RDC : La première ministre Judith Suminwa présente le projet de loi de finances exercice 2025 à la hauteur de 18 milliards de dollars 

A l’Assemblée nationale, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka présente ce jour le projet de loi de finances pour l’exercice 2025, qui se veut ambitieux et équilibré. Ce budget, chiffré à 49.846,8 milliards de francs congolais, soit environ 18 milliards USD, est conçu pour répondre aux priorités du Gouvernement en matière d’infrastructures, d’amélioration des services publics et de croissance économique durable.

 

La plénière, présidée par Vital Kamerhe, se déroule en présence de la majorité des députés composant l’Assemblée Nationale, un signe de l’importance de ce moment pour la vie politique et économique du pays. La Première Ministre est accompagnée de son Gouvernement, exprimant l’unité de l’Exécutif autour de cette feuille de route budgétaire.

Aligné sur la vision du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, ce projet de budget incarne l’engagement du Gouvernement à poursuivre le Programme d’Actions 2024-2028 pour le développement du pays et l’amélioration des conditions de vie des Congolais. Les débats qui suivront seront cruciaux pour l’adoption de mesures favorisant le développement durable.

 

Mboshi




Coopération Rdc-Burundi : Julien Paluku lance le régime commercial simplifié à Kavimvira-Gatumba

Véritable ouf de soulagement pour les petits commerçants et les populations vivant au niveau des frontières entre la République Démocratique du Congo et le Burundi. Le Régime Commercial Simplifié-RECOS a été lancé officiellement ce mercredi au niveau des postes frontaliers de Kavimvira et de Gatumba par le Ministre congolais du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya et la Ministre burundaise du Commerce, Industrie, Transports et Tourisme, Marie-Chantal Nijimbere.

Le communiqué final signé par ces deux ministres liste 66 produits qui sont concernés par ce Régime Commercial simplifié-RECOS qui vient désormais simplifier les procédures de dédouanement et la réduction du coût des transactions commerciales permettant ainsi aux petits commerçants transfrontaliers de bénéficier des droits de douane, mais aussi du passage rapide et clair.

Le lancement du RECOS vient renforcer la coopération commerciale et économique entre la République et le Burundi tel que voulu par le Présidents Félix Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye, a fait entendre Julien Paluku Kahongya.

En instruisant les services œuvrant au niveau des frontières côté congolais de bien appliquer le RECOS, le ministre du Commerce Extérieur a annoncé qu’il vient de suspendre uniquement pour le Burundi la mesure interdisant l’importation temporaire des quelques produits dont les bières et boissons gazeuses, seuls les produits d’origine burundaise qui sont concernés, a-t-il ajouté.

« Le régime commercial simplifié traduit la volonté de nos deux chefs d’Etat, qui traduisent la volonté de l’intégration économique régionale. Cette Afrique ne peut se développer que s’il y a une intégration économique régionale. Il a été constaté que les pays africains, il y a moins d’échanges commerciaux. Nous échangeons trop avec le reste du monde qu’avec nous-mêmes. A travers le COMESA, on est en train de nous amener au commerce inter et intra-africain », explique Julien Paluku.

Et d’ajouter, nous nous retrouvons ici pour lancer officiellement ce régime commercial simplifié en vue de répondre à un des engagements de Félix Tshisekedi qui avait annoncé la création d’emplois pour les Congolais. Lorsqu’on lance ce régime commercial simplifié, des femmes et des hommes vont traverser la frontière pour chercher de l’emploi.

Il a précisé : Nous avons listé 66 produits. Les produits au-delà de 66, ne sont pas concernés par le régime spécial simplifié. N’allez pas amener les barres de fer de l’Asie… Ce sont les produits d’origine congolaise et burundaise qui doivent faire l’objet de trafic pour nous permettre d’être des citoyens à même d’affronter les défis de la vie.

Suspension de la mesure portant importation de certains produits

Le ministre du Commerce extérieur a profité de l’occasion pour attirer l’attention de nos services qui tardent à exécuter et à mettre en œuvre ce que le Gouvernement a décidé : la DGDA, l’OCC, la migration, l’hygiène à la frontière de respecter cette décision. Peut-être plus tard, on va même ouvrir les frontières, parce que les autres pays l’ont fait.

