La phase de groupes de la Ligue des Champions promet des duels captivants

Les clubs emblématiques du football africain sont à l’avant-plan dans le tirage de la phase de groupes. La phase de groupes inclut la représentation des six unions zonales de la CAF. Les débutants aspirent à rejoindre la phase à élimination directe.

Le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies pour la saison 2024/25 s’est tenue ce lundi, annonçant une compétition excitante et des affrontements de grande intensité.

Fort de ses 12 titres en Ligue des Champions CAF TotalEnergies, Al Ahly, le club égyptien emblématique, a hérité du Groupe C, reconnu comme le plus redoutable de la compétition. Cette poule inclut aussi le CR Belouizdad d’Algérie, Orlando Pirates, et le Stade d’Abidjan, qui participe cette année pour la première fois à la phase de groupes.

Il est intéressant de noter que les six unions zonales de la CAF participeront à cette phase de groupes, ce qui témoigne du développement continu du football africain à travers le continent.

En tant que quintuple vainqueur du tournoi et demi-finaliste de l’édition précédente, le TP Mazembe se retrouve tête de série du Groupe A, alignant dans ses matchs les Young Africans en pleine progression, un Al Hilal résolu, ainsi que le MC Alger d’Algérie.

Le groupe B est composé des Mamelodi Sundowns, qui ont été couronnés champions d’Afrique en 2016 et visent à remporter un deuxième titre. Ils se rendront à deux reprises au nord pour affronter le Raja Casablanca et l’AS FAR. On y retrouve également le Maniema Union FC, représentant de la République Démocratique du Congo, qui participe pour la première fois à la phase de groupes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

Le Groupe D constitue un défi de taille pour l’ES Tunis, finaliste de la saison précédente, qui devra affronter les ambitions de Pyramids FC ainsi que celles de deux équipes que sont GD Sagrada Esperança d’Angola et Djoliba AC du Mali.

Les groupes de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies 2024/25

GROUPE A : TP Mazembe (RDC), Young Africans SC (TAN), Al Hilal (SUD), MC Alger (ALG)

GROUPE B : Mamelodi Sundowns (RSA), Raja CA (MAR), AS FAR (MAR), Maniema Union (RDC)

GROUPE C : Al Ahly SC (EGY), CR Belouizdad (ALG), Orlando Pirates (RSA), Stade d’Abidjan (CIV)

GROUPE D : ES Tunis (TUN), Pyramids FC (EGY), GD Sagrada Esperança (ANG), Djoliba AC (MLI)

Calendrier de la phase de groupes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies

Journée 1 : 26-27 novembre 2024

Journée 2 : 6-8 décembre 2024

Journée 3 : 13-15 décembre 2024

Journée 4 : 3-5 janvier 2025

Journée 5 : 10-12 janvier 2025

Journée 6 : 17-19 janvier 2025

Cliquez ICI pour la liste des matchs.

La CAF dévoilera prochainement toutes les informations concernant les rencontres, les lieux et les dates. En attendant, les fans sont encouragés à suivre les discussions en cours sur les plateformes numérique de la CAF, en utilisant le hashtag #TotalEnergiesCAFCL.




AN : La plénière vote une nouvelle prorogation de l’état de siège dans l’Ituri et le Nord-Kivu

Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour de la plénière du lundi 7 Octobre 2014. Il s’agit de l’examen du projet de loi portant prorogation de l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu ainsi que la finalisation de la composition des commissions permanentes.

Concernant le projet de loi présenté par le Ministre en charge de la Formation Professionnelle Marc Ekila, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a donné principalement la parole aux Députés Nationaux élus de ces deux Provinces qui sont tous revenus sur le bilan de cette mesure exceptionnelle dans ces dites Provinces.

Ces élus ont dénoncé notamment la recrudescence de l’insécurité et la prolifération des groupes armées à l’origine des tueries répétitives dans différentes localités malgré l’état de siège.

Attentifs aux interventions des Elus du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu qui se montrent plus concernés par les retombées de l’état de siège sur terrain, le Président Vital Kamerhe, lui-même en tant qu’Elu du Sud-Kivu, a exprimé son chagrin face à la peine que vivent ses compatriotes congolais de la partie Est suite à la guerre injuste imposée à la RDC par le Rwanda et l’Ouganda. Il a par ailleurs, dans son rôle du Speaker de la chambre basse, appelé les Elus du peuple à voter pour cette prorongation sollicitée par le Gouvernement avec la condition de passer à son évaluation globale par la plénière dans les prochains jours. Des recommandations concrètes seront adressées au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en tant que magistrat suprême.

