Éducation congolaise : La soumission au serment du citoyen approuvé au conseil des ministres 

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a approuvé au conseil des ministres, la Soumission pour tous au Serment du Citoyen. C’est une initiative de Raissa MaluA, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté.

A en croire le compte rendu de la 16 ème réunion du conseil des ministres fait par le ministre Kibassa Maliba, Il s’agit d’une courte phrase symbolique ou un credo simple à mémoriser qui, à l’image d’une prière quotidienne. Ceci a pour objectif de pénétrer le subconscient de ceux qui la récitent de manière régulière et répétée.

Il vise à inculquer cependant l’amour de la patrie, le respect du bien commun, et la promotion de l’unité dans la diversité, afin de renfoncer le patriotisme, élément fondamental à la construction d’une Nation.

Par ailleurs, ce Serment du citoyen qui repose sur l’idée qu’une éducation patriotique des jeunes générations constitue un socle essentiel pour bâtir une nation forte et unie. Il met un accent particulier sur l’engagement positif et constructif du citoyen envers la cohésion nationale.

Selon la ministre de l’éducation nationale, Raissa Malu, ce programme s’adresse à toutes les couches de la population qui interagissent dans l’espace public, depuis les jeunes enfants en maternelle jusqu’aux adultes.

 

Mboshi




Kasaï- Oriental: Des militaires et policiers impliqués dans des actes criminels présentés aux autorités provinciales

Au total, six présumés criminels, dont un militaire des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et cinq policiers, ont été identifiés comme les principaux acteurs de la montée de l’insécurité à Mbuji-Mayi, capitale provinciale du Kasaï Oriental. Ces agents de l’ordre ont été présentés au vice-gouverneur et gouverneur par intérim de la province ce lundi 14 octobre 2024.

C’est le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC), John Cabuine Wa Mihigo qui s’est indigné du comportement de ces agents censés protéger la population, mais qui sont en réalité, responsables de nombreuses tracasseries.

“Les personnes qui perturbent la quiétude de la population sont celles qui vivent parmi nous. La preuve est sous vos yeux : un militaire et cinq policiers, tous en possession d’armes”, a-t-il déploré.

L’autorité provinciale a quand à elle, salué les efforts des forces de sécurité pour avoir mis la main sur ces individus et exprime en même temps sa vive préoccupation concernant l’ampleur de l’insécurité dans la région.

“Je suis satisfait de votre dynamisme et de votre méthode de travail. Aujourd’hui, vous nous présentez ces éléments qui tourmentent notre population. À la cité Miba, vous avez démasqué un des principaux responsables des braquages nocturnes. La communauté vit dans la peur, les plaintes sont nombreuses. Je demande à l’auditeur supérieur d’organiser une audience publique pour que justice soit faite”, a déclaré le gouverneur intérimaire de la province du Kasaï Oriental.

De leur côté, les autorités locales espèrent à une audience publique pour juger ces présumés criminels, afin de permettre à la population de retrouver confiance dans la justice.

Plusieurs langues sont allées dans le sens de punir sévèrement ces hors la loi en vue de rétablir la sécurité dans la région.

Les autorités militaires et policières restent déterminées à mettre fin avec des cas d’insécurité sur toute l’étendue de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï oriental.

 

 

Mboshi




Eve Bazaïba lance le Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES)

La ministre d’État, ministre de l’Environnement et Développement Durable Ève Bazaïba Masudi a officiellement lancé ce lundi 14 Octobre 2024 à l’hôtel Fleuve Congo, le Programme d’Investissement pour la Forêt et la restauration des Savanes ( PIFORES ).

Ce vaste programme fruit du partenariat entre le gouvernement congolais et la banque mondiale trouve son objectif dans le développement l’amélioration de la gestion des paysages forestiers et renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones de projet sélectionnées. Avec un montant de 300 millions de dollars financé par la banque mondiale ce programme couvre une période de sept ans et devra s’étendre dans sept provinces, à savoir : Kinshasa, Kongo Central, Kwilu, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï-Oriental et Lomami.

