Sondage Les Points: Muyaya se hisse à la tête du peloton 

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias, décolle. Il est l’auteur de la redynamisation de la communication du gouvernement et de l’assainissement de l’espace médiatique congolais depuis son avènement aux commandes du ministère de la Communication et des médias en 2021 sous la houlette de l’ancien PM Sama Lukonde. Patrick Muyaya, reconduit dans l’équipe Suminwa, a poursuivi sur sa lancée en s’attelant à harmoniser la communication du gouvernement. En ce sens, précise le sondage Les Points, il a présidé des réunions de travail avec les conseillers en communication de tous les ministres pour donner des orientations. Il a réussi, pendant ces 100 jours, à accompagner l’organisation du Congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), déroulée dans les meilleures conditions possibles et sanctionnée par l’élection transparente d’un nouveau comité directeur. Muyaya a réussi à maintenir le cap de l’exercice de redevabilité par l’organisation de briefing presse.

Muyaya en tête de sondage cents jours du Gouvernement Suminwa pour avoir assuré avec brio la continuité et la consolidation des acquis du mandat du Président Felix Tshisekedi.

Depuis l’organisation des Etats Généraux de la Communication et Médias en janvier 2021, Muyaya incarne mieux la continuité dans son département, en mettant en œuvre les recommandations des travaux des Etats Généraux de la Communication et Médias ainsi que le Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa.

Lors de ces cents premiers jours, outre les comptes rendus des Conseils des ministres, l’amélioration de l’image de marque du Pays à l’international par des interventions dans des médias internationaux ainsi que les briefings hebdomadaires assurent la recevabilité des Actions du gouvernement qui permettent au Congolais d’être au contact des réalisations du Gouvernement.

 

En bon élève, Muyaya assure la mise en œuvre de l’axe stratégique 4.5.1. : « Poursuivre et parachever la réforme du cadre normatif et institutionnel du secteur de la communication et médias », se matérialise notamment par :

1. L’appui technique et financier du Gouvernement à l’organisation avec succès du 10ème Congrès ordinaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo, instance en charge d’autorégulation de la profession des journalistes en République Démocratique du Congo et ce par :

– La gestion efficace et efficiente des fonds disponibilisés par l’Etat ;

– L’actualisation et l’unicité des textes de l’instance ;

– L’élection d’une nouvelle équipe dirigeante.

2. Présentation au Gouvernement d’un d’une stratégie sur l’effectivité de la collecte de la Redevance audiovisuelle par les télédistributeurs avec pour but d’assurer la continuité de la modernisation des médias publics dont la Radio-Télévision Nationale Congolaise qui connaît déjà un changement de taille.

3. Réappropriation du Projet de loi fixant le statut du journaliste œuvrant en République Démocratique du Congo par les commissions du gouvernement pour :

– Affirmation de la définition du journaliste et ses assimilés ;

– Renfoncement du pouvoir de la régulation et l’autorégulation ;

– Instauration d’un répertoire des journalistes œuvrant en République Démocratique du Congo.

4. Présentation au Gouvernement d’une stratégie de la salubrité médiatique pour assainir l’espace médiatique de la République Démocratique du Congo par :

– Le contrôle documentaire des Éditeurs de programmes ;

– La déconnexion ou retrait des chaînes dans le bouquet public ou privé ;

– La connexion des chaînes en ordre.

5. La présentation au Gouvernement d’une stratégie de coordination de la Communication du Gouvernement par notamment :

– La continuité de l’implémentation de la charte graphique du gouvernement ;

– L’harmonisation des éléments de langages des éléments à diffuser au Journal Télévisé.

6. Relance des activités du Comité de suivi des recommandations des États Généraux de la Communication et Médias dans le but d’assurer le suivi de la mise en œuvre de ces dernières de manière permanent.




Suite aux rapports de l’IGF par rapport aux dossiers forages et lampadaires: Le Malien Samba Batshily in

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a interdit l’entrée sur son territoire à Samba Batshily, un homme d’affaires malien et propriétaire des sociétés SOLEKTRA et AFRITECH. Cette décision fait suite à plusieurs scandales financiers impliquant ses entreprises.

SOLEKTRA est accusée d’avoir encaissé 15 millions de dollars pour un projet de fourniture de lampadaires sans jamais livrer les équipements promis. Par ailleurs, le contrat de 700 millions de dollars attribué à AFRITECH pour la production de cartes d’identité a été annulé en raison de manquements graves aux engagements contractuels.

Cette interdiction d’entrée marque une étape décisive dans la lutte du gouvernement congolais contre la corruption et le non-respect des obligations contractuelles. Samba Batshily est désormais considéré comme une personne indésirable en RDC, une mesure destinée à protéger les intérêts du pays et à envoyer un signal fort à tous les acteurs économiques.

Cette décision souligne la détermination des autorités congolaises à assainir le climat des affaires et à garantir l’intégrité des marchés publics. Les entreprises et les individus qui ne respectent pas leurs engagements ne pourront plus opérer librement en RDC.

