Etat que celui–ci effectue au Maroc du 28 au 30 octobre 2024, d’écrire un nouveau chapitre dans la longue histoire entre la France et le Maroc, en portant la relation entre les deux pays au niveau d’un « partenariat d’exception renforcé ».

2. – Les deux Chefs d’Etat ont marqué leur ambition commune que ce partenariat entre la France et le Maroc reflète :

– la profondeur des relations entre les deux pays, qui sont ancrées dans l’histoire et des liens humains et culturels d’une exceptionnelle richesse et qui forment le socle de leur amitié et de leur coopération depuis plusieurs décennies ;

– leur volonté partagée de construire sur les acquis et les complémentarités du partenariat pour le projeter de manière irréversible vers une nouvelle phase, dans des secteurs stratégiques répondant aux transformations des deux pays comme aux bouleversements du contexte régional et international ;

– leur souhait de doter les relations franco–marocaines d’un cadre stratégique global, stable et pérenne, à travers un partenariat robuste et tourné vers l’avenir, porté au plus haut niveau de chacun des deux Etats, impliquant toutes leurs composantes et se déployant de manière concrète, dynamique et innovante, pour répondre aux aspirations des générations présentes et à venir ;

– leur résolution à agir en tant que partenaires stratégiques dans tous les domaines, notamment le dialogue politique, le partenariat économique et les échanges humains ;

– leur reconnaissance de l’apport précieux des collectivités territoriales, des institutions représentatives, des opérateurs économiques, de la jeunesse et de la société civile, ainsi que des Marocains établis en France et des Français établis au Maroc, et leur volonté de renforcer encore leur contribution au partenariat ;

– leur désir que ce « partenariat d’exception renforcé » entre le Maroc et la France permette aux deux pays de mieux répondre à l’ensemble des défis auxquels tous deux sont confrontés, en mobilisant tous les secteurs pertinents de la coopération bilatérale, régionale et internationale.

3. – Les deux Chefs d’Etat ont également réaffirmé que l’action conjointe de leurs pays sur les plans bilatéral et international resterait fondée sur les principes suivants : la relation d’Etat à Etat, l’égalité souveraine, la non–ingérence dans les affaires intérieures et les choix de politique étrangère, le respect des engagements pris, la confiance, la transparence, la consultation précoce, la solidarité et la responsabilité de chacun envers l’autre. 4.– Ils ont souligné leur attachement à ce que le « partenariat d’exception renforcé » soit mis au service de trois grands objectifs :

– la consolidation de la convergence politique et stratégique entre le Maroc et la France pour leur permettre de mieux faire face ensemble aux grands défis de notre temps ;

 

– l’approfondissement et la modernisation de leur partenariat au bénéfice du développement économique, de la cohésion sociale et de leur autonomie stratégique ;

– la poursuite du renforcement de leur coopération privilégiée en matière de liens humains, de capital humain et de culture, ancrée dans une francophonie de valeurs et d’ouverture.

5. – Ils ont, en particulier, identifié plusieurs secteurs stratégiques susceptibles de faire l’objet d’une attention renforcée et d’un effort plus important : la sécurité sanitaire et la production de vaccins ; l’eau et la gestion des ressources hydriques ; l’agriculture, la gestion forestière et la sécurité alimentaire ; le renforcement des infrastructures routières, ferroviaires et maritimes et la mobilité urbaine ; la connectivité, la transition énergétique et les énergies renouvelables ; l’intelligence artificielle ; la coopération sécuritaire et de défense; la coopération en matière d’éducation, de recherche scientifique et de formation universitaire ; la coopération culturelle, notamment en matière d’industries culturelles et créatives et de patrimoine ; la coopération en matière de sport et d’organisation de grands événements, dans le sillage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et dans la perspective de la Coupe du monde de football en 2030.