Le coordonnateur national de l’unité de coordination du programme d’Investissement pour la forêt ( UC-PIF ) le Dr Vangu Lutete a dans son mot circonscrit le contexte des actions des financements du PIF de la Rdc dans le but d’éliminer les causes de la déforestation et de la dégradation des forêts ainsi que pour promouvoir la gestion durable des forêts et lutter contre la pauvreté.

De son côté le coordinateur du GTCR-R et représentant de la société civile environnementale Guy Kajemba promet un accompagnement sérieux de la mise en œuvre des activités du PIFORES, ce programme bénéfique pour les populations autochtones. Pour lui la reconnaissance de la Rdc et la banque mondiale dans les efforts consentis contribue à l’équilibre écosystémiques à travers la lutte contre le changement climatique et l’amélioration de conditions de vie des autochtones.

Bien avant de lancer officiellement le programme PIFORES la Minétat Eve Bazaiba Masudi a situé l’action du PIFORES comme une réponse du gouvernement congolais face à ses engagements pris dans le cadre du processus REDD+ et la lutte contre la déforestation et contre le changement climatique, cette réponse doit être une alternative pour la population congolaise bénéficiaires directes de ce programme a dit Ève Bazaiba.

Ce programme a été approuvé le 02 juin 2023, démarré au mois juillet 2022 et l’évaluation technique impliquant les équipes de la Banque mondiale ainsi que les experts des Ministères sectoriels a eu lieu au mois mars 2023 d’où la signature de l’Accord de Financement est intervenue le 04 septembre 2023 et la mise en vigueur du Programme est effective depuis le 01er mai 2024. Le lancement officiel du PIFORES a été honoré de la présence de Victoria Kwakwa, Vice-Présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’Est et Australe ainsi que de Mme Anna Bjerde, Directrice Générale des Opérations à la Banque mondiale.

Mack power




CAN 2025 (Q) : Le Burkina Faso déjà au Maroc 

Le Burkina Faso a composté le premier billet pour la CAN 2025, ce dimanche, en ouverture de la quatrième journée des éliminatoires.

 

Les Etalons du Burkina Faso ont battu les Hirondelles du Burundi (0-2), ce dimanche au Félicia d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour le compte de la quatrième journée des qualifications à la CAN 2025. Le but précoce de Mohamed Konaté, titularisé dans un onze de départ quelque peu remanié à la place de Lassina Traoré remplaçant au coup d’envoi, a mis les siens sur les bons rails.

 

Les Etalons premiers qualifiés au Maroc

 

Au bout de la cinquième minute de jeu, l’avant-centre reprenait victorieusement du casque au premier poteau un corner botté du coin droit par Cédric Badolo. Remplaçant lui aussi au coup d’envoi, le capitaine Bertrand Traoré inscrivait le deuxième but, anecdotique, dans les arrêts de jeu en transformant un penalty (0-2, 90e+4).

 

Victorieux sur le score sans appel de 4-1 jeudi dernier au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, toujours à Abidjan, les hommes de Brama Traoré avaient besoin d’un nouveau succès, justement, pour rejoindre le Maroc, déjà qualifié en tant qu’hôte. Avec désormais 10 points au compteur, les huitièmes de finalistes de la dernière CAN 2023 sont définitivement hors de portée de leurs adversaires du soir, troisièmes avec 3 points, et qui se retrouvent aux bords de l’élimination en cas de victoire du Sénégal (7 points) mardi prochain au Malawi. Les Etalons sont les premiers qualifiés sur le terrain pour cette CAN 2025.