Didier Mbongomingi




Coincé à Arusha: Le Rwanda s’illustre par des faux fuyants 

La RDC traîne le Rwanda en justice pour violation de l’acte constitutif de l’EAC. Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, a démontré que toutes les populations victimes ont soif de justice. Et dans les crimes commis, il y a plusieurs responsables. L’ouverture des enquêtes de la CPI replace les criminels devant leurs responsabilités. Sur le front judiciaire, dit-il, « nous voulons être intraitables. Dans l’esprit qui guide le Président de la République, ceux qui seront reconnus coupables, seront punis. Et si la RDC documente tous les crimes, c’est parce qu’elle ne veut pas qu’un seul fait soit oublié. C’est certain que ces enquêtes auront un effet dissuasif à l’endroit de tous ceux qui commettent des crimes ».

« Réactivation par la Cour Pénale Internationale des enquêtes sur les crimes commis dans l’Est de la République démocratique du Congo », c’est le thème du Briefing Presse organisé, le 16 octobre 2024, par le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement. L’invité de marque n’était autre que le Vice-ministre de la Justice et Contentieux international, Samuel Mbemba Kabuya Tanda.

De prime à bord, Patrick Muyaya a demandé au Vice-ministre quel contenu donner au contentieux international ? Et Samuel Mbemba de répondre que dans le contentieux international, il y a deux branches. Une qui s’occupe du contentieux de droit public, c’est-à-dire tous les dossiers où il y a un élément d’extranéité. C’est dans ce cadre qu’il y a le dossier à Arusha où la RDC a accusé le Rwanda d’avoir violé l’acte instituant la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). On y trouve aussi certains acteurs qui sèment l’insécurité et « là, nous sommes à la Cour Pénale internationale (CPI). Il y a des États qui s’attaquent à la RDC et ce pays compte saisir la Cour Internationale de Justice », a-t-dit.

Samuel Mbemba a aussi expliqué qu’il y a des contentieux à caractère économique et il s’agit là des fonds vautours. « Ce sont des gens qui ont appris comment braquer la RDC à travers les procès. Ici, vous avez des condamnations fantaisistes et le pays est appelé à payer des sommes colossales. « Tout l’honneur est au chef de l’Etat qui a créé un fonds judiciaire », souligne-t-il.

Que retenir de l’annonce du bureau du Procureur ?

Pour répondre à cette question, le vice-ministre de la Justice et Contentieux international est d’abord revenu sur le contexte.

A l’en croire, tout part de l’engagement et de la détermination du président de la République à trouver des solutions pérennes pour le retour de la paix. Et que les victimes des atrocités puissent être indemnisées. En 2021, rappelle-t-il, face à des crimes graves commis dans les provinces du quotidien Kivu et de l’Iruri, il a décrété l’état de siège. Un an après, il a créé le fonds judiciaire. Il a décidé le renvoie des situations à la CPI, soit une plainte. « Vous prenez l’ensemble des faits, les renseignements utiles que vous mettez à la disposition de la Cour. Pour que la Cour intervienne, il y a le principe de subsidiarité. Nous sommes conscients que la Cour a apprécié le seuil de gravité. A partir de ce moment-là, il a travaillé avec le Gouvernement », explique-t-il.

Pourquoi la réactivation?

A cette question, Samuel Mbemba répond que c’est parce qu’en 2004, il y a eu un transfert de situation. Des acteurs ont été déférés devant la CPI et condamnés. Mais tout juste après, il y a eu un temps mort. Voilà pourquoi la Cour parle de la réactivation. Elle partira de 2022 jusqu’à ce jour.

Entre 2004 à aujourd’hui, il est fait état de l’intervention de la justice nationale. La justice nationale fonctionnera de manière démocratique en utilisant les données de la CPI pour décourager les facteurs en eau trouble.

Où est-ce que nous sommes avec le procès à Arusha?

Arusha fait partie de plusieurs initiatives du président de la République confiée au Gouvernement de la République. La Rdc est allée à la Cour de justice de l’Eac pour se plaindre du Rwanda pour violation de l’acte constitutif.

« Le Rwanda est présent en Rdc et ce pays a puisé la matière dans les deux rapports de l’Onu. Ceci veut dire que le Rwanda violé l’acte constitutif de l’Eac. Le 26 septembre a eu lieu la première audience. Les avocats du Rwanda ont dit qu’ils ne pouvaient pas lire certains documents déposés par la Rdc pour motif qu’ils étaient écrits en français. Et pourtant le Rwanda dirige la Francophonie ! Donc, les avocats rwandais ont demandé à la Cour afin que les avocats de la Rdc ne plaident plus devant elle. Et les avocats rwandais de poursuivre que ce que la Rdc dénonce est arrivé avant son adhésion dans l’Eac. Et pourtant, beaucoup de faits ont été commis avant que la RDC ne soit membre de l’EAC et continuent jusqu’aujourd’hui. La Cour comprenant que c’était des faux fuyants, a demandé qu’on leur établisse une procuration en anglais. Pour l’instant, tout le monde attend que la Cour se prononce sur les exceptions et la décision est à intervenir au mois de novembre.

