La numérisation de l’Assemblée nationale au cœur des échanges entre Jacques Djoli et la cheffe de la coopération à l’ambassade de Suède

Le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le Professeur Jacques Djoli Esenge’Ekeli, a reçu en audience, ce mercredi 30 octobre 2024, la Cheffe de la Coopération à l’Ambassade de Suède à Kinshasa.

Les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour de la numérisation de l’Assemblée nationale. Car, la digitalisation de la Chambre basse du Parlement relève des attributions du Rapporteur de l’Assemblée nationale.

La Cheffe de la Coopération de l’Ambassade de Suède était accompagnée d’une forte délégation d’experts en Numérique. Au sortir de leurs échanges déroulés à huit clos, la Cheffe de la Coopération de l’Ambassade de la Suède, Karlstrom a circonscrit la quintessence de cette rencontre.

Nous avons eu l’opportunité d’échanger avec le Rapporteur de l’Assemblée Nationale, le Professeur Jacques Djoli et son équipe. Nos échanges ont tourné autour de la fonctionnalité de l’Assemblée Nationale dans l’optique de voir qu’est-ce qu’on peut faire pour augmenter la transparence, la redevabilité. Nous avons également discuté avec l’équipe sur les questions d’archivage, la documentation du débat dans le but de la rendre plus accessible au peuple congolais afin de l’amener à comprendre le travail abattu par les parlementaires, mais aussi par les équipes qui y travaillent.

Juste après, les hôtes du Rapporteur de l’Assemblée nationale ont visité quelques compartiments de l’hémicycle du Palais du peuple, dont la reprographie, la salle de plénière de l’Assemblée nationale, le département des archives. Une photo de famille a sanctionné cette cérémonie.




L’Assemblée nationale lance une commission pour enquêter sur la gestion financière de Nicolas Kazadi et Aimé Boji

L’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo a récemment mis en place une commission pour contrôler la gestion financière de Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, et Aimé Boji, Ministre du Budget, du Gouvernement Sama Lukonde. Cette initiative vise à faire la lumière sur les dépassements budgétaires et les paiements en procédure d’urgence sans pièces justificatives.

Cette décision marque un tournant dans la lutte contre l’impunité des membres du gouvernement. La commission aura pour mission d’examiner en détail les pratiques financières des deux ministres et de s’assurer que les fonds publics ont été utilisés de manière transparente et responsable.

Les dépassements budgétaires et les paiements en procédure d’urgence sans pièces justificatives ont suscité de vives préoccupations parmi les députés et les citoyens. Cette enquête vise à rétablir la confiance dans la gestion des finances publiques et à garantir que les responsables rendent des comptes.

Le lancement de cette commission est perçu comme un pas important vers une gouvernance plus transparente et responsable en RDC. Les résultats de cette enquête seront attendus avec impatience par la population, qui espère voir des mesures concrètes prises pour lutter contre la corruption et les abus de pouvoir.

Didier Mbongomingi




Dénis Kambayi rencontre Jules Alingete pour évaluer les projets dans le Grand-Kasaï

L’engagement et la détermination sont les leitmotivs de l’honorable Dénis Kambayi Cimbumbu, Président de la Synergie des Notables et Associations du Grand-Kasaï, dans son combat pour une administration responsable capable de répondre aux besoins sociaux de la population. Ce mardi, Dénis Kambayi a été reçu en audience par l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete Key, Chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF).

Lors de cette rencontre, Dénis Kambayi a exprimé ses félicitations à Jules Alingete pour ses efforts indélébiles dans la lutte contre les antivaleurs dans la gestion des finances publiques en RDC, un gage d’amélioration du climat des affaires dans le pays. Le porte-parole des Sénateurs élus de la dernière législature 2019-2024 a également salué le travail titanesque de l’IGF, notamment la construction d’un nouveau bâtiment moderne au standard international, érigé sur l’avenue Haut Commandement dans la commune de la Gombe à Kinshasa, portant le nom du Patriarche Étienne Tshisekedi Wa Mulumba.

