En hommage à Mutombo Dikembe, la Fondation Béatrice Lumbu organise des activités de Basket-ball avec la jeunesse de Kalemie

Pour rendre hommage à l’ancien joueur, pivot et star de la NBA, Mutombo Dikembe Jean-Jacques, la Fondation Béatrice Lumbu, en collaboration avec l’Académie Basket Jeune Tanganyika, a organisé le dimanche 13 octobre 2024, une série d’activités impliquant des matches de Basket Ball dans la province du Tanganyika.

En mémoire à cette figure emblématique mondiale du sport de la balle au panier, deux rencontres ont été organisées au stade Tam-tam à Kalemie, Chef-lieu de la province du Tanganyika dans le Grand-Katanga.

Ce qui était une belle façon pour les jeunes de cette province, de compatir avec la famille biologique et sportive de Mutombo Dikembe et tous les amoureux du Basket.

 

Débuté à 14 heures 30, heure de Kalemie, le premier match a opposé deux équipes féminines. Les jeunes Tanganyika Women et Kapipa Women. À l’issue de cette rencontre la première équipe s’est largement imposée par un score écrasant de 37 à 4.

À 16 heures, dans la version masculine, 55 à 54 est le score de la rencontre entre la sélection de l’équipe Basket Jeune Tanganyika et Visionnaire Team. Les deux équipes ont offert un spectacle de grande facture en l’honneur de l’illustre disparu.

À la fin de ces parties, des bougies ont été allumées et une minute de silence a été observée en mémoire de Mutombo Dikembe.

À la presse, ces basketteuses et basketteurs ont salué cette initiative qui leur a permis d’honorer l’une des grandes figures du Basket qu’ils considèrent comme modèle d’inspiration pour atteindre le sommet de la NBA.

La Fondation Béatrice Lumbu a, à travers cette initiative, trouvé l’occasion de rendre les derniers hommages à la Star de NBA en représentant l’association qui porte le nom de cette légende à cette cérémonie.

“Le courage et la détermination de cette légende qui a marqué les esprits dans le monde de la NBA, doivent caractériser les jeunes basketteurs d’ici et d’ailleurs afin de mieux honorer l’image et le talent de Mutombo Dikembe”, ajoute le représentant de cette Fondation dans la province du Tanganyika.

L’ancien basketteur et l’un des plus grands pivots de l’histoire de la NBA. Mutombo Dikembe est admis, à titre posthume, dans l’Ordre National “Héros Nationaux” Kabila-Lumumba, au grade de Grand Officier. Une reconnaissance nationale largement méritée.

Décédé le 30 septembre dernier, à l’âge de 58 ans, des suites d’un cancer du cerveau, Mutombo Dikembe a été inhumé le samedi 12 octobre 2024, à Atlanta, aux États-Unis d’Amérique. Une veillée mortuaire à été organisée le vendredi 11 octobre à Kinshasa, capitale de la RDC (son pays d’origine), précisément au Stadium de Basketball du complexe Omnisports Stade des Martyrs à Kinshasa.

L’illustre disparu est né le 25 juin 1966, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, avant de déménager pour les États-Unis afin de poursuivre ses études. Il a joué pour l’université de Georgetown, puis sélectionné en quatrième position, lors de la draft NBA de 1991 par les Denver Nuggets. Au cours de sa carrière, il a évolué dans plusieurs équipes dont les Atlanta Hawks, les Philadelphia 76ers et les Houston Rockets.




Réconcilier le passé : Éviter les erreurs qui ont divisé l’UDPS

Chers camarades,

En tant que haut cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), je ressens une obligation pressante de m’adresser à vous aujourd’hui. Notre parti, héritier des luttes menées par nos pères fondateurs, se trouve à un carrefour décisif. Les défis internes qui nous assaillent mettent en péril l’avenir de notre grande famille politique et, par extension, celui du peuple congolais.

L’UDPS a toujours prôné le respect des textes et des principes démocratiques, s’inscrivant dans une tradition de lutte pour la liberté, la justice et la dignité humaine. Ces valeurs, qui ont guidé notre mouvement depuis sa création, sont aujourd’hui mises à l’épreuve par des dissensions internes et une fragmentation inquiétante.