Les deux Chefs d’Etat se félicitent de la coopération ambitieuse qu’ils ont établie et renforcée en matière de migrations et appellent à la construction d’un agenda global dans ce domaine, incluant à la fois la facilitation des mobilités légales, la lutte contre l’immigration irrégulière et la coopération en matière de réadmission et de prévention des départs, ainsi que le renforcement de la coordination entre les pays d’origine, de transit et de destination, sur la base du principe de la responsabilité partagée. Sur le plan régional, les deux Chefs d’Etat ont souligné l’importance centrale, dans leur dialogue stratégique bilatéral, de l’Afrique et de l’Atlantique, des relations euro–méditerranéennes et du Proche et Moyen–Orient. Ils sont convenus de développer leur concertation, en vue de promouvoir des initiatives communes visant à contribuer ensemble, en lien avec les pays concernés, à la sécurité, à la stabilité et au développement de ces régions. Le Président de la République salue les actions importantes menées par Sa Majesté Le Roi pour la stabilité et le développement de l’Afrique et les Initiatives Royales lancées à cet effet. Sa Majesté Le Roi suit de près les efforts importants de la France pour renouveler le partenariat entre la France, l’Europe et les pays africains et l’adapter aux défis du 21ème siècle dans un esprit de respect et d’intérêt mutuels. Sur le plan international, les deux Chefs d’Etat ont affirmé avec force leur volonté de contribuer ensemble au règlement des crises qui traversent la communauté internationale, qu’il s’agisse de répondre à l’aggravation de la conflictualité et à l’affaiblissement de la règle de droit ou de mieux protéger les biens publics mondiaux (climat, environnement, biodiversité, océans), en particulier en Afrique et dans l’espace euro–méditerranéen.

6. – Les deux Chefs d’Etat sont convenus de superviser directement le suivi du « partenariat d’exception renforcé » entre le Maroc et la France. Ils en fixeront les priorités et donneront les impulsions nécessaires à son plein déploiement. Ils suivront régulièrement, y compris en se réunissant en tant que de besoin, les progrès du « partenariat d’exception renforcé ». Ils sont convenus de désigner un comité stratégique de suivi, paritaire et restreint, chargé de formuler toute proposition de nature à permettre l’approfondissement continu du « partenariat d’exception renforcé ». Le comité complètera, sans les remplacer, les instances préexistantes de pilotage des coopérations bilatérales.

7. – Les deux Chefs d’Etat ont souligné que le « partenariat d’exception renforcé » entre le Maroc et la France avait vocation à être mis en œuvre dans le champ d’application territorial le plus large possible, à la lumière de la position française exprimée à l’occasion du 25ème anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté, dans laquelle le Président de la République a souligné : « je considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. […] Pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant. Pour la France, celui–ci constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. »

Le Président de la République a, en particulier, réitéré son attachement à ce que la France continue d’accompagner les efforts du Maroc en faveur du développement économique et social de cette région, au bénéfice des populations locales.




Exercice du petit commerce en Rdc: Vers un règlement définitif de la grogne entre grossistes et détaillants 

Une équipe exploratoire du Ministère de l’Economie nationale a effectué, lundi 28 octobre 2024, une visite de contrôle aux marchés de Gambela et de Masina, sous la conduite de Albert Kasongo, Directeur de Cabinet du Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie, Daniel Mukoko Samba.

Cette descente augure un contrôle systématique dans les prochaines semaines, avec les inspecteurs permanents et attitrés du Ministère de l’Economie nationale.

Au cours de la descente exploratoire, la délégation du Cabinet Mukoko Samba a échangé notamment avec les distributeurs et exploitants des chambres froides de ces marchés qui se sont dits satisfaits, dans leur sphère d’activités commerciales, depuis l’annonce des récentes mesures du gouvernement relatives à la baisse des prix des denrées de première nécessité. Des mesures auxquelles ils avaient déjà, du reste, marqué leur adhésion en attendant l’opportunité de la mise en œuvre et de leur collaboration active.

Dans ces entrefaites, Kaninda Djo Balard, président de l’Association des distributeurs et exploitants des chambres froides, a notamment fustigé le fait que, sur le terrain, « ce sont les commerçants étrangers qui prennent le relais des gros importateurs, qui bénéficient maintenant des exonérations en amont de la part des pouvoirs publics », a-t-il déploré, estimant que ces exploitants de chambres froides, grossistes, « sont soutenus dans cette fraude par certains fils du pays alors que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, tient à la formalisation de l’économie informelle, combat mené sur terrain par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba ».

