Juste après sa participation à la 75 ème session du comité exécutif du programme du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, le Vice-Premier Ministre Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières maître Jacquemin Shabani a échangé avec Amy Pope directrice générale de l’ Organisation Internationale pour les Migrations.

Au menu de cette réunion bilatérale, la prise en charge des migrants et déplacés à l’interieur de la République Démocratique du Congo, dans un contexte de la guerre d’agression imposée par le Rwanda et ses complisses dont la RDC est victime, sous le silence de la communauté internationale.

Les deux personnalités ont peaufiné des stratégies séance tenante pour faire entendre la voix de la RDC pour une bonne gestion et assistance considérable à ces réfugiés.

Mboshi

Le président de la République Félix Tshisekedi en sa qualité de la haute autorité de référence de l’UDPS a reçu en audience ce mercredi 17 octobre à la cité de l’Union africaine l’aile des frondeurs du parti présidentiel hostile au secrétaire général Augustin Kabuya. Des sources concordantes rapportent que le chef de l’État jouerait son rôle de conciliateur pour rapprocher les deux camps afin d’éviter l’implosion du parti en perspective des enjeux futurs.

Mboshi

Plus de 1,4 million de jeunes de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ont demandé à joindre ou à réintégrer l’armée en début de semaine, a rapporté mercredi l’agence KCNA.

Plus de 1,4 million de jeunes et d’étudiants à travers le pays se sont portés volontaires pour joindre ou rejoindre l’armée les 14 et 15 octobre, a déclaré la KCNA, à la suite d’une infiltration présumée de drones sud-coréens à Pyongyang, la capitale de la RPDC.

La RPDC a qualifié l’incident du drone de “grave provocation à la violation de sa souveraineté”.

Le ministère des Affaires étrangères de la RPDC a publié, vendredi dernier, une déclaration accusant la République de Corée d’avoir envoyé des drones au-dessus de Pyongyang. L’armée sud-coréenne a nié cette accusation.

Dans le dernier signe de l’intensification des tensions entre les deux pays, l’armée de la RPDC a fait exploser mardi des parties des lignes Gyeongui et Donghae au nord de la ligne de démarcation militaire, a rapporté l’agence Yonhap.

La RPDC n’a pas encore réagi à cette allégation.

Le sélectionneur national, Walid Regragui a indiqué, mardi à Oujda, que les nouveaux joueurs convoqués pour disputer les deux matchs contre la République centrafricaine dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025) ont fait une bonne prestation.

“Les nouveaux joueurs convoqués se sont vite adaptés avec le groupe”, s’est félicité Regragui en conférence de presse d’après match contre la Centrafrique (4-0), ajoutant que ces joueurs, à l’instar de Jamal Harkas, Youssef Belammari, Osame Sahraoui ou encore Reda Belahyane, ont donné satisfaction et auront le temps pour évoluer avec l’effectif.

Commentant la performance de Eliesse Ben Seghir, le coach a souligné qu’”on a vu un grand niveau de ce joueur avec qui on a beaucoup travaillé”, ajoutant qu’”il a fait un bon match en allant en profondeur. Il a beaucoup de qualités et il va grandir avec l’équipe nationale. On a de la chance de l’avoir récupéré pour intégrer l’équipe nationale”.

Concernant les joueurs de la Centrafrique, Regragui a estimé qu’”ils sont bons offensivement et rigoureux tactiquement”, expliquant que “j’avais des craintes sur le 2e match contre la Centrafrique, mais les éléments nationaux ont bien géré la rencontre”.

Il a relevé que l’équipe nationale “a laissé beaucoup d’espace derrière quand elle était en bloc haut”, ajoutant que “nous aurons plus de certitudes en jouant plus de matchs”.

“Le plus important est de trouver l’équilibre entre le bloc offensif pour marquer des buts et le bloc défensif pour ne pas être surpris en contre-attaque”, a-t-il souligné.

Grâce à cette nouvelle victoire contre la République centrafricaine, le Maroc conforte sa place en tête du groupe B avec 12 points obtenus en quatre victoires, devançant le Gabon qui compte 7 unités. La Centrafrique est troisième avec 3 points, alors que le Lesotho ferme la marche avec un seul point.