En sa qualité de président de la SNAGK, Dénis Kambayi a informé Jules Alingete de la mission que la Coordination du Grand-Kasaï, en synergie avec la délégation des chefs coutumiers, compte accomplir dans les prochains jours. Cette mission inclut l’évaluation des projets 100 jours, Tshilejelu, PDL 145 T et Sengamines sur l’ensemble de l’espace Kasaï.

Après un échange fructueux, les deux personnalités, engagées dans la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi pour un Congo fort, uni et prospère, ont convenu de se rencontrer à nouveau dans les jours à venir pour une évaluation conséquente.

Didier Mbongomingi




RDC : Le M23 poursuit les avancées vers Walikale au Nord-Kivu 

Dans un contexte de violences croissantes, les rebelles du M23 poursuivent leur avancée sur le territoire de Walikale, province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. Des sources sûres renseignent qu’au cours des dernières heures, ces rebelles armés ont pris le contrôle de Mpeti après des affrontements intenses avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Cette conquête les rapproche dangereusement de Pinga, le chef-lieu du groupement Kisimba.

 

Selon Lavie Shangwi, chef du groupement Kisimba.

 

“Les combats impliquant le M23 se sont intensifiés à seulement 18 kilomètres de Pinga. Les affrontements étaient très vifs aujourd’hui, et nous craignons que la situation ne s’aggrave. Pinga, poumon de Walikale est actuellement menacé”, a-t-il déclaré à nos confrères d’actualité.CD.

 

La situation sur le terrain demeure préoccupante avec des mouvements de populations signalés sur une grande échelle.

 

Une population en fuite

 

Les craintes de la population se concrétisent, avec des milliers de personnes fuyant les attaques».

 

La population de Mpeti, Burayi et même Pinga se retrouve en situation d’insécurité», a ajouté Shangwi. La débandade des habitants s’accentue, reflétant une crise humanitaire en développement.

 

Sur le front, le M23 continue de se renforcer. Des convois sont signalés en provenance de Mweso et Rutshuru, avec des renforts destinés à rejoindre ceux déjà engagés à Mpeti. Ce transfert de troupes est particulièrement préoccupant, car il pourrait indiquer une escalade imminente des hostilités.

Depuis le début des combats, près de dix villages, dont Nsuka, Kalembe, ni Kalonge, ont été conquis par le M23. À Kalembe, on assiste à un afflux massif de déplacés. Les populations de Malemo, Minjenje et Bitongi s’entassent à Kalembe, surnommant ces endroits refuge tant bien que mal, a rapporté une source hospitalière. Les écoles et églises sont désormais transformées en abris pour des familles fuyant les violences.

Appel à l’action

Les acteurs locaux expriment des inquiétudes croissantes face à la progression du M23. Si Pinga tombe, tout Walikale est en danger, a averti Shangwi, incitant le gouvernement congolais à renforcer les troupes présentes dans la région. Cette préoccupation est d’autant plus légitime que Walikale est le cinquième territoire du Nord-Kivu touché par les incursions du M23, une situation qui menace également les provinces voisines comme le Maniema et le Sud-Kivu.

Le gouvernement congolais se retrouve face à un défi épineux, d’autant plus que la stabilité de toute la région dépend de l’issue de ces combats.

 

 

Mboshi




La RD Congo et le Maroc signent un protocole d’accord de coopération entre leurs juridictions Constitutionnelles 

La RDC et le Royaume du Maroc ont signé ce mercredi 30 octobre 2024 un Protocole d’Accord de Coopération judiciaire entre leurs Juridictions Constitutionnelles. La cérémonie a eu lieu dans la Salle Kazuma de Éléphant Hôtel de Victoria Falls au Zimbabwe entre le Président de la Cour Constitutionnelle Dieudonné Kamuleta Badibanga et son homologue Marocain Mohamed Amine Benabdallah.

Ce Protocole d’Accord favorisera les échanges d’informations à travers la jurisprudence entre les deux hautes juridictions sur des matières communes traitées en RDC et au Maroc. Ce protocole d’accord prévoit également le partage d’expériences à travers des formations sur des questions essentielles. La RDC et le Maroc étant membres de plusieurs organisations internationales, devront grâce à ce protocole d’accord, former un bloc pour défendre leurs intérêts communs.

