Jules Alingete Représente la RDC à la 9ème Assemblée Générale du FIGE à Luanda

L’Inspecteur Général des Finances de la RDC, Jules Alingete, à la tête d’une délégation, participe à la 9ème Assemblée Générale et au 11ème Colloque International du Forum des Inspections Générales d’État d’Afrique et Institutions Assimilées (FIGE), qui se tient du 22 au 25 octobre 2024 à Luanda. Organisées sous le thème « La lutte contre la corruption et le blanchiment : investigation, répression et coopération », ces assises permettent de présenter les avancées de la RDC en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux.

La rencontre du FIGE regroupe des personnalités du contrôle des finances publiques sur le continent africain, qui exposent tour à tour sur des sujets variés, notamment la mise en œuvre du contrôle administratif interne, la coopération et la collaboration entre institutions, ainsi que la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux.

Prenant la parole, Jules Alingete a présenté les salutations du Président de la RDC avant d’élucider les progrès réalisés par son pays en matière de lutte contre la corruption. Pendant ces assises, les efforts de la RDC ont été récompensés par la désignation du pays comme organisateur de la 10ème Assemblée Générale du FIGE en 2026 à Kinshasa, offrant ainsi à la RDC l’opportunité de prendre la présidence de ce forum africain.

Pour mémoire, le FIGE est une organisation panafricaine créée à Djibouti en 2006, dont le siège se trouve dans ce même pays, et qui réunit 27 institutions du continent africain. L’organisation a pour objectif le développement des métiers liés au contrôle des finances en Afrique, tels que l’investigation, l’audit, la lutte contre la corruption et l’évaluation publique. Elle milite pour la mise en œuvre en Afrique de normes professionnelles adaptées aux exigences contemporaines.

Didier Mbongomingi




KIM JONG UN: «La construction des habitations s’avère primordiale dans le BTP.»

A l’occasion de la dernière Fête Nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel le plus âgé du monde depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la RPDC, a prononcé son discours «Redoublons d’efforts pour la prospérité de notre grand Pays!» (09/09/2024) dans lequel il a indiqué la nécessité d’assurer la qualité irréprochable aux bâtiments directement liés à la vie du Peuple, notamment:

  • les 10.000 logements de la 3ème étape du Secteur Hwa-song (ou Mars) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR)
  • les logements dans les provinces.

Le Pays privilège, toujours, la construction des logements. Le dernier Congrès (05-12/01/2021) du PTC a fixé pour objectif essentiel de la politique en matière du BTP (ou bâtiment et travaux publics) de faire de la RPDC le tout 1er Pays d’avoir résolu le problème des logements. Suivant la décision de cette réunion, battent leur plein, selon les plans annuels, la construction:

  • des 50.000 logements modernes dans la Ville Pyongyang
  • d’une ville de montagne spécifique dans le Secteur Komdok (où se trouve une des plus grandes mines de plomb et de zinc en RPDC et dans le monde sise dans la Province Sud-Hamkyong, NDLR)
  • des habitations dans les provinces, villes et arrondissements.

Depuis, Pyongyang se métamorphose au fil des jours. Suivant le grand dessein de KIM JONG UN de transformer la Capitale en la plus belle ville du monde, ont été aménagées:

  • la Song-hwa (ou fleur du pin) City (11/04/2022 pour 10.000 foyers)
  • la Hwa-song City (16/04/2023 pour 10.000 foyers)
  • la Rim-hung City (16/04/2024 pour 10.000 foyers)
  • la Jon-wi (ou avant-garde ou pionnier) City (14/05/2024 pour 4.100 foyers).

Tous les bâtiments ont été construits de façon raffinée et précise sur le plan architectural et esthétique: la composition d’espaces de chaque bâtiment est variée et utile en conformité avec ses mission et caractéristiques, ainsi que les exigences fonctionnelles et l’environnement d’alentours. Bien qu’ils se trouvent érigés dans le même quartier, la répétition ne se révèle guère dans leur construction par étape: chaque logement de la Hwa-song City se caractérise par son aspect différent, mais pourtant original. Comme le montrent les nouvelles Cités dans le Secteur Hwa-song, le Pays a porté son niveau architectural et esthétique et celui de sa civilisation à un palier plus élevé.