Il est troublant de constater que nous commençons à reproduire les erreurs que nous avons dénoncées durant le régime de Mobutu. À l’époque, nous avons lutté pour mettre fin à l’autoritarisme et à l’arbitraire. Aujourd’hui, pourquoi, en tant que gestionnaires de notre temps, avons-nous tant de mal à faire la différence ? Pourquoi acceptons-nous de nous diviser sur des enjeux qui devraient nous rassembler ?

Cette situation n’est pas seulement une question interne, mais elle entraîne des répercussions sur l’ensemble de notre nation. La République Démocratique du Congo fait face à de nombreux défis : la pauvreté, l’insécurité, la corruption et le manque de services de base. L’UDPS a le devoir de proposer des solutions claires et constructives pour répondre à ces enjeux. Cependant, notre capacité à le faire est gravement compromise par nos divisions.

Nous devons nous rappeler que notre force réside dans notre unité. En tant que parti, nous avons l’opportunité d’être un catalyseur de changement et de progrès pour le peuple congolais. Cela exige de nous un engagement renouvelé à surmonter nos différends et à nous concentrer sur notre mission collective. L’heure n’est plus aux luttes internes, mais à la construction d’une vision commune qui renforce notre impact sur la scène politique.

Ensemble, nous pouvons non seulement préserver l’héritage de nos pères fondateurs, mais aussi tracer un chemin lumineux pour l’avenir de l’UDPS et de notre pays.

Une fragmentation inquiétante au sein de l’UDPS

Il est essentiel de reconnaître que l’UDPS, notre parti, traverse une période de fragmentation qui est à la fois préoccupante et déstabilisante. Cette situation appelle une analyse approfondie des causes et des conséquences de cette division, ainsi qu’une réflexion sur notre identité collective.

Certains pères fondateurs, qui avaient abandonné la lutte durant la vie de feu Étienne Tshisekedi, semblent aujourd’hui retrouver une voix dans le débat public.

Leur retour est ambigu : soutiennent-ils vraiment l’UDPS ou cherchent-ils à redéfinir leurs propres intérêts ? Cette question nous amène à interroger la sincérité de leur engagement.

Leur présence sur la scène politique suscite des inquiétudes quant à leurs motivations réelles.

Le soutien oscillant entre les frondeurs et les légalistes montre une instabilité dans notre discours politique. D’un côté, nous avons ceux qui cherchent à défier la direction en place, et de l’autre, ceux qui prônent le respect des structures établies. Cette ambiguïté affaiblit notre message et rend difficile la compréhension de notre position en tant que parti. Nous devons clarifier nos choix et affirmer notre unité.

La fragmentation se manifeste également par la multiplicité des visions qui coexistent au sein de notre parti. Il y a celle de Tshisekedi, qui prônait une lutte acharnée pour la démocratie et la justice sociale, mais aussi celles de Kibassa, du Peuple d’abord, de Mubake, de Tshibala, et d’autres factions. Chacune de ces visions porte des idées différentes sur ce que doit être l’UDPS. Cela crée une cacophonie qui rend difficile une action concertée et cohérente.

Pourquoi ce démon de la division continue-t-il de hanter nos esprits ? Cela soulève des interrogations sur notre identité collective. Qu’est-ce que cela signifie d’être membre de l’UDPS aujourd’hui ? Sommes-nous unis par des idéaux communs ou par des ambitions personnelles ? Il est temps de définir clairement ce que nous voulons devenir en tant que parti, en revisitant nos principes fondateurs et en les adaptant aux réalités contemporaines.

Il est crucial que chaque membre de l’UDPS prenne le temps d’introspecter. Nous devons nous poser des questions fondamentales : Comment pouvons-nous surmonter ces divisions ? Quels sacrifices sommes-nous prêts à faire pour préserver notre unité ? L’avenir de notre parti dépendra de notre capacité à répondre à ces questions avec sérieux et détermination.