 

Le président de la Cour Constitutionnelle du Maroc a salué ce rapprochement entre son institution et celle de la RDC.

 

Le congolais Dieudonné Kamuleta qu’accompagne le juge Sylvain Lumu, s’est réjoui de l’ouverture de la haute juridiction congolaise sur le continent.

 

Il faut noter que la signature de ce protocole d’accord intervient en marge du 7e Congrès de la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines dont les travaux démarrent par la Réunion du Comité Exécutif de la CJCA sous la présidence du Marocain Mohamed Amine Benabdallah, qui achève son mandat de deux ans cette année.

 

Mboshi




RDC – Ouganda : Tshisekedi rentre très satisfait et attend une suite favorable 

Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a passé quelques heures en Ouganda dans un tête à tête avec son homologue Yoweri Kaguta Museveni à Entebbe. La situation sécuritaire dans la région était au centre de leurs échanges.

“Les discussions très enrichissantes et très prometteuses que nous avons eues ont tourné essentiellement autour du processus de paix, cette paix que nous voulons pour notre région”, a déclaré le Président Félix Tshisekedi après 3h d’entretien avec son homologue Yoweri Museveni, ce mercredi à Entebbe.

 

Le chef de l’État se dit satisfait du déroulement des entretiens et attend une suite favorable.

 

“Je repars avec l’espoir que ce que nous nous sommes dit va se concrétiser. Je compte sur vous, sur votre sagesse, pour que tout ce que nous nous sommes dit se réalise”, a conclu le Chef de l’État congolais.

 

 

 

 

 

Mboshi




Sécurité alimentaire : l’OCP présente la vision marocaine d’une Afrique appelée à devenir une solution mondiale

Le président directeur général du Groupe OCP, Mostafa Terrab, a présenté, mercredi à Rabat, la vision marocaine d’une Afrique appelée à devenir une solution pour la sécurité alimentaire mondiale.

S’exprimant lors d’une rencontre autour des “Perspectives de coopération franco-marocaine pour une transition vers des systèmes agricoles et alimentaires durables en Afrique”, organisée dans le cadre de la visite d’État au Maroc du Président de la République française, Emmanuel Macron, M. Terrab a mis l’accent sur les efforts déployés pour promouvoir une utilisation ciblée des nutriments agricoles.

Il a, en outre, souligné l’importance de continuer à développer des solutions adaptées spécifiquement à chaque type de culture et de sol, rappelant, dans cette optique, que la faible application d’engrais en Afrique limite encore aujourd’hui le potentiel des rendements agricoles sur le continent.

Cependant, a-t-il soutenu, l’expérience du Groupe OCP en Afrique a démontré qu’une nutrition optimisée des sols, en synergie avec des pratiques agricoles responsables, permet non seulement d’accroître les rendements mais aussi de décarboner l’agriculture, en contribuant à la séquestration du carbone dans les sols.

Ces pratiques agricoles intégrant une nutrition adaptée des sols et des plantes ont le potentiel de créer un cycle vertueux entre deux Objectifs de développement durable (n°2 “zéro faim” et n°13 “mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques”) qui sont traditionnellement mis en opposition, a-t-il poursuivi, assurant que des sols en bonne santé permettent d’atteindre ces objectifs.

Et de noter que cette approche, rendue possible grâce aux avancées technologiques récentes comme la spectrométrie et les réseaux neuronaux, ouvre la voie à un cycle vertueux alliant productivité agricole et résilience environnementale.

A ce propos, M. Terrab a souligné que la coopération franco-marocaine dans ce domaine ouvre des perspectives prometteuses, en tirant parti de solutions sur mesure et des dernières innovations au service des agriculteurs africains.

Évoquant les réalisations du Groupe OCP en matière d’investissements massifs dans les capacités de production d’engrais, considérés comme de nouvelles activités, il a précisé que la capacité de production s’est élevée à environ 15 millions de tonnes de production, faisant ainsi du Maroc le premier producteur mondial en matière de capacités d’engrais phosphatés.

