Au cours d’un briefing presse spécial co-animé avec le ministre de la communication et des médias Patrick Muyaya mercredi 16 octobre tard dans la soirée, le vice-ministre de la justice en charge de contentieux international Samuel Mbemba s’est dit satisfait de la détermination de la Cour Pénale internationale, CPI, de réactiver des enquêtes sur les crimes commis dans l’Est du pays. Dans ce dossier, ce membre du gouvernement Suminwa a rassuré que même les crimes commis les années antérieures feront également l’objet des enquêtes de la CPI. Pour lui, ceci est une façon d’imposer une paix durable dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

Répondant aux questions de la presse, l’adjoint de Constant Mutamba renseigne que la justice congolaise est aussi associée dans ce dossier pour condamner à son niveau national, les coupables des crimes commis dans la province du Nord-Kivu.

« À part le travail de la CPI, qui va juger à son siège ceux qui seront poursuivis et pour lesquels des mandats d’arrêt internationaux seront lancés, il y aura aussi les juridictions nationales qui vont travailler, avec la mise en contribution du procureur général près la Cour de cassation et de l’auditeur général des FARDC, comme prévu dans le mémorandum d’entente avec la CPI, permettant ainsi à la justice nationale de fonctionner de plus belle, avec la garantie d’agir dans le respect des principes reconnus sur le plan international pour des condamnations également sur le plan national », a déclaré le vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba.

Mboshi

Des tôles et autres biens, tel est le don du député national Théo Kazadi Muayila remis ce jeudi aux responsables des écoles primaires et secondaires du secteur de Lunyeka, territoire de Tshikapa.

Cette assistance remise par la délégation de la fondation du député national, élu du territoire de Tshikapa /Kamonia est consécutive à la demande des parents et des écoles lui adressée il y a 4 jours seulement.

Les bénéficiaires de ce bien fait remercient l’élu du peuple Théo Kazadi Muayila qui selon eux, n’est pas à son premier geste pour son territoire rappelant des centaines des cahiers et fournitures scolaires remis il ya quelques années y compris des tôles à plusieurs autres écoles du coin.

L’équipe composée de ses proches collaborateurs, notamment Jean Kasala et Jean-Luc Tshipamba Lukombo a procédé à la remise de ce don devant une foule immense composée des parents d’élèves, des enseignants et des autorités du secteur de l’éducation membres.

Pour rappel, il ya 6 jours qu’une très forte pluie avait complètement détruit des écoles et plusieurs maisons d’habitation dans ce coin du pays. Avant ce geste à Lunyeka, le président national du parti Dynamique pour la Transformation du Congo, DTC, avait remis plusieurs autres tôles à Kakumba pour la réhabilitation de l’école primaire Banga Banga. Léon Kabeya Lungeyi, sous-Proved de Lunyeka, a invité les bénéficiaires de ces matériaux d’en faire bon usage.

Jean-Luc Bakampenda

Créé en 1921 à la suite de la révolte populaire contre la présence des puissances étrangères en Chine et contre le pouvoir en place, le Parti Communiste Chinois est à ce jour, non seulement la plus importante formation politique de la Chine mais également, le parti le plus populaire du Monde.

Ce parti de masse se distingue d’autres partis politiques par son rôle représentatif de toute la société chinoise, sa capacité à diriger le pays tout en déléguant sa gestion quotidienne au gouvernement mais aussi sa capacité à reconnaitre et corriger ses erreurs passées.

Fondé sur trois piliers à savoir : organisation, communication et direction militaire, le Parti Communiste Chinois combine les traditions politiques chinoises avec des éléments modernes, comme la représentation démocratique et la méritocratie.

Sa longue histoire et son efficacité administrative depuis 1949, ont permis à la Chine de réaliser en quelques décennies une modernisation et une industrialisation que les pays occidentaux ont mis plusieurs siècles à accomplir.

Ce parti de masse a réussi à éliminer la pauvreté absolue en Chine, qui constituait l’un des objectifs de son centenaire célébré en 2021. Le PCC a aussi réussi à élever le niveau de construction d’infrastructures. La Chine occupe à ce jour, la tête du classement des pays en termes du volume des infrastructures. L’autre réalisation de ce parti qui donne l’insomnie à l’occident, ce sont les performances réalisées dans le domaine de l’économie te de l’éducation. Parlant de l’éducation, le niveau de l’enseignement supérieur en Chine a atteint 60% dans les ville et 40% dans les campagnes.

