CNPAV dit non aux procès bâillon contre le Professeur Florimond Muteba 

Le CNPAV (Coalition le Congo n’est pas à vendre) exprime ses vives inquiétudes et sa désapprobation face à la citation directe initiée contre le Professeur Florimond Muteba, Président du Conseil d’Administration de l’ODEP, par Mme Lydie Omanga, membre du Conseil d’administration de l’Autorité de Régulation de la Poste et Télécommunications du Congo (ARPTC).

Dans un communiqué de presse élaboré à cet effet, CNPAV précise que cette action judiciaire s’inscrit dans une stratégie visant à réduire au silence ceux qui, au nom du contrôle citoyen, demandent des comptes aux élites politiques et économiques sur leur gestion de la chose publique et activités économiques dans le pays. Le contrôle citoyen exercé par l’ODEP et d’autres acteurs de la société civile ne constitue pas un crime, mais plutôt un outil de demande de la redevabilité et de promotion de la transparence à la disposition des citoyens et des acteurs de la société civile vis-à-vis des mandataires publics.

Le CNPAV rappelle que les actions de contrôle citoyen la société civile visent à renforcer la performance des institutions publiques grâce à un engagement civique et une participation active des citoyens à la gestion des affaires publiques. Ces initiatives sont cruciales pour instaurer une culture de transparence et inciter les organes de gestion à rendre compte de leur gestion.

Il exprime son soutien à l’ODEP et au Professeur Florimond Muteba face à cette nouvelle tentative de museler les acteurs de la société civile. Nous appelons le Président de la République et le Gouvernement congolais à garantir pleinement l’espace civique et l’exercice les droits et libertés fondamentaux des défenseurs des droits humains et aux acteurs de la société civile en RDC.

Le CNPAV rappelle ainsi le gouvernement congolais à respecter son 5ème engagement de garantir l’espace civique dans le cadre de son prochain mandat de Membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

Le CNPAV exhorte enfin les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC à s’assurer que le gouvernement congolais respecte ses engagements et ses obligations de protéger les défenseurs des droits humains, les lanceurs d’alerte et d’autres acteurs sociaux impliqués dans la défense de l’intérêt général dans le pays.




Réformes foncières : La Belgique promet d’apporter son accompagnement à la RDC 

L’Ambassadrice de Belgique en poste à Kinshasa, Roxane de Bilderling, a échangé avec la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo dans son cabinet de travail.

Loin d’être une visite de courtoisie, la diplomate Belge a voulu s’enquérir des priorités de la RDC en matière des affaires foncières, mais également connaître les différentes réformes qu’elle veut mettre en place durant ce mandat.

« Je viens de rendre visite à la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières. L’objectif était de voir avec elle, quelles sont ses priorités pour ce mandat, quelles sont les réformes qu’elle veut mettre en place. Comme vous le savez, les affaires foncières sont vraiment un domaine essentiel pour pouvoir assurer la sécurité de la propriété, pour pouvoir comprendre qui est propriétaire et qui détient d’actes emphytéotiques, et qui peut opérer sur telle ou telle parcelle etc. Je crois qu’on sait très bien qu’il y a eu des soucis dans ce domaine et il y a des insécurités dans ce domaine. J’ai vraiment été très encouragée par la volonté ferme de la Ministre d’État d’apporter des réformes importantes dans son secteur. Une des grandes réformes, je crois c’est la numérisation du cadastre. Ça permettra d’apporter beaucoup plus de sécurité juridique. Je sais qu’une amélioration dans ce domaine est aussi un des éléments essentiels de l’amélioration du climat des affaires. Et donc, ça permettra de rassurer aussi les investisseurs qui veulent entreprendre des investissements dans ce pays de savoir qu’il y aura un cadastre digital et qui le sécurise. Je suis très satisfaite, parce que j’ai vraiment senti la Ministre d’Etat très engagée, très déterminée à apporter des réformes et de l’ordre dans son domaine. Et je lui ai dit qu’elle pourrait compter sur le soutien de la Belgique en la matière », a déclaré Roxane de Bilderling ambassadrice de Belgique en RDC.