Pour éviter que la fragmentation ne s’accentue, il est impératif que nous réaffirmions notre engagement envers les valeurs fondamentales de l’UDPS. Cela nécessite un dialogue ouvert et honnête entre toutes les factions. Nous devons travailler ensemble pour définir une vision commune qui puisse rassembler tous les membres, en mettant l’accent sur le bien-être du peuple congolais.

Enfin, il est crucial de cultiver un esprit de solidarité au sein de notre parti. Chaque membre doit comprendre que, même en désaccord, nous partageons un objectif commun. La division ne fera que servir nos adversaires et affaiblir notre capacité à défendre les intérêts du peuple. En nous unissant, nous renforçons notre voix et notre impact sur la scène politique.

La fragmentation actuelle au sein de l’UDPS est une question sérieuse qui nécessite une attention urgente. En tant que membres, nous devons travailler ensemble pour surmonter nos différences, réaffirmer notre engagement envers nos idéaux et bâtir un avenir solide et unifié pour notre parti. C’est le moment de redéfinir notre identité et de nous engager sur la voie de l’unité et de la coopération. L’avenir de l’UDPS en dépend.

La légitimité de notre direction

Il est crucial de rappeler que, conformément aux décisions prises lors de notre dernier congrès de 2023, l’honorable président ad intérim, Augustin Kabuya, est notre leader légitime. Sa désignation découle d’un processus démocratique transparent, auquel chacun d’entre nous a participé activement. Dans un parti qui prône la démocratie et le respect des textes, il est impératif que nous respections ce processus, tout comme nous avons exigé des autres partis politiques. Les contestations qui émergent actuellement ne font que miner notre unité, essentiel pour relever les défis qui nous attendent. Si des erreurs existent dans la gestion ou la communication, elles sont rectifiables, mais cela ne peut se faire que dans un climat de solidarité et de confiance mutuelle.

En outre, il est essentiel de comprendre que remettre en question la légitimité de notre direction affaiblit non seulement notre position en tant que parti, mais donne également des munitions à nos adversaires qui souhaitent voir l’UDPS divisé et affaibli. Nous devons nous rappeler que notre force réside dans notre capacité à fonctionner comme une entité unie, capable de défendre nos valeurs et nos idéaux.

Un mandat collectif à défendre

Avant les élections de 2023, nous avions tous convenu, ensemble, de convoquer un congrès extraordinaire qui a permis à Augustin Kabuya d’assumer la présidence ad intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président. Ce choix a été le fruit d’un consensus, reflétant notre volonté collective d’avancer dans un contexte difficile. Il est donc déconcertant de voir certains membres du comité exécutif remettre en question cette légitimité moins de cinq ans plus tard. Pourquoi cette opposition, alors que nous avons une occasion en or de travailler ensemble pour renforcer notre position sur la scène politique ?

Ne serait-il pas plus constructif de nous rassembler autour de notre président et de développer des stratégies communes qui répondent aux préoccupations de notre base et des citoyens congolais ? La fragmentation ne fera que nuire à nos efforts et à notre capacité à mobiliser le soutien nécessaire pour faire avancer notre programme. En cette période critique, nous devons choisir l’unité et la coopération, afin de construire un avenir meilleur pour l’UDPS et pour le peuple congolais.

Ainsi, il est impératif que chaque membre prenne conscience de la responsabilité qui lui incombe : défendre notre mandat collectif et renforcer notre unité. C’est ainsi que nous pourrons véritablement œuvrer pour un changement significatif et durable dans notre pays.

L’urgence de l’unité

Le spectre de la division menace notre parti. Les querelles internes nous affaiblissent et fournissent des munitions à nos adversaires, qui aspirent à nous voir fragilisés. Au lieu de nous battre entre nous, concentrons-nous sur la défense de nos idéaux et de notre pouvoir.

Le danger est réel et imminent. L’avenir de notre parti est en jeu. Nous avons la responsabilité de faire preuve de maturité politique et de dépasser nos différends.

Construire ensemble l’avenir

Au lieu de critiquer, engageons-nous dans un dialogue constructif. Réunissons-nous autour d’Augustin Kabuya pour élaborer des stratégies claires et renforcer notre influence. La politique nécessite compromis et coopération. Nous avons le devoir de bâtir un projet commun, centré sur le bien-être du peuple congolais.