Par ailleurs, une forte impulsion est donnée au BTP dans les provinces visant à permettre, aux habitants provinciaux, de mener une vie matérielle et culturelle hautement civilisée sur le modèle de la Ville Samji-yon (où se trouve le Mont Paektu-san, mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 939-1925, NDLR), tandis que le Secteur Komdok se transforme en ville de montagne, où surgissent, chaque année, des milliers de logements. De nouveaux villages féeriques ont vu le jour, aussi, dans chaque localité.

Le PTC a présenté un grandiose dessein de:

  • poursuivre la prospérité de la construction dans la Capitale
  • ouvrir une époque de changements dans les provinces
  • transformer, radicalement dans les 20 ou 30 ans, le cadre de vie du Peuple de tout le Pays.

KIM JONG UN souligne, toujours, l’importance de mettre la construction de logements au rang suprême du BTP en disant:

  • Personne n’a le droit d’hésiter le moins du monde devant la réalisation de l’idéal du Peuple ni de s’en détourner.
  • On n’a pas le temps d’attendre, les bras croisés, l’approche des conditions favorables (Persistantes sont les retombées du COCOM ou coordinating committee for multilateral export controls depuis les années 1940, NDLR).

Cette année aussi, on pousse, pour de bon, à l’édification des logements réservés à la population tant dans la Capitale que dans les provinces.

A propos du développement des provinces, cette année marque un jalon dans la mise en œuvre de la politique du PTC en matière du développement des provinces. Les villes et arrondissements du Pays se sont attachés, depuis longtemps, à améliorer la vie de leur population en s’appuyant sur les matières 1ères locales. Ces dernières années, le PTC s’est proposé comme son objectif global du renforcement des villes et arrondissements de les transformer en:

  • points d’appui stratégiques de l’Etat socialiste hautement civilisé, riche et puissant
  • régions développées ayant leurs particularités locales.

Conformément à la noble volonté du PTC, l’Arrondissement Kimhwa de la Province Kang-won a créé de riches expériences dans le développement d’industrie locale. Sur cette base, on a:

  • adopté la Politique 20×10 de Développement des Provinces dans la 19ème session (23-24/01/2024) élargie du Bureau Politique du 8ème Comité Central du PTC
  • définie ladite Politique comme politique nationale dans la 10ème session (15/01/2024) de la 14ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême.

Cette politique consiste à construire, chaque année, des usines d’industrie locale modernes dans les 20 arrondissements du Pays au niveau de l’Arrondissement Kimhwa pour porter, dans les 10 ans la vie matérielle et culturelle élémentaire de la population des villes et arrondissements, à un palier supérieur. L’an 2024 est la 1ère année de l’exécution de ladite politique de la nouvelle Epoque. Pendant quelques mois depuis le début des travaux de construction des usines, ont révélé leurs apparences de différents arrondissements y compris les Arrondissements Songchon, Jangphung et Kosan. Parallèlement, les préparatifs de gestion des usines qui surgiront partout dans le Pays sont promus énergiquement.

Lors d’une réunion (15/07/2024) consultative concernant le développement de l’économie locale, tenue au bord de la mer dans la Ville Sinpho de la Province Sud-Hamgyong, KIM JONG UN a noté qu’il est très important d’exploiter judicieusement et de mettre en valeur, utilement, les ressources naturelles et économiques locales pour:

  • assurer l’indépendance et la force motrice du développement de l’économie locale
  • accroître le potentiel économique du Pays de façon unifiée et en faveur d’un développement continu.

