La BCC encourage l’implémentation de réformes visant à soutenir la productivité 

La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, intervenant en tant qu’invitée, a informé le Conseil de développements de la conjoncture économique à l’échelle nationale et les perspectives. En effet, la croissance économique devrait demeurer résiliente. Il est attendu un taux de croissance de 5,3 % pour l’année 2024, tiré notamment par le secteur extractif.

Sur le marché des biens et services, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à 0,11 % contre 0,10% la semaine précédente. En cumul annuel, il s’est situé à 9,99 % contre 18,23 % à la même période en 2023.

Les taux de change sont restés globalement stables. Ils se sont établis à 2.851,68 CDF et 2.866,91 CDF le dollar américain, respectivement à l’indicatif et au parallèle, soit des dépréciations hebdomadaires de 0,2 % et 0,1 %.

Evoquant les facteurs explicatifs de l’évolution de la conjoncture intérieure, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a précisé que cette dernière est soutenue par la mise en œuvre des politiques conjoncturelles restrictives, sur fond d’une bonne coordination.

L’implémentation de réformes visant à soutenir la productivité et à favoriser une croissance solide, durable et inclusive va se poursuivre sans relâche.

Il sera question de faire face aux risques pesant sur l’économie internationale notamment l’intensification des tensions géopolitiques au Proche et Moyen-Orient ainsi que la persistance de la guerre en Ukraine qui pourraient perturber les chaînes d’approvisionnement et exacerber les pressions inflationnistes.




Au conseil des ministres: Doudou Fuamba présente trois projets de loi de ratification 

Le Ministre des Finances a soumis au Conseil, pour examen et adoption, trois (03) textes suivant : Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi n°24/014 du 08 juillet 2024 autorisant la ratification des Accords de prêt conclus le 25 mars entre le Gouvernement et le Fonds Africain de Développement (FAD), ainsi que le Fonds d’Appui à la Transition (FAT) au titre du Projet d’Appui à la Gouvernance et au Développement des Compétences en soutien au Programme de Transformation de l’Agriculture (PAGDC-PTA) ;

Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi autorisant la ratification de la Convention de crédit conclue le 24 novembre 2023, entre la République Démocratique du Congo et GEMCORP CAPITAL MANAGEMENT ;

Projet de Loi autorisant la ratification de deux Accords de prêt du 28 septembre 2024 conclus entre la République Démocratique du Congo et la Banque Africaine de Développement (BAD) au titre du financement du Projet d’Appui au Développement des chaines de valeur en soutien au Programme de Transformation de l’Agriculture (PADCV-PTA) d’un montant global de 197 millions d’unités de comptes.




Grève des enseignants:  Doudou Fwamba décante la situation 

Il n’y aura plus d’année blanche dans le secteur de l’Enseignement primaire technique et professionnel comme le prédisait certaines mauvaises langues. Il nous revient que le ministre des Finances, Doudou Fuamba vient de décanter ce dossier qui a fait couler beaucoup d’encres et salives. C’est ce lundi que le dossier des enseignants sera transféré à la Banque centrale du Congo pour paiement.

«Le dossier des enseignants a atterri samedi 12 octobre à 16h sur la table du ministre. Il l’a aussitôt traité et signé. Le lundi 14 octobre, il sera transféré à la Banque Centrale du Congo pour paiement», a assuré dimanche une source proche du dossier, précisant que «le ministre des Finances n’est pas à la base du blocage de la paie du barème des enseignants à l’idée d’amplifier la grève. C’est de l’intoxication de mauvais goût venant des manipulateurs». Et ce, contrairement aux ennemis de la République, dont l’objectif est tout simplement de pousser les enseignants à radicaliser la grève, afin que l’année blanche s’en suive.

«L’argentier national est lui-même signataire de ce barème. Il ne peut en aucun cas bloquer l’exécution de ce barème, qui est en engagement du gouvernement avec les enseignants via le banc syndical…», a-t-on ajouté.

Signalons qu’un protocole d’accord a été conclu dernièrement entre le gouvernement et le banc syndical, pour l’amélioration des conditions de travail et de salaire du personnel enseignant.

Désormais, avec cette solution trouvée, les enfants peuvent pousser un ouf de soulagement, surtout que les cours reprendront incessamment. Les pourfendeurs de la gratuité de l’enseignement de base attendront encore longtemps, parce que le Gouvernement n’est pas prêt à abandonner cette réforme majeure et obligation constitutionnelle par excellence

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JMNK




Débat sur la révision constitutionnelle : Kabuya persiste, Kasanji s’oppose et Muyaya tempère 

Le débat sur la révision ou le changement constitutionnel a repris dans l’opinion congolaise, alors que personne n’en parlait plus après que le chef de l’État s’y était prononcé lors de son séjour médical à Bruxelles en Belgique. L’on se rappellera que dans une interview exclusive accordée à notre confrère Christian Lusakweno, patron de la radio Top Congo Fm, Félix Tshisekedi était favorable à la révision de certaines dispositions de la constitution de la République, car non adaptées aux réalités actuelles dans le fonctionnement des institutions.