Conclusion

Cet appel n’est pas une simple critique, mais un cri du cœur destiné à nous rassembler autour de notre mission commune. L’avenir de l’UDPS, ainsi que celui de notre pays, repose sur notre capacité à transcender nos différends et à unir nos forces pour une cause qui nous dépasse tous.

Nous faisons face à des enjeux cruciaux : la lutte contre la pauvreté, l’insécurité, et la nécessité d’établir un véritable état de droit en République Démocratique du Congo. En tant que membres de l’UDPS, nous avons le devoir de porter ces préoccupations au cœur de notre action politique. Chaque division que nous entretenons n’est qu’un obstacle sur le chemin de notre succès collectif et de la réalisation de nos idéaux.

Faisons preuve de sagesse et de détermination pour ne pas répéter les erreurs du passé. Nous avons vu, par le passé, comment les querelles internes peuvent miner un mouvement et laisser la place à l’inaction. L’histoire de notre parti est jalonnée de luttes et de sacrifices ; il est temps de tirer les leçons de ces expériences pour bâtir un avenir solide.

L’avenir du peuple congolais est entre nos mains. Nous avons une opportunité unique de redéfinir notre rôle en tant que force politique et de travailler ensemble pour préserver notre parti. En agissant maintenant, avec dignité et responsabilité, nous pouvons véritablement faire la différence dans la vie de nos concitoyens. Ensemble, construisons une UDPS forte et unie, capable de relever les défis de notre temps et de servir notre nation avec honneur.

Avec espoir et détermination,

Jean Aime Mbiya Bondo Shabanza

Master en administration publique, spécialisation en gestion des organisations et des services publics,

Doane University, Lincoln, Nebraska (États-Unis).

Candidat député national honoraire de la circonscription électorale de Tshangu (2023).

Vice-Président fédéral en charge de la politique et de la diplomatie, Fédération des États-Unis d’Amérique UDPS/Tshisekedi.




Monde: La RDC prend part à la 75 ème session du Comité Exécutif du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés, HCR.

Une forte délégation sous la conduite du Vice-Premier Ministre Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières séjourne à Genève en Suisse, depuis le dimanche dernier, pour prendre part à la 75 ème session du Comité Exécutif du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés, HCR.

Ces assises qui se sont ouverts lundi 14 octobre, vont réunir plus de cents Etats du monde au palais de la nation de la 2 ème ville la plus peuplée de Suisse.

Cette rencontre est un cadre d’évaluation sur la situation générale de la protection des réfugiés à travers le monde.

Au nom du gouvernement de la République, Me Jacquemin Shabani va du haut de cette tribune peindre le tableau relatif aux engagements et interventions humanitaires de la RDC aux réfugiés dans un contexte où la RDC est victime d’une guerre d’agression par le Rwanda.

Bien avant, le patron de sécurité nationale a présidé une réunion multi-sectorielle avec sa délégation pour préparer ces assises.

 

 

Mboshi




Scandale Budgétaire : L’Arena de Kinshasa à l’abandon

Dans sa note portant sur les états de suivi budgétaire mensuels à fin août 2024, Rolly Lengo Mbembo, directeur général de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire (DGPPB), indique qu’une somme astronomique de 129 555 336 230 USD a été allouée aux travaux de construction de l’Arena. Il semble toutefois qu’une erreur de typographie se soit glissée dans les montants repris par le document de la DGPPB, un point ayant été placé au lieu d’une virgule avant les trois derniers chiffres. Les dépenses réelles devraient être de 129 555 336,230 USD. Curieusement, le chantier de l’Arena est à l’abandon depuis près de six mois.

Cette situation a valu au nouveau ministre des Finances, Doudou Fwamba, une question orale avec débat initiée par le député John Efambe. “Nous avons constaté qu’il y a une cessation des travaux, et nous avons pris soin d’adresser au ministre des Finances une question orale avec débat afin qu’il vienne éclairer la lanterne des élus du peuple sur le financement de la construction de ce complexe”, a précisé le député MLC.