Le Professeur Vital Kamerhe a aussi précisé qu’une commission d’enquête et évaluation sera mise sur pied par l’Assemblée Nationale, pour rédiger les termes de référence de la mission qui sera envoyée pour s’enquérir de la réalité sur terrain afin de permettre à la plénière de faire des résolutions concrètes qui vont sanctionner l’avenir de l’état de siège et de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Rappelons que, l’état de siège a été décrété par le Président de la République le 21 mai 2021. Il est aujourd’hui à sa 83ème prorogation.

Concernant la composition des bureaux des commissions permanentes et ses membres, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a annoncé à la plénière que cette matière sera abordée lors d’une prochaine sur demande du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi afin de lui permettre de finaliser avec sa proposition des noms. Il a par ailleurs précisé qu’après échange avec l’Honorable Augustin Kabuya, Président du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi, il lui a été annoncé que ce groupe parlementaire est d’accord avec la proposition de la composition des bureaux des commissions permanentes adoptée par la plénière le samedi 05 Octobre dernier.




Le rôle de la Chine dans le processus de la modernisation de l’Afrique

GAO Jian

Professeur de l’Université des Études internationales de Shanghai ;

Chercheur non résident du Club de Pékin à l’Association chinoise de diplomatie publique ;

Le récent Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) ouvre un nouveau chapitre dans les relations entre la Chine et les pays africains. Le président chinois Xi Jinping a annoncé la proposition de « rehausser les relations sino-africaines à une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle ». À l’heure d’un changement qui ne se produit qu’une fois par siècle et qui est caractérisée par la montée des pays du Sud, les relations sino-africaines revêtent une importance considérable à bien des égards.

 

Depuis plus d’un siècle, la modernisation est monopolisée par l’Occident à la fois sur le plan matériel et sur le plan idéologique. L’occidentalisation est recommandée comme le seul choix légitime pour tout pays en quête de la modernisation. Ceci dit, le succès de la modernisation en Chine rompt le charme et offre d’autres possibilités pour que les pays du Sud reconsidèrent leur propre mode de modernisation en fonction de leur réalité sociale. Si les règles générales de la modernité doivent être pleinement respectées, les caractéristiques sociales spécifiques doivent également être mises en considération. Une telle perception innovante garantit la diversité et l’inclusion dans notre quête d’un avenir commun partagé. La plateforme sino-africaine d’échanges d’expériences sur la gouvernance, le réseau Chine-Afrique de connaissances sur le développement et les 25 centres d’études sur la Chine et l’Afrique constitueront un ensemble des exemples à suivre pour les pays du Sud. L’Afrique qui s’éveille, à la lumière de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, se voit offrir une occasion en or de se libérer des chaînes de la colonisation.

 

Cependant, les réflexions et les idées sont insuffisantes, bien qu’elles soient indispensables. Le développement de l’industrie manufacturière est plus que nécessaire pour le décollage de l’économie africaine. Dans le cadre des règles générales de modernisation à l’heure de la mondialisation, les pays africains doivent s’insérer dans la chaîne industrielle du commerce mondial. En ce sens, trois questions doivent être pleinement prises en compte : comment l’Afrique va-t-elle participer à la chaîne industrielle du commerce mondial afin de développer sa propre industrie fondamentale ? Comment combiner les pays africains concernés dans un ensemble et créer le cercle économique afin de construire un système de l’économie auto-circulaire ? Comment réaliser la croissance économique de l’Afrique en coopérant avec la Chine sur la base des avantages mutuels ?

 

Les Actions de partenariat pour la prospérité du commerce et pour la coopération sur les chaînes industrielles proposées lors du récent FOCAC ont donné une réponse très claire : le traitement de tarif douanier zéro à 100% des produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés, dont 33 pays africains, démontre la ferme détermination de la Chine à promouvoir une mondialisation égalitaire à travers ses grandes opportunités de marché. La manière de favoriser les pôles de croissance de la coopération industrielle entre la Chine et l’Afrique reste au cœur des relations bilatérales vigoureuses. Pour la Zone de libre-échange continentale africaine, les 30 projets d’interconnexion des infrastructures en Afrique, ainsi que la coopération logistique et financière au profit du développement transrégional sur le continent africain sont toujours les projets privilégiés. L’Initiative pour le développement mondial lancée par le président Xi prend sa forme non seulement dans un grand programme mais aussi dans 1 000 projets de bien-être social « Petits et Beaux ». Ces actions significatives et pionnières rendent visible et tangible la « communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps ».