 

Signalons que, la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo est déterminée à assainir les affaires foncières, redorer son image et réduire les conflits fonciers. La Belgique a promis tout son accompagnement dans les réformes qui y seront apportées.

 

Mboshi




Kongo Central : A Kinshasa, le Gouverneur Grâce Bilolo échange avec l’ambassadrice du Canada au tour du développement de sa province 

Poursuivant son séjour à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, le gouverneur de la province du Kongo Central, Grâce Bilolo a échangé avec l’ambassadrice du Canada en poste à Kinshasa, Marise Guilbeault. Plusieurs sujets ayant trait au développement, au commerce et à l’investissement étaient au coeur de leur entretien.

Tout ceci, dans le cadre du partenariat Canada – RD Congo, et plus particulièrement le Kongo Central, où le gouverneur a exposé les vastes potentialités que regorge sa province et les multiples opportunités d’investissement, en mettant un accent particulier sur les efforts déployés pour assainir le climat des affaires. Grâce Bilolo a confirmé à l’ambassadrice, la participation du Kongo Central au forum sur l’accélération du commerce et des investissements avec le Canada qui se tiendra au mois de novembre prochain 2024.

 

Pour sa part, l’ambassadrice du Canada a rassuré le Gouverneur Grâce Bilolo, l’accompagnement de son pays le Canada, déjà engagé dans le Kongo Central, notamment à travers le projet Grand Inga et le centre communautaire de Kandu, axé sur la l’alphabétisation et la réinsertion des filles-mères.

 

 

Mboshi




Boma : Fin des travaux de la route “monsieur l’abbé”, sur la place appellée Ntiyuma. 

Longtemps restée impraticable, la route monsieur l’abbé, dans la ville de Boma, précisément dans la commune de Kalamu sera à nouveau mise en service. La circulation va reprendre du marché Dumbi, jusqu’aller en Ville.

Les cris de détresse de la population de la ville portuaire et historique ont eu des réponses, grâce à la volonté du Gouverneur de la province du Kongo Central, qui avait instruit l’équipe de l’ATP dirigé par Me Pathy Nzuzi Wa Makengedi, ancien maire de Matadi pour réhabiliter cette route, à la grande satisfaction des Bomatraciens.

 

La route qui a été coupée en deux parties, suite aux fortes pluies a été remise à son état initial. Les travaux de réhabilitation de cette route à seulement 10 jours comme promis, sont arrivés déjà à la fin.

Selon les ingénieurs qui sont à pied d’œuvre, la circulation reprendra sur ce tronçon routier dans le délai, tenant compte des normes de bétonnage.

 

 

Mboshi




RPDC: « Et pourtant si le fait est réel, cela doit être un acte conforme aux règles ou normes du Droit international!»

Ce vendredi 25 octobre, KIM Jong Kyu, Vice-Ministre chargé des affaires russes au sein du Ministère des Affaires Etrangères (AE) de la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée de 123.214km2 sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

a clarifié sa position sur la rumeur (qui est, récemment, l’objet de l’attention pour l’opinion publique à l’échelle internationale) selon laquelle les troupes (des milliers de commandos ou plus, NDLR) de l’Armée Populaire de Corée (APC) seraient envoyées en Fédération de Russie (FR), cela à travers sa réponse suivante à la question d’un reporter de la KCNA (ou korean central news agency ou agence centrale de presse coréenne) de la RPDC:

 

J’ai entendu la rumeur sur l’envoi des troupes de l’APC en FR, ce que les médias mondiaux suscitent, ces jours-ci, dans l’opinion publique. Le Ministère des AE de la RPDC:

  • ne s’occupe pas, directement, des affaires du Ministère de la Défense Nationale de la RPDC
  • ne ressent pas le besoin de confirmer, particulièrement ou spécialement, de ladite rumeur.

Mais si réel est le fait sur lequel les médias mondiaux font du tapage, je pense que cela doit être un acte conforme aux règles ou normes du Droit international.

 

Je vois qu’il existe, évidemment, les forces (telles que la République de Corée, les USA, le Japon et l’Ukraine, etc., NDLR) qui désirent ou ont envie de le qualifier d’illégal ou d’illégitime.