Complexe de 52 000 m² pour 20 000 places assises, les travaux de l’Arena de Kinshasa étaient initialement évalués à près de 103 millions USD. Or, au mois d’août 2024, selon la DGPPB, le Trésor a décaissé plus de 129 millions USD pour les travaux de cette enceinte qui n’évoluent guère, les travailleurs congolais et turcs ayant quitté les lieux. Il est donc fallacieux de soutenir que le gouvernement congolais n’aurait versé qu’une trentaine de millions de dollars, laissant les constructeurs turcs en attente d’au moins 65 millions de dollars.

Par ailleurs, selon les investigations de l’Inspection générale des finances (IGF), le projet Arena a contourné les procédures de passation des marchés publics en RDC. Le projet n’aurait même pas été couvert par un avis de non-objection de la Direction générale de contrôle des marchés publics (DGCMP). Il a été lancé à l’initiative exclusive de l’ex-ministre des Finances, Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, sans associer son collègue des Sports dont il a d’ailleurs dépouillé des actes générateurs du secteur des loisirs.

L’Arena se construit sur une emprise du Stade des Martyrs, et un conflit foncier entre les ministères des Finances et des Sports pourrait éclater, car il a été accordé l’érection d’un hôtel cinq étoiles dans les environs immédiats de l’Arena par les mêmes constructeurs turcs Milvest.

Pour Bienvenu Matumo, membre du mouvement citoyen LUCHA (Lutte pour le changement), le gouvernement a agi sans planification. Arena fait, selon lui, partie des incubateurs de la corruption et une façon de siphonner l’argent du Trésor public. “L’incarnation d’un gouvernement grotesque et extraverti. Que de projets incubateurs de la corruption et de siphonnage des finances publiques. Une gouvernance sans planification gouvernementale marquée par les improvisations dans le projet de développement pour que les initiateurs soutirent des commissions et rétro-commissions”, renchérit l’activiste sur les réseaux sociaux.

Didier Mbongomingi




La liberté d’expression en Rdc (Bettens Ntumba)

La liberté d’expression est un outil indispensable de la démocratie, un droit universel et fondamental à tous les citoyens permettant de dénoncer les abus, les injustices sociales, la mauvaise gouvernance, etc.

 

La liberté d’expression est garantie par la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à son article 23 et les instruments juridiques internationaux des droits de l’homme ratifiés par la République démocratique du Congo.

La liberté d’expression consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.

Tout homme est libre de parler, d’écrire, d’exprimer, de publier sa pensée, sous réserve de ne pas porter atteinte aux bonne mœurs, à la réputation d’autrui et à la sécurité.

La liberté d’expression n’est pas synonyme de tout dire.

L’exercice de la limite de la liberté d’expression est encadré par le code pénal et numérique congolais qui obligent les citoyens au respect de droit des uns et des autres, à défaut, c’est la poursuite pénale.

Cela est prévu d’un autre pays.

A titre indicatif, en France au mois de septembre 2024, deux femmes ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris d’avoir dit la première dame française Brigitte Macron est transgenre.

Curieusement, un acteur politique (majorité et opposition) ou un membre de la société civile (confessions religieuses, journaliste etc.) est poursuivi pour l’infraction liée à l’expression (diffamation ou imputable dommageable, injure), devient l’infraction politique or il s’agit de l’infraction de droit commun. Tout est politisé en RDC.

Les autorités dirigeantes doivent éviter la simulation d’infraction ou l’infraction fantaisiste liée à l’expression en vue de museler les citoyens à ne pas dénoncer des abus du pouvoir.

Le combat d’idées n’est pas un combat des fauves mais plutôt un combat des idées intelligibles et constructives.

Les presses écrites et audiovisuelles ainsi que l’avènement des réseaux sociaux(Facebook, tick tok twitter, watts app, Instagram etc.),la classe politique (pouvoir et opposition) et les composantes de la société civile(les médias, confessions religieuses, association des droits de l’homme, culturelles, intellectuelles, caritative ) ont fait les instruments de communication un lieu de règlement des comptes, des dépravations des mœurs, des divisions, des injures, des diffamations, incitation à la haine tribale, des faux bruits, des manipulations, des populismes, des messages roses, des chansons et images obscènes, promesses fallacieuses et désunion.