Il a, par ailleurs, pointé du doigt le caractère limité des terres arables par habitant au niveau planétaire, qui risque de décroître, affirmant que la seule manière de pallier cette situation est d’accroître les rendements par hectare, à travers l’extension des terres arables, l’intensification des cultures et l’augmentation des rendements.

Rappelant que ces engrais sont essentiellement trois nutriments, à savoir le nitrogène, la potasse et le phosphore, M. Terrab a insisté sur la participation de l’Afrique en tant qu’acteur à une solution à la sécurité alimentaire mondiale.

Cette rencontre qui a réuni des experts et acteurs de divers horizons de l’écosystème agricole a été, en outre, l’occasion de s’enquérir des défis et des opportunités liés à la sécurité alimentaire, notamment en Afrique, l’objectif étant de faciliter un échange constructif sur les initiatives et partenariats en faveur d’un avenir agricole résilient et durable.




Travaux de mutualisation des recommandations de la société civile 

Le Projet d’Appui à la Coalition pour l’Observation des Elections au Congo (PACONEC) et ses partenaires de « Unis pour la Démocratie » et la Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Elections (SYMOCEL) ont organisé, du 22 au 25 octobre 2024 à Mbuela Lodge, dans la province du Kongo central (Kisantu), un atelier de mutualisation des recommandations formulées par les missions d’observation citoyenne des élections et par d’autres structures spécialisées sur les questions électorales.

Selon un communiqué publié à cet effet, cet atelier a connu la participation des experts mandatés par les principales organisations ayant observés les élections générales de 2023 ainsi que l’appui d’un expert international recruté pour une évaluation de la cohérence interne des recommandations mutualisées et leur compatibilité avec le régime constitutionnel de la RDC.

Pendant quatre jours, souligne la même source, ces experts ont rapproché les recommandations formulées aussi bien par les missions nationales et les organisations congolaises spécialisées sur les questions électorales que par des missions internationales d’observation des élections.

Il nous revient qu’à l’issue des travaux en carrefour et en plénière, les participants ont dégagé quelques recommandations consensuelles susceptibles d’être portées par la société civile congolaise dans le cadre d’un plaidoyer coordonné et professionnel. Les recommandations retenues par les experts sont considérées comme celles dont la prise en compte par les institutions et structures ciblées, peuvent conduire à une organisation des élections du 5ème cycle plus conforme aux standards d’élections démocratiques et crédibles.

Il convient de noter que les recommandations mutualisées à Mbuela Lodge s’inscrivent en droite lignes de celles contenues dans le « référentiel commun de la société civile pour les reformes électorales » qui demeure comme le bréviaire de toute réforme en RDC.

Les Missions d’Observation Electorale et leurs partenaires comptent sur la même unité d’action dont a bénéficié le Référentiel commun de la société civile pour les réformes afin de contribuer efficacement à aplanir les problèmes récurrents dans les différents cycles électoraux passés.

Sous cet objectif, le PACONEC et ses partenaires entendent organiser, dans les prochains jours, un autre atelier pour une consolidation des recommandations mutualisées et évaluées à l’aune du cadre légal interne, des bonnes pratiques et des standards internationaux en convenant d’un nombre limité de recommandations stratégiques, majeures, à même d’impacter positivement la mise en œuvre des processus électoraux en RDC. Dans cette perspective, les organisations de la société civile qui estiment avoir des recommandations sont priées de contacter les organisations pour leur prise en compte.

Unis pour la démocratie » est un programme financé par l’Union européenne, comportant notamment le PACONEC avec les MOEs Regard Citoyen et CENCO-ECC, la fondation Hirondelle et Ebuteli.