Le cas de de l’article 78 de la constitution relatif à la nomination du Premier ministre qui nécessite préalablement la nomination d’un Informateur en vue de dégager la majorité parlementaire. Une procédure selon Félix Tshisekedi qui retarde la mise en place du Gouvernement avec des consultations à mener par le chef du Gouvernement avant de former son équipe.

Un autre article soulevé par le Président de la République, c’est l’article 197, celui se rapportant à l’élection des gouverneurs des provinces par les députés provinciaux, ainsi que l’article 109 relatif à l’élection des sénateurs. Ces deux scrutins qui se déroulent au second degré sont souvent émaillées de la corruption. Voilà pourquoi Félix Tshisekedi avait émis le vœu de saisir dans les jours à venir le parlement pour un débat sur la question afin de doter le pays d’une constitution digne de son nom.

Il a fallu attendre cinq mois plus tard pour que le débat refasse surface dans l’opinion publique et dans la classe politique congolaise. Et c’est le parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie de le progrès social qui figure à la tête des «  Pro-changement de la constitution ». Contrairement au Président de la République qui a parlé de la révision de la constitution, le parti politique qui l’a porté au pouvoir quant à lui va à l’extrême et parle de changement de la constitution.

Selon son Secrétaire général (contesté par un autre groupe du parti), il faut tout réviser, ce qui veut dire doter le pays d’une nouvelle constitution rédigée par ses propres filles et fils et non imposée par l’extérieur comme c’est le cas de l’actuelle constitution qui régit le pays, la constitution du 18 février 2006 votée au référendum et boycottée par son parti politique en son temps. Augustin Kabuya va très loin jusqu’à parler de l’article verrouillé 220 qui doit aussi subir la modification. Il s’agit particulièrement du mandat du Président de la République qui en réalité n’est pas de 5 ans comme la constitution le mentionne, mais de 3 ans.

Car, soutient-il, la première année du mandat est consacrée aux tractations politiques pour la mise en place du gouvernement et la dernière année est électorale. D’où il faut un mandat de 7 ans renouvelable une fois pour permettre au Président élu d’exécuter son programme. Et c’est dans ce cadre qu’Augustin Kabuya a demandé aux sectionnaires des différentes fédérations de l’Udps de se mettre déjà en branle dans le lancement de la campagne de mobilisation des membres pour le changement de la constitution.

Dans une circulaire dont une copie est parvenue à la rédaction du journal Le Quotidien, le Secrétaire générale justifie cela par la mise en application de la promesse faite par le fondateur du parti, feu Étienne Tshisekedi, de son vivant, qui avait promis, une fois son parti au pouvoir va procéder au changement de la constitution et de ce fait doter le pays d’une constitution digne de son nom. Et l’Udps se déclare déterminée d’aller jusqu’au bout de cette logique. Cette position est relayée, quoi que timidement, par certains Sociétaires de l’Union sacrée de la nation alors que d’autres observent encore et jouent à l’attentisme, car disent-ils, le moment n’est pas encore venu pour se prononcer sur cette question si importante.

A l’opposition politique, c’est une fin de non-recevoir à toute révision ou changement de la constitution. On soupçonne l’Udps et ses alliés de chercher à octroyer à Tshisekedi un troisième mandat à la tête du pays, ce qui est anticonstitutionnelle. Pour Prince Epenge, porte-parole de la coalition Lamuka de Martin Fayulu, ce débat autour de la Constitution n’est qu’une excuse : « C’est cacher l’incapacité de l’Udps et alliés de gouverner ».

Alphonse Ngoy Kasanji dit non au changement de la constitution

Par contre, d’autres membres de l’Union sacrée ne sont pas d’accord avec cette démarche, étant donné que le Président de la République n’est qu’au début de son deuxième et dernier quinquennat. Bien plus, les priorités pour le pays sont actuellement ailleurs et non la révision ou le changement de la constitution. C’est le cas d’Alphonse Ngoy Kasanji, ancien gouverneur de Kasaï-Orientale qui a mis en garde contre une éventuelle révision constitutionnelle en République démocratique du Congo, estimant qu’elle détournerait l’attention des priorités essentielles.

L’ancien cadre du PPRD a comparé les réalisations de mandats présidentiels à l’étranger avec celles en RDC avant d’ appeler à des actions marquantes pour le développement du pays. « Aux États-Unis, le mandat présidentiel est de quatre ans seulement, mais les réalisations valent probablement plus de cinquante ans comparativement à ici. C’est une question de volonté politique, » a-t-il déclaré.

