Kinshasa : Vers la fin du vagabondage et mendicité sur les artères principales, la police se met au travail dès ce lundi.

L’opération a été lancée par le commissaire provincial de la police dans la commune de Gombe. C’est après la première réunion de commandement qu’il a présidé après sa réhabilitation ce vendredi.

Le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a fait savoir que cette opération sera couplée par le durcissement de la lutte contre l’incivisme routier.

 

Au sujet du problème de manque d’effectif des policiers, le numéro un de la police à Kinshasa a instruit aux commandants de retirer leurs éléments en détachement illégal.

 

Désormais, chaque bulletin de service devra être paraphé par le commandant du groupe PI-HP et signé par le commissaire provincial de la police.

 

Outre les questions liées à la sécurité de la ville de Kinshasa, cette réunion a également porté sur les instructions de travail données aux différents chefs d’unité, notamment l’intensification des patrouilles régulières, organisées et ciblées.

 

Mais il faut du changement dans le comportement des policiers parce qu’ils ont une mission à accomplir. C’est la sécurité de la population et des biens.

 

«Pour la réussite de cette mission, le policier doit se connaître par rapport à ce qui lui est demandé. Mais celà nécessite aussi une interaction. Donc donner son apport pour aboutir à un même bon résultat », a déclaré le commissaire divisionnaire adjoint Kilimbalimba.

 

Les agissements de la police de circulation routière (PCR) ont aussi été évoqués au cours de cette réunion. Des fourrières seront disposées à travers la ville de Kinshasa pour arrêter et garder tous les véhicules dont les chauffeurs vont violer le code de la route. Des unités spécialisées vont s’occuper de ce travail.

 

 

 

 

Osée Kalombo




Nord-Kivu : La société civile annonce une marche pacifique le mardi prochain pour soutenir les efforts des FARDC.

Selon les organisateurs, cette marche pacifique et populaire qui va se dérouler à travers toute la province du Nord-Kivu, a comme objectif de soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC et exiger les opérations offensives contre la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda et dire non à toute forme de négociation avec les M23/RDF.

 

Cependant, en ville de Butembo, c’est une marche pacifique annoncée par la coordination des mouvements citoyens et des groupes de pression.

 

Dans sa communication, le conseil urbain de la jeunesse, qui a annoncé cette manifestation estime que le mobile ultime est de porter haut la voix des habitants de cette partie du pays, victimes des atrocités de la guerre.

 

Cette marche partira du rond-point Takenga pour le camp militaire de Rughenda, avant de chuter à la mairie où une déclaration sera lue devant le maire policier de Butembo.

 

La coordination invite ainsi les habitants à sécher toutes les activités ce jour tout en gardant une pensée pieuse aux victimes de la guerre imposée par les groupes armés tant locaux qu’étrangers depuis plus d’une décennie.

 

 

 

 

 

Osk




Nord-Kivu : Un groupe de présumés criminels et plusieurs munitions des guerres dans le filet de la police.

C’est le résultat d’un bouclage réalisé par les services de sécurité mené dans la ville de Goma. Une opération dénommée ‹‹Road bloc››, qui a permis au service de l’ordre à mettre la main aux dix (10) présumés criminels minus d’armes à feu dont, une arme Pkm et 2 armes Ak et plusieurs munitions de guerre.

Ils ont été présentés devant la presse ce samedi 12 octobre 2024 par le maire de Goma, le Commissaire Supérieur Principal Kapend Kamand Faustin.

Selon l’autorité urbaine, parmi ces présumés bandits présentés, la plupart sont des militaires déjà mis à la disposition de l’auditaire militaire garnison de Goma.

Des civils à mains armées, une bande des Kidnappeurs dont une femme arrêtée après avoir kidnappé un enfant de 6 ans au quartier Ndosho, un jeune garçon accusé d’avoir kidnappé une élève et un voleur de véhicules, ont été également présentés.

 

“Nous avions organisé des opérations de Road bloc, en fouillant les véhicules dans les différents carrefours de la ville de Goma, le résultat est positif. Il y a des armes saisies qui devraient être au front. Nous félicitons nos services et c’est chaque semaine que nous démantelons les réseaux”, a précisé le Maire.