 

ST




Au conseil des ministres : Doudou Fuamba présente trois projets de loi de ratification 

Le Ministre des Finances a soumis au Conseil, pour examen et adoption, trois (03) textes suivant : Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi n°24/014 du 08 juillet 2024 autorisant la ratification des Accords de prêt conclus le 25 mars entre le Gouvernement et le Fonds Africain de Développement (FAD), ainsi que le Fonds d’Appui à la Transition (FAT) au titre du Projet d’Appui à la Gouvernance et au Développement des Compétences en soutien au Programme de Transformation de l’Agriculture (PAGDC-PTA) ;

Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi autorisant la ratification de la Convention de crédit conclue le 24 novembre 2023, entre la République Démocratique du Congo et GEMCORP CAPITAL MANAGEMENT ;

Projet de Loi autorisant la ratification de deux Accords de prêt du 28 septembre 2024 conclus entre la République Démocratique du Congo et la Banque Africaine de Développement (BAD) au titre du financement du Projet d’Appui au Développement des chaines de valeur en soutien au Programme de Transformation de l’Agriculture (PADCV-PTA) d’un montant global de 197 millions d’unités de comptes.




Acacia Badumbola prend des mesures conservatoires dans les territoires sous état de siège et zones occupées par la coalition RDF/M23 

La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières a soumis au Conseil le projet de Décret portant mesures conservatoires relevant du secteur foncier dans les territoires sous état de siège et zones occupées par la coalition RDF/M23 et autres forces négatives.

Elle a expliqué la portée de chacune de ces mesures conservatoires tout en précisant qu’elles seront prises dans le but principal de sauvegarder l’intégrité du territoire national, d’affirmer les attributs exclusifs de l’Etat en matière de propriété foncière et protéger le patrimoine foncier et immobilier de l’Etat, des particuliers et communautés locales déplacées à la suite de l’insécurité créée par différentes forces négatives œuvrant dans ces espaces.

Les mesures conservatoires contenues dans le Décret à signer par la Première Ministre prendront fin au retour de la paix et de l’administration régulière dépendant du Gouvernement Central.




La Rdc en voie de ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la prévention de la lutte contre le terrorisme

Le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a présenté au Conseil, pour examen et adoption, les grandes lignes du Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi n°24/002 du 22 janvier 2024 portant autorisation de la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la prévention de la lutte contre le terrorisme.

Il s’est agi d’une formalité requise pour se conformer aux dispositions des articles 129, alinéa 2 de la Constitution, et 4 de la Loi n°23/063 du 19 décembre 2023 portant habilitation du Gouvernement.




Rdc : La journée nationale de la Masculinité Positive sera commémorée le 31 mars de chaque année

La Ministre du Genre, Famille et Enfant a présenté au Conseil, conformément aux enrichissements de la Commission interministérielle habilitée, le dossier relatif à l’adoption de la stratégie nationale de promotion et la commémoration de la Journée nationale de la Masculinité positive.

Cette stratégie étant l’une des priorités du Gouvernement telle que définie dans la lettre de mission du Ministère Genre, Famille et Enfant, vise à promouvoir les droits de la Femme, lutter contre la Violence Faite à la Femme et à la Fille et promouvoir l’équité et l’égalité de sexes. Ce qui matérialise la volonté politique du Chef de l’Etat, Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Champion de la Masculinité Positive.

Dans le même élan, il est prévu que la journée nationale de la Masculinité Positive, non chômée et payée, soit commémorée en République Démocratique du Congo le 31 mars de chaque année

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Gouvernement : Nécessité d’examiner en urgence l’Accord de Gouvernance et de gestion de la Zone d’Intérêt Commun (ZIC) et son Avenant n°1

Le Ministre des Hydrocarbures a présenté au Conseil deux notes d’information relatives à la clôture de la procédure d’appels d’offres sur les 27 blocs pétroliers et trois (03) blocs gaziers du Lac Kivu ; l’état du dossier Zone d’Intérêt Commun (ZIC) entre la République d’Angola et la République Démocratique du Congo.

Concernant la première note d’information, il a évoqué la nécessité de clôturer ladite procédure d’appels d’offres en considérant le fait que l’évaluation du processus en cours depuis plus de 26 mois a été caractérisée par plusieurs reports des dates de dépôt et des dépouillements des candidatures pour une procédure qui ne peut dépasser dix-huit (18) mois.