« En Tanzanie et au Sénégal, ils ont des TGV, mais ici, nous nous contentons d’inaugurer des locomotives ordinaires. Nous n’avons aucune autoroute, tandis que le Congo d’en face, avec à peine quatre millions d’habitants, en possède. ». Pour ce faire, Alphonse Ngoyi Kasanji exhorte le gouvernement à concentrer ses efforts sur des projets de grande envergure, citant en exemple la mémoire d’Étienne Tshisekedi. « Aidons le président Tshisekedi à marquer notre population avec des actes honorables, au lieu de dévier vers des distractions coûteuses », a-t-il déclaré.

Patrick Muyaya joue à l’apaisement

Alors que le débat sur la révision constitutionnelle prend d’autres tournures dans l’opinion congolaise et dans la classe politique, au Gouvernement, c’est le silence radio. Aucune déclaration officielle n’est jusque-là enregistrée dans le sens d’embrayer dans la même trompette que l’Udps. Invité à la radio France Internationale, RFI, le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya a déclaré qu’aucune initiative de la réforme constitutionnelle n’est actuellement sur la table du Gouvernement encore moins d’une autre institution du pays. Si une telle initiative arrivait, le Président de la République communiquera là-dessus en toute transparence, pense Patrick Muyaya.

Selon lui, la priorité de l’exécutif national réside dans l’exécution de 6 engagements que le Président de la République a pris devant son Peuple lors de la campagne électorale de 2023 et lors de son investiture le 20 janvier 2024. Et là, le Gouvernement est sur la bonne voie, a indiqué le porte-parole du Gouvernement en faisant allusion à la baisse du prix de litre de carburant à la pompe. Concernant les engagements du Président de la République, il s’agit de garantir le pouvoir d’achat des Congolais, de leur permettre d’avoir accès aux soins de santé de qualité à bas prix, de terminer la guerre dans l’Est, de la création des emplois pour les jeunes et de protéger le pouvoir d’achat des Congolais. Pour Patrick Muyaya, ce qui se passe dans l’opinion publique sur cette question, il s’agit du débat d’à côté qui poursuit son cours dans le cadre de la vitalité de la démocratie.

RSK




Le Rapport « Planète Vivante » 2024 du WWF signale une baisse catastrophique de 73 % de la taille moyenne des populations d’espèces sauvages  

La taille moyenne des populations d’espèces sauvages surveillées a connu un déclin catastrophique de 73 % en seulement 50 ans (1970-2020). C’est ce qu’indique le Rapport Planète Vivante (LPR) 2024 du WWF, dont une copie de communiqué de presse est parvenue ce vendredi 11 octobre 2024 à congocroissance.com

Ce rapport avertit que, la Terre s’approchant de points de basculement dangereux posant de graves menaces pour l’humanité, un énorme effort collectif sera nécessaire au cours des cinq prochaines années pour faire face à la double crise du climat et de la nature.

Il s’agit des déclins les plus importants des populations d’espèces sauvages observées qui ont été enregistrés en Amérique latine et dans les Caraïbes (-95 %), en Afrique (-76 %) et dans la région Asie-Pacifique (-60 %).

Aussi, le rapport révèle un « système en péril » alors que le monde s’approche de points de basculement dangereux et irréversibles dus à la disparition de la nature et au changement climatique.

Ainsi pour l’Ong internationale  WWF, ce qui se passera au cours des cinq prochaines années sera déterminant pour l’avenir de la vie sur Terre. Cependant, elle avertit en ces termes: » « Nous avons le pouvoir – et l’opportunité – de changer la trajectoire ».

soulignons que l’indice Planète vivante (IPV), fourni par la ZSL (Zoological Society of London), comprend près de 35000 tendances démographiques de 5 495 espèces pour la période 1970-2020.  A cet effet, précise WWF, le déclin le plus marqué concerne les écosystèmes d’eau douce (-85 %), suivis des écosystèmes terrestres (-69 %) et marins (-56 %).

« La perte et la dégradation de l’habitat, principalement dues à notre système alimentaire, sont les menaces les plus signalées pour les populations d’espèces sauvages dans le monde, suivies par la surexploitation, les espèces envahissantes et les maladies. Le changement climatique constitue une menace supplémentaire pour les populations d’espèces sauvages d’Amérique latine et des Caraïbes, qui ont enregistré un déclin moyen stupéfiant de 95 % », peut-on lire dans ce communiqué de presse, qui souligne que le déclin des populations d’espèces sauvages peut servir d’indicateur d’alerte précoce de l’augmentation du risque d’extinction et de la perte potentielle d’écosystèmes sains.

Et donc : « Lorsque les écosystèmes sont endommagés, ils cessent de fournir à l’humanité les avantages dont elle dépend – air pur, eau et sols sains pour l’alimentation – et peuvent devenir plus vulnérables aux points de basculement ». Un point de basculement se produit lorsqu’un écosystème est poussé au-delà d’un seuil critique, ce qui entraîne des changements substantiels et potentiellement irréversibles.