Lors de la 5è journée, l’équipe nationale se déplacera au Gabon, le 11 novembre prochain, alors que le Lesotho accueillera la République centrafricaine.

Le Maroc accueillera l’édition 2024 de la Ligue des Champions d’Afrique féminine du 9 au 23 novembre 2024, a annoncé, mercredi, la Confédération africaine de football (CAF).

Au total, huit clubs s’affronteront pour remporter le titre de cette édition, précise la CAF sur son site officiel, notant que six tournois zonaux ont été organisés afin de qualifier six équipes, en plus de l’hôte et du tenant du titre.

Il s’agit de l’AS FAR (Hôte – vainqueur en 2022), le Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud – Tenant du titre), les Aigles de la Médina (Sénégal – UFOA A), Edo Queens (Nigeria – UFOA B), le TP Mazembe (RD Congo – UNIFFAC), Commercial Bank of Ethiopia (Ethiopie – CECAFA), University of Western Cape (Afrique du Sud – COSAFA) et Tutankhamun (Égypte – UNAF).

L’accueil de cette compétition par le Maroc fait suite à l’organisation réussie de la Coupe d’Afrique des Nations féminine CAF TotalEnergies 2022, qui a également connu un succès retentissant, se félicite l’instance faîtière du ballon rond africain.

Le Maroc avait déjà eu l’honneur d’accueillir l’édition 2022 de la LDC féminine, la plus importante compétition de football féminin de clubs en Afrique, rappelle-t-on de même source.

Depuis sa création, la Ligue des Champions de la CAF a joué un rôle crucial dans le développement du football féminin sur le continent africain.

Saidate Moveia, sélectionneur de l’équipe mozambicaine de beach soccer, affirme que l’objectif fixé avec ses joueurs est de qualifier le Mozambique pour la toute première Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA en Afrique, prévue l’année prochaine.

Pour la première fois, l’Afrique accueillera cet événement mondial, avec les Seychelles prêtes à recevoir les équipes internationales sur leurs rivages. Cependant, avant d’y parvenir, les équipes devront se disputer les deux places restantes pour compléter le trio africain, composé des Seychelles, pays hôte, ainsi que du champion et du finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer de la CAF, qui seront déterminés dans les semaines à venir en Égypte.

Dans une interview accordée à CAFOnline en amont du championnat continental, prévu du 19 au 26 octobre à Hurghada, en Égypte, Moveia a souligné les ambitions des vice-champions de 2021 de faire briller le Mozambique sur la scène internationale. « Notre premier objectif est de démarrer la compétition par une victoire. Nous sommes conscients de l’importance de ce tournoi. Un bon début sera déterminant pour atteindre notre objectif principal, qui est de se qualifier pour la Coupe du Monde. Nous souhaitons atteindre tous nos objectifs immédiats : gagner chaque match, qualifier le Mozambique pour la Coupe du Monde, et, si possible, tout faire pour remporter le tournoi », a-t-il déclaré avec confiance.

Le Mozambique, qui a terminé quatrième en tant que pays hôte lors de l’édition 2022, figure dans un groupe B compétitif, aux côtés des champions en titre, le Sénégal, du Malawi et des nouveaux venus, la Mauritanie. L’équipe s’est préparée lors d’un stage intensif à Cascais, au Portugal, où l’entraîneur s’est concentré sur l’amélioration de leur système de jeu et la préparation physique des joueurs pour rivaliser avec les meilleures équipes d’Afrique. « Pendant l’entraînement, les joueurs ont bien intégré les nouveaux schémas tactiques visant à renforcer notre contrôle du jeu et à maintenir un équilibre constant. Nous avons également pris soin de leur condition physique pour qu’ils soient en pleine forme dès le début de la compétition. Cela est essentiel, car le beach soccer est un sport très exigeant », a conclu l’entraîneur.

Le Mozambique débutera sa campagne de la CAN de Beach Soccer de la CAF le dimanche 20 octobre, en affrontant le Malawi à 13h00 GMT.

GROUPES DE LA CAN DE BEACH SOCCER DE LA CAF 2024 EN ÉGYPTE

GROUPE A : Égypte, Maroc, Tanzanie, Ghana

GROUPE B : Sénégal, Mozambique, Malawi, Mauritanie

La Coupe du Monde Féminine U-17 2024 sera une vitrine pour le football féminin africain, avec des équipes déterminées à prouver leur valeur sur la scène mondiale. Le tournoi ne sera pas seulement un test de compétence, mais aussi une célébration de l’évolution du football féminin sur le continent.