Chine : Le centre international de communication de la ville de JinHua s’active pour vendre positivement l’image de cette municipalité

Un appel à une coopération entre les médias internationaux et le centre international de communication de Jinhua pour véhiculer une bonne image de cette ville-préfecture dans le reste du monde, a été lancé ce vendredi 25 Octobre au cours de la cérémonie d’inauguration de ce centre.

Une activité organisée alors que le groupe de professionnels des médias venus notamment d’Afrique dont un RD-Congolais séjourne dans la ville de Jinhua.

 

Selon Tong Yonglei, directeur du bureau d’information du gouvernement municipal de JinHua, ce centre espère renforcer la synergie et la coopération, et avec le soutien de divers acteurs, lancer des produits de communication internationale plus divers, organiser des activités d’échange international plus influentes, et raconter ensemble l’histoire de la Chine, du Zhejiang et de Jinhua, afin de soutenir les efforts nationaux de communication extérieure avec la force de la communauté locale.

« À l’avenir, nous nous concentrerons sur la culture exceptionnelle, le commerce international, le transport et la logistique, l’industrie du cinéma et de la télévision, ainsi que d’autres caractéristiques et avantages de Jinhua. Nous réaliserons une publicité thématique de qualité, planifierons des sélections à long terme, et explorerons en profondeur l’opéra wu, la culture de Shangshan à Pujiang et d’autres contenus reconnus à Jinhua, afin de former un plan de sélection pour la communication internationale destiné à une promotion centralisée » dit-il.

La ville de JinHua, qui est le cœur du Zhejiang, bénéficie d’un positionnement remarquable. En tant que centre national de logistique pour le service et le commerce, JinHua a établi des relations commerciales avec 233 pays et régions, dont 80 avec un volume d’exportations dépassant le milliard de yuans.

 

Bien que située au centre du Zhejiang, JinHua est une région ouverte à l’international, servant de pont pour la coopération avec l’Afrique, note le directeur du bureau d’information du gouvernement municipal de JinHua.

« On dit souvent que Zhejiang est un acteur majeur dans la coopération sino-africaine, tandis que Jin Hua joue un rôle clé dans la coopération entre Zhejiang et l’Afrique », rappelle Tong Yonglei.

A l’en croire, ces dernières années, cette municipalité s’est concentrée sur le commerce avec l’Afrique comme un point d’intervention clé pour s’intégrer profondément à “la Ceinture et la Route”.

La ville maintien des échanges commerciaux avec tous les pays africains, augmentant régulièrement l’ampleur et optimisant la structure de ces échanges. Le volume des importations et exportations de Jin Hua vers l’Afrique a été le plus élevé de la province du Zhejiang pendant 11 années consécutives. De plus, pendant 9 années, Jin Hua a représenté plus de 8 % du total des exportations de la Chine vers l’Afrique, se classant au premier rang parmi les villes au niveau de district dans tout le pays, précise Tong Yonglei.

En gardant l’esprit d’amitié et de coopération internationale, JinHua utilise sa riche culture locale, telle que l’opéra Wu, le cinéma et la sculpture sur bois, pour promouvoir sa culture à l’étranger et favoriser la coopération gagnant-gagnant par la compréhension mutuelle et l’échange culturel. La troupe d’opéra Wu du Zhejiang a joué plus de 300 fois dans 62 pays et régions, atteignant un public de plus de 5 millions de personnes.

 

Derick Katola depuis la ville de Jinhua dans la province de Zhejiang




Pour un accès à l’Atlantique: ces documents qui expliquent pourquoi l’Algérie joue son va-tout contre l’intégrité territoriale du Maroc

Alors qu’il se dit publiquement le chantre de la libération des peuples et le défenseur du droit à l’autodétermination au Sahara, le régime d’Alger n’a cessé, dans les coulisses, d’instrumentaliser le dossier pour son unique intérêt, devenu vital: s’assurer un accès à l’océan Atlantique. En privilégiant le fait colonial espagnol contre toute velléité indépendantiste, en s’inscrivant dans le prolongement de l’occupation française ou en soutenant une partition du territoire, la junte a toujours craché sur les principes qu’elle prétend défendre.