Les points de basculement mondiaux, tels que le dépérissement de la forêt amazonienne et la disparition massive des récifs coralliens, créeraient des ondes de choc bien au-delà de la zone immédiate, ce qui aurait un impact sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance.

Cette mise en garde intervient alors que les incendies en Amazonie ont atteint en septembre leur niveau le plus élevé depuis 14 ans et qu’un quatrième épisode de blanchiment massif des coraux a été confirmé au début de l’année.

« La nature lance un appel de détresse. Les crises liées à la perte de la nature et au changement climatique poussent la faune et les écosystèmes au-delà de leurs limites, avec des points de basculement mondiaux dangereux qui menacent d’endommager les systèmes de survie de la Terre et de déstabiliser les sociétés. Les conséquences catastrophiques de la perte de certains de nos écosystèmes les plus précieux, comme la forêt amazonienne et les récifs coralliens, seraient ressenties par les populations et la nature dans le monde entier », a déclaré la directrice générale de WWF International, le Docteur Kirsten Schuijt, citée dans ce communiqué de presse.

Parmi les populations d’espèces recensées dans le cadre de l’IPV, citons le déclin de 57 % du nombre de tortues imbriquées femelles nicheuses entre 1990 et 2018 sur l’île de Milman dans la Grande Barrière de Corail en Australie, ainsi que le déclin de 65 % des dauphins roses d’Amazonie et de 75 % du petit tucuxi entre 1994 et 2016 dans la réserve de Mamirauá dans l’État d’Amazonas au Brésil. L’année dernière, plus de 330 dauphins de rivière sont morts dans seulement deux lacs pendant une période de chaleur et de sécheresse extrêmes.

L’indice révèle que certaines populations se sont stabilisées ou ont augmenté grâce à des efforts de conservation efficaces, comme l’augmentation de la sous-population de gorilles de montagne d’environ 3 % par an entre 2010 et 2016 dans les montagnes des Virunga en Afrique de l’Est, et le retour des populations de bisons d’Europe en Europe centrale. Toutefois, les succès isolés ne suffisent pas.

Les pays se sont déjà mis d’accord sur des objectifs mondiaux ambitieux pour stopper et inverser la perte de la nature (le Cadre mondial pour la biodiversité), limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C (l’Accord de Paris) et éradiquer la pauvreté (les Objectifs de développement durable des Nations unies). Mais le rapport Planète vivante indique que les engagements nationaux et les actions sur le terrain sont loin d’être à la hauteur de ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés pour 2030 et éviter les points de basculement dangereux.

Les sommets internationaux sur la biodiversité et le climat qui se tiendront prochainement – COP16 et COP29 – sont l’occasion pour les pays de se montrer à la hauteur de l’enjeu. Le WWF appelle les pays à élaborer et à mettre en œuvre des plans nationaux pour la nature et le climat (NBSAP et NDC) plus ambitieux, comprenant des mesures visant à réduire la surconsommation mondiale, à stopper et à inverser la perte de biodiversité nationale et importée et à réduire les émissions, le tout de manière équitable.

Le WWF exhorte les gouvernements à débloquer davantage de fonds publics et privés afin de pouvoir agir à grande échelle et de mieux aligner leurs politiques et actions en matière de climat, de nature et de développement durable. Les gouvernements et les entreprises doivent agir pour éliminer rapidement les activités ayant un impact négatif sur la biodiversité et le climat, et réorienter les financements des pratiques néfastes vers des activités qui permettront d’atteindre les objectifs mondiaux.

« Bien que la situation soit désespérée, nous n’avons pas encore dépassé le point de non-retour. Nous disposons d’accords et de solutions à l’échelle mondiale pour mettre la nature sur la voie de la régénération d’ici à 2030, mais jusqu’à présent, nous n’avons guère progressé sur le plan de la mise en œuvre et l’urgence n’est pas au rendez-vous. Les décisions prises et les mesures adoptées au cours des cinq prochaines années seront déterminantes pour l’avenir de la vie sur Terre. Nous avons le pouvoir – et la possibilité – de changer la trajectoire. Nous pouvons restaurer notre planète vivante si nous agissons maintenant », a poursuivi le Dr. Kirsten Schuijt.

Andrew Terry, directeur de la conservation et de la politique à la ZSL, a déclaré : « L’indice Planète vivante met en évidence la perte continue des populations d’espèces sauvages à l’échelle mondiale, et cet amincissement de l’arbre de la vie nous fait courir le risque de franchir de dangereux points de basculement. Nous ne sommes pas prisonniers de cette perte. Nous savons ce qu’il faut faire et nous savons que, si on lui en donne la possibilité, la nature peut rebondir – ce dont nous avons besoin maintenant, c’est d’un surcroît d’action et d’ambition. Nous avons cinq ans pour respecter les engagements internationaux visant à restaurer la nature d’ici à 2030. Les dirigeants mondiaux se réuniront bientôt pour la COP16, et nous avons besoin de réponses fortes de leur part et d’une augmentation urgente des ressources pour atteindre ces engagements et nous remettre sur la voie de la restauration », renseigne ce communiqué de presse.