 

Et d’ajouter, ,”les autres criminels ont trouvé un autre mode opératoire en utilisant les fanions des magistrats dans les véhicules et les taxi, pour le laisser passer. Ils se font passer à des magistrats pour voler, cambrioler et faire les braquages. Le maire demande au procureur de réglementer la fabrication de ces fanions pour éviter de vivre les événements malheureux.

 

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Goma, le magistrat Paluku Kitambala Pascal précise que ces fanions sont utilisés par les magistrats dans leurs véhicules privés. Il met en garde tout celui qui sera appréhendé en train d’utiliser les fanions sans cette qualité des magistrats pour chercher à mener des activités criminelles en ville.

 

“Les services de sécurité sont à pied d’œuvre pour démanteler d’autres réseaux mafieux”, a indiqué le Procureur.

 

 

Osk




« Le chemin vers 2030 et au-delà dépendra de l’efficacité des partenariats » (L’ambassadeur Nkengasong)

Dans son mot de la fin, l’ambassadeur Nkengasong a expliqué que sa conclusion est que le chemin vers 2030 et au-delà dépendra de l’efficacité des partenariats. Comme je l’ai décrit, le concept de durabilité consiste à savoir comment nous atteindrons 2030 et comment nous projetterons au-delà de 2030 pour que chaque personne vivant avec le VIH/sida continue à bénéficier de soins de qualité. Et il n’y a que quatre choses que nous devons faire : nous devons sensibiliser les politiques ; nous devons développer et adapter nos programmes ; nous devons assurer un financement durable ; et surtout, nous devons établir des partenariats.

Il a souligné que l’un des partenariats que j’ai toujours considérés comme essentiel pour nous galvaniser est le partenariat avec la presse, de sorte que vous êtes l’interface entre ce que nous faisons et le grand public. Je pense donc que nous – je compte sur vous pour continuer à traduire les bons messages afin que le VIH ne soit pas perçu comme une maladie oubliée. J’ai dit à maintes reprises que vous êtes peut-être fatigués du VIH, mais que le VIH n’est pas fatigué de nous. Nos jeunes sont plus vulnérables. Je pense que nous devons simplement ne pas oublier que le VIH existe. Ce n’est pas une maladie du passé, c’est une maladie d’aujourd’hui. Mais la presse et les médias ont un rôle essentiel à jouer dans ce domaine, dans cette perspective.




L’Ambassadeur Nkengasong : « Il y a donc tant de lacunes que le continent doit combler »

« Vous avez été directeur du CDC Afrique pendant la COVID. Quelle est votre expérience des systèmes de santé africains, des gouvernements et de la réponse à la pandémie ? » A cette question, l’Ambassadeur Nkengasong pense qu’il y a beaucoup de travail à faire en Afrique en partenariat pour continuer à renforcer les systèmes de santé publique et faciliter la prestation de soins de santé en tant que (inaudible).

Il y a plusieurs choses dans des domaines d’intérêt que le PEPFAR a fournies au cours des 21 dernières années qui ont aidé à combler ces lacunes, en particulier dans les domaines de la main-d’œuvre, du renforcement des institutions, du renforcement des réseaux et du travail avec le secteur privé. Ce sont tous des domaines sur lesquels le continent doit continuer à s’appuyer pour promouvoir l’accès à des soins de santé de qualité pour la population, ce qui est si important pour son propre développement.

L’Agenda 23 ne réussira – l’Agenda 2063 ne réussira que si l’on facilite réellement la prestation des soins de santé. Le PEPFAR a été le partenaire clé et le restera alors que nous progressons avec les pays. Nous ne nous contentons pas de prévenir et de traiter le VIH, nous renforçons également les systèmes qui sont nécessaires pour que le traitement du VIH et la prévention des infections soient économiques en termes de coût.

