Baisse de prix du pétrole : fausse alerte du gouvernement Suminwa

Pour une première avons entendu, que le prix à la pompe a baissé de 2.990 Fc au lieu de 3.440 FC, soit une baisse 450 FC, moins de 1%.

Cette performance avons-nous entendu est à l’actif du gouvernement Suminwa sous l’impulsion du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. Ce qui n’est pas vrai. Il n’y a aucun effort du gouvernement Suminwa de rabaisser le prix à la pompe. La vérité ce que, le baril au niveau des pays de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs du pétrole) a baissé de 83.50 dollars à 73.22 dollars, soit une baisse de 9,28% et que le coût d’assurance au fret a suivi cette courbe pas nécessairement suivant le pourcentage de la baisse du baril. C’est ce qui explique cette baisse à la pompe à 2.990 FC au lieu de 3.440 FC

Cependant, le gouvernement est attendu ou faire face à la même proportionnalité de baisse des prix des transports, de la nourriture, des factures d’eau, d’électricité pour justifier sa performance. Faute de quoi, les pétroliers qui souvent sont roulés dans la farine par rapport à la décote pétrolière risqueraient si jamais l’Etat ne palie pas, qu’ils puissent remonter le prix à la pompe et/ou soit créés la rareté des produits pétroliers.

Ce qui est vrai ce que, la baisse du pétrole à la pompe n’est pas à l’actif du gouvernement Suminwa sous l’impulsion de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, mais plutôt la conséquence de la baisse du baril à l’international. Cela doit être dit et entendu, inutile de se jeter les fleurs.

Pius Romain Rolland




Assassinat de 3 membres de la famille de l’opérateur économique Sadiki à Goma: Le Maire de la ville appelle la justice à plus de rigueur

C’était au cours d’une cérémonie de la poursuite de l’opération Safisha Muji ou nettoyez la ville dans l’enceinte de la Mairie que ces bandes présumées criminelles démasquées par les services de sécurité ont été présentés.

Procédant à la présentation de ces malfaiteurs, l’un des officiers de la police a précisé que la première vague est constituée des présumés voleurs à main armée parmi lesquels figurent trois femmes qui auraient mené une opération au niveau de l’entrée Président en date du 10 avril 2024 autour de 17h45 locales et trois personnes y avaient perdu la vie, une autre blessée et une somme importante d’argent emportée.

« L’argent qu’ils avaient emporté sur place était chiffré 47 315 $ et 50 millions 400 000fc », a précisé cet officier de la PNC. Des faits mis à leur charge qui ont poussé l’un de ces présumés bandits à confirmer les faits et passer aux aveux.

Très émerveillé par ce nouveau joli coup de filet qui ne devra pas être une routine en vue de mettre la population en confiance quant à ce qui concerne sa sécurité, le maire policier de Goma, le commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand a loué la bravoure des services de sécurité en collaboration avec la paisible population dans le processus de la lutte contre la criminalité urbaine.

Occasion faisant les larrons, le patron de l’hôtel de ville a une fois de plus martelé sur la célérité de la justice pour qu’après le traitement des dossiers, les personnes qui seront reconnues coupables soient transférées dans les prisons éloignées de la province qui vit un moment exceptionnel de l’Etat de siège.

« Monsieur l’Auditeur de garnison, le dossier de meurtre de membres de la famille Sadiki, grand opérateur économique de Goma est attendu avec impatience par toute la population. Je remets entre vos compétences les assassins et tous les complices dans ce dossier, car le public attend de vous la rigueur de la loi », a-t-il martelé.

Soulignons que d’autres vagues des malfaiteurs ont été présentées, entre autres ceux qui auraient tué une femme à Kyeshero il y a quelques jours, un ex-élément du M23 et d’autres bandits qui sèment la désolation au nord de Goma et dans une partie du territoire de Nyiragongo.

Des armes de guerre et leurs détenteurs ainsi que des boissons fortement alcoolisées ensuite incinérées ne manquent jamais dans la poursuite de l’opération Safisha Muji qui vise à rétablir la paix et la sécurité, rétablir l’ordre public et la quiétude de la population, ainsi que faciliter la circulation des personnes et leurs biens.

Marty Dacruz Olemba




Kambove Mining SAS, une jeune entreprise en âge, mais géante compte tenu de ses réalisations

Ce 30 septembre 2024, Kambove Mining SAS (KMS) a organisé sa troisième édition des journées porte ouverte pour célébrer son troisième anniversaire depuis le lancement de sa production. Cette journée commémorative a connu la présence du représentant du ministre du portefeuille, du ministre Provincial des Mines et Hydrocarbures du Haut-Katanga, de l’Administrateur du territoire de Kambove, du Directeur général adjoint de la Gécamines ainsi que des Administrateurs de la Gécamines. Quelques chercheurs chinois et congolais avaient également pris part à cette journée.