 

La révolution technologique et la transformation industrielle ne doivent pas être le privilège ou le droit exclusif des seules économies développées. Et l’Afrique a besoin d’une feuille de route praticable et accessible. Par rapport à la coopération économique primaire, un centre de coopération sur les technologies numériques et 20 projets de démonstration du développement numérique sont plus expérimentaux que remarquables. En outre, la modernisation respectueuse de l’environnement a été suffisamment mise en considération, puisque le développement vert est la « marque » de la modernisation.

 

Avec sa technologie de pointe et sa capacité de production dans l’industrie verte, la Chine jouera sans aucun doute un rôle important en aidant l’Afrique à accélérer la « croissance verte ». D’autre part, afin d’adopter une position protectrice pour l’économie africaine, la Chine appelle au principe de « responsabilités communes mais différenciées ». Dans la lutte contre le changement climatique mondial, les pays développés ont tendance à imposer leurs normes et mesures aux pays du Sud global en promettant de partager la responsabilité par des investissements financiers à des conditions affiliées. Dans de nombreuses circonstances, cela est irréaliste et inefficace. En tant que pays leader au nom du Sud global, la Chine appelle volontairement à une mondialisation inclusive et équitable pour défendre les intérêts du Sud global.

 

Il est bien urgent pour la Chine, l’Afrique et tous les pays du monde d’améliorer et de renforcer la reconnaissance mutuelle et la connaissance de base des uns et des autres pour favoriser une coopération intégrale plus poussée. En raison du facteur historique de la colonisation, les pays africains sont en grande partie dans l’ombre de la culture de la suprématie blanche. Malgré l’éveil de l’identité culturelle africaine, la plupart des pays africains ont encore besoin d’une mentalité adaptée à ce changement qui ne se produit qu’une fois par siècle. Pour les pays africains, la Chine a été considérée comme une superpuissance économique. Cependant, la reconnaissance mutuelle au sens culturel constituera une base plus solide. Les 60 000 places de formation en faveur notamment des femmes et des jeunes africains, le Programme sino-africain « Route de la Soie culturelle » et des canaux de communication diversifiés pour les échanges interpersonnels visent l’avenir.

 

Certaines puissances dans le monde ne sont pas compétentes en matière de construction mais sont capables de détruire. La modernisation de l’Afrique, qui ne s’appuyait pas sur la paix ni sur la sécurité, s’est avérée être une prospérité à court terme. Un environnement pacifique et stable doit être une garantie. La promesse de la Chine de donner la priorité à l’Afrique dans la mise en œuvre de l’Initiative pour la Sécurité mondiale (ISM) ouvre une grande marge d’imagination pour la coopération en matière de paix et de sécurité. La Chine ayant acquis une présence mondiale, l’intensification de la coopération en matière de sécurité se manifeste également au service de ses intérêts à l’étranger.

 

Après la Seconde Guerre mondiale, le système colonial s’est effondré. La Conférence de Bandung de 1955 a prôné l’esprit d’union, d’amitié et de coopération. Dans les années 1960, le Mouvement des non-alignés a adopté les cinq principes de la coexistence pacifique comme principes directeurs. Cependant, le monde du XXe siècle a été largement englouti par le principe hégémonique selon lequel « la force fait le droit ». Dans le monde d’aujourd’hui, les pays en développement, dont la Chine comme représentant, sont bien reconnus en tant que participants importants dans l’ordre mondial en raison de la croissance rapide de leur puissance nationale intégrale. Le monde a désespérément besoin d’un nouvel ordre plus juste, plus inclusif et plus équilibré, auquel la coopération intégrale Chine-Afrique apportera une contribution unique et durable.




Félix Tshisekedi assiste à l’ouverture de la 1ère session extraordinaire du Conseil Supérieur de la Cour des comptes 

En présence du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président du Conseil Supérieur de la Cour des Comptes a ouvert, ce lundi au Fleuve Congo Hôtel, la toute première session extraordinaire de cet organe chargé de la gestion de la carrière des hauts magistrats de cette même cour.