« In fine, on va arriver à la suppression des frontières. Avec ce lancement du régime commercial simplifié, je suspends la mesure portant suspension des importations entre les deux pays. Cela permet aux produits du Burundi et de la Rdc d’entrer de part et d’autre, parce que nous voulons créer des richesses entre nous. Tshisekedi participera au 23ème sommet du COMESA et lorsqu’il viendra il faut l’accueillir avec ce message », insiste Julien Paluku.

Cette décision a été très saluée par la ministre burundaise du Commerce, Industrie, Transports et Tourisme, Marie-Chantal Nijimbere très fière de la mise en application du Régime Commercial Simplifié-RECOS.

Très soulagés, les petits commerçants par le biais de leurs représentantes ont jeté des fleurs au Gouvernement congolais et burundais.

C’était également l’occasion pour la FEC Sud-Kivu et la Chambre Fédérale de Commerce et Industrie du Burundi de plaider pour la mise en place d’un comité mixte de suivi de la mise en œuvre de ce Régime Commercial simplifié (RECOS).

Signalons que les deux Ministres ont visité les infrastructures au niveau des frontières communes et ont découvert la maquette des infrastructures qui seront construites dont les ports à arrêt unique et marchés dans le cadre du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la Région des GRANDS-LACS (PFCIGL) avec l’appui de la Banque mondiale, de l’Union Européenne et du Marché Commun pour Afrique Orientale et Australe-COMESA félicités par les deux Gouvernements.




Chine : Les entreprises étrangères encouragées à mener des recherches dans le domaine scientifique et technologique en Chine (Ministère) 

Le Centre d’exposition de la zone de démonstration nationale d’innovation de Zhongguancun a ouvert ses portes ce mercredi 30 Octobre à Beijing. Le Go de cet événement organisé par la commission ces sciences et technologies de Beijing et l’administration du parc technologiques Zhongguancun, a été donné par le vice-ministre de la science et de la technologie de la Chine.

Dans son discours d’ouverture, Chen Jia Chang a réitéré le ferme attachement du gouvernement chinois à l’innovation scientifique et technologique en « mettant en œuvre la stratégie de revitalisation de la nation par la science et l’éducation, le renforcement du pays par les talents et le développement fondés sur l’innovation ».

« Cette stratégie confère un rôle fondamental et stratégique à l’innovation, stimule la capacité d’innovation fondamentale, renforce la productivité des nouvelles générations en améliorant continuellement l’environnement politique et institutionnel pour l’innovation scientifique et technologique et aussi promouvoir la coopération et les échanges internationaux » estime ce membre de l’exécutif central chinois.

Selon le vice-ministre de la science et de la technologie de la Chine, l’investissement en recherches et développement en Chine a dépassé en 2023 plus de trois mille trois cents milliards de Yuans (3.300) soit une augmentation de 8,1% par rapport à 2022.

Se basant sur la vision du président chinois Xi Jinping, le vice-ministre de la science et de la technologie a appelé à l’ouverture et à la coopération pour obtenir le progrès scientifique.

« Le gouvernement chinois a toujours soutenu le concept de la construction d’une communauté de destin commun entre l’humanité, s’intégrant pro activement dans l’horizon mondial de l’innovation et s’engageant avec d’autres pays à créer un environnement d’innovation technologique ouvert, égal, juste et non discriminatoire afin que la technologie serve mieux à l’humanité » a déclaré Chen Jia Chang.

Pour sa part, le Directeur Général du département de la coopération internationale du ministère des sciences et de la technologie a indiqué que la Chine développera des échanges et coopération avec scientifiques, technologiques plus vastes et plus profonds avec les autres pays. Dai Gang a, à cet effet,  émis le souhait de tisser un réseau d’amis en sciences et technologies encore plus étroits afin d’introduire une sagesse chinoise face aux défis mondiaux auxquels est confrontée la société humaine.

Pour aboutir à cette fin, il a proposé plusieurs initiatives dont l’approfondissement de la coopération scientifique et technologique tant au niveau gouvernemental que civil, l’optimisation des mécanismes des comités mixtes et de dialogue sur l’évolution de l’innovation, promouvoir l’initiative de coopération scientifique internationale et et encourager une collaboration multidimensionnelle en matière de talent, de technologie, des résultats et des plateformes.

Dai Gang prévoit aussi d’encourager les entreprises étrangères à mener des recherches en Chine.