Cette formation politique est profondément enracinée dans la société chinoise. Sa structure lui permet de connaitre le souci de toute la population et d’y apporter une réponse adéquate.

Derick Katola depuis Beijing capitale de

la Chine

Au total 25 bandits armés, dont un sujet Angolais ont été présentés mercredi à la presse.

C’était en présence du commandant de la ville, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba et le représentant provincial des associations des chauffeurs du Congo.

“Vous le savez, six chauffeurs de taxi ont été retrouvés morts dans une semaine au mois d’avril dernier dans la capitale congolaise. Parmi ces 25 présumés criminels, 2 policiers et 2 militaires ont été identifiés. Ces gangs sont accusés d’être les auteurs des meurtres des chauffeurs taxis au mois d’avril dernier dans la ville. 6 armes à feu dont 4 AK47 ont été aussi présentés.

«Aujourd’hui c’est un grand jour pour la police et pour la population de Kinshasa. Souvent on voit la police tourner, patrouiller et sillonner, c’est pour rechercher les criminels. Il y a peu, les taximen et les motocyclistes ont pleuré ici. Il y a peu, des responsables de la magistrature et de service de renseignements ont été tués dans leurs domiciles par des visites domiciliaires indésirables », a déclaré le chef de la police, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba.

Il a à cette occasion, promis de continuer la traque de tous les autres présumés criminels en cavale.

Le chef de la police à Kinshasa affirme que parmi eux il y a des repris de justice et quelques évadés de la prison centrale de Makala.

«Que ceux qui veulent continuer à commettre des meurtres sachent que nous sommes en face d’eux. Nous n’allons pas nous fatiguer. La lutte continue. Il y a parmi des criminels des gens qui avaient été condamnés et qui viennent d’être libérés. Nous allons les récupérer», a-t-il martelé.

Et d’ajouter : “La police n’est pas restée bras croisés. Elle travaille nuit et jour. Il s’agit là des personnes qui ont choisi les conducteurs des taxis comme cibles. Ils les étranglaient avant de récupérer leurs voitures pour aller les revendre à vil prix. Ces gens sont dénichés et leurs photos seront affichées partout », a fait savoir le numéro un de la police dans la capitale de la Rdc.

L’interpellation de cette bande des présumés criminels, a occasionné des accrochages avec des tirs à balle réelle entre les éléments de la police et les malfrats dont certains ont été blessés.

Trois policiers de circulation routière interpellés pour la tracasserie routière ont été également présentés.

Présent à cette cérémonie, le président provincial de l’association des chauffeurs du congo a salué ce travail abattu par la police. Bienvenue Kakule sollicite cependant l’implication de la justice pourqu’une audience en urgence soit organisée afin que les auteurs de ces crimes subissent la rigueur de la loi.

Osée Kalombo

Préoccupé par l’insécurité dans l’espace grand Bandundu, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont capturé deux rebelles Mobondo ce jeudi 17 octobre 24 au village Kinsiona situé dans le secteur de Wamba-Fatundu, territoire de Bagata dans la province du Kwilu.

C’était au cours d’une patrouille de combat dans cette zone où les miliciens Mobondo continuent à semer l’insécurité.

Selon le porte-parole de l’opération Ngemba Anthony Mwalushay, trois armes de fabrication locale de type calibre 12 et plusieurs balles, ont été également récupérées par l’armée loyaliste.

Le commandant de la onzième Région Militaire, le Général Major Padiri Muhizi Jonas, a instruit le commandant de l’unité engagée dans cette opération, de mettre les deux capturés et leurs armes à la disposition de la justice militaire pour qu’ils répondent de leurs actes.

Osée Kalombo`

Deux jours ont suffit pour que les élèves des différentes écoles de la ville de Béni soient sensibilisés sur comment lutter contre les abus sexuels dans les milieux scolaires.

Ces séances conduites par la Monusco ont débuté le mercredi 16 pour être clôturées ce jeudi 17 octobre 2024. C’est l’équipe de conduite et discipline de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo qui en est l’initiatrice. Cette sensibilisation touche plusieurs élèves du degré terminal, accompagné de leurs enseignants venus des différentes écoles de la commune de Bulongo, territoire de Beni, au Nord-Kivu, en RDC.