Aucun impérialiste n’est, dans le fond, vertueux (Une tribune de Muzene Santini Be-Lasayon)

Quitter bruyamment et insulter à longueur de journées l’impérialisme pluriel occidental nauséabond pour aller immédiatement s’abriter sous les aisselles d’un nouvel impérialisme sentant un certain parfum, russe ou chinois, ce n’est pas du tout faire la révolution à laquelle aspirent foncièrement les peuples opprimés d’Afrique. C’est plutôt flouer et aliéner davantage ces peuples au profit des intérêts égoïstes des puissances hégémoniques mondiales de toutes les couleurs idéologiques et de certains de leurs valets africains.

Vocation impériale

En effet, tous les impérialismes, quelles que soient leurs couleurs idéologiques, ont pour vocation suprême et pour but ultime de dominer politiquement, économiquement, socialement et culturellement les autres Etats, surtout les plus faibles. En vue de les exploiter à leur guise. Tous les impérialismes sont des criminels abominables et impénitents. Leur histoire particulière, ancienne et contemporaine, les accuse et le démontre suffisamment. Il n’existe, en réalité, aucun impérialisme qui soit plus vertueux que les autres. Il n’y a que la corruption, le sentimentalisme, le fanatisme aveugle, l’égocentrisme des uns et des autres qui justifient l’adhésion ou l’appui à l’un ou l’autre impérialisme.

Révolution voulue

Au contraire, la révolution que les peuples meurtris d’Afrique veulent à tout prix, c’est celle qui va fondamentalement, progressivement et sûrement les libérer de l’aliénation, de la pauvreté, de la misère, de la dépendance et du sous-développement systématiquement organisés qu’ils subissent et endurent depuis bientôt deux siècles. En clair, la seule et unique révolution à laquelle ils aspirent fondamentalement, c’est celle qui va les rendre réellement indépendants, qui va les réhabiliter et qui va faire d’eux des partenaires considérés et respectés des puissances hégémoniques mondiales de toutes les régions géographiques et de toutes les couleurs idéologiques.

Préalables

Pour que les peuples opprimés d’Afrique parviennent à assouvir concrètement leur soif profonde, celle de se libérer de toutes sortes de servitudes et d’exploitations, il faudrait que l’écrasante majorité de leurs intellectuels, surtout organiques, l’écrasante majorité de leurs leaders, surtout politiques et d’opinion, l’écrasante majorité de leurs chefs, surtout politiques, et l’écrasante majorité de leurs citoyens ordinaires, surtout de la couche supérieure, se débarrassent préalablement, foncièrement et irrémédiablement de l’ aliénation qui les habite, les corrompt, les conduit et les font échouer depuis les indépendances fictives de 1960. Ils doivent profondément prendre conscience que la coopération avec les puissances hégémoniques de toutes les couleurs idéologiques et de toutes régions géopolitiques n’est pas foncièrement la coopération au sens propre du terme. Il en est de même de leur prétendue assistance de toutes sortes. Leur coopération et leur assistance sont généralement, en réalité, un ensemble de stratégies destinées à baliser les différentes voies d’exploitations déguisées, éhontées et sauvages des États faibles. Des preuves tangibles ? Aucun pays d’Afrique ne se trouve ni parmi les pays émergents, ni parmi les pays dits développés, grâce à l’Occident pluriel, à la Russie seule ou à la Chine seule… Ils doivent, enfin, se mettre en tête que l’Occident, la Russie et la Chine, au nom desquels certains des leurs travaillent, ne viendront jamais développer l’Afrique à leur place.




RDC : Félix Tshisekedi au Burundi pour prendre part au 23 ème sommet des Chefs d’État et des gouvernements du Comesa 

Après des échanges au State House Entebbe l’ après-midi du mercredi 30 octobre 2024 avec son homologue Ougandais, le Président Tshisekedi est arrivé à Bujumbura, au Burundi pour prendre part au 23 ème sommet des Chefs d’État et des gouvernements du Marché commun de l’Afrique orientale et australe, COMESA. L’ouverture de ces travaux est prévue ce jeudi 31 octobre. Déjà surplace, une forte délégation congolaise conduite par le ministre de l’intégration régionale Didier Mazenga Mukanzu s’était déjà bien avant rendue à Bujumbura pour les travaux préparatoires de cet sommet.

 

 

 

 

Mboshi