“Les mesures de facilitation de l’emploi, de séjour et de l’immigration pour les scientifiques internationaux seront également renforcées afin d’offrir un meilleur service pour les scientifiques, entrepreneurs et investisseurs en Chine” a-t-il rassuré.

Des centres de transfert technologique, incubateurs et accélérateurs seront créés au sein de l’initiative la Ceinture et la Route à travers les programmes d’échanges humains afin de promouvoir la coopération entre les jeunes chercheurs chinois et étrangers.

Derick Katola depuis Beijing capitale de la Chine




Sahara marocain : la position de la France est en train de faire bouger d’autres pays européens (M. Macron dans une interview à 2M/Medi1 TV)

La position de la France au sujet de la question du Sahara est en train de faire bouger d’autres pays européens qui “commençaient à infléchir leurs choix”, a affirmé le Président français, Emmanuel Macron.

Dans une interview accordée aux chaînes de télévision 2M et Medi1 TV, diffusée mercredi soir, M. Macron a souligné que pour la France, il s’agit “de s’engager résolument et diplomatiquement aux côtés du Maroc pour qu’en effet le présent et l’avenir des Provinces du Sud s’inscrivent dans la souveraineté marocaine”.

“C’est vraiment un mouvement important sur le plan diplomatique. Je le dis évidemment pour le Maroc, pour notre relation bilatérale, mais aussi pour toute la région”, a insisté le Président français lors de cette interview, à l’occasion de la visite d’Etat qu’il a effectuée dans le Royaume à l’invitation de Sa Majesté le Roi.

“C’est pour cette raison que j’ai voulu le dire aussi au Parlement : c’est une décision que la France ne prend aucunement contre qui que ce soit, mais elle doit aider à une meilleure intégration régionale, à une meilleure stabilisation du Sahara, et partant, du Sahel”, a-t-il poursuivi.

Dans ce sens, il a relevé que “toute cette région a besoin de la stabilité, de l’engagement, du sérieux, de la force et de la confiance”, rappelant, par la même, les investissements conséquents opérés par le Maroc sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour promouvoir le développement et la stabilité de cette région. “Je crois que les voisins en sont conscients”, a-t-il fait observer.

Cette position de la France est aussi un engagement concret, en ce sens que l’Agence française de développement (AFD) et les entreprises françaises “ne vont pas simplement continuer d’investir, mais investiront plus fortement encore dans les Provinces du Sud dans des projets importants au bénéfice des populations”, a-t-il assuré.

Pour M. Macron, il s’agit également d’un “choix d’avenir” qui se matérialise par une multitude de projets importants portant sur divers domaines (dessalement, ports, aménagement des infrastructures, développement énergétique…).

Par ailleurs, le Président français a tenu à s’arrêter sur “l’histoire singulière” du Royaume du Maroc et de la République française, tout en réitérant la communauté de destin liant les deux pays.

A ce propos, il s’est félicité du nombre important d’accords et de contrats, tant gouvernementaux que privés, conclus entre les deux pays à l’occasion de cette visite d’Etat, y compris les 22 accords signés lors de la cérémonie présidée par SM le Roi et le Président français, estimant que ces accords sont le témoignage d’une “confiance renouvelée”.

M. Macron a également mis en avant les atouts du Royaume en matière de développement et de production d’énergies renouvelables et le potentiel de coopération et d’investissement que ce secteur offre pour les deux pays.

“Le Maroc est un des grands producteurs et sera encore plus un producteur mondial de renouvelables”, a-t-il affirmé, tout en soulignant la politique “volontariste” de Sa Majesté le Roi en matière de développement des énergies éolienne et solaire.

De l’avis du Président français, le partenariat et la coopération dans ce domaine sont à même de “nous faire gagner réciproquement, c’est-à-dire faire du Maroc un grand partenaire de la décarbonation de notre économie et permettre de créer de la richesse et de la valeur” des deux côtés de la Méditerranée.

“Ce que je dis sur l’énergie, c’est bon des deux côtés. Et donc, oui, c’est un partenariat d’égal à égal parce qu’il permet de faire réussir le Maroc et de faire réussir la France. Et je crois aussi qu’il fait de nos deux pays des plateformes qui font rentrer vers deux continents et avec des stratégies très cohérentes”, a expliqué M. Macron.