Conformément à la loi organique de 2018, l’Assemblée générale extraordinaire de la Cour des comptes convoquée pour la première fois va statuer sur quatre matières à savoir : le recrutement des magistrats de la Cour des comptes ; la célébration du départ des magistrats mis à la retraite par les ordonnances présidentielles du 27 juin 2022 et la mise à la retraite des magistrats ayant atteint l’âge de 70 ans ainsi que la promotion des hauts magistrats.

Dans son discours inaugural, le Président du Conseil supérieur de la Cour des comptes, et premier président de la Cour des comptes Jimmy Munganga, a salué la « volonté du Chef de l’État de soutenir la fonction contrôle en RDC et de préserver les acquis dans le domaine de la lutte contre la corruption et les antivaleurs qu’elle traîne derrière : détournement, favoritisme, fraude, criminalité organisée, blanchiment des capitaux et financement du terrorisme ».

Les projets des décisions issues de ces travaux seront coulés sous forme de recommandations ou résolutions qui seront transmis à l’Assemblée Nationale pour avis consultatif avant d’être promulgués par le Chef de l’Etat sur ordonnance.

Créée en 1987, la Cour des Comptes a pour mission le contrôle de gestion des finances de l’État, des biens publics ainsi que les comptes des provinces, des entités territoriales décentralisées ainsi que des organismes publics.

Restée longtemps en léthargie, la Cour des comptes a retrouvé ses marques en 2022 grâce à l’implication du Chef de l’État Félix Tshisekedi qui a donné tous les moyens d’action à cette institution de contrôle des finances publiques.

Par sa présence à cette session, le Président de la République a voulu marquer son appui aux institutions chargées de l’assainissement des finances publiques.

A l’instar de l’Inspection générale des finances (IGF), la Cour des Comptes est un pilier de la bonne gouvernance.




Et soudain, la Constitution ayant permis au régime Udps/Usn de réaliser un premier mandat positif devint… mauvaise !

Dire que c’est à la même loi fondamentale que Félix Tshisekedi doit son accession à la magistrature suprême…

 

Ça vole vraiment bas, mais alors trop bas

L’auriez-vous remarqué ? Ces temps derniers, la communication politique des Tshisekedistes est focalisée sur la révision ou le changement de la Constitution. Des jeunes préparés à la va-vite sont largués sur le terrain médiatique, principalement les réseaux sociaux via YouTube à invité (e) unique, avec pour mission première de diaboliser ce texte présenté comme un produit de l’étranger. Pour être précis, des Rwandais. Pour être plus précis, des Tutsis. Sa vocation, à les croire, est d’empêcher la paix et le développement en RDC du fait du pillage systématique des ressources naturelles. Plusieurs articles sont ciblés. Cas des 96 et 217. Evoqué aussi l’article 218 pour justifier l’initiative présidentielle de préconiser la re-visitation de la Constitution. Seulement voilà, ça vole bas, mais vraiment trop bas. Et voici comment !*

Resté rivé au Parti-Etat

Première précision à s’imposer : toute Constitution est révisable, changeable. C’est clairement indiqué aux articles 218 et 219. S’il n’y a rien à redire au sujet de l’initiative reconnue concurremment au Président de la République, au Gouvernement, à l’Assemblée nationale, au Sénat et à une fraction du peuple, il y a toutefois une exception formulée à l’article 219 : la révision ne se fait pas pendant l’état de guerre, l’état d’urgence ou l’état de siège.

Les interventions des communicateurs de l’Udps sur les chaînes YouTube donnent froid au dos. C’est le cas de celui qui en appelle à la révision de l’alinéa 2 de l’article 96 selon lequel _«Le mandat du Président de la République est également incompatible avec toute responsabilité au sein d’un parti politique_». Il justifie cette révision par le fait d’avoir entendu les parties en crise au sein de l’Udps en appeler à l’arbitrage de la Haute Autorité de Référence. Évidemment, ce combattant est resté rivé au Parti-Etat !