De nombreux autres commerçants contactés par l’équipe de contrôle confirment verbalement ou par écrit le non-respect de l’ordonnance-loi n°79-021 du 2 août 1979 qui stipule que le petit commerce est réservé aux nationaux. Le constat est donc qu’il s’est installé une filière illicite qui permet aux étrangers d’exercer le commerce de détail en défaveur des opérateurs nationaux.

 

Satisfaction du reste

Tout en déplorant ce qu’ils ont qualifié de « filière illicite qui fricote avec les étrangers », les distributeurs et exploitants des chambres froides de ces marchés ont, toutefois, exprimé une grande satisfaction, à la dimension de leurs attentes et de leur impatience, depuis l’annonce des récentes mesures du gouvernement relatives à la baisse des prix des denrées de première nécessité.

Leur adhésion avait déjà été exprimée et ils attendent l’opportunité de la mise en œuvre et de leur collaboration active. Ainsi, plusieurs importateurs se sont mis à installer des chambres froides pour la distribution en semi-gros ou en détails des produits alimentaires. Cette pratique est pourtant une infraction à la loi n° 18/020 relative à la liberté des prix et à la saine concurrence. Les syndicats des vendeurs des vivres frais ont affirmé avoir documenté ces faits illicites, qu’ils se préparent à soumettre à l’autorité ainsi qu’à la sanction des inspecteurs qui seront prochainement déployés dans les marchés de la capitale.

Par ailleurs, la mission exploratoire de contrôle a également constaté la présence d’autres opérateurs étrangers sur le marché de certains biens spécifiques, tels le mobilier, les appareils électro-ménagers ou la vaisselle.

Les vendeurs locaux dénoncent notamment des étrangers, spécialisés dans le commerce ambulant à travers la cité, allant de porte à porte grâce au transport par motos. Ils écoulent leurs produits par la vente à crédit, sans respect d’aucune règle en la matière. « Cette impunité effraie les commerçants nationaux, qui redoutent que les mesures prises par le gouvernement ne soient en fin de compte détournées au profit des hommes d’affaires étrangers et malhonnêtes ».

A l’issue de cette mission exploratoire, l’équipe du Ministère de l’Economie nationale a annoncé la mise en œuvre à bref délai d’un contrôle, plus étendu et plus systématique, pour infliger les sanctions que méritent ceux qui commentent les infractions aux lois et règles sur le commence dans notre pays.

On rappelle que cette mission a été conduite par le Directeur de cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Albert Kasongo.

Willy Kilapi




Les pays émergents sur la scène mondiale

Les pays émergents tiennent à la fois les rênes de la croissance future et les clés de l’avenir du multilatéralisme.

Avec le repli sur soi de plus en plus prononcé des pays avancés, les pays émergents ont un grand rôle à jouer dans la lutte contre la fragmentation économique mondiale.

Après avoir gagné à la fois en taille et en stature économique dans le monde, grâce à une intégration de plus en plus poussée et à des réformes atteintes de haute lutte, les pays émergents sont non seulement un élément incontournable de la scène économique mondiale, mais devraient également être les défenseurs naturels de l’approche multilatérale.

Compte tenu du développement de leur empreinte mondiale, il peut paraître étrange de parler encore du concept de « marchés émergents ». Jusqu’en 1980, le FMI répartissait les pays en deux groupes : une petite poignée de « pays industrialisés » riches en capital, aisés et « adultes », et une majorité de « pays en développement » riches en main-d’œuvre, plus pauvres et « encore en croissance ». En 1981, un audacieux membre des services de la Société financière internationale, Antoine van Agtmael, a inventé l’expression « marché émergent » pour susciter l’intérêt dans un nouveau fonds d’investissement rassemblant 10 pays en développement prometteurs.