A la question de savoir comment le Rwanda va exécuter les mandats de la CPI pendant qu’il n’est pas signataire du statut de Rome ? Le Vice-ministre de la Justice et Contentieux international a tranché que la Cour internationale de justice ne poursuit pas les États, pendant que la CPI poursuit les individus soupçonnés d’avoir commis le génocide, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et ….Et ce, même si le pays n’a pas ratifié le statut de Rome.

JMNK




Tribune de Me Dieudonné Kaluba Dibwa sur la révision de la Constitution : faire le médecin après la mort !?

Depuis la promulgation de la Constitution en 2006, l’Udps a fait porter à l’institution Président de la République la responsabilité de tous les problèmes qui se posent au pays, oubliant que 12 ans après, Félix Tshisekedi allait succéder à Joseph Kabila….

La toile congolaise a pour sujet-clé de réflexion et de débat la tribune de Me Dieudonné Kaluba Dibwa, président honoraire de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo et, par ricochet, président du Conseil supérieur de la magistrature. Docteur en droit et enseignant à l’université, avocat au barreau de Kinshasa et ayant exercé comme conseil devant la Cour pénale internationale, il a la science infuse. Après sa prise de position courageuse, on aurait dit : ‘Ite, missa est est’, entendez ‘la messe est dite’, c’est-à-dire ‘il n’y a plus rien à faire, la situation est définitive et ne peut être changée”‘

C’est si précis et concis

Voici comment Me Dieudonné Kaluba rend sa “prêche” : “Quand vous prenez la Constitution de la RDC, vous verrez qu’on a dépouillé le Président de la République de presque tout le pouvoir. En réalité, le vrai centre névralgique du pouvoir c’est le premier ministre. Mais écoutez le peuple congolais à la télévision, quand il s’exprime en réalité dans son schéma mental, il s’adresse au Président de la République mais pas au premier ministre, presque jamais. Il dit : ‘papa Tshisekedi talela biso makambo oyo, Fatshi osali eloko te’, alors que la Constitution dit que c’est le gouvernement qui définit et conduit la politique du pays. Mais personne ne s’adresse au gouvernement. Le peuple dit que c’est le Président qui doit faire ou qui ne doit pas faire. Et mêmes les intellectuels vous disent que le Président doit présenter un bilan, et pourtant ce n’est pas lui qui définit la politique du pays. Il y a toujours cette dichotomie entre ce qui est écrit et ce qui est pensé. Ce qui est pensé par les congolais est que nous voulons un régime qui ressemble au régime que nous avons dans nos villages : on ne peut pas avoir un chef qui ne fait rien. Or, dans notre Constitution, nous avons voulu un chef qui dort, et un premier ministre qui travaille avec son gouvernement. #NB : Il est impérieux que la Constitution soit changée; car selon l’actuelle Constitution, nous sommes dans un régime semi-présidentiel, tandis que dans les têtes de la population nous sommes dans un régime présidentiel. C’est une priorité absolue !”.

C’est si précis et concis qu’on devrait s’en arrêter là, et entamer la révision de la Constitution.

Véritable arme de destruction de la constitution

Il y a effectivement incompatibilité entre les articles 70 et 91 de la Constitution.

Le premier prévoit l’élection du Président de la République au suffrage universel (un homme, une voix). Pour ce faire, le candidat est obligé de compétir sur toute l’étendue du territoire national pendant 30 jours, mobilisant de gros moyens humains, financiers et matériels.

Mais une fois élu – là se situe l’incompatibilité – il est réduit par l’article 91 à définir la politique de la nation avec le Gouvernement issu de la Majorité parlementaire, Gouvernement responsable devant l’Assemblée nationale.

Concrètement parlant, le chef de l’État ne se retrouve pas dans le programme pour lequel le peuple l’a pourtant élu. Chaque année, il prononce un discours sur l’état de la Nation pour rendre compte d’une gestion qu’il n’a pas assumée. Et au terme du mandat quinquennal, il est jugé sur son bilan alors qu’il n’a constitutionnellement parlant plus de contrôle sur son programme de campagne électorale.

Les 12 ans durant, Joseph Kabila a joué le jeu, laissant quasiment les Premiers ministres en avant-plan.

Or, Félix Tshisekedi a voulu jouer le jeu différemment. Il s’est mis en avant-plan, présidant non pas que le Conseil des ministres presque toutes les semaines, mais en plus donnant des instructions à la fois au Premier ministre, aux Vice-Premiers ministres, aux ministres d’Etat, aux ministres, voire au vice-ministres !

Pour dire vrai, dès le premier Conseil des ministres, il s’est mis à gouverner.