La main d’Alger dans le récent ballon d’essai lancé par Staffan de Mistura, durant son brief devant le Conseil de sécurité de l’ONU, et portant sur une improbable partition du Sahara marocain, révèle au grand jour deux vérités que le régime d’Alger a déployé un temps considérable et une énergie démesurée à vouloir cacher. Le premier est que, non seulement l’Algérie est partie prenante au différend, mais elle joue des coudes pour privilégier ses vues et ses propres intérêts. Voilà qui jure avec une prétendue «position de principe» dans le dossier du Sahara atlantique. Parlant de principes, et c’est là la seconde vérité, l’Algérie s’est, à l’évidence et au vu de ses nombreux changements de posture, servi du conflit pour se donner une façade de «Mecque des révolutionnaires», tout en sacrifiant, dans les faits et à la moindre occasion, autant ses pseudo-principes que son poulain, le Polisario.

Il est d’ailleurs un fait historique, documenté par les archives françaises, qui montre toute l’habileté du pouvoir algérien dans l’art de se travestir. Comment, sinon, admettre que le pays qui se dit aujourd’hui «à n’importe quel prix» aux côtés du Polisario dans sa «guerre de libération» ait été le premier à s’opposer à toute velléité indépendantiste dans la région? Un document officiel du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE, ancêtre de l’actuelle DGSE), révélé par Jillali El Adnani, historien et chroniqueur sur Le360, en atteste cependant.

Nous sommes en 1966, au lendemain de l’indépendance de l’Algérie et au plus fort du «règne» de Houari Boumediene, champion autoproclamé des mouvements de libération en Afrique, qui venait de s’accaparer tous les pouvoirs moyennant un coup d’État, une année plus tôt. L’événement est la tenue de la conférence de l’Organisation de l’unité africaine (aujourd’hui l’UA), à Addis-Abeba. Publiquement, et au nom de ses intérêts nationaux, l’Algérie a clamé son rejet total et catégorique de toute idée d’État indépendant au Sahara occidental, une position portée par le délégué algérien lors de ce sommet. Pour l’Algérie, il est «illusoire d’accorder l’indépendance à un territoire dont la population ne compte que 50.000 habitants». Dont acte. Pourquoi donc? «L’Algérie, qui avait besoin d’une ouverture sur l’Atlantique, ne pouvait se désintéresser du destin du Sahara espagnol», lit-on.

Le document historique classé «secret» du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) de France, contenant les déclarations du représentant algérien à l’OUA lors de la Conférence d’Addis-Abeba en 1966.

Autrement dit, en 1966, la stratégie algérienne consistait à soutenir la présence coloniale de l’Espagne -et non à plaider pour une décolonisation. Mieux, la délégation algérienne manœuvrait pour «empêcher les réfugiés du Sahara espagnol présentés par le Maroc d’être entendus par le comité de décolonisation». Tous slogans creux mis de côté, ce qu’Alger négociait à cette époque, c’est une ouverture sur l’Atlantique, porteuse de nouvelles perspectives économiques et désenclavant son vaste territoire désertique.

Ce document devrait être encadré et accroché dans les couloirs du siège de l’UA, de préférence à proximité de la fontaine en zellige offerte par le Maroc à cette institution. C’est à Addis-Abeba que l’Algérie jugeait, en 1966, «illusoire d’accorder l’indépendance à un territoire dont la population ne compte que 50.000 habitants». Et chaque fois qu’un représentant d’Alger fait son cirque à l’UA au nom de «la dernière colonie en Afrique», on devrait l’orienter vers le mur où est accroché ce tableau qui documente les propos, très pertinents, tenus par un représentant de la République algérienne, en 1966, dans cette même ville d’Addis-Abeba.

Ceci pour dire que les ambitions de Houari Boumediene, le père du «Système», n’avaient que faire d’un quelconque droit des peuples à l’autodétermination. Au contraire, elles s’inscrivaient dans le prolongement d’une vieille idée, bien française. Dans son livre «Le Sahara occidental en 10 questions», l’historien Bernard Lugan affirme que cet accès atlantique est un «vieux projet colonial français» -illustré dans l’ouvrage par une carte très parlante- et perpétué par le «Système».