Il y a donc tant de lacunes que le continent doit combler, mais avec des partenaires dont les États-Unis sont très fiers. Comme je l’ai indiqué précédemment, nous avons investi 110 milliards de dollars sur ce continent pour financer la lutte contre le VIH/sida. Une grande partie de cette somme a servi à renforcer les infrastructures nécessaires et nous a permis d’arriver là où nous sommes aujourd’hui. Une fois encore, je me réjouis d’un partenariat très efficace avec les pays d’Afrique avec lesquels nous travaillons pour mettre un terme à cette lutte et, je l’espère, déclarer une génération libérée du VIH/sida dans les six prochaines années environ.




Nécessité de supprimer ces barrières structurelles qui favorisent la discrimination

Quelques questions quelque peu liées ont été posées. La première vient de Joyce Namugambe de Msnews en Ouganda, qui est celle de savoir : « Comment pouvons-nous aider les personnes vivant avec le VIH à le dire et s’exprimer en toute confiance ? » La seconde question, posée par Byamukama Alozious, de Mama FM en Ouganda, est la suivante : « Qu’en est-il de la stigmatisation accrue des patients séropositifs en Ouganda ? »

Pour l’Ambassadeur Nkengasong, les deux questions sont liées. Je pense qu’il faut tout d’abord reconnaître les progrès que nous avons accomplis dans la déstigmatisation du VIH. Nous devons également reconnaître que certaines pratiques qui ont eu cours et continuent d’avoir cours sur le continent – la loi anti-homosexualité en Ouganda – ne permettent pas aux gens de parler librement de leur sexualité et, bien sûr, dissuadent et font obstacle à la lutte contre le VIH/sida. Nous devons donc supprimer ces barrières structurelles qui favorisent la discrimination, la stigmatisation et l’aliénation, en particulier dans des groupes tels que les LGBTQI – les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et d’autres. Je pense que c’est très important. Cela fait également partie des défis que nous rencontrons dans le domaine du traitement.

Il s’agit donc d’une responsabilité collective, une responsabilité morale de ne pas stigmatiser, criminaliser et discriminer les personnes vivant avec le VIH/sida. Nous ne discriminons pas, nous ne stigmatisons pas les personnes souffrant d’hypertension, de diabète, de maladies cardiovasculaires ou de cancer, alors pourquoi devrions-nous faire de la ségrégation ou de la discrimination à l’égard des personnes atteintes d’une maladie qui peut être guérie. Et même si la maladie n’avait pas de remède, il est de notre responsabilité de faire preuve de compassion, d’attention, de compréhension et de soutien à l’égard de toute personne vivant avec le VIH/sida. Le traitement existe. Personne ne devrait mourir du VIH/sida – à ce stade de la lutte contre le VIH/sida – car nous disposons de traitements très efficaces. Personne, et je dis bien absolument personne, ne devrait mourir du VIH/sida à notre époque.




La science et de l’innovation au secours de la lutte contre le VIH/sida

Un autre journaliste Kenyan, John Muchangi, qui écrit pour The Star, a voulu savoir : « Quel est le plan du PEPFAR pour promouvoir l’accès à la thérapie antirétrovirale injectable à longue durée d’action et au nouveau produit injectable »– « la prophylaxie pr­é-exposition lenacapavir en Afrique ? »

Non, c’est bien ça, Johann. Nous pensons que les nouveaux développements survenus ces deux derniers mois, c’est-à-dire les résultats d’études menées en Afrique, montrent que l’administration de médicaments injectables préventifs à longue durée d’action peut limiter l’apparition de nouvelles infections de près de 100 %, s’ils sont administrés deux fois par an. C’est le cas du lenacapavir, produit par Gilead. Cela nous semble très prometteur.

« Nous avons des conversations très actives avec les dirigeants de Gilead. Nous nous sommes rencontrés à deux reprises lors de l’Assemblée générale des Nations unies et, la semaine prochaine déjà, nous nous réunirons à nouveau avec le Fonds mondial et la Fondation Gates – Bill et Melinda Gates – pour discuter des questions de tarification et d’accès. Nous pensons que cela pourrait changer la donne si nous l’utilisions de manière très ciblée, en identifiant véritablement la population ou la sous-population à risque, et si nous allons vraiment sur place pour administrer les médicaments à grande échelle et de manière cohérente. Car n’oubliez pas que vous devez utiliser ces médicaments ou ces injections deux fois par an pour le reste de votre vie. Nous sommes optimistes et pensons que nous parviendrons à un terrain d’entente – en termes de volumes et de prix – afin de pouvoir traduire ces nouvelles évolutions, les développements scientifiques, en programmes, des laboratoires de recherche à l’administration aux personnes qui en ont besoin, comme nous le disons.