Selon le Formateur Jean Claude Fundi, assistant au Bureau de la conduite et discipline de la Monusco -Beni, cette formation est capitale pour les élèves qui sont souvent exposés aux exploitations et abus sexuels.

“Le droit des enfants est d’une importance capitale, comme les textes légaux l’indiquent. Les conséquences de l’exploitation et abus sexuels, sont très nombreuses et très grâves pour la jeune fille et peuvent impacter négativement sur leurs études”, a déclaré le formateur, qui appelle à la prise de conscience de tous.

Présent à cet atelier, le Sous Proved de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté à Bulongo, M. Kambale Sondirya Dominique, appelle tous les participants à capitaliser cette matière qui pourra outiller davantage ces futures cadres du pays.

Alain Wayire depuis Beni

Deux leaders du mouvement terroriste ADF/ MTM dont Mzee Musa chargé de l’unité de reconnaissance et Djaffar, alias Muhadari ont été neutralisés par la force conjointe Fardc – updf au Nord de la rivière Ebiena en secteur de Bapere, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu .

La nouvelle est contenue dans une dépêche de presse rendue publique par le colonel Mak Hazukay, chargé de communication et sensibilisation du secteur Sokula 1 Grand Nord. D’après cet officier ces deux leaders ont été neutralisés au côté des autres combattants lors des affrontements contre ces terroristes ADF en date du 13 octobre 2024.

“Parmi les combattants terroristes islamistes de l’Adf-Mtm / ISCAP neutralisés le 13 octobre 2024 au bord de la rivière Ebiena en secteur des Bapere, territoire de Lubero figurent deux leaders dont Mzee Musa chargé de l’unité de reconnaissance et Djaffar alias Muhadari, chargé de ravitaillement du campement de Mzee Supa Tabani, en errance à l’Ouest de la RN44, à Mambasa, tous de nationalité Ougandaise.

La population est appelée à ne pas approcher la zone des affrontements”, a-t-il écrit.

Les patrouilles des combats se poursuivent dans la profondeur pour se rassurer de l’anéantissement total de ce mouvement rebelle.

Pour éviter des dégâts collatéraux, la population est appelée à ne pas approcher la zone des affrontements.

Alain Wayire depuis Beni

Selon les Autorités de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

• Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
• Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner plusieurs fois la RPDC comme Etat hostile ou antagoniste radical: d’où la condamnation des millions de leurs manifestants locaux, NDLR) a fait pénétrer, tout récemment (03-10/10/2024) dans la nuit au-dessus du ciel de la Ville Pyongyang (Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4357 ans, NDLR), les drones pour répandre les tracts destinés à la démagogie politique contre la RPDC. Cela doit être:

• une provocation militaro-politique insensée
• une grave atteinte portée à la souveraineté et à la sécurité du Peuple de la RPDC.

Toute cette dernière tremble de colère du fait que cette ROK a osé répandre les tracts anti-RPDC, sans se contenter d’avoir violé l’espace aérien de l’Etat sacré et sa souveraineté. Les ennemis peuvent, bel et bien, deviner pourquoi la patience du Peuple a dépassé sa limite et pourquoi il est si furieux.

• «Tous pour la juste guerre de vengeance!»
• «Nos coups les plus redoutables aux provocateurs!»
• «Ecrasons, d’un seul coup, les ennemis ayant sali le ciel sacré de notre Capitale Pyongyang!»
• «Donnez-nous Votre Ordre, cher Leader Suprême! Nous châtierons, sans merci, les ennemis au nom de la dignité de notre Etat, de la Corée du Juché (philosophie politique ou idéologie directrice éternelles de la RPDC, NDLR)!»

Telle est la volonté unanime du Peuple de la RPDC.

Et, voici l’intégralité du Communiqué (16/10/2024) historique de la KCNA (ou korean central news agency ou agence centrale de presse coréenne) «La fermeture complète des routes et des voies ferrées reliant les régions Est et Ouest de la Frontière Sud de la RPDC à la ROK»:

Sur Ordre № 00122 de la Commission Militaire Centrale du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR), l’Etat-Major Général de l’Armée Populaire de Corée (APC) a pratiqué, ce 15 octobre, une mesure de couper, complètement et physiquement dans les régions Est et Ouest de la Frontière Sud du Pays, les routes et les voies ferrées de notre côté, conduisant à la ROK, dans le cadre de la séparation totale par étapes entre le Territoire (123.214km2) sous la souveraineté de la RPDC et celui (101.038km2) de la ROK.