La Coupe du Monde Féminine U-17 2024 se déroulera en République Dominicaine du 16 octobre au 3 novembre 2024, avec la participation de trois équipes africaines : Nigeria, Zambie et Kenya.

Parcours de qualification

Nigeria : Les Flamingos ont confirmé leur statut de puissance en battant le Libéria avec un score cumulé de 6-1. Après une victoire 4-1 lors du match aller, elles ont sécurisé leur qualification avec un succès de 2-0 à Abuja pour le match retour

Zambie : Les Copper Princesses ont mis fin aux espoirs du Maroc en s’imposant 3-1 au total, bien qu’ils aient fait match nul 0-0 lors du dernier match en terre marocaine.

Ce sera leur retour sur la scène mondiale après une absence de dix ans.

Kenya : Pour la première fois, les Harambee Starlets se sont qualifiés en écrasant le Burundi 5-0 au total, avec une victoire de 2-0 lors du match retour à Nairobi.

Calendrier des Matchs (heure locale)

Groupe A : Nigeria

Nigeria vs. Nouvelle-Zélande

Date : 16 octobre 2024, 16h00 AST

Nigeria vs. Équateur

Date : 20 octobre 2024, 16h00 AST

Nigeria vs. République Dominicaine (hôte)

Date : 23 octobre 2024, 16h00 AST

Groupe C : Kenya

Kenya vs. Corée du Nord

Date : 17 octobre 2024, 16h00 AST

Kenya vs. Mexique

Date : 20 octobre 2024, 19h00 AST

Kenya vs. Angleterre

Date : 23 octobre 2024, 19h00 AST

Groupe D : Zambie

Zambie vs. Japon

Date : 17 octobre 2024, 19h00 AST

Zambie vs. Pologne

Date : 20 octobre 2024, 16h00 AST

Zambie vs. Brésil

Date : 23 octobre 2024, 19h00 AST

Joueuses à Suivre

Nigeria

Harmony Chidi (Attaquante)

Buts en éliminatoires : 5 buts, démontrant sa capacité à être décisive dans les moments clés.

Tacles : 7 tacles réussis, montrant également sa contribution défensive en aidant son équipe à récupérer le ballon.

Passes clés : 10 passes décisives, prouvant son rôle dans la création d’occasions pour ses coéquipières.

Rotimo Muinat (Milieu de terrain)

Passes réussies : 85 % de passes réussies, témoignant de sa capacité à contrôler le jeu.

Interceptions : 12 interceptions, ce qui montre son efficacité dans la récupération du ballon et sa vision du jeu.

Buts : 2 buts marqués, ce qui ajoute une dimension offensive à son rôle.

Zambie

Namute Chileshe (Attaquante)

Buts en éliminatoires : 4 buts, se distinguant comme une menace constante pour les défenses adverses.

Dribbles réussis : 15 dribbles, ce qui met en avant sa capacité à dépasser les défenseurs avec aisance.

Passes clés : 5 passes décisives, montrant son efficacité dans la création d’occasions.

Precious Mwape (Défenseure)

Tacles : 20 tacles réussis, indiquant sa solidité défensive et son impact dans la protection de la ligne arrière.

Interceptions : 10 interceptions, ce qui souligne sa capacité à lire le jeu et à anticiper les mouvements adverses.

Cartons : 1 carton jaune, témoignant de son engagement sur le terrain.

Kenya

Pearl Mungai (Milieu de terrain)

Passes réussies : 78 % de passes réussies, ce qui prouve sa capacité à maintenir la possession.

Buts en éliminatoires : 3 buts, ajoutant une dimension offensive à son jeu.

Tacles : 8 tacles, montrant son engagement défensif.

Marion Serenge (Attaquante)

Buts en éliminatoires : 2 buts, se positionnant comme une attaquante prometteuse.

Dribbles réussis : 10 dribbles, soulignant sa capacité à créer des occasions et à provoquer des fautes.

Passes clés : 3 passes décisives, montrant son rôle dans la création d’opportunités pour ses coéquipières.