Prince Yassa




Burundi : La 5è édition du Forum de haut niveau des femmes leaders a vécu 

La 5è édition du Forum de Haut niveau des femmes leaders, tenu pendant deux jours à Bujumbura, capitale de la République du Burundi, s’est clôturée sur une note de satisfaction avec plusieurs recommandations notamment d’instaurer le dialogue national sur le développement de la petite enfance…

«  Investir dans la petite enfance pour bâtir un capital humain solide tout au long de la vie », tel a été la thématique abordée au cours de cette 5è édition du Forum de Haut niveau des femmes leaders.

Plusieurs recommandations ont sanctionné cette rencontre de deux jours. Il s’agit notamment au gouvernement à travers les ministères sectoriels: D’organiser un dialogue national sur le développement de la petite enfance en vue de continuer les discussions et échanges sur la mise en œuvre du Plan stratégique du développement de la petite enfance au niveau national et son financement.

Aussi, renforcer les capacités de coordination, de planification, de mise en œuvre et de suivi-évaluation dans le pays; augmenter le budget alloué au développement de la petite enfance à tous les niveaux; instaurer une carte de dépistage pour le suivi des étapes du développement de l’enfant dans tous les services ainsi que d’augmenter les structures d’éducation préscolaire dans tout le pays.

Aux familles et communautés, de créer de clubs au niveau communautaires pour le développement des pratiques favorisant le développement de la petite enfance, contribuer à la création d’espaces pour les jeux pour les enfants au niveau communautaires et promouvoir les services de garde des enfants et des soins abordables et de qualité.

Aux partenaires techniques et financiers, d’appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre du Plan opérationnel de la stratégie multisectorielle du développement de la petite enfance.

Enfin, à l’Office de la Première Dame pour le développement du Burundi, de faire le suivi des recommandations issues de la 5ème édition du Forum des femmes leaders.

A cette occasion, les femmes leaders ont pris un certain nombre d’engagements pour investir dans la petite enfance, à devenir les championnes du développement de la petite enfance partout où elles sont à travers la promotion des bonnes pratiques contribuant au développement de la petite enfance pour bâtir un capital humain solide tout au long de la vie.

Un engagement partagé et soutenu par la Première Dame de la République Démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, qui a pris une part active à ses assises.

Pour sa part, la marraine de la 5ème édition, l’épouse du Président burundais, madame Angéline Ndayishimiye a salué les efforts de ses sœurs Premières Dames pour le succès de ce Forum. Selon elle, tous les intervenants ont convergé sur la nécessité d’investir dans la petite enfance avec un paquet d’actions intégrées.  » En investissant dans la petite enfance, nous construisons une fondation d’un capital humain solide qui va contribuer à l’atteinte de dividende démographique », a-t-elle soutenu.  » Je suis convaincue que cet événement marquera un tournant dans l’action commune en faveur de la petite enfance au Burundi, Afrique et au monde entier », a soutenu la présidente de l’OPPD.

» Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour les générations futures par des interventions novatrices et de qualité.

Le mot de clôture était prononcé par le Vice-Premier de la République du Burundi qui a salué le bon déroulement de ces travaux avant d’affirmer que le gouvernement va s’approprier les recommandations de la 5ème édition du Forum des femmes leaders et leurs mises en œuvre

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Prince Yassa




Sécurité alimentaire à Kananga: Mukoko Samba inaugure une usine de transformation de maïs

Lors de son séjour de travail à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a inauguré une usine de transformation de maïs dénommée « Bio Agro Business ».

La cérémonie s’est déroulée au quartier Industriel, en présence du vice-gouverneur et gouverneur intérimaire, Job Kuyindama Kandende.

DevantOn vient de voir là un bel exemple de ce que le gouvernement veut dans le domaine de l’autonomie en matière de sécurité alimentaire. La RDC doit sortir de sa dépendance envers les importations des biens alimentaires.

 

Transformation de taille

« Le Chef de l’État n’arrête jamais de clamer que le moment est venu pour que le sol prenne sa revanche sur le sous-sol ; Là, on a un exemple d’une unité de transformation de taille moyenne. Il faut qu’il en ait un peu plus à travers le pays, de différentes dimensions plus importantes », a dit Daniel MukoKo Samba.

Le Patron de l’Économie Nationale dit avoir initié ces itinérances pour voir les possibilités de mettre en place des chaînes de transformation des produits agricoles notamment le maïs, mais aussi trouver d’autres mécanismes pour le désenclavement de la région du Kasaï.

Signalons que des sacs de maïs de 25Kg « Made in Kananga », sont désormais possibles et accessibles à toutes les bourses au chef-lieu du Kasaï-Central.