De même, il a récemment (31/08/2024) proposé de promouvoir, parallèlement à la construction des usines d’industrie locale dans chaque ville et arrondissement, la construction de:

  • un établissement sanitaire
  • un centre de vulgarisation sci-tech
  • un établissement d’administration des vivres ou des céréales.

Dans un proche avenir, la justesse et la vitalité de la politique du PTC consistant à développer l’économie locale en tirant profit de:

  • la montagne dans la région montagneuse
  • la mer dans la région côtière

seront prouvées par la réalité, et la vie de la population de tout le Pays, améliorée au fil des jours.




En visite guidée au Palais du peuple, les élèves de la maternelle du Complexe scolaire “Sainte Thérèse de l’enfant Jésus reçus par Sama Lukonde

Les élèves du Complexe Scolaire “Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, situé à Binza-ozone, dans la commune de Ngaliema, ont effectué une visite guidée au Palais du peuple, siège du Parlement et se sont fait accueillir par le Président du Sénat, l’Honorable Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

A en croire Mme Geneviève Monanga, la Proviseure de ladite école, cette visite touristique s’inscrit dans le cadre de la découverte des grands monuments que compte le pays. C’est une démarche motivée par le souci de faire découvrir aux enfants le Site du Palais du Peuple, qui abrite les deux chambres du Parlement.

Le Président du bureau de la chambre haute s’est fait accompagner par la sénatrice Nefertiti Ngudianza Bayokisa Kisula, à la réception de ces 400 élèves arrivés au Palais du Peuple sous la houlette de la Proviseure de l’école et de leurs institutrices.




Sénat -RDC: La plénière autorise la prorogation de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri

La 84ème prorogation de l’état de Siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri, le rapport de la participation de la délégation conduite par le président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde à la 149ème Assemblée générale de Union-interparlementaire à Genève, en Suisse, et la mise en place des commissions permanentes après équilibrage, sont les trois points qui ont été traités au Sénat, ce mercredi, 23 octobre 2024, dans une plénière dirigée par le président de cette chambre du parlement.

Après la défense du projet de loi portant autorisation de la 84ème prorogation de l’état de siège sur une partie de la République démocratique du Congo telle que présentée aux sénateurs par le vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba Kabuya, 72 sénateurs, sur les 73 présents à la plénière, ont voté oui. Aucun ne s’y est opposé. Un seul s’est abstenu. Le projet de loi ainsi adopté sera transmis au Président de la République pour promulgation. Et, c’est parti pour une nouvelle période de 15 jours à dater de ce 23 octobre.

Le rapport de la mission du président du Sénat avec toute sa délégation, constituée des députés nationaux et sénateurs, a également été adopté après lecture et le bureau le transmettra par écrit aux sénateurs.

Enfin, la plénière s’est penchée et a adopté la composition des 10 commissions permanentes du Sénat après équilibrage, notamment la Commission PAJDH avec 11 membres, ETD (8 membres), Ecofin )14 membres), DSF (12 membres), EDdrnt (12 membres), IAT (10 membres).




Exploit de l’IGF : L’Hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa récupéré aux Indiens de Padiyath Health Care

Depuis le 17 octobre dernier, la gestion de l’Hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa n’est plus assurée par la société indienne Padiyath Health Care Sarl, qui avait bénéficié du contrat de cession en juin 2013 pour cette institution hospitalière, construite par l’État congolais à plus de 100 millions USD. Cette décision a été prise par le ministre de la Santé, Dr Samuel Roger Kamba Mulanda, avec l’approbation de la Première Ministre Judith Suminwa.

Cette résiliation du contrat de cession fait suite au rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), dont les conclusions et recommandations après une mission d’évaluation ont révélé des manquements graves de la part de Padiyath Health Care Sarl. Parmi ces manquements figurent le non-versement de l’apport de 40 millions USD, la non-rétrocession de 5% des recettes générées par l’hôpital, la non-réalisation des investissements additifs tels que la construction des centres de cancérologie, de cardiologie interventionnelle et de télémédecine, la tenue de la comptabilité en violation des normes admises en RDC, l’absence d’un état des lieux de l’hôpital en amont, l’absence du rapport narratif exigé chaque année sur les activités de l’hôpital, et la non-atteinte de l’objectif recherché par le Gouvernement en cédant la gestion de l’hôpital.