 

Photo de famille après la cérémonie de bénédiction traditionnelle

Crée depuis 2017, KMS a organisé successivement trois journées porte ouverte (2022, 2023 et 2024), M. Wang Shugao, Président du Conseil d’Administration de KMS a remercié les partenaires pour le soutien, l’accompagnement, le respect et la conformité aux lois de la RDC ainsi qu’à l’observance des US et coutume des communautés locales. Le partage de résultat favorise le renforcement de développement socio-économique des communautés riveraines et soutien également la coopération sino-congolaise

Sous le thème : « coopération gagnant-gagnant, construction et partage communs », cette journée a commencé par la cérémonie traditionnelle de bénédiction par les autorités coutumières de la Chefferie de Basanga. La particularité de cette troisième édition est son innovation par la ténue d’une conférence académique au cours de laquelle les experts ont édifié les participants sur l’historique du projet KMS, son évolution et ses défis. Le professeur Emérite Dibwe en sa qualité d’historien, a fait une présentation riche sur le lien entre l’industrialisation et les migrations dans l’espace Haut-Katanga.

Prenant la parole, le représentant de la chefferie de Basanga, sa majesté Pemba Moto Kyala Mathieu a remercié l’équipe dirigeante de KMS qui est une jeune entreprise en âge, mais géante compte tenu de ses réalisations qui font d’elle championne dans l’accomplissement de l’exercice de sa responsabilité sociale, à son actif, le forage d’un puits à l’école Kitulizo dans la quartier Mikuba, la construction d’un poste de santé à Kashengeneke, le don de 250 bancs à l’institut Kiwewe, la construction de toilettes publique au niveau du marché, la fourniture des intrants agricoles, l’aménagement du terrain de basket et volley-ball, la liste est loin d’être exhaustive. Il a salué la loyauté des autorités de KMS dans le respect des US et coutumes des communautés locales.

De la visite guidée

Après les différents discours, l’équipe dirigeante de Kambove Mining SAS a convié les invités à une visite guidée des installations de la société. En allant du bâtiment administratif, les invités ont visité tour à tour l’atelier de Broyage, l’atelier de lixiviation, l’atelier d’extraction et de dépôt électrolytique. Les visiteurs ont été émerveillés par la capacité technologique et l’apport de robot pour le défeuillage de cuivre.

Après la visite, les invités étaient repartis en deux groupes : le premier a participé à la conférence académique qui est une innovation spécifique à cette troisième édition des journées porte-ouverte. Sous le thème «  échange entre spécialiste et universitaires sino-congolais pour enrichir les expériences ». Deux intervenants ont édifié l’auditoire par leurs riches expériences :

M. Monga, Directeur général adjoint de la Gécamines, il est expert des questions des mines et géologie. Il a partagé son expérience sur la réflexion géologique sur l’historique du projet Kambove Mining qui est unique en son genre où la Gécamines commercialise ses 45% au lieu d’attendre les dividendes.

Lancement de la conférence académique par Monsieur Wang Shugao, PCA de KMS

La région de Katanga était faiblement peuplée

Le Directeur général adjoint de la Gécamines appelle la partie congolaise à soutenir ce projet qui emploie 10.000 travailleurs dont 85% composé des congolais.

Le Professeur Emérite Dibwe Dia Mwembu, à son tour, a axé son intervention sur : « La copperbelt katangaise : Industrialisation, migration et formation d’une communauté multiraciale et multiculturelle »

Il a souligné qu’au départ, la région de Katanga était faiblement peuplée à cause des guerres de conquête, des épidémies de déplacement de la population vers la Zambie. Considérée au début comme dévoreuse de la population à cause de taux élevé de morbidité et de mortalité, l’industrialisation a rendu le Katanga multiracial et multiculturel. A cause de son industrialisation cet espace a attiré beaucoup de races et cultures d’origines diverses, concentrées autour de Lubumbashi, Kambove, Kipushi, Likasi, Kakanda et Kolwezi.

Le second groupe quant à lui, a assisté à la réunion d’échanges réunissant l’équipe dirigeante de KMS autour des autorités étatiques, coutumières ainsi que des représentants de travailleurs.

Jack Masangu, Directeur général adjoint chargé des finances s’est appesanti sur le Forum de la Coopération sino-Africaine, en ces termes :

« Lors du Forum sur la Coopération sino-africaine tenu à Pékin en début septembre, le président chinois a proposé de rehausser les relations sino-africaines à une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle et de porter au niveau stratégique les relations bilatérales entre la RDC et la Chine. Nous avons un rôle crucial à jouer dans la modernisation socio-économique de la République démocratique du Congo. Ensemble, nous sommes des moteurs clés dune page dorée de coopération fructueuse entre la République Démocratique du Congo et la République Populaire de Chine, tout en contribuant à la construction d’une communauté aux valeurs d’excellence entre nos deux peuples”.