Ce qualificatif, qui évoque dynamisme, potentiel et promesses, s’est maintenu. Et il a donné naissance à une catégorie d’actifs bien précise et à nombre d’indices, notamment l’indice boursier MSCI des marchés émergents, apparu en 1988, et l’indice obligataire des marchés émergents de JP Morgan, créé en 1991. Ces indices ont permis aux investisseurs de se familiariser avec ces cadets de l’économie mondiale, à mesure qu’ils ont traversé des difficultés de croissance, subi des chocs extérieurs et fait face à des crises monétaires, à la contagion financière, à des arrêts soudains et à des accélérations de croissance.

Nombre de pays émergents, toutefois, sont en train de dépasser à la fois l’expression et le stéréotype, compte tenu de leur influence mondiale et de la crédibilité et sophistication croissantes de leurs politiques publiques, ce qui soulève plusieurs questions : que faut-il à ces pays pour qu’ils finissent par émerger ? Et cela a-t-il un effet sur leur place dans l’économie mondiale ?

Une influence croissante au niveau mondial

La façon dont sont perçus les pays émergents repose inévitablement sur l’histoire de leurs origines économiques et politiques, qui sont non seulement assez turbulentes, mais aussi plus récentes. Après les troubles des années 70 et 80, l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce, en 2001, a ouvert la porte à une période de formidable croissance des pays émergents, jusqu’à la crise financière mondiale. Le développement de la Chine a accéléré la mondialisation et déclenché un super-cycle des produits de base, qui a stimulé l’activité mondiale et enrichi les pays émergents exportateurs de ces produits.

Après 2010, la situation a changé du tout au tout pour les pays émergents, en particulier pour les pays exportateurs de produits de base. Rien qu’en Chine, la croissance annuelle du PIB a ralenti de 4,6 points de pourcentage entre 2010 et 2019 et devrait s’établir juste au-dessus de 3 % d’ici 2029. À cela s’ajoutent les répercussions mondiales de la pandémie, les nouveaux conflits, les chocs sur les produits de base, le repli des capitaux mondiaux et l’escalade des tensions géopolitiques.

Toutefois, les pays émergents ne sont pas les otages involontaires des évolutions mondiales comme ils l’ont été à une époque. Au contraire, une récente étude du FMI démontre que les pays émergents ont désormais une influence croissante tant sur le plan local que mondial. Les retombées des chocs intérieurs sur la croissance dans ces pays se sont non seulement intensifiées ces 20 dernières années, mais sont désormais comparables à celles des pays avancés.

Les pays émergents ne sont pas les otages des évolutions mondiales comme ils l’ont été à une époque.

En conséquence, les pays émergents tiennent vraiment les rênes en matière de croissance mondiale, qu’il s’agisse des hauts ou des bas. Les résultats des pays émergents membres du Groupe des Vingt (G20) représentaient près des deux tiers de la croissance mondiale l’an dernier. Le repli des perspectives dans ces mêmes pays a également été à l’origine de plus de la moitié de la baisse de près de 2 points de pourcentage des perspectives de croissance à moyen terme depuis la crise financière mondiale. Ce poids ne va vraisemblablement qu’augmenter.

En outre, bien que la Chine continue d’avoir une grande influence sur l’économie mondiale, les pays émergents sont de moins en moins tributaires des perspectives de ce pays. La résilience dont ils font preuve récemment peut aussi s’expliquer par une amélioration générale des fondamentaux (amélioration des soldes des transactions courantes, baisse de la dette libellée en dollars et hausse des réserves, par exemple) et par un renforcement des dispositifs de politiques monétaire et budgétaire. Avec la transition climatique qui met en évidence l’écart entre l’offre et la demande de minéraux critiques tels que le cuivre et le nickel, la fragmentation des échanges et la diversification au lendemain de la pandémie signifient que l’importance des marchés émergents sur les chaînes d’approvisionnement mondiales est appelée à s’amplifier.

Convergence vers le statut de pays avancés

Malgré leur influence croissante au niveau mondial et les augmentations de revenus et de richesse qu’ils ont obtenues pour leurs populations, tous ces pays émergents ont vu le passage à la liste A (pays avancés) rester inaccessible, à l’exception d’une poignée d’entre eux. Être un pays émergent revient à être laissé dans l’expectative sans voir clairement la fin du processus (d’émergence) et quelque peu négligé sur la scène mondiale.