Willy Kilapi




Décroissance du secteur économique à Kananga : Mukoko Samba encourage à remonter la courbe

En séjour à Kananga, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba s’est largement déployé en itinérance sur différents sites ayants un impact direct ou indirect sur l’Economie, secteur qu’il gère au pays.

Jeudi 10 octobre 2024, accompagné du Vice-gouverneur, Job Kuyindama Kandende, des membres du Gouvernement provincial, ceux du Conseil provincial de sécurité ainsi que d’autres personnalités, Daniel Mukoko Samba a démarré sa tournée par le village Tshibambula, précisément à la rivière Lulua où sera érigée la centrale hydroélectrique de Mbombo. Ici, le patron de l’Economie nationale a reçu d’importantes explications sur ce qui doit être fait par l’entreprise recrutée par l’Agence Nationale d’Electrification et des Services Énergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER).

Daniel Mukoko a, sur place, émis le vœu de voir les études de faisabilité, pour ce barrage de 12 Mégawatts, être conclues rapidement afin de passer aux travaux proprement dits dont la fin permettra le déclenchement du boom économique en province.

 

Mettre la main sur l’accélérateur

De chutes Mbombo, le cortège du VPM Daniel Mukoko s’est dirigé au centre-ville où les représentants des organisations patronales l’attendaient. Le Ministre est descendu de sa voiture pour faire quelques mètres à pieds, visitant ainsi l’avenue Macar, principal lieu de commerce à Kananga.

Le professeur Daniel Mukoko et sa suite ont mis le cap sur la commune de Lukonga où ils ont visité les travaux de remblayage d’un grand ravin qui menace la voie ferrée de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC).

Le Patron de l’Economie nationale, aux côtés du Gouverneur intérimaire du Kasaï central, s’est engagé par la suite sur la Route Kananga-Kalamba Mbuji où il a constaté l’évolution des travaux avant de rejoindre la base vie en chantier du groupe d’entreprises chinoises choisies pour la construction de cette route dite d’espoir par les populations du Kasaï central.

Partout où il est passé, le Ministre de l’Economie a eu des mots justes pour encourager les entreprises engagées sur différents sites à mettre la main sur l’accélérateur. L’objectif étant celui de voir les différents travaux être achevés en vue de permettre la décrispation du climat des affaires et faciliter aux populations à faible revenu de survivre.

 

… Avec les forces vives

Dans son itinérance, le Vice-premier Ministre de l’économie nationale, Daniel Mukoko Samba s’est entretenu avec les forces vives de la province du Kasaï-central. Au cours de cette rencontre tenue en présence du Gouverneur intérimaire du Kasai Central, Job Kuyindama Kandende, dans la salle des réunions du bâtiment administratif, Daniel Mukoko Samba a voulu se faire une idée sur la perception des structures citoyennes sur les éléments qui freinent, selon elles, le relèvement de l’économie dans cette province.

Pour Jean-René Tshimanga, président du Cadre de concertation de la Société Civile du Kasaï Central, qui s’est exprimé au nom de ses pairs, la lenteur observée dans l’exécution des projets en province, notamment l’électrification et la construction de la route Kananga-Kalamba-Mbuji se présente comme principal blocage.

« Dans notre province, il y a de grands projets qui sont en train d’être exécutés. Nous avons décrié le décaissement tardif des fonds. Ainsi, nous avons recommandé au VPM de s’impliquer pour qu’on accélère le processus de paiement des partenaires qui exécutent ces programmes. Il nous a rassuré qu’il va faire l’essentiel pour qu’il n’y ait pas l’arrêt des travaux. Aussi, nous avons demandé son implication pour l’accélération des projets tels que PURUK et FONER. Quant aux grands projets tels que Katende, Mbombo et Route Kananga – Kalamba-Mbuji, nous lui avons dit qu’il y a moyen de créer des emplois, des industries et autres. Il nous a dit qu’il venait d’échanger avec ses collègues ministres qui sont chargés de ces programmes » , a-t-il fait savoir.

À l’occasion, Emmanuel Iza Kabukapu, Président de la Société civile du peuple en a profité pour aborder avec ce membre du gouvernement Suminwa d’autres sujets qui minent le fonctionnement normal du Kasai Central. Il s’agit notamment du non-paiement des députés provinciaux, à la base de l’instabilité permanente des institutions provinciales. Daniel Mukoko Samba a promis une suite favorable aux doléances des forces vives.

Willy Kilapi




Jules Alingete Key : Les patrouilles financières font peur 

Le vocable patrouille financière est une création de Jules Alingete qui l’a utilisé pour la première fois dans ses interviews avec les médias congolais et autres. Un concept utilisé dans l’armée et la police pour désigner des opérations de contrôle systématique pour identifier un ennemi ou contrôler et identifier les suspects. Il existe également dans l’armée de l’air, des avions patrouilleurs qui survolent un territoire, un pays, une commune pour identifier un camp ennemi ou des fugitifs.