C’est le même communicateur qui réclame la suppression de l’article 217 ainsi libellé _«La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine_». Bien entendu, il ne sait même pas que le législateur n’a pas utilisé le verbe «devoir» mais «pouvoir». Du reste, cette disposition figurait déjà dans l’article 69 de la première Constitution de la 2ème République promulguée le 24 juin 1967. Son énoncé est : _«En vue de promouvoir l’unité africaine, la République peut conclure des traités et accords d’association comportant abandon partiel de sa souveraineté_». Parmi les rédacteurs de cette Constitution, Dr Étienne Tshisekedi !

Et là, ce n’est pas honnête

Le nec plus ultra, c’est Augustin Kabuya qui va se l’offrir. A l’occasion de sa matinée politique du 1er octobre 2024, il a déclaré ceci : _«En 2006 nous, l’UDPS, n’étions pas d’accord avec cette constitution. On avait même fait une promesse à notre peuple, qu’une fois arrivé au pouvoir, nous reviendrons sur la constitution. La population nous a fait confiance, elle nous a amenés au pouvoir, qu’est-ce que nous allons faire ? Nous allons aussi respecter notre parole !_». Il a fait exprès d’oublier que jusqu’en 2018, l’Udps s’opposait à toute tentative de révision de la même Constitution. Pas plus tard qu’en août 2023, il a fait rabattre le caquet au Pr Isidore Ndaywel pour avoir préconisé cette révision !

Le premier argument évoqué par Augustin Kabuya a de quoi provoquer l’hilarité. Il considère que des 5 ans prévus dans la Constitution pour un mandat, 3 seulement sont consacrés à la gestion de la Chose publique. Dans son entendement, on perd la première année à mettre en place des institutions ainsi qu’à explorer le terrain (preuve qu’on critique le Pouvoir en place sans solution de rechange) et on perd aussi la cinquième année à préparer les élections à venir.

Pourtant, il est censé savoir que la Constitution ne fixe aucune date pour la programmation, ni pour la tenue des élections. Cette responsabilité relève exclusivement de la Ceni obligée de se conformer à la loi électorale.

Ainsi, on ne peut pas s’en prendre à la Constitution lorsque les élus du 20 au 26 décembre ont été investis le premier un mois après (Président de la République), les autres trois mois ou six mois après pour cause de contentieux électoraux.

Pour bon nombre, l’installation a été retardée pour cause de manque de financement assuré le Gouvernement. Encore qu’en l’espèce, à plus de 90 %, les candidats – élus et non élus – étaient de l’Usn sous pilotage de l’Udps.

En clair, s’il voulait vraiment réduire au minimum le temps de la mise en place du nouvel ordre institutionnel, le leadership se serait pris autrement. On pourrait déduire du retard enregistré qu’il a été plutôt consciemment planifié pour préparer l’homme de la rue à soutenir la révision ou le changement de la Constitution. Et là, ce n’est pas honnête. Pas du tout honnête.

On ne peut tout de même pas indexé la Constitution

La gestion du temps dans un mandat est une question de volonté. Rien n’indique que plus on a du temps, plus on est en mesure de réaliser les promesses. En une minute, on peut prendre une décision qui peut sauver ou détruire un État, une entreprise, une famille, un corps.

Dans cette logique, on ne peut pas attribuer à la Constitution les difficultés de fourniture en eau et en électricité, encore moins l’accès hypothétique à l’école ou à la santé, On ne peut pas indexer la Constitution quand on ne sait pas organiser la voirie urbaine et le transport public pendant que les autorités provinciales (cas de Kinshasa) et les responsables de Transco sont tous de la coalition présidentielle, situation caractérisant le quotidien des Congolais.

L’hilarité, c’est encore lorsque Augustin Kabuya exclut du mandat quinquennal la 5ème année au motif d’être électorale. C’est comme si, selon sa compréhension des choses, la 5ème année les institutions se mettent en congé. C’est l’occasion de lui rappeler qu’en 2023, Félix Tshisekedi avait travaillé pleinement en tant que Chef de l’État du mois de janvier au mois de décembre. C’est seulement pendant la campagne électorale d’un mois (19 novembre au 18 décembre) qu’il n’a pas convoqué un conseil des ministres, ni promulgué une loi ou une ordonnance, ni même effectué un voyage à l’étranger.

C’est curieux qu’au cours de ce débat, les communicateurs du régime Udps/Usn ne mettent pas l’accent sur articles décisifs comme le 70 (rétablissement du second tour évoqué par Félix Tshisekedi dans son premier discours sur l’état de la Nation en décembre 2019) et le 175 relatif à la rétention à la source des 40 % des recettes budgétaires à caractère national.