Le Dr Samuel Roger Kamba Mulanda a accordé un préavis de six mois à Padiyath Health Care pour quitter les lieux. Durant cette période, un comité d’accompagnement sera mis en place pour encadrer la résiliation, approuver préalablement toute opération financière en dépenses comme en recettes, et garantir la reprise de la gestion de l’hôpital par la partie gouvernementale.

La première pierre de la construction et modernisation de l’Hôpital du Cinquantenaire, dans le site IEM à Kinshasa, avait été posée le 2 mai 2009 par le président Joseph Kabila. Le même président Joseph Kabila l’a inauguré le 22 mars 2014. Le ministre de la Santé de l’époque, Félix Kabange Numbi, l’avait qualifié de « plateau technique le plus élevé du pays et de la sous-région », devant permettre aux Congolais d’éviter de se faire soigner à l’étranger et capable de procéder à 2000 à 3000 consultations par jour. Mais contre toute attente, cet hôpital est resté depuis son inauguration l’ombre de lui-même. La morgue fonctionne et génère des recettes plus que les soins cliniques, qui ne sont pas accessibles à la bourse d’un Kinois moyen, contrairement à ce qui avait été annoncé lors de l’inauguration.

Une question persiste : à qui le Gouvernement congolais va-t-il confier la gestion de l’hôpital à l’avenir, étant donné que c’est un établissement public dont le statut et les critères avaient écarté à l’époque les Cliniques universitaires parmi les gestionnaires ?

Quant à l’IGF, chapeau bas pour le travail réalisé, qui a permis de dénicher les préjudices subis par l’État congolais dans ce partenariat public-privé.

Didier Mbongomingi




Porter une vision plus lucide en perçant le brouillard pour promouvoir le développement de qualité d’une coopération BRICS plus vaste

Allocution de Monsieur Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine

au 16e Sommet des BRICS

Kazan, le 23 octobre 2024

Monsieur le Président Vladimir Poutine,

Chers Collègues,

Tout d’abord, je tiens à exprimer mes félicitations pour l’ouverture réussie du présent sommet. Je tiens également à remercier le Président Vladimir Poutine et la Russie pour leurs dispositions attentionnées et hospitalité chaleureuse.

Je voudrais profiter de cette occasion pour souhaiter encore une fois la bienvenue aux nouveaux membres dans notre grande famille. L’élargissement du BRICS est non seulement un jalon important de son histoire, mais aussi un événement marquant dans l’évolution de la situation internationale. À l’occasion du présent sommet, nous avons décidé d’inviter plusieurs pays à nous rejoindre comme pays partenaires, ce qui marque un nouveau progrès important dans le processus de développement du BRICS. Comme le disent souvent les Chinois, « L’homme de vertu agit pour le plus grand bien de tous. » Si les pays du BRICS se sont réunis, c’est pour suivre notre aspiration collective et la tendance générale à la paix et au développement. Nous devons saisir l’opportunité offerte par ce sommet, maintenir la dynamique du développement du BRICS, réfléchir et répondre aux questions globales, directionnelles et stratégiques et avancer résolument à l’unisson pour un nouveau départ collectif.

Le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences et de transformations et nous voici confrontés à un choix crucial. Laisser le monde sombrer dans les instabilités et le chaos ou le ramener sur la voie de la paix et du développement ? Cela me fait penser au roman Que faire ? de Nikolaï Tchernychevski. La détermination ferme et l’énergie vigoureuse de son héros incarnent exactement la force morale dont nous avons besoin aujourd’hui. Plus le temps est orageux, plus il nous faut nous tenir courageusement à l’avant-garde avec la persévérance, l’esprit pionnier et la sagesse de nous adapter. Nous devons travailler ensemble de sorte que le BRICS soit canal principal pour promouvoir la solidarité et la coopération du Sud global et précurseur pour faire avancer la réforme de la gouvernance mondiale.