Le FMI a ajouté le concept de « pays avancé » à son lexique dans son édition de mai 1997 des Perspectives de l’économie mondiale, en regroupant les quatre pays nouvellement industrialisés d’Asie de l’Est et Israël avec les 23 « pays industrialisés » de l’époque, en fonction plus ou moins de niveaux de revenus par habitant comparables, d’un bon développement des marchés financiers, d’un niveau élevé d’intermédiation financière, d’une diversification des structures économiques avec un secteur des services relativement important et en croissance rapide, et d’une baisse de l’emploi dans le secteur manufacturier. Depuis lors, seuls 13 autres pays ont rejoint leurs rangs, tous d’Europe, à l’exception de la Région administrative spéciale de Macao et Puerto Rico — tandis que le groupe dans son ensemble a vu sa part de l’activité mondiale diminuer de 75 à 60 %.

Comment ces pays ont-ils réussi ? Deux modèles se dégagent : premièrement, celui des « tigres asiatiques », qui ont connu une industrialisation rapide axée sur les exportations (comme au Japon) grâce à l’intervention de l’État pour développer des avantages comparatifs dans certains secteurs (tels que le textile dans la Région administrative spéciale de Hong Kong, et les industries lourdes et chimiques en Corée). Deuxièmement, l’exemple des pays d’Europe centrale et orientale qui ont mené de vastes réformes institutionnelles fondées sur l’adhésion à l’Union européenne et connu des entrées de capitaux extérieurs. Dans ce contexte, l’étape suivante consistant à rejoindre la zone euro en répondant aux quatre critères de convergence économique a garanti également l’accès automatique à la liste A, celle des pays avancés.

Et c’est bien là le problème (dans les deux cas) : le fait d’avoir émergé signifie avoir convergé. Pour y parvenir — même en créant un avantage comparatif dans un seul maillon des chaînes de valeur mondiales —, il faut de grandes quantités de capitaux provenant de l’épargne intérieure ou extérieure, et reposant sur une structure cohérente de politiques publiques, capable de survivre au cycle politique. En théorie, les pays émergents et les pays en développement devraient attirer les capitaux extérieurs comme des aimants, car leur assise financière plus limitée et leur fort potentiel de croissance donnent lieu à des rendements réels attrayants. Dans la pratique, nous sommes face au paradoxe de Lucas : l’observation que les capitaux ne circulent pas des pays riches vers les pays pauvres. Au contraire, la convergence a besoin d’un financement intérieur, à moins que ne soient disponibles des injections de capitaux de l’ampleur de celles du plan Marshall. Dans la mesure où cela est assez difficile à obtenir, nombre de pays émergents et de pays en développement se retrouvent à la merci de mouvements de capitaux internationaux volatiles, dans un contexte marqué par une gouvernance fragile et des systèmes financiers peu développés.

L’enveloppe du multilatéralisme

Or même si les pays émergents n’atteignent toujours pas les normes des pays avancés, cette répartition dans ces deux catégories de pays semble de moins en moins pertinente ces dernières années. L’intégration de plus en plus poussée des pays émergents dans l’économie mondiale et rien que leur taille, aussi bien en matière de PIB que de population, ainsi que leur diversité signifient qu’ils sont désormais tout aussi importants et tout aussi systémiques que la plupart des pays avancés. Le fait que plusieurs pays avancés reviennent à des politiques de repli sur soi renforce cette idée : les pays émergents ne sont plus des spectateurs, mais ont tout intérêt à ce que réussisse l’approche multilatérale. Après tout, la mondialisation, la coopération et les mouvements ininterrompus de biens, de services, de capitaux et de savoir-faire ont été et resteront indispensables à leur croissance, leur productivité, leur innovation et leur lutte contre la pauvreté.