Tactiques des sélectionneurs

Nigeria :

Bankole Olowookere privilégie un style de jeu offensif basé sur la possession du ballon. Son équipe est connue pour sa capacité à créer des occasions grâce à la vitesse de ses attaquantes, ce qui leur permet de dominer le jeu. Les stratégies de l’entraîneur mettent également l’accent sur des transitions rapides et des attaques sur les ailes.

Zambie :

Carol Kanyemba adopte une approche équilibrée, alliant une défense robuste à des contre-attaques rapides. Son plan de jeu est conçu pour exploiter les faiblesses des adversaires tout en maintenant une structure défensive solide. Kanyemba mise sur l’organisation de l’équipe pour créer des opportunités sur des erreurs de l’adversaire.

Kenya :

Mildred Cheche mise sur une défense solide et disciplinée, tout en cherchant des occasions de contre-attaque. Étant donné que les Harambee Starlets sont des débutantes dans ce tournoi, Cheche a élaboré une stratégie prudente, visant à tirer parti de chaque opportunité qui se présente, tout en restant résiliente défensivement contre des équipes plus expérimentées.

Historique dans le tournoi

Nigeria

Expérience : Le Nigeria est le pays le plus expérimenté parmi les trois, ayant participé à six des sept éditions précédentes de la Coupe du Monde Féminine U-17. Leur présence constante au tournoi témoigne de la solidité et du développement du football féminin dans le pays.

Palmarès : Le Nigeria s’est hissé sur la troisième marche du podium lors de l’édition 2022 en Inde.

Zambie

Historique : La Zambie a participé à la Coupe du Monde Féminine U-17 en 2014, avec la génération Barbra Banda. Bien qu’elles n’aient pas réussi à passer au-delà de la phase de groupes cette année-là, cette expérience sera précieuse pour cette nouvelle génération qui souhaite suivre les traces de leurs ainées.

Développement : Le football féminin en Zambie a connu une croissance rapide ces dernières années, notamment grâce à des performances solides dans des compétitions régionales et continentales. Les Copper Queens ont participé aux Tournois Olympiques de Tokyo et de Paris, ainsi qu’à la dernière édition de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023 ™

Kenya

Débutants : Le Kenya fera ses débuts historiques dans cette compétition, ce qui représente un moment significatif pour le football féminin dans le pays. L’équipe a bien performé lors des éliminatoires, ce qui leur a permis de se qualifier pour la première fois.

Contexte : Le développement du football féminin au Kenya a été soutenu par des initiatives locales et la mise en place de programmes de formation pour les jeunes talents.

Se fixant le délai de 24 mois pour moderniser la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN) lors de sa dernière descente sur place qui date du 24 septembre 2024, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya multiplie des réunions stratégiques.

Ce mercredi avec Turhan Mildon, Président Directeur Général de Milvest, société turque qui s’est déjà installée à la FIKIN, il a été question de la mise en place des stratégies pour accélérer le processus du lancement rapide des travaux de modernisation de cette Foire Internationale de Kinshasa.

Cette modernisation concerne la construction des salles d’expositions, des réunions et des concerts, mais aussi d’un centre commercial avec des boutiques avec des marques internationales et des restaurants, a révélé le CEO de Milvest en faisant découvrir la maquette au ministre du Commerce Extérieur qui va présenter ce dossier au conseil des ministres du vendredi de la semaine prochaine.

VTR

Pour le Ministre Julien Paluku Kahongya, les kinoises et kinois doivent renouer avec la date du 2 juillet qui donne le go de l’ouverture de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN), d’où Milvest est appelée à respecter le délai de 24 mois pour finaliser avec les travaux.

Le Forum des groupes de réflexion du Sud

global a été organisé ce mercredi 16 octobre 2024 à Beijing par la China Global Television Network (CGTN).

C’était une opportunité de partager des expériences, les ressources et la sagesse pour réfléchir notamment sur « comment bâtir un monde d’avenir partagé plus prospère ».