― Nous devons bâtir un BRICS de paix et agir en tant que défenseurs de la sécurité commune. L’humanité est une communauté de sécurité indivisible. C’est seulement en portant une vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable que nous pourrons frayer une voie de sécurité universelle. La crise ukrainienne persiste. La Chine et le Brésil ont lancé avec d’autres pays concernés du Sud global le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne, dans l’objectif de rassembler plus de voix pour la paix. Nous devons poursuivre les trois principes essentiels de non-extension du champ de bataille, de non-escalade des combats et de non-provocation de tensions, et œuvrer à un apaisement rapide de la situation. La situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer. À cela s’ajoutent la résurgence des combats au Liban et l’escalade des conflits entre différentes parties. Nous devons promouvoir la conclusion immédiate d’un cessez-le-feu et la cessation des tueries et œuvrer inlassablement à un règlement global, juste et durable de la question de la Palestine.

― Nous devons bâtir un BRICS d’innovation et agir en tant que pionniers du développement de qualité. La nouvelle vague de révolution technologique et de transformation industrielle connaît un développement prodigieux. Nous devons nous mettre en phase avec notre époque et cultiver les forces productives de nouvelle qualité. La Chine a récemment établi le Centre Chine-BRICS pour le développement et la coopération en matière d’intelligence artificielle et entend approfondir la coopération sur l’innovation avec les autres pays du BRICS pour libérer les énergies de l’intelligence artificielle. Elle mettra en place un centre du BRICS pour la recherche internationale sur les ressources en mer profonde, un centre chinois pour la coopération sur le développement des zones économiques spéciales des BRICS, un centre chinois pour les capacités industrielles des BRICS et un réseau de coopération des BRICS pour les écosystèmes numériques. Nous serons heureux de voir une participation active de différentes parties pour promouvoir la montée en gamme et en qualité de la coopération des BRICS.

― Nous devons bâtir un BRICS vert et agir en tant qu’acteurs en faveur du développement durable. Le développement vert est la caractéristique marquante de notre époque. Les pays du BRICS doivent rejoindre de manière proactive la tendance mondiale de la transition verte et bas carbone. Avec ses capacités de production d’excellence, démontrées dans la production des véhicules électriques, des batteries au lithium et des produits photovoltaïques, la Chine a apporté une contribution importante au développement vert dans le monde. Elle entend faire valoir ses atouts pour élargir la coopération avec les pays du BRICS dans le domaine des industries vertes, des énergies propres et de l’extraction minière verte, et renforcer le développement vert sur toute la chaîne industrielle, en vue d’une coopération plus « verte » et d’un développement de meilleure qualité.

- Nous devons bâtir un BRICS juste et équitable et agir en tant que précurseurs dans la réforme du système de gouvernance mondiale. Alors que les rapports de force internationaux connaissent une évolution profonde, la réforme du système de gouvernance mondiale a longtemps pris du retard. Nous devons porter le véritable multilatéralisme, poursuivre la vision de la gouvernance mondiale fondée sur les principes d’amples consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés, et orienter la réforme de la gouvernance mondiale dans l’esprit de justice, d’équité, d’ouverture et d’inclusion. Nous devons suivre la tendance de l’émergence du Sud global, répondre favorablement à l’aspiration de différents pays à adhérer au BRICS, faire avancer le processus de l’élargissement et de la mise en place d’un mécanisme de pays partenaires, et renforcer la représentation et le droit à la parole des pays en développement dans la gouvernance mondiale.