Tout le monde – à commencer par le président de la Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la magistrature – l’a laissé violer délibérément la Constitution. Comme pour l’encourager dans cette voie, on lui a trouvé la fameuse formule “Le salut du peuple est la loi suprême”, véritable arme de destruction de la Constitution !

Du chef de l’Etat soumis au devoir de redevabilité…

 

En vérité, des Accords du Palais de Marbre 1 en 1991 au Dialogue Intercongolais en 2001-2003 en passant par la Conférence nationale souveraine en 1992-1993, Étienne Tshisekedi et l’Udps ne voulaient plus d’un Président de la République qui gouverne. Ils étaient dans la logique d’un Président de la République qui règne et d’un Premier ministre qui gouverne.

Félix Tshisekedi le savait et il le sait.

Aussi, on devrait se demander pourquoi de 2006 à 2018, l’Udps s’est acharné à faire porter à Joseph Kabila – ci-devant Président de la République – la responsabilité de tout ce qu’il considérait comme dérapage dans la gestion de la Chose publique.

Tout le Congo apprenait – par l’Udps ainsi que sa société civile (ONG, mouvements citoyens, églises, médias) – que la chute de telle localité pendant la guerre, c’était Kabila. L’envolée du dollar sur le marché du change, c’était Kabila. La crise de transport public, c’était Kabila. L’arrestation de tel acteur politique ou de tel journaliste, c’était Kabila. Le crash, le déraillement ou le naufrage, c’était Kabila. Les inondations, c’était Kabila. L’empoisonnement de tel artiste, c’était Kabila.

Et pourquoi, ceux qui rappellent aujourd’hui l’article 91, se sont tus au cours de ces 5 dernières années, faisant le médecin après la mort !

C’est tout ce qu’il y a de normal que la rue ait gardé le réflexe du chef qui règne et gouverne. Du chef de l’État soumis au devoir de redevabilité.

En appeler à un dialogue ou pas

Aujourd’hui, plaider pour la révision de la Constitution, c’est une bonne chose. Mais, l’opinion a besoin d’être fixée sur le cadre.

C’est sur ce terrain-là que le souverain primaire attend l’éclairage qui vienne de ses filles et fils constitutionnalistes conviés à avoir le courage de se prononcer sur la possibilité d’en appeler à un dialogue ou pas, en référence à l’Histoire du pays.

Autrement, la sortie médiatique de Me Dieudonné Kaluba n’aura pas aidé le Congolais lambda à sortir de l’auberge.

Au contraire…

Omer Nsongo die Lema




Le Conseil européen réaffirme ”la grande valeur’’ que l’UE attache à son partenariat stratégique avec le Maroc et la nécessité de le préserver et renforcer

Le Conseil européen, qui réunit les chefs d’État et de gouvernement des 27 États membres de l’Union européenne, a réaffirmé, vendredi lors d’un Sommet à Bruxelles, ‘’la grande valeur’’ que l’UE attache à son partenariat stratégique avec le Maroc.

Le Conseil européen a également réitéré la nécessité de préserver et de continuer à renforcer les relations étroites avec le Royaume dans tous les domaines du partenariat Maroc-UE.

Il s’agit de la troisième fois depuis la décision de la Cour de justice de l’UE, il y a deux semaines, que l’UE réaffirme cet attachement au plus haut niveau.

En effet, la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Haut-représentant de l’UE, Josep Borrell, avaient réaffirmé, dans une déclaration conjointe, l’engagement du bloc européen en faveur davantage de préservation et de renforcement des relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines, conformément au principe “pacta sunt servanda”.

Cet engagement a été réitéré, cette semaine, par le chef de la diplomatie de l’UE, qui présidait le Conseil Affaires étrangères de l’UE, insistant sur l’’’immense valeur’’ que l’UE accorde au partenariat stratégique avec le Maroc.




Lutte contre la Mpox : La situation épidémiologique est en état d’amélioration

La situation épidémiologique en République démocratique du Congo contre l’épidémie de Mpox est en état d’amélioration. C’est ce qu’a affirmé le Docteur Inkale Basele, membre du Pilier Communication sur les risques et l’engagement communautaire (Crec) ce mercredi lors d’un briefing, organisé à l’intention des professionnels des médias.

S’il faut comparer, a-t-il dit, les données épidémiologiques de la première semaine et les données épidémiologique jusqu’à la quarantième semaine, la courbe est en train de chuter par rapport au nombre des cas et aussi par rapport au nombre de patients, qui sont guéris et qui sortent de traitement Mpox. «  La République démocratique du Congo est sur une ligne que l’on remarque que le nombre des cas Mpox sont réduits et la courbe baisse. Aujourd’hui nous sommes à 30% des personnes qui sont contaminées par la Mpox. Donc, le Gouvernement ensemble avec les différents partenaires est en train de fournir un appui surtout avec les partenaires techniques et financiers pour aider notre pays à contrecarrer cette épidémie », a-t-il indiqué.