Façon de prophétiser sur lui-même !

Pendant qu’on y est, on est en droit de se demander à quoi rime cette précipitation soudaine de réviser ou de changer la Constitution.

Après les 10 ans du double quinquennat de Félix Tshisekedi obligé de devenir sénateur à vie, l’Udps – laisse-t-on entendre – se pencherait pour le septennat (7 ans). Soit 14 ans en cas de double mandat. Plus en cas de nombre de mandats illimités.

Là aussi, c’est à croire que pour ce parti, la préoccupation première est de se rapprocher des 32 ans de Mobutu ou de dépasser les 22 ans des Kabila ; les 10 ans de Félix Tshisekedi se révélant insignifiants pour une lutte politique de 37 ans…

On ne peut pas ne pas terminer cette chronique sans rappeler les propos de Félix Tshisekedi en rapport avec les mandats. Il s’était une fois demandé comment une personne normale peut chercher à exercer un troisième mandat pendant que la charge des deux premiers est susceptible de le rapprocher des maladies cardiovasculaires.

Au fait, ce qu’on va devoir retenir de lui, c’est qu’il a une faculté inouïe de faire des projections sur les autres, mais en réalité pour sa propre personne.

Ainsi, toutes ses vidéos actuellement en rediffusion pour justifier son “Touch’Pas à la Constitution” d’hier reposent sur les mêmes arguments qui le rattrapent !

Son tour de force, c’est cette impression qu’il donne de ne pas se sentir concerné…

Prochainement :

Référendum : tout rejet par les urnes signifierait fin automatique du mandat du régime Udps/Usn !

Omer Nsongo die Lema




Chine : La surpopulation de la Chine est devenue un atout de son développement économique (Analyste)

La démographie Chinoise fait de fois peur à de nombreux dirigeants du monde qui s’interroge sur la réussite de sa gestion quotidienne. Mais dans l’Empire du milieu, le sujet ne préoccupe pas l’autorité en dépit de l’accroissement du nombre de la population qui aujourd’hui, est estimé à 1 milliard 400 millions d’habitants.

 

Pourquoi la surpopulation de la n’a pas été un fardeau ?

 

Alors que la Chine était pauvre, la surpopulation constituait une peur dans le chef des autorités politiques qui avaient jadis, adopté la politique de “l’enfant unique” afin de bien contrôler cette masse de plus en plus grandissante.

 

Selon le professeur Ding Yifan, chercheur au centre Chinois des recherches du conseil des Affaires d’Etat pour le développement et vice-président de l’association Chinoise d’études de l’économie mondiale, les autorités de l’époque craignaient qu’une augmentation démographique de la Chine dépasse sa capacité de production industrielle.

 

Il renseigne que la surpopulation a cessé d’être un casse-tête pour les dirigeants Chinois, à la suite de la libéralisation productrice. Ce qui était jadis vu comme un problème, constituait désormais une source humaine importante pour “promouvoir le développement, l’innovation technologique” car, indique le professeur Ding Yifan, le nombre de la population définit aussi la dimension du marché.

 

“La Chine s’est fait rattrapée par l’Inde mais la Chine pendant très très longtemps, était le pays le plus peuplé. Lorsque la Chine était le pays le plus peuplé du monde, son marché potentiel et réel est devenu un atout de son développement économique” note-t-il.

 

Le professeur Ding Yifan précise aussi qu’il y avait depuis plus de deux mille ans, un système de gestion de la population géante en Chine. Il était question de diviser la population à de petites unités qui étaient ensuite chargées de veiller les unes sur les autres.

 

“C’est ce genre de système qui crée une espèce de hiérarchie sociale en Chine. Ça date de plus de trois mille ans ou quatre mille ans”, a fait savoir le professeur Ding Yifan.

 

Cela a pour mérite, selon ce spécialiste de la Chine, de permettre à l’Empire du milieu de bien gérer sa population, de lui fournir de l’assistance nécessaire. C’est grâce à cette structure de la population que la Chine a été le premier pays à avoir éliminé la pauvreté absolue, rappelle-t-il.