Dans le contexte actuel, l’urgence de la réforme de l’architecture financière internationale s’avère plus impérieuse. Les pays du BRICS doivent jouer un rôle d’orientation, approfondir la coopération fiscale et financière, favoriser l’interconnexion des infrastructures financières, préserver la sécurité financière de haut niveau, élargir et renforcer la Nouvelle Banque de Développement, de sorte que le système financier international puisse mieux refléter l’évolution de l’échiquier économique mondial.

- Nous devons bâtir un BRICS humain et culturel et agir en tant que promoteurs de la coexistence harmonieuse entre civilisations. Les pays du BRICS sont tous dotés d’un héritage historique et culturel profond et brillant. Nous devons préconiser activement l’inclusion et la coexistence entre différentes civilisations, intensifier les échanges d’expériences en matière de gouvernance, et explorer le potentiel de coopération dans les domaines de l’éducation, des sports et des arts, de sorte que les différentes civilisations s’enrichissent mutuellement et éclairent l’avenir du BRICS. L’année dernière, j’ai avancé l’initiative pour une coopération du BRICS sur l’éducation numérique, et je me félicite aujourd’hui de la mise en place de ce mécanisme. La Chine mettra en œuvre un plan de renforcement des capacités du BRICS en matière d’éducation numérique, créera dans les pays du BRICS 10 centres d’études d’outre-mer et proposera 1 000 places de formation pour le personnel de l’administration éducative, les enseignants et les élèves dans les cinq ans à venir, en vue de contribuer à un développement solide et approfondi des échanges humains et culturels entre les pays du BRICS.

Chers Collègues,

La Chine entend travailler avec les pays du BRICS pour ouvrir de nouvelles perspectives au développement de qualité d’une coopération BRICS plus vaste, et œuvrer conjointement avec davantage de pays du Sud global à construire ensemble la communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

Je vous remercie.




Devant le caucus des élus du Nord-Kivu : Julien Paluku explique la série de mesures prises pour sauvegarder les industries locales

Redevabilité oblige, le Ministre du Commerce Extérieur Julien Paluku Kahongya a éclairé ce mercredi la lanterne du caucus des députés nationaux du Nord-Kivu sur les réformes qui sont en train d’être menées dans le secteur du Commerce Extérieur, la série de mesures gouvernementales interdisant l’importation temporaire de quelques produits pour sauvegarder les industries locales et les exemptions accordées aux opérateurs économiques basés dans les zones secouées par les conflits armés par le Gouvernement congolais.

Au cours de ces échanges pédagogiques, le Ministre du Commerce Extérieur a donné des détails sur la politique nationale des exportations, les avantages accordés par l’AGOA qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d’Amérique sans droits de douane, l’état de lieux des préparatifs du Forum AGOA-2025 décroché par la RDC à Washington, le processus en cours de modernisation de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) avec l’installation des laboratoires ultramodernes certifiés pour bien se rassurer du respect strict des normes, qualité et conformité de tous les produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo; mais aussi sur la réglementation des activités foraines à travers pays et de modernisation de la Foire Internationale pour renouer ainsi avec la date du 2 juillet.

Concernant la série de mesures interdisant l’importation temporaire des quelques produits dont les bières, boissons gazeuses, carreaux, faïences, ciment gris et la chaux dans différentes zones, Julien Paluku Kahongya a fait entendre aux députés nationaux du Nord-Kivu que ces dernières visent à sauvegarder les industries locales et les emplois qu’elles créent tout en précisant que les dérogations gratuites en faveur des opérateurs économiques sont prévues dans tous les arrêtés signés dans ce sens.

Il a profité de cette occasion pour donner des précisions claires les textes qui régissent l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en ce qui concerne le fractionnement et transbordement des marchandises, mais aussi sur la mise en œuvre par la RDC du Régime Commercial Simplifié (RECOS) qui avantage les petits commerçants et toute la population au niveau des frontières et de la diplomatie commerciale et économique de la RDC menée à travers le monde.

Pour accompagner les opérateurs économiques basés dans les zones secouées par les violences armées, le Gouvernement Judith Suminwa Tuluka a accordé des exemptions dans les provinces victimes de ces atrocités a conclu Julien Paluku Kahongya.