Évoquant l’accueil chaleureux qui a lui a été réservé à son arrivée dans le Royaume par le Souverain, les membres de l’illustre Famille Royale et les habitants de la capitale et sa région, le Président Macron a qualifié ces moments de “très touchants”.

“Être accueilli sur le sol marocain par Sa Majesté le Roi avec Sa Famille était un geste qui m’a beaucoup touché, qui nous a beaucoup touchés avec mon épouse et les membres de ma délégation, et la forme d’évidence qu’il y avait dans ce moment”, a déclaré M. Macron avec émoi.

“Ces moments étaient pour moi très touchants parce qu’ils étaient de cœur à cœur et de visage à visage”, a-t-il souligné.

“On a construit beaucoup de choses pour en arriver là. Et en disant cela, je me dis, il y a une forme de spontanéité, d’élan qui dit l’évidence de notre relation. Mais après, il y a tout ce qu’on va continuer à faire pour l’entretenir”, a conclu le Président français.




Patrick Muyaya échange avec le DG de StarTimes

Le président directeur général du télé distributeur chinois StarTimes, Pang Xinxing a été reçu en audience par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, le mercredi 30 octobre 2024 dans son cabinet.

Juste après, avec sa délégation, ils ont visité les installations de la Radio Télévision Nationale Congolaise et autres patrimoines de ce média public dans la commune de Lingwala en compagnie de la Directrice Générale de ce même média, Sylvie Elenge et du conseiller technique au ministère de la Communication et Médias, Ali Mbilo.

Ensemble, ils ont échangé autour du partenariat qui verra bientôt le jour entre les deux entreprises audiovisuelles notamment sur la numérisation générale de la RTNC.

Par la suite, Pang Xinxing et le ministre Patrick Muyaya ont évoqué le dossier de la migration de la télévision analogique vers la télévision numérique sur toute l’étendue du territoire national. Convaincu, il a témoigné sa joie et a encouragé le ministre sur les efforts fournis pour la modernisation de la Radio Télévision Nationale Congolaise.

Il faudrait noter que c’est pour la troisième fois que le PDG de StarTimes séjourne à Kinshasa pour rencontrer les autorités congolaises en vue d’un partenariat durable et profitable à toutes les parties.




Doudou Fwamba et une délégation du FMI discutent sur deux nouveaux programmes

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est en mission officielle en République Démocratique du Congo. Conduite par Calixte Ahokposi, cette mission a échangé jeudi 31 octobre avec le ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-botayi sur deux nouveaux programmes en négociation entre les deux parties.

Le premier est axé sur la facilité élargie de crédit (FEC) et le second sur la facilité élargie de résilience et de durabilité (RTS). Ce second programme est une nouvelle facilité pour appuyer la RDC dans la lutte contre les effets de changement climatique », a fait savoir Calixte Ahokposi chef de mission.

Cette réunion intervient 4 jours après les assemblées de printemps du groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International où l’argentier national Doudou Fwamba avait sollicité, auprès du FMI au nom du gouvernement de la République, qu’une quotité soit orientée vers des projets d’investissement publics, lesquels auront un effet positif sur le vécu quotidien des populations.

À travers ces deux nouveaux programmes, le gouvernement congolais pourrait mobiliser jusqu’à 2,5 milliards de dollars américains.

Kinshasa compte en effet étendre la couverture de santé universelle déjà dans certains coins du pays, mais aussi la prise en charge du nouveau-né, la mise en place de la gratuité de l’enseignement secondaire, la construction des infrastructures pour la libre circulation des personnes et de leurs biens, l’utilisation des terres arables pour une agriculture saine et autres projets d’intérêt capital.




Au conseil des ministres du COMESA : Didier Mazenga porte haut la voix de la Rdc

Cette rencontre précède le 23ème Sommet des Chefs d’États et de Gouvernement de cette organisation qui se tient ce 31 Octobre 2024. Cette réunion a rassemblé les différents acteurs stratégiques venus de plusieurs pays, enfin de réfléchir sur les différentes avancées capitales, dans le domaine de l’intégration régionale.

Il faut noter que plusieurs thèmes ont été abordés au cours de cette réunion des ministres, notamment : l’élection du bureau ; L’examen du rapport de la 19ème réunion du Comité paix et sécurité ; Le soutien aux candidatures pour les postes auprès de la Banque Africaine du Développement “BAD” ; Le lancement de la stratégie de médiation du COMESA. Lors de son speech d’ouverture, le Ministre des Affaires Étrangères Burundais S.E Albert Chingiro a souligné l’importance de sa discussion pour les développements socio-économiques et la stabilité de la région.