Bien entendu, un certain nombre des plus grands pays émergents exercent déjà leurs droits économiques mondiaux dans le cadre du G20, seul groupe de pays avec un G majuscule indifférent à la dichotomie entre pays émergents et pays avancés. Dans la mesure où sur les 10 présidences récentes du groupe, sept ont été occupées par des pays émergents, et avec l’Afrique du Sud sur le point de reprendre le flambeau en 2025, ces pays ont réussi à promouvoir des enjeux qu’ils considèrent comme des priorités d’une importance macroéconomique tant nationale que mondiale : par exemple, inclusion et investissement (Türkiye, 2015) ; innovation et diffusion des technologies (Chine, 2016) ; avenir du travail, des infrastructures et de l’alimentation durable (Argentine, 2018) ; autonomisation des femmes et des jeunes (Arabie saoudite, 2020) ; productivité et résilience (Indonésie, 2022) ; développement vert et infrastructures publiques numériques (Inde, 2023) ; et inégalités, accroissement des recettes, et gouvernance mondiale (Brésil, 2024).

Cependant, tout comme le font les pays émergents qui s’impliquent de plus en plus, les organisations internationales aussi doivent s’impliquer davantage auprès d’eux dans l’intérêt du monde entier. Le FMI, par exemple, doit continuer d’adapter ses conseils en politiques publiques aux circonstances de chaque pays. Il faut pour cela mieux comprendre les pays émergents et mieux connaître leurs problématiques. Le FMI doit également revoir ses ressources et ses instruments de prêts — actifs et de précaution, financiers et non financiers — pour assurer que le dispositif mondial de protection financière soit correctement financé et proposer une série d’outils adaptés aux pays émergents d’une importance systémique. Et leur place croissante doit être légitimée dans la gouvernance mondiale.

Malgré leur qualificatif, les pays émergents sont désormais au cœur de l’élaboration des politiques publiques et de la croissance mondiales. À un moment où la conjoncture économique du monde est de plus en plus incertaine et où les politiques publiques sont de plus en plus sélectives, les organisations internationales peuvent se reposer davantage sur ces alliés naturels, qui ont de plus en plus intérêt à entretenir la flamme du multilatéralisme, afin de relever les considérables défis auxquels nous sommes confrontés dans le monde.




Kigali accueille la 3è édition de l’Africa HealthTech Summit

Kigali, capitale de la République du Rwanda accueille la 3è édition de l’Africa HealthTech Summit, organisée avec l’appui de plusieurs partenaires, dont Africa CDC, le Speak Up Africa.

Sous le thème : « Innover pour la santé communautaire en libérant la puissance de l’IA », ce sommet se tiendra pendant trois jours, soit du 29 au 31 octobre 2024. Il se concentrera sur des questions cruciales telles que la réalisation du potentiel des innovations telles que l’intelligence artificielle, l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, la robotique, les drones, la blockchain et bien d’autres encore pour s’attaquer aux problèmes les plus graves d’Afrique.

Plusieurs sous thèmes et séances tableront sur les stratégies et les solutions visant à renforcer les infrastructures de santé, à améliorer la prévention et la surveillance des maladies. Aussi, à améliorer l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement, à élargir l’accès aux diagnostics et aux soins, à renforcer les capacités des agents de santé et à favoriser les progrès vers une couverture sanitaire universelle sur tout le continent.

A un jour de ce grand rendez-vous continental, soulignons que Africa HealthTech Summit 2024 regorge un programme rempli de sessions, de discussions axées sur la transformation des soins de santé à travers l’Afrique…

Des ministres de la Santé et des TIC, des instituts nationaux de santé publique, des régulateurs, des innovateurs technologiques de premier plan, des professionnels de la santé, des partenaires de développement, des investisseurs et des universitaires, seront présents pour explorer comment les technologies émergentes peuvent être exploitées pour renforcer la résilience et améliorer la résilience, les systèmes de santé et le bien-être individuel dans les communautés africaines.

Le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) prendra aussi part à ce sommet où des leaders des domaines de la santé, de la technologie et des politiques vont se rencontrer.

Des salons de réseautage offrant l’occasion de dialoguer avec les plus grands esprits et explorer des collaborations potentielles qui stimuleront la transformation de la santé à travers l’Afrique, seront érigés dans la mission de construire une Afrique plus saine et plus résiliente.

Prince Yassa