Sur ce, presque toute la couche sociale a perdu les repères, les valeurs et les vertus.

Cette mentalité légendaire incomprise de la liberté d’expression est hantée dans le subconscient de la population congolaise.

D’ailleurs, certains ont transformé les noms ethniques à l’injure tels que MULUBA, MUYAKA, MUSWALI etc.

Cette pratique malsaine et incomprise de la liberté d’expression ne pas de naturelle à favoriser la cohésion nationale, l’éducation civique et patriotique, la sécurité et la paix sociale.

Curieusement, la plupart des intelligentsias congolaises (professeurs, juristes, économistes, acteurs politiques etc.) qui sont des élites du pays, sont plongées dans la déviation de la liberté d’expression.

La liberté d’expression dans les réseaux sociaux est crucifiée voire même assassinée suite au manque d’intolérance des congolais et de la classe politique.

 

En sous d’autres cieux, la nouvelle technologie des réseaux sociaux est utilisée quotidiennement pour raison d’ordre scientifique, académique, éducatif, patriotique, civique, culturelle, sportif en bref pour le développement du pays.

La liberté d’expression incomprise ne doit pas être pratiquée pour la survie ou le repositionnement politique.

Certes, l’opposition et la société civile dénoncent les abus du pouvoir sur la mauvaise gouvernance au respect de la loi et en évitant des propos qui portent atteinte à l’honneur et à la dignité des dirigeants vice versa.

La mauvaise pratique actuelle, qui amènent les acteurs politiques opposition comme majorité au pouvoir dans la frasque politique, y compris même certains membres de la société civile.

Quant aux dirigeants doivent privilégier la liberté d’expression liée au débat d’idées en évitant la pensée unique ou un seul son de cloche pour ne pas museler l’opposition.

En somme, la liberté d’expression est le fruit de sacrifice suprême, trop de sang coulé pendant le combat de la démocratie et de l’État de droit sous l’égide du patriarche de la démocratie Etienne Tshisekedi.

Cette liberté d’expression doit être protégée, sécurisée et surtout être utilisée conformément à l’éthique, a la moralité et au respect de droit des uns et des autres.

Les congolais doivent avoir conscience du danger qui guette le destin de notre pays sur le réseau social, c’est le moment de réagir rapidement à cet enlisement de plus en plus profond.

C’est les vraies élites intellectuelles qui doivent relever ces défis car ils détiennent le savoir ayant la meilleure faculté d’analyse et d’appréciation des faits et savaient différencier la vérité et manipulation ainsi que la réalité et la fiction. Les autorités dirigeantes doivent prendre des mesures drastiques pour empêcher ces fléaux.




Clôture du Forum Africa Alive 2024 à l’Université d’Harvard : Le satisfecit de Julien Paluku

Très fier d’avoir élevé la République Démocratique du Congo au Forum Africa Alive 2024 à l’Université d’Harvard, incubateur de grandes intelligences américaines basée à Boston; la délégation gouvernementale composée de Julien Paluku Kahongya, Patrick Muyaya Katembwe et Marie-Thérèse Sombo, respectivement Ministre du Commerce Extérieur, Ministre de la Communication et Médias et Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a bien vendue les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo dans différents domaines dont le commerce, l’agro-business, l’industrie des batteries et véhicules électriques, les infrastructures, l’énergie et le tourisme.

Cette équipe a défendu les intérêts de la RDC à la conférence-débat sur l’avenir de l’Afrique co-animée par la Présidente Honoraire de l’Éthiopie, Sahle Work Zewde et des éminents Professeurs de l’Université d’Harvard.

Ce même exercice a été au rendez-vous au dîner d’affaires organisé par la Directrice de l’Agence Américaine pour le Commerce et le Développement, Enoch T Ebong.

La diplomatie commerciale et économique menée va aider la RDC à attirer plus d’investissements américains a expliqué le Ministre du Commerce Extérieur

Avec le club d’étudiants africains d’Harvard Business School, le Ministre Julien Paluku Kahongya entouré de l’Ambassadrice de l’Ouganda et de la Chargée d’affaires de l’ambassade du Madagascar aux États-Unis d’Amérique les a appelé de mettre en contribution les intelligences acquises à Harvard au profit de leurs pays respectifs.