Les Ambassadeurs de Mpox

Depuis peu, plusieurs cas guéris de l’épidémie de Mpox sont signalés à  travers le pays. Ce qui réjouit et rassure plus d’un du travail de titan que réalise l’Institut national de Santé publique (INSP) à travers son Centre des opérations d’urgence de santé publique.

S’exprimant à cet effet, le Docteur Inkale Basele, visiblement satisfait des prouesses que réalise sa structure, a bien trouvé les mots pour qualifier ceux qui ont vaincu la Mpox, avant de les responsabiliser. Il l’a dit en ces termes: « Ces malades guéris sont tout d’abord les ambassadeurs, parce qu’ils connaissent l’état de cette maladie. Ils sont mieux placés pour parler aux autres sur les mesures de préventions, sur comment les autres doivent se comporter parce qu’aujourd’hui en plus de la voie physique de contamination, il y a la voix sexuelle. Ceux qui sont contaminés par la voie sexuelle doivent transmettre le message en disant ceci que la population doit se protéger lors des rapports sexuels. Aussi, ils doivent dire que la meilleur prévention, c’est le respect des mesures barrières ainsi que la vaccination même si elle n’a pas encore commencé ici à Kinshasa (…)

Les Personnes vivant avec le VIH concernées par la vaccination

Selon le Docteur  Inkale Basele, membre du pilier Crec, responsable Affichage et reprographie des supports de communication, les Personnes vivants avec le VIH est catégorie de la population  qui est ciblée par la vaccination. Simplement, parce que la personne qui souffre du VIH est dans un état d’immunodépression.  «  Elles sont considérées à risque et doivent bénéficier de la vaccination contre la Mpox. Il n’y a pas d’inconvénient. Bien au contraire, c’est un vaccin, qui va renforcer l’immunité contre la Mpox », a-t-il préconisé.

Les professionnelles de sexe, une des cibles privilégiées

«  Nous avons remarqué, parce qu’au départ il y avait une seule souche de contamination de Mpox comme virus mais aujourd’hui, nous avons remarqué une deuxième souche, plade AB. Cette plade est une souche, qui se transmet par voie sexuelle, alors les professionnelles sont classées comme le groupe population à risque, et est directement ciblée par la vaccination, parce qu’elle est considérée comme un vecteur de la maladie. Voilà pourquoi, cette population doit bénéficier de la vaccination non seulement pour se protéger mais pour protéger aussi les autres », a fait savoir ce membre du Pilier CREC.

Soulignons que la communication sur les risques et l’engagement communautaire (CREC) est cruciale pour les réponses de santé publique aux situations d’urgence. Elle est partie prenante du Centre conjoint d’information (CCI) au sein du Centre des opérations d’urgences de Santé publique (COUSP).

Selon le Responsable de la Cellule de communication, le Docteur Olivier Kapumba, outre la santé, le COUSP peut alerter sur toutes les catastrophes humanitaires, qui peuvent survenir.

Prince Yassa




Grant Leaity : «  60 ans après, la missin toujours urgente ! »

« Au fil des décennies, l’action de l’UNICEF s’est élargie pour répondre aux nouveaux défis auxquels les enfants sont confrontés. Soixante ans après, la mission n’a pas changé, elle est aujourd’hui aussi urgente qu’alors ! L’UNICEF est déterminé à défendre les droits de chaque enfant, où qu’il soit. Face aux crises humanitaires, aux inégalités et au changement climatique, l’organisation redouble d’efforts pour construire un avenir meilleur pour les générations futures », a déclaré le représentant du bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo, Grant Leaity, jeudi 10 octobre 2024, lors de la célébration des 60 ans de cette agence onusienne au côté des Congolais.

Ce parcours, a dit ce haut fonctionnaire des Nations unies, a été marqué par d’immenses défis, mais aussi par des réussites remarquables. « Notre parcours a été marqué par d’immenses défis, mais aussi par des réussites remarquables. Depuis six décennies, l’UNICEF est aux côtés des enfants en RDC, témoins de leurs progrès et de leurs espoirs », a-t-il d’un ton confiant quant à l’avenir de ces enfants qui, une fois bien encadrés, constitueront un moteur sûr de le développement de ce beau et grand pays.

La RDC est un pays d’opportunités

Au-delà de ses nombreux et multiples défis, le représentant de l’UNICEF a rappelé lors de cette soirée hautement en couleurs, honorée par la présence des invités de marques du Système des Nations unies et autres partenaires au développement et diplomatiques, organisée dans l’enceinte de l’Académie des Beaux-Arts, que la République démocratique du Congo est un pays d’opportunités et ne peut pas être réduite à la crise humanitaire aiguë qui affecte sa partie Est.

Il en veut preuve, sa jeune population. «  La Rdc abrite aussi environ 55 millions de jeunes avec une capacité énorme d’apprentissage, de créativité et d’entreprenariat et qui ne demande qu’un investissement conséquent dans leur santé, éducation, formation et protection pour atteindre leur plein potentiel », a dit Grant Leaity.