Vous disposez également, à l’heure où nous parlons, d’une prophylaxie pré-exposition orale et injectable à longue durée d’action produite par ViiV, une société qui produit – la société que vous avez mentionnée. Mais cette intervention est administrée tous les deux mois.

Encore une fois, cela montre le pouvoir de la science et de l’innovation dans la lutte contre le VIH/sida. Qui sait, dans les années à venir, si nous avons la chance de bénéficier de la science, d’un investissement continu dans la science, nous pourrons peut-être disposer d’une prophylaxie pré-exposition à longue durée d’action qui ne sera administrée qu’une fois par an. Encore une fois, nous sommes très enthousiastes quant aux nouveaux développements du lenacapavir, injectable tous les six mois, mais nous avons encore du travail à faire pour que le prix en soit vraiment abordable, oui.




« Il reste encore beaucoup à faire pour remédier aux inégalités s’agissant des enfants »

C’est ce que pense l’Ambassadeur Nkengasong, qui répondait à la question de Lilys Njeru, du Nation Media Group, un très grand journal kenyan, qui s’est questionné sur : « Un récent rapport publié par l’ONUSIDA montre que des progrès significatifs ont été réalisés au Kenya. Le nombre de personnes recevant un traitement a presque doublé. Cependant, les enfants sont toujours à la traîne en termes d’accès au traitement. » Elle donne ensuite quelques chiffres. « Pourriez-vous commenter le phénomène du retard des enfants en termes d’accès au traitement ? »

Pour l’Ambassadeur Nkengasong, la situation du retard en ce qui concerne les enfants est préoccupante et devrait l’être pour tous ceux qui se sentent concernés. Si l’on pense aux inégalités en matière de santé mondiale et de santé publique, à l’accès des enfants aux traitements et à la poursuite de la suppression de la charge virale chez les enfants, c’est vraiment quelque chose que nous devrions tous prendre au sérieux, et le PEPFAR en fait une priorité. Le PEPFAR a annoncé l’année dernière une initiative spéciale intitulée « accouchement sans risque et bébés en bonne santé ». Il s’agit d’une initiative de 40 millions de dollars qui vise à renforcer, à continuer à renforcer nos partenariats pour combler les écarts que vous venez de mentionner.

Et ce n’est pas seulement le cas au Kenya. Nous le constatons partout dans le monde, dans tous les pays aidés par le PEPFAR, et nous travaillons avec l’ONUSIDA, le Fonds mondial et d’autres partenaires pour lancer une alliance de lutte contre le VIH/sida chez les enfants. La question clé est toujours la suivante : où sont les enfants ? Où les trouvons-nous ? Comment les atteindre ? Et comment s’assurer qu’ils restent sous traitement une fois qu’ils l’ont commencé ? Et surtout, il faut s’attaquer aux problèmes de la stigmatisation liée à l’identification des enfants et s’assurer qu’ils restent sous traitement. Quel type de régime devrions-nous avoir qui soit facile à utiliser pour les enfants, et ce pour leur vie entière ? Nous avons fait des progrès, mais il reste encore beaucoup à faire pour remédier aux inégalités s’agissant des enfants.




« Le PEPFAR a facilité le renforcement de plus de 3 000 laboratoires gouvernementaux en Afrique »

Au cours de ce point de presse numérique, M. Elton Mulenga, journaliste indépendant de la Zambie a posé la question suivante : « Le PEPFAR renforce-t-il les capacités du personnel médical dans les pays bénéficiaires ? »

A cet effet, l’Ambassadeur Nkengasong explique que le PEPFAR – nous n’insistons pas assez dans le programme PEPFAR sur la composante de renforcement des capacités. Pour vous donner quelques chiffres, le PEPFAR a facilité le renforcement de plus de 3 000 laboratoires, des laboratoires gouvernementaux, en Afrique.