Les débats ont tourné autour des thèmes liés au développement, la paix et la sécurité. A cet effet, les intervenants ont proposé quelques pistes de solutions pour résoudre les problèmes les plus épineux du monde afin de permettre le développement harmonieux des pays du Sud. Il s‘agit entre autres, la compréhension plus large de la libération économique, l’interdépendance des pays du Sud, l’amélioration de l’éducation, l’investissement dans les infrastructures mais aussi l’utilisation de la technologie.

Les panelistes, représentant différentes régions du monde, ont tous prôné l’union des forces des pays du Sud global pour réussir à relever les nombreux défis auxquels ils font face.

« La poursuite du développement est l’objectif ultime », a laissé entendre Grzegorz Kolodko, ancien Premier Ministre Polonais.

Le président du Groupe des Médias Chinois qui était intervenu à distance lors de ce forum, a souligné l’histoire et les aspirations communes des pays du Sud, tout en appelant à une collaboration plus étroite dans la gouvernance mondiale. Shen Haixiong a ainsi martelé sur le rôle essentiel que jouent les groupes de réflexion dans la promotion de la coopération et la création d’un ordre international plus juste.

« Nous allons activement construire des ponts et des connexions pour le dialogue, l’apprentissage mutuel et la compréhension mutuelle entre la Chine et les pays du Sud », a dit Shen Haixiong.

Pour lier l’utile à l’agréable, l’Initiative des groupes de réflexion du Sud a été lancé afin de construire conjointement un monde prospère avec un avenir partagé pour promouvoir la modernisation dans les pays du Sud, la paix et la sécurité mais aussi pour confirmer l’équité et justice, et être de vrais défenseurs du multilatéralisme.

Notons que la Chine demeure toujours le partenaire important des pays du tiers monde en dépit de ses avancées déjà réalisées dans de nombreux domaines.

Derick Katola depuis Beijing capitale de la Chine

Le Gouvernement Suminwa va décorer à titre posthume M. Assani Wa Losomba Emmanuel, concepteur des armoiries nationales de la République démocratique du Congo, décédé à Kinshasa, le 12 août de cette année. Cette décision émane de la Première Ministre Judith Suminwa après une audience accordée, lundi 14 octobre, à la famille de l’illustre disparu, conduite par la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo. Dans la délégation, on a également noté la présence de la Ministre de l’Environnement Eve Bazaiba, notable de la Grande Orientale.

Le Gouvernement s’engage, en outre, à prendre en charge les obsèques du concepteur des armoiries nationales que le pays utilise depuis son accession à l’indépendance.

“Nous sommes venus rencontrer la Première Ministre avec la famille de feu concepteur des armoiries de notre nation, Papa Assani Wa Losomba Emmanuel. Il est décédé le 12 août dernier. La Première Ministre avait souhaité rencontrer sa famille pour présenter ses condoléances au nom du Président de la République et de son Gouvernement. Elle a aussi rassuré sa famille de la prise en charge des frais des obsèques par le Gouvernement de la République”, a rassuré la Ministre au sortir de l’audience.

Aux grands hommes la Patrie reconnaissante, la Cheffe du Gouvernement veut que la République rende un hommage mérité à ce digne fils du pays.

“La Première Ministre a informé la famille que le Gouvernement va décorer l’illustre disparu pour honorer ce grand héritage du patrimoine qu’il nous laisse”, a conclu Mme Yolande Elebe Ma Ndembo.

Pour la petite histoire, l’œuvre du dessinateur Assani Wa Losomba Emmanuel a été soumise à la Chancellerie des Ordres Nationaux à Kinshasa (alors Léopoldville), le 20 juillet 1961, dans le cadre d’un concours national organisé par le Gouvernement le 18 juillet 1961 et dont il a été plébiscité vainqueur par l’Ordonnance-loi du 30 juin 1963, signée par le Président Joseph Kasa-Vubu.

Né à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, dans le nord-est de la RDC où il vivait, Emmanuel Assani est décédé à l’âge de 77 ans. il avait dessiné les armoiries de la RDC, en 1961, alors qu’il n’était qu’élève.

Dans sa communication lors de la réunion du Conseil des ministres du 30 août, la Première ministre avait déjà évoqué le dossier relatif aux obsèques d’Assani wa Losomba. Elle avait alors souligné qu’au-delà des funérailles dignes à lui offrir, il mérite une décoration à titre posthume ainsi que la reconnaissance de son œuvre d’esprit par la République.