Aussi, a-t-il souligné, le futur de la planète est étroitement lié à celui de la RDC. En effet, les forêts tropicales du bassin du Congo constituent le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie, l’un des puits de carbone les plus précieux au monde trois fois la capacité d’absorption de l’Amazonie et une réserve majeure de biodiversité.

« La RDC est également le plus grand producteur mondial de cobalt et l’un des principaux fournisseurs d’autres minéraux essentiels pour la transition verte au niveau global notamment le coltan, le lithium, le tantale, l’étain, le tungstène et l’or. Autant d’atouts qui pourraient générer beaucoup de ressources pour répondre à la demande sociale des 55 Millions de jeunes », a-t-il ajouté, avant de souligner que malgré des défis humanitaires importants, de très nombreux programmes Paix- humanitaire- développement ont été couronnés de succès en RDC montrant la capacité du pays à poursuivre un développement résilient.

Rappelons que l’UNICEF a vu  le jour le 11 décembre 1946 lorsque l’Assemblée générale des Nations Unies avait décidé à l’unanimité d’établir un Fonds international de secours à l’enfance, chargé d’apporter une aide d’urgence aux enfants et adolescents des pays dévastés par la guerre et d’assurer la santé de l’enfant en général.

Cette aide est accordée sans distinction de race, de religion, de nationalité, de statut ou d’opinion politique.

 

Prince Yassa




’’La Fondation Vodacom organise le dépistage du cancer du sein sous le thème : ’’ « Ensemble pour Octobre Rose » 

Dans le cadre de la campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein, la Fondation Vodacom est fière d’annoncer l’organisation d’une série de sessions de dépistage gratuites, sous le thème :

« Ensemble pour Octobre Rose ». Cette initiative vise à encourager les femmes à se faire dépister et à promouvoir des pratiques de prévention contre cette maladie qui touche de nombreuses femmes à travers le monde.

Ce mercredi 17 octobre 2024, la Fondation s’est mobilisée pour offrir un dépistage gratuit à 500 femmes à Kinshasa en collaboration avec l’hôpital HJ, afin de faciliter l’accès au dépistage et d’offrir des consultations médicales.

Les points clés de l’initiative incluront :

• Dépistage Gratuit : Des mammographies et des consultations qui seront faites sans frais pour toutes les femmes sélectionnées ;

• Sensibilisation : des discussions les facteurs de risque, des méthodes de prévention et de l’importance du dépistage précoce seront mis en avant

• Partenariats : La Fondation Vodacom collabore avec l’hôpital HJ pour maximiser l’impact de cette campagne.

« Le cancer du sein est un enjeu de santé publique majeur qui nécessite une attention particulière. Notre objectif est de sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage précoce, car cela peut sauver des vies », déclare M. Agnès MUADI, Directrice des Ressources humaines de Vodacom Congo et administrateur de la Fondation Vodacom.

Nous invitons toutes les femmes ayant souscrit à cette campagne et d’autres à se joindre à nous pour combattre le cancer du sein.

Ensemble, faisons la différence !

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Roliane YULU : Responsable de la Fondation Vodacom

Adresse e-mail : roliane.yulu@vodacom.cd

A propos de la Fondation Vodacom

La Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, en charge des œuvres sociales entrant dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise de Vodacom Congo.

Elle entend contribuer au bien-être social du peuple congolais à travers des actions sociales dans les domaines clés tels que l’éducation, la santé et l’inclusion pour tous.

En effet, depuis plus de deux décennies, la Fondation Vodacom œuvre en République Démocratique du Congo au travers de multiples initiatives sur le territoire national

La Fondation Vodacom Congo a lancé en 2022 son projet-phare dénommé ” Les 12 élans de cœur » qui consiste en un ensemble d’activités sociales réalisées sur douze mois pour améliorer les conditions des vies grâce à la technologie !

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants :

Alerte rouge : un programme ayant pour but de répondre aux besoins des déplacés vivant dans les camps des réfugiés.

JE SUIS CAP : un projet lancé en collaboration avec VISA, visant l’autonomisation et la réinsertion sociale des femmes vivant avec un handicap.

Les programmes de bourses d’études qui consistent à octroyer spécifiquement la Bourse EXETAT, permettant aux finalistes du secondaire d’accéder à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité et la BOURSE VODAEDUC, intégrée cette année en faveur des élèves du primaire et secondaire.

Les classes numériques, installées à travers le pays en collaborations avec les écoles locales,

La mise en ligne des portails d’information gratuits, à savoir VODAEDUC, CONNECTU et Mum & Baby, et bien plus encore.