On ne s’improvise pas Inspecteur des finances. Jules Alingete est un auditeur financier qui a un bon cursus universitaire. Il a été nommé par ordonnance présidentielle pour surveiller l’utilisation de l’argent du trésor public.

Pour ce faire, il a inauguré une méthode de contrôle de routine, les patrouilles financières. Il s’agit du contrôle à priori, contrôle à posteriori et le contrôle concomitant. Le contrôle à priori a un caractère administratif et répond à un certain nombre des critères administratif en amont. Avant de procéder à une dépense, il y a des conditions à respecter et à remplir. On a constaté que beaucoup de ministres ou mandataires publics sabotent cette étape.

Le contrôle à posteriori est un constat sur les dépenses faites soit dans les normes ou pas du tout. C’est un contrôle sur les pièces comptables et le contrôle sur la régularité dans la procédure dans la passation des marchés publics, la qualité des intervenants et le mode d’attribution des marchés.

Le contrôle concomitant porte sur la gestion quotidienne pour encadrer les sorties de fonds. L’Igf travaille en équipe et donne son avis sur la sortie des fonds. Les Inspecteurs de finances peuvent s’opposer à la sortie des fonds pour des raisons d’orthodoxie.

L’Igf travaille en équipe ou brigade avec un chef de mission pour une certaine période de contrôle. Cela suppose une grande maîtrise en comptabilité, et en audit, connaître les comptes de bilan et les compte de gestion, maîtriser le tableau de formation de résultats.

Être en mesure de dénicher les fraudes comptables, soit dans la clef de répartition des charges, dans le calcul des amortissements. Les Inspecteurs de finances ont suivi plusieurs modules de formation en audit et contrôle financier et sont capables de faire le tableau de formation des résultats.

Ainsi, tout mandataire public qui pose des actes de gestion doit être contrôlé par l’Igf.

Dans un ouvrage intitulé : « les dérives d’une gestion calamiteuse », le professeur Mabi Mulumba qui avait dirigé la Cour des comptes pendant la deuxième République avait dénoncé en son temps les mauvaises pratiques de gestion et n’avait aucun pouvoir d’y mettre fin.

L’Inspecteur général des finances sous la deuxième République, feu Kayumba n’avait pas 50 inspecteurs de finances. C’est en 1989 que le professeur Timothée Katanga recruta 50 inspecteur des finances et créa la Direction générale des contributions avec un corps d’inspecteurs de contributions sous la direction du DG Muderwa.

L’IGF a paralysé plusieurs tentatives de détournement des deniers publics

Aujourd’hui, le nombre des inspecteurs des finances a atteint 200 cadres et près de 400 inspecteurs des impôts pour la Dgi.

Avec l’avènement de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de la Rdcongo, l’Igf a été activée avec la nomination de Jules Alingete Key comme Chef de service principal qui a donné une autre figure à l’Inspection générale des finances. Plusieurs dénonciations de fraudes, corruptions et détournements ont lieu dans les médias et leurs auteurs déférés devant la justice.

Plusieurs opérations maffieuses ont été dénoncées dans les médias par l’Igf. On peut citer entre autres, le projet de construction de l’aéroport de N’djili avec la société turque Milvest pour 1,2 milliards de dollars américains. Un contrat surfacturé et financé en procédure d’urgence du Centre financier de Kinshasa pour 400 millions de dollars américains, Kinshasa Arena, une salle des spectacles pour 105 millions dont les travaux sont à l’arrêt.

L’Igf a stoppé Samba Bathily et Diabi qui attendaient une manne de 700 millions de dollars pour les cartes d’identité nationale. Un marché qui avait déjà rapporté 20 millions de dollars que l’Igf a intercepté et ramène dans le compte du trésor.

Un autre coup porté contre les prédateurs, ce sont les bulletins scolaires qui devaient coûter à l’État, 40 millions de dollars pour le Libanais Khanafer et le ministre de l’Epst. Un montant de 8 millions de dollars a été récupéré auprès du Libanais. Le forage des puits hyperfacturés et des lampadaires dans les mêmes procédures

Le réseau maffieux avait réussi à faire débloquer 71 millions de dollars américains parfois en liquide, parfois par des opérations qui scandalisent la Banque centrale du Congo.

Le partenaire de marchés de forages Stever Construct n’a aucune existence légale.

Au Fonds forestier national et Fonds de garantie de l’entrepreneuriat Fogec, l’Igf avait réussi à stopper l’érosion financière en bloquant les opérations bancaires.

A la Gecamines, l’Igf a fait payer aux mandataires (membres du conseil d’administration), dix millions de dollars indûment perçus comme avantages auprès de la filiale Simco (Société immobilière du Congo). Jules Alingete était resté intraitable et les mandataires étaient bien obligés de rembourser. Même chose à Manono dans le Haut Katanga. Grâce à l’Igf, la Cominiere avait été sauvée de la jointe venture avec la firme Dathomir qui avait tenté de céder frauduleusement 60% des parts à la société Anz.