Ousman Sacko, porte-parole de ces étudiants salue cette interpellation.

Pour tirer profit de l’AGOA, la RDC est en train de mettre en place des stratégies dont l’accompagnement des entrepreneurs a fait savoir le Ministre du Commerce Extérieur au cours d’une réunion avec jeunes femmes entrepreneures congolaises bénéficiaires d’une bourse à Harvard pour améliorer la gouvernance de leurs entreprises.




Le projet de facilitation du commerce et intégration des Grands lac au centre d’une réunion à Kinshasa   

Le projet de facilitation du commerce et intégration des grands Lac entre la RDC et le Burundi n’est plus un rêve, plutôt, une réalité.

La première réunion du comité régional de coordination a eu lieu ce lundi 14 octobre à Kinshasa. Une rencontre à laquelle ont pris part le représentant de la banque mondiale, le secrétaire général du COMESA, la Ministre burundaise du commerce et de l’industrie mais aussi, le ministre congolais de l’urbanisme et habitant faisant l’intérim du ministre du commerce extérieur Julien Paluku qui prend part au forum Africa Alive aux USA.

Ce projet vise à construire des infrastructures routières pour faciliter l’échange commercial entre les deux pays afin de résoudre les doléances du bien-être du peuple congolais et burundais.

Dans son mot d’ouverture, le ministre de l’urbanisme et habitat Crispin Mbadu a évoqué les défis à révéler à travers ce projet.

De son côté, la ministre burundaise du Commerce et de l’industrie a salué l’amitié qui existe entre les deux pays avant de préciser l’objectif de ce projet.

Si d’un côté le secrétariat du COMESA promet de soutenir les deux pays dans le transport frontalier, de l’autre, la banque mondiale appelle la RDC et le Burundi à travailler ensemble pour faciliter l’avancement de travaux afin de donner à la population ce qui leur a été promis.

Notons que le 31 octobre 2024, il se tiendra au Burundi précisément à Bujumbura, la 1ere réunion des chefs d’état du COMESA.




Voici la recette de Jean-Lucien Busa pour redresser les entreprises du Portefeuille

Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe et son collègue du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba ont organisé un Briefing Spécial, ce lundi 14 octobre 2024 dans la salle de la Presse RTNC3.

Au menu des échanges avec la presse, « Comment faire du portefeuille de l’Etat l’épine dorsale de l’économie Congolaise ?».

Dans son mot d’introduction, le patron du Portefeuille a d’abord fait un diagnostic du portefeuille de l’Etat : Dans quel état se trouvent ces entreprises ? Quelle thérapie proposer ? Quel profil pour les mandataires de l’Etat? Et enfin, la disparité dans les rémunérations de mandataire de l’Etat.

Jean-Lucien Busa a d’abord défini le ministère du Portefeuille comme étant celui qui gère certaines entreprises d’économie détenue par l’Etat donc où l’Etat est actionnaire. On y distingue les entreprises publiques où l’Etat est actionnaire majoritaire et des entreprises à économie mixte où l’Etat est partenaire avec un ou plusieurs actionnaires. Le ministère du Portefeuille gère aussi les participations directes. Il gère également des concessions.

Ce ministère s’occupe ainsi de la gestion et l’administration des entreprises du Portefeuille de l’État. Dans la panoplie d’entreprises du Portefeuille de l’Etat, 29 sont des entreprises publiques et plus 89 entreprises d’économie mixte où il y a une participation indirecte de l’Etat. Ces entreprises couvrent plusieurs secteurs tels que les mines, hydrocarbures, transport, financier, tourisme, ….

En terme de diagnostic, Jean-Lucien Bussa note un problème de manque de performance dans l’ensemble de ces entreprises. Selon les statistiques de trois dernières années, la quasi-totalité de ces entreprises ont enregistré des résultats négatifs. Cela se reflète par une gouvernance acceptable, mais en même temps une gestion moins orthodoxe non axé sur le résultat.