Manque à gagner et structure de prix: Gouvernement et pétroliers s’accordent  

Il a fallu une réunion d’entente et de clarification, jeudi 17 octobre 2024, au ministère de l’Economie nationale, autour de Daniel Mukoko Samba, Vice-premier Ministre, ministre de l’Economie nationale et le Groupement Professionnel de Distribution des Produits Pétroliers (GPDPP) que les violons s’accordent finalement. Les échanges ont essentiellement porté sur l’engagement ferme du Gouvernement à répondre positivement aux revendications de la profession pétrolières du secteur pétrolier et, en retour, s’assurer de leur collaboration et leur disponibilité à œuvrer et exercer leurs activités en toute franchise, vis-à-vis du Gouvernement, partant des consommateurs-cibles.

Si du côté Gouvernement, l’on a retrouvé le patron de l’Economie nationale, avec à ses côtés, le secrétaire général à l’Economie nationale, Célestin Twite Yamwembo, du côté des pétroliers, ils étaient tous là représentés : Cobil, Sep Congo, Engen, Socir SA, Total Energy/RDC, Sonahhydroc, Lerexcom, un représentant de la Primature ainsi que celui des Pétroliers nationaux. Une réunion tenue dans un climat de sérénité, de dialogue franc et constructif entre les deux parties.

L’opinion se souvient que depuis un certain temps, il s’observe une rareté dans l’approvisionnement et la distribution du carburant à la pompe. Gouvernement et devraient se mettre alors atours d’une table pour discuter des modalités de collaboration afin de surmonter ce « litige ».

« Je vous ai invités à cette réunion pour une séance d’échanges sur le dernier développement du secteur, les perspectives, et aussi les préoccupations des pétroliers contenues dans votre correspondance adressée au gouvernement. Je voudrai qu’au sortir de cette réunion, que nous partions sur un engagement ferme et que des solutions soient à la portée de mains. Pour ce qui est de la certification, je sais que le T1, T2 2024 ne sont pas encore certifiés. C’est ainsi que j’ai demandé au SG que cette question soit réglée dans le meilleur délai, au plus tard avant la fin de la semaine prochaine », a introduit Daniel Mukoko.

Avec la structure de prix publiée en début octobre, revoyant à la baisse les prix des produits pétroliers, tout en reconnaissant le problème de manque à gagner sur le stock existant, Daniel Mukoka a rassuré que la position qui a été prise par le gouvernement au mois de juillet, tel que dictée par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui consistait à lever des fonds dans des banques et assurer le remboursement du manque à gagner afin de procéder à l’accalmie dans le secteur, cet arrangement entre le Gouvernement et les banques est quasi prêt.

« Au moment où je vous parle, les banques sont prêtes et attendent du gouvernement la liste de vos comptes certifiés et l’arrêté interministériel hydrocarbures, finances, économies. Pour ce qui est de la certification, je sais que le T1, T2 2024 ne sont pas encore certifiés, j’ai demandé au SG que cette question soit réglée dans le meilleur délai, au plus tard avant la fin de la semaine prochaine », explique-t-il avant de préciser que le principe est de rembourser la totalité de manque à gagner d’ici décembre 2023. Et en attendant la certification de manque à gagner de T1 et T2 2024, dans les fonds mobilisés, « le Gouvernement va réserver des ressources pour également éponger totalement ce manque à gagner avant fin décembre 2024 ».

Quant au manque à gagner sur le stock existant, ça va dépendre du résultat que les équipes respectives du ministère vont obtenir, « mais moi je prends l’engagement de les éponger le plus rapidement possible », a-t-il rassuré aux pétroliers.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale a, enfin, souhaité que le dialogue soit permanent avec les partenaires, secteur public et privé, quelques soit le contexte et circonstances. Échanger autour de dernier développement de secteur et les perspectives. Répondre aux préoccupations des pétroliers.

 

Les préoccupations des pétroliers

L’occasion faisant le larron, Frank Beaussart, Directeur général de SOCIR SA président du Groupement Professionnel des Distributeurs des Produits Pétroliers (GPDPP), a révélé que le manque à gagner du secteur est de 123 millions USD pour 2023. En 2024, le manque à gagner n’a pas été payé. Il s’élève à 217 millions. Avec la nouvelle structure du prix, autant nous saluons cette mesure pour alléger le panier de la ménagère, autant le gouvernement doit regarder à leur niveau. Le futur est lourd. Il y a des sociétés qui ne savent plus fonctionner. Mais ils sont prêts à accompagner le Gouvernement pour assurer l’approvisionnement régulier de carburant.

« Nous avons eu un entretien constructif avec le Vice-Premier, Ministre de l’Economie nationale. Nous avons discuté des problèmes qui concernent notre secteur : le problème d’approvisionnement, le problème de prix, mais aussi le problème de manque à gagner qui nous préoccupe profondément. En conclusion, je dirais que cette rencontre a permis de nous éclairer et de nous rassurer, pour que nous puissions continuer à travailler, main dans la main, comme nous l’avons toujours fait, en vue de l’approvisionnement régulier du pays et il n’y aura pas de problème de pénurie, comme d’aucuns ont voulu le dire », a soutenu Franck Baussart.