De son côté Safari Nganizi, Président du caucus des députés nationaux du Nord-Kivu a au nom de ses collègues félicité le Ministre du Commerce Extérieur pour avoir éclairé la lanterne des élus nationaux en se soumettant ainsi à cet exercice démocratique

Signalons que le Ministre a répondu aux différentes préoccupations de ces élus nationaux.

 




Kisangani : Felix Tshisekedi s’est adressé à la population boyomaise

Arrivé ce mercredi 23 octobre à Kisangani en début de soirée, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été chaleureusement accueilli à l’aéroport international de Bangboka .

Toute la notabilité locale conduite par le gouverneur de province Paulin Lendengola ainsi que les forces vives massés au tour de l’aérogare ont salué le Chef de l’Etat.

Devant une foule nombreuse massée à la Place de la Poste au centre-ville de Kisangani, le Chef de l’État s’est exprimé durant près d’une heure.

S’exprimant en lingala, le Président de la République a remercié la population de Kisangani pour l’accueil qui lui a été réservé et la confiance placée en lui à travers le vote à l’élection présidentielle de 2023.

Au sujet de la guerre d’agression que subit notre pays à l’Est, le Chef de l’État a lancé un message de résistance.

« Nous avons beaucoup d’ennemis au tour de nous, résistez comme vous l’avez fait durant le guerre de six jours », a dit le Commandant suprême. « Je fais confiance aux Fardc; ils doivent être en mesure de defendre la patrie », a dit le Président Tshisekedi.

” Nous gagnerons cette guerre. Ils peuvent tromper certains de nos frères mais ils ne gagneront pas le peuple congolais”, a-t-il conclu.

«  Les infrastructures constituent notre priorité, cela a commencé par l’aéroport et la voirie urbaine, et ces œuvres doivent se poursuivre », a précisé le Président de la République.

Au sujet de l’emploi des jeunes, le Chef de l’État a dit que c’est l’une de ses priorités. Il a appelé aux reformes et au soutien du secteur privé.

Interpellé par la population au sujet du pouvoir d’achat, le Président de la République a dit que la solution demeure dans le développement d’une production locale pour diminuer fortement les importations qui se font en monnaie étrangère.

La Président de la République tient à l’éducation. Il dit poursuivre la gratuité de l’enseignement de base. En matière de santé, le Président Tshisekedi a vanté la couverture santé universelle qui a commencé avec la gratuité de la maternité.

Le Chef de l’État a appelé également à l’unité entre les communautés locales Mbole et Lengola. Il a salué la baisse de tension entre les deux tribus locales.

Enfin, le Chef de l’État a abordé la question de la révision constitutionnelle. « N’ayez pas peur. Notre constitution contient des faiblesses, il est bon que notre élite y réfléchisse », a dit le Président Félix Tshisekedi.

Parmi les motivations de cette révision, le Chef de l’État a cité la lenteur dans la mise en place des institutions après les élections et la vulnérabilité du mandat des gouverneurs de provinces.

« La révision ou le changement de la Constitution n’est pas à confondre avec le nombre de mandats qui nécessitent un référendum», a dit le président Tshisekedi.

Le Président de la République s’est engagé à mettre en place l’année prochaine une large commission transversale d’expert pour réfléchir sur les faiblesses de notre Constitution. Cette commission fera des recommandations consensuelles au terme de ses travaux pour orienter un projet de révision constitutionnelle sans toucher aux articles verrouillés comme le nombre de mandats admis.




Kwilu : Les élections législatives fixées au 15 décembre prochain à Masi-Manimba 

Une délégation de la commission électorale nationale indépendante, CENI, conduite par son deuxième vice-président Didi Manara Linga, a procédé à la cérémonie du lancement officiel de la reprise des élections législatives qui ont été annulées dans la circonscription électorale de Masi-Manimba en décembre 2023.