C’est là l’un des paradoxes de l’Algérie indépendante: en même temps qu’elle glorifie l’anticolonialisme, elle défend avec ardeur l’héritage du colonialisme. En cherchant une ouverture sur l’Atlantique, «l’Algérie indépendante s’affirmait donc une fois encore comme l’héritière directe de la fraction la plus ultra du colonialisme français, celle qui avait nourri le projet insensé d’enlever le Sud marocain au Maroc afin d’offrir une fenêtre atlantique à l’Algérie française», commente l’historien.

Mêmes visées, autres sources documentaires, celles produites par la Central Intelligence Agency (CIA) américaine par centaines de 1965 à 1980 et classées «Confidential». Ces notes de service du renseignement américain, révélés par l’universitaire et chroniqueur Karim Serraj, détaillent à leur tour les ambitions secrètes de Houari Boumediene sur l’océan Atlantique, considérées comme un objectif vital.

Le président algérien espérait, selon ces documents, «utiliser l’Atlantique comme un levier pour accéder aux marchés d’Amérique latine et d’Afrique subsaharienne, et établir des connexions maritimes directes avec des pays non alignés». Cette stratégie géopolitique ne pouvait se matérialiser qu’à travers une expansion coloniale dans la région, devant offrir à l’Algérie un accès à l’Atlantique, et en même temps, l’un n’allant pas sans l’autre, couper l’herbe sous le pied du Maroc dans le sous-continent. Et quoi de mieux pour y arriver que de créer un État fantoche.

Le même objectif a continué de servir de boussole, la seule qui vaille, pour le régime algérien. Bien après Boumediene, son ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, devenu en 1999 président de l’Algérie, ne défendait pas autre chose quand il a proposé, en 2001, à James Baker, alors Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, un partage du territoire du Sahara entre le Maroc et le Polisario. Une position figée dans le rapport 2002 du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara.

L’idée a soudain refait surface cette année, à la faveur d’une suggestion faite par l’actuel Envoyé personnel secrétaire général de l’ONU au Polisario comme au Maroc. C’est oublier que le Maroc, lui, ne marchande pas son Sahara et que, hier comme aujourd’hui, l’intégrité territoriale n’est pas sujette à négociation. Le régime algérien n’aura jamais accès à l’océan Atlantique. Il a joué son va-tout et a perdu.

Par Tarik Qattab




Le sésame de millions !

Décidément, l’enseignant et le médecin congolais, sans parler d’autres couches sociales, doivent encore attendre très longtemps pour bénéficier de cette opulence inouïe, indigeste et révoltante que se tapent, au grand jour, certains bonzes politiques congolais. Surtout ceux de la Majorité au pouvoir !

Tenez, alors que l’affaire des forages et des lampadaires n’a pas encore fini de défrayer la chronique, et que d’autres détournements en termes de millions sont signalés çà et là, voilà que deux autres feuilletons, non de moindres, viennent faire fulminer de rage infirmiers, enseignants, médecins aujourd’hui en grève : l’affaire de « 13 députés » payés en sourdine et de « 5 millions de dollars portés disparus au Ministère de la Formation professionnelle ».

En effet, comme Satan, pas celui qui a tenté Jésus-Christ, le Fils de l’Homme, sur le Monts des Oliviers, mais celui porteur de deux cornes et d’une queue, est confortablement assis sur les finances publiques congolaises, tout à fait normal que la palme d’or revienne aux bonzes du régime USN. Ceux-là qui ne pensent et ne parlent plus qu’en termes de millions que des « mains expertes » n’hésitent plus à manipuler et à détourner pour leurs propres comptes. En tirant bénéfice à partir des caisses de l’Etat.

Abandonnant la Plèbe aux mains de la fauche, du désespoir et de l’angoisse sociale, ils s’activent à ponctionner sur les recettes de l’Etat congolais afin de se constituer des lendemains meilleurs. Dans la foulée, on parle de cette première affaire qui n’est, en tout cas, pas du tout, d’un détournement, mais des payements inouïs, indigestes et révoltants aux « 13 députés ». Apparents, ils ne siègent pas au Parlement mais arrivent, quand même, à bénéficier des avantages faramineux qui peuvent bien servir à payer, ne fut-ce que chaque mois 50 enseignants de Malemba Nkulu, Idiofa, de Bulungu, Isangi ou de Luozi. Mais que le Trésor public trouve juste de payer des personnages qui dorment le matin mais payés à la fin du mois, pour le compte du parlement. Soit !