A propos de longues files observées ces derniers temps devant les stations-services, il a soutenu que le « c’est le principe de l’offre et de la demande. Lorsque nous avions une baisse des prix à la pompe, la demande a fortement augmenté et, donc, aujourd’hui, les logisticiens sont en train de travailler, de manière à ce que cette situation soit vite résorbée. Donc, je pense qu’il n’y a plus de problème, il n’y a jamais eu de problème de pénurie. C’est juste un problème de réorganisation, c’est une conséquence positive à la suite de la baisse des prix ».

Quant à Baba Diallo, vice-président du GPDPP et DG de Total/RDC, il a rassuré que les queues observées devant les stations-services sont liées à l’engouement suite à cette baisse des prix, d’une part, et d’autre part, d’autres stations-services ou points de vente ne vendaient pas.

En clair, a-t-il fait savoir, il y a eu report de consommation sur les stations-services membres du GPDPP. Il y a eu également complexification au niveau de livraison de la SEP/Congo. « Plus qu’il y a beaucoup plus d’afflux, plus d’augmentation de volume, et donc, plus d’opérations au niveau de la SEP. A ce jour, je pense qu’il y a beaucoup moins de files, sinon, il y en a plus », a expliqué le représentant de Total/RDC.

Quant à la représentante de COBIL, elle a plaidé pour le paiement en souffrance que détendrait la société Transco qui n’arrive pas à honorer ses engagements vis-à-vis de son entreprise. C’est pourquoi, elle a sollicité que ce paiement soit orienté vers le Ministère de l’Economie nationale pour que les engagements soient respecter entre les parties.

Willy Kilapi




Kinshasa comprend-il Kigali ?

Douche froide. Camouflet. Témérité. Tels sont les mots qui doivent désormais faire réfléchir Kinshasa politique, après le revirement spectaculaire du Rwanda avec qui elle a négocié, sous l’égide de Luanda, pour mettre fin à la crise, surtout dans la partie Est de la RDC.

En effet, quelques heures seulement ont suffi pour que Kigali rabroue tout de Luanda. Après le compromis du samedi 12 octobre 2024, conclu entre les deux parties au pays de Savimbi, en Angola, Kigali s’est vite ravisé, en revenant sur sa position.

Comme pour narguer Kinshasa politique et tout son peuple, le Rwanda s’est « amusé » à brandir trois préalables à Kinshasa pour la mise en œuvre de ce qu’on appelle « plan de paix dans l’Est de la RDC et dont je n’y crois..

Signataire du compromis de Luanda, le chef de la diplomatie rwandaise, Olivier Nduhungirehe, qui avait en face de lui, son homologue congolais, Thérèse Kayikwamba Wagner, s’est amusé (le terme est moqueur, Ndlr) à livrer « la position officielle » de son pays dont le contenu est celui-ci : « Dans mon discours de clôture à la 5ème réunion ministérielle sous l’égide du Luanda, tenue en Angola, le samedi 12 octobre 2024, j’ai posé, au nom du gouvernement du Rwanda, trois (3) points clés qui seraient décisifs pour résoudre le conflit dans l’Est de la RDC : 1La RDC doit s’approprier cette crise, cesser de faire du Rwanda un bouc émissaire dans toutes les visites officielles et conférences internationales et trouver une solution durable au conflit. Cela devrait se faire par le biais d’un dialogue politique direct avec le M23, en s’attaquant aux causes profondes de la crise »…

Le Rwanda ajoute encore, dans ses griffoneries que la RDC doit, « de neutraliser, de bonne foi, les FDLR génocidaires, qui non seulement sont intégrés dans l’armée congolaise, mais propagent également l’idéologie du génocide au sein de la FARDC coalition et dans toute la région ».

Enfin, le pays de Kagame qui instrumentalise le 23 tangue que « les pays africains qui ont fourni des troupes pour combattre aux côtés de la coalition FARDC/FDLR (contingents Burundi et SAMIDRC), ainsi que les mercenaires européens, déployés en violation du droit international, devraient réfléchir à deux fois avant de se rendre dans l’est de la RDC, ce qui ne fait qu’aggraver une situation déjà tendue ».

Et de conclure : « Si la RDC avait la volonté politique de prendre ces mesures importantes, cela contribuerait de manière significative à la résolution du conflit de longue date dans l’Est de la RDC. Et le Rwanda est prêt à soutenir ce processus ».

Ces conditions coupe-gorge, en français, pas trop compliqué pour Kinshasa politique, a-t-il été analysé par les experts de la question ? Kinshasa comprend-il réellement les ambitions et les extravagances cachées de Kagame, coiffé de tous ses paravents ? Faut-il un dessin à Kinshasa ?

Telles sont des questions que des esprits avertis se posent, en attendant qu’un énième épisode ne vienne surprendre, une fois de plus, Kinshasa politique qui continue à croire aux gestes mielleux de celui qu’elle considère comme interlocuteur diplomatique. En tout cas, nous, non !

Willy Kilapi