Autre constat, les investissements stratégiques ne sont pas à la place qu’il faut. Très peu d’investissements stratégiques ne sont liés au corps du métier du taux d’exploitation de ces entreprises. Ainsi, les dettes sociales sont énormes : dette fiscale, dette financière.

On note aussi que beaucoup de ces entreprises sont plombées à cause de jugements iniques et de saisies intempestives de comptes et du patrimoine. Les textes qui gèrent ces entreprises de l’État ne sont pas respectés. Il y a un déficit criant du management

Une lumière à côté de ce tableau sombre, on note en même temps que le patrimoine de ces entreprises est immense. Au-delà de ces difficultés, ce potentiel peut être exploré et exploité, il suffit que la gouvernance soit améliorée, que la gestion axée sur le résultat soit mise en place et que les investissements stratégiques soient menées.

Face à ces difficultés, le patron du Portefeuille a pris de mesures drastiques pour renverser la tendance.




60ᵉ anniversaire du martyre de la bienheureuse Anuarite : La Première ministre promet de s’impliquer   

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce lundi 14 octobre 2024 en son cabinet de travail, la délégation des notables de la Province du Haut-Uélé, conduite par Monseigneur Donatien Nshole.

Cette délégation est venue solliciter l’accompagnement du Gouvernement dans les préparatifs du 60ème anniversaire du martyre de la Sœur Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta.

« Nous sommes venus voir madame la Première Ministre pour partager avec elle le cahier des charges de nos préoccupations par rapport aux pèlerinages que nous voulons faire en suivant les pas d’Anuarite. De Kisangani, Wamba et Isiro. Il y a aussi le défi de la construction de grands sanctuaires en mémoire d’Anuarite », a fait savoir Mgr Donatien Nshole.

L’évêque a également précisé que les activités commémoratives de la Bienheureuse Anuarite sont prévues du mardi 26 novembre au mardi 3 décembre 2024 à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé.

« C’est un grand événement pour l’Église catholique, mais aussi pour la Nation congolaise. Parce que les valeurs défendues par Anuarite, ce sont des valeurs que l’humanité doit promouvoir », a-t-il poursuivi.

La Première Ministre a rassuré la délégation de son implication en mettant en place, dans une bref délai, un comité pour la bonne exécution des préparatifs, particulièrement la construction du sanctuaire à Isiro.

Fille de l’Eglise, Judith Suminwa a, en outre, réitéré la disponibilité de son gouvernement à accompagner l’Eglise catholique et promet d’être présente physiquement le jour de la cérémonie commémorative.

Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta, assassinée le 1ᵉʳ décembre 1964, a été béatifiée le 15 août 1985 par le Pape Jean-Paul II. Depuis, l’Eglise catholique de la RDC la célèbre le 1er décembre de chaque année comme “martyre de pureté.”




Josep Borrell réaffirme l’’’immense valeur’’ que l’UE accorde au partenariat stratégique avec le Maroc

Le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, a réaffirmé, lundi, l’’’immense valeur’’ que l’UE accorde au partenariat stratégique avec le Maroc.

‘’Les 27 souhaitent approfondir le partenariat liant le Maroc et l’UE, qui est un partenariat de longue portée, de longue durée, très dense et approfondi’’, a déclaré le Haut représentant de l’UE, qui présentait, lors d’une conférence de presse, les conclusions du Conseil Affaires étrangères de l’UE, tenu à Luxembourg.

‘’Nous avons noué des relations amicales et une coopération à plusieurs facettes avec le Maroc, et nous souhaitons la poursuivre et la renforcer durant les mois à venir’’, a-t-il assuré, ajoutant que les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont pris note des arrêts de la Cour de justice de l’UE sur les accords de pêche et agricole UE-Maroc.

Le chef de la diplomatie de l’UE a réitéré à cet égard le contenu de la déclaration conjointe, avec la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ayant réaffirmé l’engagement du bloc européen en faveur davantage de préservation et de renforcement des relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines, conformément au principe “pacta sunt servanda”.

‘’En étroite collaboration avec le Maroc, l’UE souhaite renforcer ces relations et préserver ce partenariat dans tous les domaines’’, a-t-il conclu.