Le porte-parole du Ministère de la Défense Nationale (MDN) de la RPDC a déclaré que, ce 15 octobre dans la journée, un tronçon de 60m de la route et de la voie ferrée a été fermé, complètement au moyen du dynamitage, respectivement dans les régions de la:

• Commune Kamho de l’Arrondissement Kosong (Province Kang-won)
• Commune Tong-nae de l’Arrondissement Phanmun (Ville-Province Kaesong).

C’est une mesure inévitable et légitime prise en conformité avec:

• les exigences de la Constitution (amendée une dizaine de fois dont cette année 2024, NDLR) de notre RPDC stipulant que la ROK est un Etat hostile (ou antagoniste radical) à 100%
• la situation critique qui se précipite au bord d’une guerre imprévisible à cause des graves provocations politico-militaires des forces hostiles.

Le porte-parole du Ministère de la Protection du Territoire National et de l’Environnement a confirmé que:

• l’explosion n’a exercé aucune influence négative sur l’écosystème environnant
• la voie de liaison RPDC-ROK a été coupée complètement par ladite mesure.

Le porte-parole du MDN de la RPDC a affirmé que celle-ci continuerait à prendre des mesures pour faire de sa Frontière Sud fermée une forteresse éternelle (conformément à la notification de l’APC auprès de l’US Command en ROK -09/10/2024 09:45- et à l’Esprit de la réunion consultative sur la défense et la sécurité nationales de la RPDC -14/10/2024-, NDLR).

Pendant deux jours, 4 délégués des 6 plateformes du PACONEC qui ont participé à l’analyse SWOT, ont proposé quelques recommandations pour corriger les faiblesses constatées. Il s’agit, entre autres, du retard dans la programmation des activités, même si cet état de fait est indépendant des acteurs du PACONEC.

Une année après sa mise en œuvre, le Projet d’Appui à la Coalition pour l’Observation Nationale des Élections (PACONEC) voudrait adopter une approche plus analytique et systématique du chemin parcouru afin de mieux se projeter dans sa dernière année.

C’est dans ce sens que l’atelier d’évaluation à mi-parcours qui a duré 2 jours, soit du 9 au 10 octobre 2024, avait pour objectif d’identifier les points forts et faibles, les menaces, ainsi que les opportunités qui pourraient impacter la mise en œuvre des activités prévues pour la 2ème année.

Il nous revient que 4 délégués des 6 plateformes du PACONEC ont participé à l’analyse SWOT et ont convenu que la rigueur dans le choix des organisations, la mise en place dans un bref délai d’un call center pour la remontée des données, la réussite de la publication des rapports Regard Citoyen dans le temps avec des données chiffrées, mesurées et vérifiables, une expérience dans le volet électoral que compte chaque organisation, sont entre autres les indicateurs qui ont fait la force du projet.

Cependant, ils ont relevé des faiblesses à corriger pour améliorer la performance du projet dans la 2èmeannée. Il s’agit, entre autres, du retard dans la programmation des activités, même si cet état de fait est indépendant des acteurs du PACONEC.

De ces travaux co-animés par un expert international en suivi et évaluation et l’équipe projet de DRI, Democracy Reporting International, il ressort que l’incertitude sur l’organisation des élections par le gouvernement et la CENI ont été une menace dans la mise en œuvre du projet. Aussi, l’accréditation tardive des observateurs par la centrale électorale a été également un autre défi pour la MOE Regard Citoyen.

Néanmoins, l’intérêt des partis politique et du Gouvernement pour la réforme électorale, la poursuite du cycle électoral en cours, l’annonce du prochain cycle électoral, la disponibilité des partenaires à appuyer la société civile dans la question électorale sont des opportunités pour la poursuite du projet.

Pour rappel, le Projet d’Appui à la Coalition pour l’Observation Nationale des Élections au Congo (PACONEC) est mis en œuvre par Democracy Reporting International (DRI) et financé par l’Union européenne.