 

Derick Katola depuis Beijing capitale de la Chine




Félix Tshisekedi assiste à l’ouverture de la 1ère session extraordinaire du Conseil Supérieur de la Cour des comptes 

En présence du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président du Conseil Supérieur de la Cour des Comptes a ouvert, ce lundi au Fleuve Congo Hôtel, la toute première session extraordinaire de cet organe chargé de la gestion de la carrière des hauts magistrats de cette même cour.

Conformément à la loi organique de 2018, l’Assemblée générale extraordinaire de la Cour des comptes convoquée pour la première fois va statuer sur quatre matières à savoir : le recrutement des magistrats de la Cour des comptes ; la célébration du départ des magistrats mis à la retraite par les ordonnances présidentielles du 27 juin 2022 et la mise à la retraite des magistrats ayant atteint l’âge de 70 ans ainsi que la promotion des hauts magistrats.

Dans son discours inaugural, le Président du Conseil supérieur de la Cour des comptes, et premier président de la Cour des comptes Jimmy Munganga, a salué la « volonté du Chef de l’État de soutenir la fonction contrôle en RDC et de préserver les acquis dans le domaine de la lutte contre la corruption et les antivaleurs qu’elle traîne derrière : détournement, favoritisme, fraude, criminalité organisée, blanchiment des capitaux et financement du terrorisme ».

Les projets des décisions issues de ces travaux seront coulés sous forme de recommandations ou résolutions qui seront transmis à l’Assemblée Nationale pour avis consultatif avant d’être promulgués par le Chef de l’Etat sur ordonnance.

Créée en 1987, la Cour des Comptes a pour mission le contrôle de gestion des finances de l’État, des biens publics ainsi que les comptes des provinces, des entités territoriales décentralisées ainsi que des organismes publics.

Restée longtemps en léthargie, la Cour des comptes a retrouvé ses marques en 2022 grâce à l’implication du Chef de l’État Félix Tshisekedi qui a donné tous les moyens d’action à cette institution de contrôle des finances publiques.

Par sa présence à cette session, le Président de la République a voulu marquer son appui aux institutions chargées de l’assainissement des finances publiques.

A l’instar de l’Inspection générale des finances (IGF), la Cour des Comptes est un pilier de la bonne gouvernance.




Conférence de Hambourg : Judith Suminwa pour le développement durable

La Première Ministre Judith Suminwa participe, ce lundi 7 octobre, à la Conférence sur le développement durable de Hambourg (HSC) en Allemagne. Cette conférence présidée par le Chancelier allemand Olaf Scholz connaît la participation d’une importante délégation de Chefs d’États et hauts dignitaires de plusieurs pays.

La participation de la Première Ministre est dans la droite ligne des engagements du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi en matière de développement et de paix durable. La Cheffe du Gouvernement de la RDC – pays solution à la crise climatique – envisage des partenariats économiques dans le secteur de l’énergie verte.

“Je suis venue représenter le Président de la République dans cette conférence qui concerne le développement durable. C’est une première conférence qu’organise l’Allemagne à Hambourg, une ville économique. Il s’agit pour les Allemands de pouvoir renforcer leurs relations économiques avec l’Afrique particulièrement dans le domaine de l’énergie verte. Comme vous le savez, l’Afrique détient la majorité de forêts et particulièrement la RDC représente près de 60%. L’Afrique détient également un certain nombre de minerais stratégiques comme le cobalt, retrouvé en RDC, où il est produit à plus de 60%. Le cobalt et le lithium sont très utilisés dans la production des batteries. Ce sont des éléments qui ont une importance capitale pour l’Union européenne et particulièrement l’Allemagne. Il y a possibilité de discuter et de voir comment développer des partenariats d’un point de vue économique et commercial. C’est ce qui explique la grande représentation des pays africains tant aux niveaux de chefs d’États que de chefs des gouvernements”, a déclaré Judith Suminwa, la veille du début de la Conférence de Hambourg.

Cette conférence sert également de cadre de réflexion sur la mise en place d’une nouvelle architecture financière internationale pour contribuer plus efficacement à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Un des moments forts de cette conférence sera la signature du Protocole d’Accord sur la Protection des Forêts, dans le cadre de l’Initiative des Forêts de l’Afrique Centrale (CAFI). Cette coalition de bailleurs de fonds et de six partenaires africains, dont la République Démocratique du Congo, vise à soutenir les investissements sur le terrain tout en offrant une plateforme de dialogue politique de haut niveau. En tant que géant forestier de la région subsaharienne, la RDC joue un rôle crucial dans la lutte contre la déforestation et la promotion d’un développement durable respectueux de l’environnement.