Ecore, pas plus tard qu’en début de semaine, « 5 millions USD seraient portés disparus au ministère de la Formation professionnelle ». Antoinette Kipulu se retrouverait, pour ça, dans les filets de l’IGF qui l’accuse d’avoir détourné, à des fins personnelles, une somme de cinq (5) millions USD, préalablement destinés à la construction des centres professionnels dans certaines provinces.

A lire le journal Econews paru mercredi 23 octobre à Kinshasa, dans une correspondance de Jules Alingete, Inspecteur général des Finances, il semblerait que l’ancienne Ministre de la Formation professionnelle dans le Gouvernement Sama I et II, aurait « suçoté », pour son compte ainsi que celui de sa famille, 5 millions USD. En attendant les conclusions de l’enquête, précise Econews, l’IGF a sollicité de la DGM (Direction générale de migration) l’interdiction de sortie du territoire national de Mme Antoinette Kupulu et de ses deux complices, dont son époux. Soit. A ce stade, il ne s’agit donc que d’une présomption. Présomption de détournement des millions. En millions de dollars !

A compter tous ces cas de détournements ou de payements en urgence, tout compte fait, le sésame de millions ne serait favorable et ne s’ouvrirait qu’aux seuls acteurs de la Majorité au pouvoir, réunis au sein de l’USN. Dont la hargne à siffler sur les caisses de l’Etat, ne peut que révolter la Plèbe. Une Plèbe qui croupit dans la misère sociale, pendant que le sésame de millions de dollars ne s’ouvre qu’aux déjà nantis. Qui n’hésitent pas, malgré leurs magnats financiers, à croustiller les caisses de l’Etat.

Dommage pour ce pays !

Willy Kilapi




Elimination de la violence à l’égard des enfants: La RDC et l’UNICEF en Conférence Nationale 

La République Démocratique du Congo (RDC) se positionne à l’avant-garde de la lutte contre la violence faite aux enfants en accueillant depuis hier jeudi, 24 octobre 2024, la toute première Conférence Nationale consacrée à ce sujet.

Organisé en partenariat avec l’UNICEF, cet événement historique se tient sous l’égide de la Première Ministre, Mme Judith Suminwa Tuluka. Cette conférence constitue une avancée majeure dans la lutte contre la violence envers les enfants. Elle réunit huit ministères clés, ainsi que des acteurs de la coopération internationale, du secteur privé et de la société civile. Surtout, elle intègre activement les enfants et les jeunes filles, principales concernées, dans l’élaboration d’une stratégie nationale pour éradiquer la violence à leur égard.

Selon le dernier rapport de l’UNICEF, 650 millions de filles et de femmes vivant aujourd’hui ont été victimes de violences sexuelles pendant leur enfance. Parmi elles, plus de 370 millions (soit 1 sur 8) ont subi un viol ou une agression sexuelle pendant leur enfance.

 

Actions prioritaires

En RDC, la situation est tout aussi alarmante, plus de la moitié des enfants ont déjà été victimes d’une forme de violence. De plus, près de 40 % des cas de violences sexuelles assistés par l’UNICEF concernent des filles de moins de 18 ans.

L’UNICEF est déterminé à accompagner la RDC dans la mise en œuvre d’actions prioritaires pour protéger les enfants de la violence. En partenariat avec l’UNICEF et d’autres acteurs, le Gouvernement de la RDC a mis en place des actions concrètes pour protéger les enfants de la violence, notamment en termes de prévention et d’assistance aux enfants.

Ainsi, des campagnes de sensibilisation et des programmes éducatifs ont permis d’informer des millions d’enfants et de leurs familles sur les dangers de la violence. La création d’espaces sûrs « Toyokana », et le renforcement des systèmes de protection

de l’enfant avec le déploiement de travailleurs sociaux ont amélioré la prise en charge des survivantes de violences sexuelles.