 

Didi Manara a présenté les nouveaux cadres de l’antenne de Masi-Manimba qui vont réorganiser les élections prévues le 15 décembre 2024. La population du Kwilu en général et celle de Masi-Manimba en particulier s’est dit satisfaite et remercie le Président de la République pour avoir instruit le gouvernement de décaisser la somme pour la reprise des élections. Elle a également dit toute sa reconnaissance au président de la CENI, Denis Kadima pour avoir matérialisé la vision du chef de l’État sur la reprise des élections dans la circonscription électorale de Masi-Manimba.

 

La population est prête à accueillir ses élections. Par son mot de circonstance, le VP 2 a martelé que les actes qui ont été posés lors des élections du 20 décembre 2023 ne se reproduisent plus. Plusieurs questions ont été posées tour à tour par les participants qui ont pris part à cette cérémonie, et des réponses ont été données pour éclairer la lenterne de l’opinion.

 

 

Mboshi




Reprise des élections législatives à Masi-Manimba : Didi Manara sensibilise les parties prenantes locales

Le Deuxième Vice-Président de la CENI, Didi Manara accompagné de Adine d’Or Omokoko, membre de la Plénière, a animé le mardi 22 octobre 2024 à Masi-Manimba, un cadre de concertation avec les parties prenantes au processus de la reprise des élections législatives et provinciales dans cette circonscription électorale, où les scrutins du 20 décembre 2023 avaient été annulés.

Le cadre de concertation s’est tenu dans la grande salle de la coordination de l’église catholique.

 

À cette occasion, il a échangé avec les différentes parties prenantes, composées des autorités politico-administratives, des opérateurs électoraux et des organisations de la société civile dans toute leur diversité.

 

Devant les participants, le Deuxième Vice-Président de la CENI a été ferme dans son adresse. Pour l’envoyé de Denis Kadima, la CENI tient à la reprise de ces élections le 15 décembre 2024. Cette reprise doit se faire avec toute la rigueur possible. Toutes les dispositions nécessaires ont été prises par la CENI pour que ces élections se déroulent dans la sérénité et la paix totale, car la CENI tient à ce que le territoire de Masi-Manimba ait ses représentants au niveau national, provincial, sénatorial, ainsi qu’un gouverneur et un vice-gouverneur. Il a assuré que toute personne qui tenterait de perturber la bonne tenue de ces élections sera poursuivie, car la centrale électorale tient à proclamer vainqueurs les candidats qui seront réellement élus.

 

Didi Manara a expliqué aux participants que la CENI a opté pour l’utilisation de hauts cadres du niveau national pour piloter les opérations de reprise de ces élections. Selon lui, ce choix se justifie par la garantie de la crédibilité du processus, afin d’éviter tout dérapage comme celà a été le cas le 20 décembre 2023.

 

Concernant les candidats, Didi Manara a précisé que la reprise des élections se fera avec tous les candidats ayant participé aux scrutins du 20 décembre 2023, y compris ceux dont les suffrages ont été annulés.

 

En ce qui concerne la consultation des listes électorales, le Deuxième Vice-Président de la CENI a noté que cette consultation se déroulera pendant 30 jours afin de permettre aux électeurs de vérifier leurs noms et d’enregistrer les électeurs omis disposant des cartes d’électeur valides.

 

Un autre point abordé au cours des échanges a été le recrutement du personnel opérationnel temporaire. À ce sujet, il est important de noter que la CENI procédera au recrutement d’agents temporaires qui travailleront dans les bureaux de vote. Ce recrutement se fera par test pour certaines catégories d’agents opérationnels et par identification pour d’autres.

 

Les échanges directs ont notamment porté sur les questions sécuritaires, logistiques et le recrutement du personnel temporaire.

Notons qu’au terme de cette cérémonie, toutes les parties prenantes sont sorties satisfaites après s’être mises d’accord pour la tenue desdites élections dans exactement 54 jours, soit le 15 décembre prochain.

 

Mboshi