Judith Suminwa Tuluka interviendra dans les panels “Forum du futur” et “L’Architecture Financière Internationale Équitable”, soulignant l’engagement de son Gouvernement envers le développement et la paix durable.

Notons que le HSC vise à renforcer le rôle et la responsabilité du secteur privé dans les nouvelles alliances pour le développement durable. Cette conférence est une initiative du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de la Fondation Michael Otto et de la Ville hanséatique libre de Hambourg.




Goma : AREP commémore l’an 2 de sa création 

C’est dans une ambiance festive qu’a été célébrée à Goma au Nord-Kivu, cette deuxième bougie du parti politique Agissons pour la république (AREP), cher au ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, après sa création le 08 Octobre 2022.

A cette occasion, la représentation fédérale de cette formation politique de l’union sacrée de la nation au Nord-Kivu a pris un moment considérable non seulement pour honorer ce nouveau-né de deux ans avec des résultats probants et remarquables aux dernières échéances électorales, mais aussi immortaliser ces deux ans de lutte et de poursuite acharnée des ambitions politiques.

Tous les cadres et membres sympathisants de ce parti cher au sénateur Guy Loando étaient réunis autour d’un gâteau d’anniversaire et une bouteille de champagne en signe de réjouissance et convivialité. L’homme le plus heureux au cours de cette célébration de deux ans de vie du parti politique AREP, c’est le secrétaire exécutif national en charge des affaires humanitaires et solidarité nationale.

Sous un ton ferme, Patrick l’Ange Olombe a dénoncé l’activisme des groupes armés qui conduit à des atrocités sans pareil poussant ainsi plusieurs compatriotes à l’errance surtout la guerre d’agression de la RDC à travers la province du Nord-Kivu plusieurs décennies durant. En dépit de ces contraintes tant sécuritaires, humanitaires que politiques et socio-économiques, ce cadre de l’AREP parle d’un bilan positif.

« Pour les deux ans, l’AREP s’est bien comporté comparativement à d’autres partis plus âgés que nous. Et ça, vous pouvez le voir à travers la moisson lorsqu’il a été abondante avec autant de députés nationaux, des provinciaux, des gouverneurs et vice-gouverneurs et des ministres.

Pour un parti qui vient de naître, ce bilan est largement positif », a précisé Patrick l’Ange Olombe. Pour sa part, Olivier Baseme, président fédéral de ce parti cher à Guy Loando a précisé que deux ans ce n’est qu’un petit pas afin d’atteindre le rayonnement politique ainsi que consolider les acquis et la vision prospective et émergente du fondateur de ce parti qui n’est autre que Guy Loando Mboyo.

« Deux ans de prise de conscience pour l’avenir et non deux ans d’adieu. Que celui qui n’a pas encore commencé à parler de AREP à ses voisins, qu’il commence déjà à le faire », a-t-il indiqué.

Rappelons qu’en termes des statistiques électorales lors des échéances passées depuis sa création, au sein du parti politique AREP, on dénombre 8 ministres nationaux, un ministre d’État, un sénateur, 37 députés provinciaux ainsi que des gouverneurs des provinces sans pour autant compter des mandataires des entreprises vu son poids politique.

Marty Dacruz Olemba




Budget : Bientôt la signature d’un Décret qui fixe les règles relatives à la gestion électronique ou dématérialisée des marchés publics

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté au Conseil, pour examen et adoption, le Projet de Décret relatif à la gestion électronique des marchés publics en République Démocratique du Congo.

En effet, en dépit des avancées significatives enregistrées ces dix dernières années dans la réforme de la commande publique en République Démocratique du Congo, la mise en application de la règlementation en la matière souffre de quelques faiblesses dont l’une des principales est le traitement manuel des dossiers des marchés publics.

Cette situation fait peser des risques énormes de corruption et ne garantit pas la traçabilité, la transparence et l’exhaustivité des informations dans la gestion de la commande publique.

Le projet de Décret présenté a donc pour objectif de fixer les règles relatives à la gestion électronique ou dématérialisée des marchés publics, et de constituer une réponse aux menaces sus-évoquées. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Décret.