La chambre basse du parlement a examiné, au cours de la séance plénière du mercredi 16 octobre 2024, deux projets de loi en prélude de l’examen du projet de loi de Finances 2025, matière principale de cette session budgétaire. Il s’agit du Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2023 et du projet de loi rectificative de la loi de Finances 2024.

Un mois après le dépôt de ces projets de loi par la Cheffe de l’exécutif national Judith Suminwa Tuluka, l’Assemblée Nationale s’est plongée dans l’examen de ces deux textes présentés respectivement par le Ministre d’État au Budget Aimé Boji Sangara et du Ministre des Finances Doudou Fwamba.

Dans sa présentation, le Ministre d’état au Budget a expliqué à la Représentation Nationale, les facteurs qui justifient cette loi rectificative de la loi de Finances 2024.

«D’une façon générale, l’accroissement des recettes est imputable à la prise en compte de 1,749 milliards de FC relatif à la négociation du contrat avec la SICOMINES repartis au titre de royalties à 908 milliards de FC et au titre d’arriérés d’Exim Bank capté sur les ressources exceptionnelles à hauteur de 841 milliards de FC. Les appuis budgétaires ont également connu une augmentation tirée essentiellement des emprunts programmes qui sont passés de 267 milliards de FC à 2.102 milliards FC. Les dépenses du Budget général comprennent la dette publique et frais financiers, les rémunérations, les biens, matériels et prestations, les transferts et subventions, les dépenses d’investissement et les dépenses exceptionnelles», a précisé Aimé Boji Sangara

Le Ministre des Finances a pour sa part relevé le contexte dans lequel s’est exécuté la loi de Finances 2023 ayant impliqué l’exécution budgétaire enregistrée.

«Sur une prévision de l’ordre de 32 456,78 milliards de FC, les Recettes du budget du pouvoir central réalisées au terme de l’exercice 2023 sont chiffrées à 29 607,09 milliards; soit un taux de réalisation de 91, 22%. Constituées des dépenses du budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux, les dépenses du pouvoir central prévues à 32 456,78 milliards de FC, ont été exécutées à hauteur de 31 316, 23 milliards de FC; soit un taux d’exécution de 96,49%», a relevé le Ministre des Finances Doudou Fwamba

Puis s’en est suivi plusieurs heures de débat au cours duquel les Elus Nationaux ont exprimé sans langue de bois leurs revendications, questionnements et préoccupations sur les 2 projets de lois sous examen. Ces tracas ont gravité autour des dépassements budgétaires, les écarts constatés entre les budgets alloués et ceux décaissés, la paupérisation de la population et tant d’autres remarques.

Après plus de 9 heures de débat général qui s’est étalé sur 2jours soit du mercredi 16 au jeudi 17 Octobre et 150 interventions ou ,opposition et majorité s’accordaient et se désaccordaient, les 2 membres du gouvernement ont demandé et obtenu 30 minutes de pause afin d’élaborer les réponses aux préoccupations des Elus Nationaux.

Temps écoulé, c’est donc de manière brève et concise que les 2 Ministres du Gouvernement Suminwa ont éclairé la lanterne publique, tout en reconnaissant la dextérité légendaire qui caractérise le Président de l’Assemblée Nationale dans sa manière de réguler le débat. Satisfaits de ces réponses ,les Députés Nationaux ont voté à l’unanimité pour la recevabilité desdits Projets de loi.

Rappelant à la plénière les nombreux problèmes auxquels le Pays fait face au quotidien ainsi que le rôle que la Chambre basse du parlement devra jouer afin de trouver des solutions adéquates à ces problèmes pour l’intérêt de la Population ,le Professeur Vital Kamerhe a annoncé que ces deux Projets de loi seront déversés à la commission ÉCOFIN où seront de nouveau invités le Ministre d’État au Budget et le Ministre des Finances pour approfondir l’analyse et récolter d’autres suggestions des Elus Nationaux.

Pour finir, la plénière a statué sur le deuxième point à l’ordre du jour à savoir la présentation des membres des commissions permanentes constituées après consensus des différents groupes parlementaires.

Les dés sont ainsi jetés pour que les Elus Nationaux se penchent maintenant sur l’examen de la loi de finances 2025 en mettant en avant les intérêts du peuple afin de permettre au Gouvernement Suminwa de mettre en œuvre son plan d’action adopté lors de son investiture par l’Assemblée Nationale.