La tenue de cette première Conférence Nationale illustre la détermination du gouvernement congolais à intensifier la lutte contre les violences faites aux enfants. Engagement qui sera réitéré lors de la Conférence ministérielle mondiale qui se tiendra en novembre à Bogota, en Colombie, où la RDC réaffirmera son engagement à œuvrer pour la protection de l’enfant à l’échelle internationale.

Résolus à soutenir et à promouvoir une enfance sans violence, l’UNICEF et ses partenaires marcheront pendant 2 kilomètres le 26 octobre 2024 à Kinshasa, pour promouvoir une enfance sans violence et de sensibiliser à la protection des droits de l’enfant.

 

Prince Yassa.

 




Lancement du 7ème Forum Galien Afrique à Dakar sous le signe de l’innovation et du leadership

Les travaux de la 7ème édition du Forum Galien Afrique ont débuté ce mardi à Dakar (Sénégal) avec le Pré-forum des jeunes, un événement phare placé sous le thème « Leadership et intelligence artificielle : catalyseurs d’actions sanitaires efficaces face aux crises climatiques et environnementales en Afrique ».

Ce pré-forum marque le coup d’envoi de plusieurs jours de discussions et de réflexion sur les défis sanitaires et environnementaux auxquels le continent est confronté.

L’événement a été inauguré par Pr Awa Marie Coll Seck, présidente de Galien Africa et ancienne ministre de la Santé du Sénégal, en présence de personnalités de renom telles que Dr Magda Robalo Correia de Silva, co-présidente du Comité scientifique international du Forum Galien Afrique (Guinée-Bissau) et Dr Chris Elias, président du programme de développement mondial de la Fondation Bill et Melinda Gates.

 

Des solutions innovantes pour la santé et l’environnement

Les jeunes participants, venus de 16 pays africains, ont présenté des solutions basées sur l’intelligence artificielle pour répondre aux défis climatiques et sanitaires.

Parmi les thématiques abordées figuraient la pollution de l’air, le paludisme, la santé mental, ainsi que des innovations en matière de photosynthèse artificielle. Ces solutions, saluées par les formateurs et les binômes, ont mis en lumière le potentiel de la collaboration interdisciplinaire pour bâtir des systèmes de santé résilients en Afrique.

« L’innovation et l’intelligence artificielle sont essentielles pour faire face aux crises climatiques », a déclaré la Pr Seck lors de l’ouverture. Elle a appelé les jeunes leaders à s’unir « au-delà des frontières et des cultures » pour transformer les défis climatiques en opportunités. Elle a également souligné que « chacun d’entre nous est directement concerné ou impliqué par le changement climatique », incitant les participants à être non seulement des témoins mais des acteurs du changement.

 

Un programme tourné vers l’avenir

Le pré-Forum des jeunes se tient en prélude au Forum des jeunes prévu ce mercredi qui sera axé sur les « Innovations des jeunes faces aux crises climatiques et environnementales en Afrique ».

Le forum est structuré autour de trois grands axes, tous focalisés sur la santé publique et les crises climatiques. Il se conclura par la remise du 4ème Prix Galien Afrique, une distinction prestigieuse pour les innovations dans le domaine de la santé.

Cette édition 2024 met un accent particulier sur la formation des jeunes leaders africains, en leur offrant une plateforme pour partager et présenter leurs travaux sur les enjeux actuels de la santé publique dans le contexte des crises climatiques. Parmi les solutions présentées, l’approche « One Health », une stratégie de collaboration interdisciplinaire, a été proposée comme réponse aux résistances antimicrobiennes et aux crises sanitaires.

 

Un futur prometteur pour la jeunesse africaine

 

La journée s’est terminée par des conférences axées sur l’avenir du leadership en santé climatique en Afrique et une synthèse des apprentissages clés. Pr Awa Marie Coll Seck a réaffirmé l’importance de cette collaboration durable entre les jeunes leaders et les experts multidisciplinaires pour bâtir des systèmes de santé plus résilients en Afrique.

Le Forum Galien Afrique se poursuivra jusqu’au vendredi 25 octobre 2024, avec des discussions, des panels et la participation de nombreuses personnalités influentes du secteur de la santé et du développement.

Le Forum verra la participation de plus de 3000 acteurs du monde de la santé, de la politique et de la recherche y compris des lauréats du Pr

ix Nobel.

Prince Yassa