Toutes ces actions de terrain ont amélioré l’image de la gestion des deniers publics par la lutte contre les détournements et la corruption.

Un autre détournement cité concerne 70 millions de dollars que l’ancien Directeur de cabinet et intervenants se sont partagé des fonds consécutifs aux négociations avec Tenke Fungurume Mining et à la révision du contrat chinois qui a occasionné un manque à gagner pour la partie congolaise.

Les réseaux maffieux considèrent que Jules Alingete a franchi le Rubicon en mettant en difficultés l’ancien argentier à qui l’on attribuerait un vaste réseau de détournement des deniers publics dans les partenariats des marchés publics, détournements de procédures, trafics d’influence, décaissement en mode d’urgence prohibé par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Des projets fictifs démasqués et des milliards ont été saisis par l’Igf.

Inculquer le respect des biens publics

Si nous jetons un regard en arrière, le président Kasa-Vubu était un bon Mukongo bien connu pour sa probité morale. La première génération des politiciens congolais avait quand même un certain respect pour les biens publics.

C’est à partir de la deuxième République sous Mobutu que le Congo Kinshasa était devenu un bien dans maître. Mbongo ya l’État eza lokola ndjoko esilaka te, muntu atetaka nguba batalaka te n’a munoko te.

Depuis cette période, la politique au Congo Kinshasa était devenue comme une machine à fabriquer les riches. Des dirigeants politiques qui pillent les caisses de l’État, une période d’accumulation des richesses.

C’est à partir de 2018 que l’Igf a été activée par le quatrième président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, que les patrouilles financières ont commencé à traquer et à lutter contre les prédateurs de deniers publics.

L’on doit féliciter le courage de Jules Alingete Key, le gendarme congolais qui protège les finances de l’État et qui donne des sueurs froides aux détourneurs des deniers publics.

Pour mettre de l’ordre dans la gestion des finances publiques, la Rdcongo a besoin de beaucoup de Jules Alingete Key, des cadres bien formés en audit et qui n’ont peur de personne. Le ministère des Finances devrait avoir plusieurs groupes d’espionnage et de contre-espionnage pour lutter contre la corruption et le détournement des deniers publics.

Alex Tutukala




6ème édition « Bourse Excellentia » 334 lauréats ont passé leur test de sélection  

334 jeunes lauréats congolais ont passé leur test de sélection dans le cadre de la sixième édition du programme de « Bourses Excellentia » de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi. C’était le vendredi 11 octobre 2024 dans les locaux de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) à Kinshasa.

Ces lauréats, issus des quatre provinces du pays, étaient réunis avec un objectif commun : « franchir cette dernière étape qui leur ouvrira les portes de la bourse Excellentia ». Ces finalistes, lauréats de l’Examen d’État 2023-2024, ont tous satisfait à un premier critère de sélection exigeant un minimum de 85 %.

La liste des 334 candidats éligibles, comprenant 197 jeunes filles (59 %) et 137 jeunes garçons (41 %), a été établie par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté (MINEDU-NC), garantissant ainsi que chaque participant répond aux critères d’excellence qui sont le socle du programme Excellentia. Parmi eux, 315 se sont déjà enregistrés pour participer au test, et les dispositions ont été prises pour accueillir tous ceux qui, pour diverses raisons, pourraient rejoindre à la dernière minute. Un moment clé avec le soutien de la Première Dame.

Dans son rôle de mère, la Première Dame, Mme Denise Nyakeru Tshisekedi, Présidente de la Fondation, qui a assisté à cet exercice, a encouragé ces jeunes en leur rappelant l’importance de cet instant dans leur parcours académique.

Les candidats étaient évalués sur des matières essentielles : mathématiques, français, anglais et culture générale. Ces disciplines mettent à l’épreuve les connaissances et compétences accumulées au cours de leurs années d’études. Mais au-delà de l’académique, ce test est une épreuve de persévérance et de détermination, où chaque candidat doit obtenir au moins 70% pour devenir obligatoirement boursier du programme Excellentia.

La diversité de ces jeunes, venant de différentes provinces du pays, témoigne une fois de plus du caractère inclusif et national du programme Excellentia, qui ne se limite pas à une région ou une élite particulière. Ce programme offre une chance égale à tous les finalistes de l’Examen d’État méritants de poursuivre des études d’excellence, que ce soit sur le territoire national ou à l’étranger.

Rappelons que la Fondation Denise  Nyakeru Tshisekedi, à travers son programme Excellentia, s’engage à promouvoir l’éducation et l’excellence en soutenant les jeunes congolais à fort potentiel.

En collaborant avec des partenaires nationaux et internationaux, la Fondation continue d’offrir des opportunités de formation de haut niveau à des jeunes prometteurs.

Prince Yassa