Il a rappelé l’engagement des membres du COMESA à renforcer les collaborations Interétatiques, afin de garantir une croissance durable et inclusive en adéquation avec les ambitions de paix et de sécurité.

” Il n’y a pas de paix sans développement et il n’y a pas de développement sans la paix… C’est dans la paix, la joie et la tranquillité que se trouve tout ce qu’il y a de bon pour l’épanouissement de nos populations. La paix doit-être donc la pierre angulaire de notre programme de gouvernance et de sécurité ”

Signalons que tous les ministres des Affaires étrangères et coopération régionale de 21 pays membres de la COMESA ont répondu présents à cette 19ème réunion. Leur mobilisation a démontré l’importance de ce rassemblement.

Les participants ont échangé des perspectives sur la mise en place des chaînes de valeur régionale dans les secteurs porteurs, tels que l’agriculture, l’exploitation minière et le tourisme.

Un thème évocateur

Le thème de ce 23ème Sommet du COMESA s’intitule : « Accélérer l’intégration régionale par le développement des chaines de valeur régionale dans le domaine de l’agriculture résiliente au climat, de l’exploitation minière et du tourisme ».

Ce thème rappelle juste la volonté des États membres de favoriser des synergies sectorielles, notamment en matière de résilience climatique pour renforcer l’économie régionale et réduire les vulnérabilités économiques de pays membres.

Concernant les problèmes sécuritaires qui impactent gravement les pays membres, notamment ceux de l’Afrique centrale et dans la région des grands Lacs, la stratégie de la médiation évoquée par l’organisation, semble être un vrai pilier adéquat pour promouvoir la paix et la stabilité. L’occasion franche pour Didier Mazenga Mukanzu, Ministre Congolais de l’intégration régionale, de mettre une fois de plus sur le banc des accusés, le Rwanda voisin dont les velléités de son agression en RDC ne sont plus à démontrer.

Sur la sellette, la question de la possibilité du soutien auprès de la BAD, ces opportunités sont hyper cruciales pour financer les projets des infrastructures, renforcer la résilience des économies locales face aux impacts du changement climatique, et pour finir, améliorer les conditions de vie des populations.

Noter que cette 19ème réunion du Conseil des ministres du COMESA, ouvre le rideau au 23ème Sommet des Chefs d’États et des gouvernements qui débute ce jeudi 31 Octobre 2024.

Rappelons que les différentes conclusions et recommandations qui sortiront de cette réunion des ministres, seront transmises aux dirigeants de l’Organisation, constituant une feuille de route pour une intégration régionale renforcée.

Tous les pays membres du COMESA, décident dorénavant de regarder dans la même direction, afin de construire ensemble un avenir commun, basé sur l’intégration régionale, la paix et le développement durable.




Chine : Le Centre national d’innovation agricole de Nanjing au cœur d’innovations fondamentales pour une sécurité alimentaire assurée

Le secteur agricole occupe une place importante dans l’économie rurale de la province du Jiangsu. Le centre national d’innovation scientifique et technologique de Nanjing pour l’industrie agricole moderne en est l’acteur le plus important.

Situé dans le district de Pukou, à Nanjing, ce centre est le seul en Chine orientale, qui a été approuvé par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural le 18 décembre 2016.

Depuis sa mise en service en 2018, le Centre d’innovation agricole a toujours adhéré à l’objectif de la « Silicon Valley agricole », en se concentrant sur l’intégration des technologies clés et des éléments innovants, en regroupant les entreprises associées et les produits avantageux, en planifiant l’innovation et le développement.

Il a établi une coopération stratégique avec plus de 30 districts et comtés agricoles et parcs industriels à l’intérieur et à l’extérieur de la province, et a exporté près de 100 réalisations scientifiques et technologiques innovantes, fournissant de nouveaux produits, de nouvelles technologies, de nouveaux équipements et de nouveaux modes pour la modernisation et le développement de l’agriculture.

Le Centre d’innovation agricole se concentre sur la bio-agriculture, l’agriculture intelligente, l’agriculture fonctionnelle, trois industries de pointe qui constituent son pilier.