L’arrêt de cette procédure et l’impératif d’en relancer une nouvelle ont l’avantage de permettre au Gouvernement de rebondir en évitant les difficultés majeures relevées au regard (a) des préalables à la procédure, (b) du déroulement de la procédure et (c) de l’évaluation des candidatures en phase de présélection.

De ce point de vue, il a égrené les actions urgentes à mener parmi lesquelles : la signature d’un Décret établissant les étapes de la procédure d’appels d’offres restreints pour l’attribution des droits d’hydrocarbures et les délais y relatifs ; le Redimensionnement des blocs arpentant les aires protégées, afin de tenir compte des contraintes écologiques, en concertation avec le Ministère de l’Environnement et Développement Durable ;

l’acquisition de nouvelles données techniques pétrolières par des levés géophysiques, notamment la sismique 3D, d’abord sur des blocs à forte potentialité, en vue de construire une Banque de Données Pétrolières Nationale hautement sécurisée, condition sine qua none pour assurer la promotion des blocs pétroliers.

Quant à la deuxième note d’information, le Ministre des Hydrocarbures a d’abord sollicité du Gouvernement de la République l’examen urgent de l’Accord de Gouvernance et de Gestion de la Zone d’Intérêt Commun (ZIC) et son Avenant n°1, signé le 03 octobre 2024, par la Commission des Lois du Gouvernement, préalablement à sa ratification diligente par le Parlement, afin de permettre la mise en œuvre effective de la ZIC.

Il a également rassuré de la poursuite des réunions techniques stratégiques au sein de l’Entité Concessionnaire afin d’accélérer la finalisation des Commissions et Comités évoqués dans le cadre de la mise en œuvre effective de l’Accord de Gouvernance et de Gestion de la ZIC, mais également entre le Concessionnaire et l’Opérateur afin de préparer la première réunion du Comité d’Opération qui validera le programme minimum des travaux et votera le budget y afférent.

Le Conseil a pris acte de ces deux notes d’information.

II.10. Proposition de solutions sur la problématique de la montée spectaculaire des eaux du Lac Tanganyika

Le Ministre de Pêche et Elevage a fait le rapport de la tenue de la troisième session extraordinaire de la conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika tenue du 01 au 04 octobre 2024 à Dar-es-Salaam sur la problématique de la montée spectaculaire des eaux du Lac Tanganyika.

Ces assises ont permis d’examiner la problématique de la montée spectaculaire des eaux de ce Lac occasionnant plusieurs dégâts ces cinq dernières années.

A l’issue de ces travaux, quelques résolutions ont été prises : le dragage, tous les 3 (trois) mois, de la rivière Lukuga en tant que seul exutoire du Lac Tanganyika ; la construction, sur la rivière Lukuga, d’un barrage de régulation des eaux du Lac Tanganyika et ce, après une étude de faisabilité ; la création d’un Fonds pour la réparation des dommages consécutifs à la montée des eaux du Lac Tanganyika ; la mobilisation de tous les partenaires et de la Communauté Internationale autour du phénomène de la montée des eaux du Lac Tanganyika.

Profitant de ces assises, la République Démocratique du Congo a fermement condamné les arrestations des pêcheurs Congolais par la marine tanzanienne dans les eaux du Lac Tanganyika pendant la période de la montée spectaculaire de ses eaux et ce, sous le prétexte de l’absence des limites liquides.




Mise en place d’un système de certification des réserves minières   

Le Ministre des Mines a, pour sa part, informé le Conseil de la nécessité de mettre en place un système de certification des réserves minières de notre pays.

Il a indiqué que les meilleures pratiques de certification des réserves minières consistent en un ensemble de normes et de méthodologies utilisées pour évaluer, répertorier et certifier les ressources minérales selon des standards reconnus internationalement. Ces pratiques garantissent la transparence, la précision et la crédibilité des informations relatives aux réserves minières. Pour ce faire, il y a des étapes essentielles à suivre en vue d’aboutir à la certification, notamment : les études géologiques et techniques ; l’estimation des ressources ; la classification des réserves ; et l’audit indépendant.