« Nous avons formé plus de 240 000 travailleurs de la santé. Nous avons renforcé plus de 170 000 établissements de santé sur le continent. Et nous avons soutenu – nous avons joué un rôle essentiel dans le renforcement des systèmes d’information, des systèmes de surveillance et de la gestion de la chaîne d’approvisionnement en produits de base dans de nombreux pays africains, qui ont servi de plateforme pour permettre aux pays de répondre à d’autres menaces de maladies auxquelles ils sont actuellement confrontés, notamment la mpox, la COVID », rétorque-t-il.

Il avoue qu’une grande partie des succès face à la COVID que nous avons constatés en Afrique reposaient sur les travaux mis en place par le PEPFAR. Nous sommes donc très fiers d’être les partenaires du renforcement des systèmes de santé sur le continent. Nous n’aurions jamais atteint les objectifs de sauver 25 millions de vies, de faire en sorte que 5,5 millions d’enfants naissent séronégatifs sans des systèmes très solides, sans le développement des capacités sur le continent. C’est l’un de ces programmes qui (inaudible) les connaissances qui bénéficieront à tous. Le PEPFAR a transformé le paysage de la santé publique mondiale en Afrique.




« L’avenir du PEPFAR après 2030 dépendra de notre réussite et de plusieurs autres facteurs déterminants »

Comment se présente l’avenir du PEPFAR en Afrique après 2030. Prévoyez-vous en quelque sorte moins de financement, moins d’implication de la part des États-Unis ? À quoi ressemblera exactement cet engagement après 2030, pour autant que vous puissiez le dire à ce stade ? Sont là les questions qui ont été posées par Carmen Paun de Politico.

En répondant aux questions de Carmen, l’Ambassadeur Nkengasong pense que sa plus grande priorité aujourd’hui est de travailler avec vous et avec d’autres, avec notre société civile, et de continuer à inciter tout le monde à reconnaître que la lutte contre le VIH/sida n’est pas terminée. Ma priorité absolue est de continuer à travailler avec le Congrès pour obtenir une réautorisation sans réserve pour cinq ans, ce qui nous permettrait d’atteindre notre objectif de 2030. Ce segment est donc très important, car lorsque nous pensons à l’après-2030, nous pensons avant tout à la voie à suivre vers 2030. C’est très important, car l’après-2030 dépendra de notre succès jusqu’en 2030. À l’approche de 2030, je veux dire que nous avons progressé dans la lutte contre le VIH, ou que nous n’avons rien accompli dans la lutte contre le VIH ou que nous sommes parvenus à quelque chose dans la lutte contre le VIH. C’est à cela que ressemblera 2030.

Et de poursuivre, je pense donc que ma priorité ici est de travailler avec tout le monde, principalement avec le Congrès, pour obtenir une réautorisation sans réserve de cinq ans. De cette manière, nous pourrons avoir une conversation durable avec les pays partenaires et leur dire : « Écoutez, abordons notre parcours sur la voie de 2030 dans un esprit de responsabilité et de responsabilisation communes. » Nous avons mis – le gouvernement américain ne conçoit pas la lutte contre le VIH dans une perspective transactionnelle. Nous n’avons pas – nous sommes un partenaire engagé et fier. Nous l’avons fait avec succès et impact au cours des 21 dernières années, et nous n’allons pas baisser les bras.

Après 2030, les résultats permettront de définir une voie à suivre. Mais permettez-moi de dire ceci en guise de conclusion : les États-Unis œuvrent dans le domaine de l’aide extérieure depuis 1961, sous la présidence de Kennedy. Et je ne pense pas que l’aide extérieure, en particulier pour les programmes de santé, sera supprimée. L’avenir du PEPFAR après 2030 dépendra de notre réussite et de plusieurs autres facteurs déterminants, dont je ne peux pas prédire l’évolution en 2030 dans l’état actuel des choses.