« Nous nous attachons beaucoup à la sécurité alimentaire. Certains de nos produits sont entrés dans le marché Européen et sont certifiés par l’UE. Dans la production, nous avons beaucoup d’indicateurs certifiés qui assurent que les produits satisfont les besoins de notre peuple pour la santé » s’est vanté Li Mingshui, directeur général adjoint du centre national d’innovation agricole de Nanjing.

En collaboration avec le New Hope Group, CITIC Agriculture et d’autres fonds de science et d’innovation agricoles, 1,78 milliard de yuans, formant l’intégration de scientifiques, d’entrepreneurs, de financiers, « industrie, université, recherche et utilisation » du développement intégré et de l’écologie de l’innovation.

Derick Katola depuis la ville de Nanjing, province du Jiangsu




La finale de la première édition du concours de la chanson chinoise « La Voix du Tchad » s’est tenue avec succès le 28 octobre au Tchad

La finale de la première édition du concours de la chanson chinoise « La Voix du Tchad » s’est tenue avec succès dans l’après-midi du 28 octobre à l’Office National des Médias Audiovisuels du Tchad (ONAMA).

 

Lancé par l’ambassade de Chine au Tchad, le concours a été conjointement organisé par la filiale de China National Petroleum Corporation (CNPC) en Afrique de l’Ouest et l’Institut Confucius de l’Université de N’Djamena au Tchad, dans le but de promouvoir l’amitié, la coopération et la compréhension mutuelle entre la Chine et le Tchad. Le coucours fait partie de « La semaine de la Chine » initiée par l’ambassade de Chine au Tchad.

 

Les dix candidats viennent de tous les horizons du Tchad, y compris des employés locaux des entreprises et des étudiants. La finale était passionnante, les candidats ont interprété affectueusement des chansons telles que « Ville vide », « Aube », « Père », « Les Chinois » et « Comme souhaité ». Après une compétition acharnée, Ahmad Daoud Badour, employé de CNPC, a finalement remporté le premier prix grâce à sa voix unique et sa délicate interprétation émotionnelle de la chanson « Ville vide ». Abomo Mbina Marie Stella, étudiante en troisième année à l’Institut Confucius de l’Université de N’Djamena, a remporté le deuxième prix par sa belle chanson « Comme souhaité ».




L’Al Ahly d’Égypte s’impose 3-0 contre Al Ain des Émirats et remporte le titre de la Coupe d’Afrique, d’Asie et du Pacifique  

Le club Al Ahly d’Égypte a remporté une victoire 3-0 contre son hôte, le club Al Ain des Émirats, lors d’un match disputé le mardi 29 octobre au stade international du Caire, dans le cadre des quarts de finale de la Coupe des Confédérations de Clubs de la FIFA.

En s’imposant, Al Ahly d’Égypte a été couronné champion de la première édition de la compétition de la Coupe d’Afrique, d’Asie et du Pacifique “FIFA”, après avoir franchi l’obstacle des quarts de finale et atteint les demi-finales de la compétition.

La rencontre a mis en lumière le tenant du titre de la Ligue des champions d’Afrique, Total Energies, le club Al Ahly d’Égypte, qui a captivé le public présent au stade grâce à un jeu remarquable et à ses trois buts inscrits.

Les buts du club Al Ahly ont été marqués par l’international palestinien Wissam Abu Ali à la 32e minute, suivi par Imam Ashour qui a doublé la mise à la 55e minute. Enfin, Mohamed Magdy Afsha a inscrit le troisième et dernier but sur penalty à la 90+3e minute.

Suite à cette victoire, Al Ahly d’Égypte, champion d’Afrique, d’Asie et du Pacifique, se prépare à affronter la prochaine étape de la compétition, appelée la Coupe de défi “FIFA”, après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe des confédérations de clubs “FIFA”.

Al Ahly d’Égypte rencontrera en demi-finale de la Coupe des confédérations de clubs, le 14 décembre, le vainqueur du match opposant le club Pachuca du Mexique et le champion de la Copa Libertadores 2024, à Doha, au Qatar.

Si Al Ahly d’Égypte parvient à se qualifier pour la finale de la Coupe des confédérations de clubs “FIFA”, celle-ci se déroulera à Doha, le mercredi 18 décembre 2024, où il affrontera le club Real Madrid, tenant du titre de la Ligue des champions d’Europe.