Pour lier l’utile à l’agréable, un buffet a été servi aux invités suivi d’un match amical de football entre les jeunes congolais et les jeunes chinois.

Liliane Ahumbo




Décision de la CJUE : L’UE et les pays membres expriment leur attachement indéfectible au partenariat stratégique avec le Maroc

L’Union européenne (UE) et plusieurs États membres ont exprimé leur attachement indéfectible au partenariat stratégique de l’Union avec le Maroc et leur volonté de le renforcer davantage, suite à la décision de la Cour de justice de l’UE (CJUE) sur les accords de pêche et agricole entre l’UE et le Royaume.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Haut-représentant de l’Union Européenne, Josep Borrell, ont donné le ton, réaffirmant dans une déclaration conjointe l’engagement de l’UE en faveur davantage de préservation et de renforcement des relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines, conformément au principe “pacta sunt servanda”.

Cette déclaration conjointe, un acte politique rare qui souligne l’importance du Maroc et matérialise l’importance du partenariat de l’UE avec le Royaume, réitère la “grande valeur” que l’UE attache à “son partenariat stratégique avec le Maroc, qui est de longue date, vaste et profond”.

Les deux responsables ont aussi relevé que les deux parties ont établi, au fil des ans, “une profonde amitié et une coopération solide et multiforme, que nous entendons porter à un niveau supérieur dans les semaines et les mois à venir”.

Plusieurs pays de l’UE ont emboité le pas, soulignant le caractère stratégique du partenariat Maroc-UE.

A Madrid, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a défendu le “partenariat stratégique” avec le Maroc et la volonté de le maintenir, tout en exprimant le respect du gouvernement de son pays de la décision de la CJUE.

M. Albares a mis en exergue l’importance du partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc pour les deux parties, ainsi que les “bénéfices” qu’il a apportés aux secteurs de la pêche et de l’agriculture. Il a, dans la foulée, affirmé que le gouvernement espagnol continuera à “travailler avec l’UE et le Maroc pour préserver et continuer à développer cette relation privilégiée”.

De son côté, la France a réaffirmé son attachement indéfectible à son partenariat d’exception avec le Maroc et sa détermination à en poursuivre l’approfondissement.

Dans un communiqué, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a souligné que la relation entre l’UE et le Maroc revêt à ce titre un caractère stratégique, affirmant que Paris continuera d’œuvrer avec ses partenaires européens au renforcement de leurs échanges, notamment économiques, et à la préservation des acquis du partenariat, dans le respect du droit international.

Comme le Président de la République française, M. Emmanuel Macron l’a écrit à Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône, la France reste notamment déterminée à accompagner les efforts du Maroc en faveur du développement économique et social du Sahara, au bénéfice des populations locales, a précisé le Quai d’Orsay.

Pour sa part, la Hongrie, qui occupe la présidence tournante du Conseil de l’UE, a réitéré sa position constante en faveur du renforcement du partenariat stratégique entre l’UE et le Royaume du Maroc qui est “dans notre intérêt commun”.

“Nous continuerons à œuvrer pour servir ces intérêts en renforçant les liens et en élargissant la coopération avec le Maroc à de nouveaux domaines”, a affirmé dans un communiqué le ministère hongrois des Affaires Étrangères et du Commerce, ajoutant que Budapest étudie en détail l’arrêt de la CJUE concernant les accords de pêche et agricole UE-Maroc.

La Belgique a réitéré, elle aussi, son attachement au partenariat stratégique entre l’Union Européenne et le Maroc et son engagement à continuer à œuvrer à son approfondissement, exprimant son appui à la déclaration conjointe de la présidente de la Commission européenne et du Haut-représentant de l’Union Européenne à cet effet.

«La Belgique réitère son attachement à l’amitié et au partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc et continuera à œuvrer à son approfondissement», a affirmé le ministère belge des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement sur son compte X.

Sur la même longueur d’onde, l’Italie a mis en exergue le partenariat stratégique “fondamental” entre l’UE et le Maroc. “Le partenariat stratégique est fondamental entre l’UE et le Maroc, y compris dans le domaine de l’agriculture et de la pêche”, a affirmé le Vice-président du Conseil des ministres, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Antonio Tajani, sur son compte X.

“La Cour européenne devrait en tenir compte”, a souligné le chef de la diplomatie italienne. “Le gouvernement italien, comme je le répèterai, lors de ma visite à Rabat, veut renforcer davantage la coopération avec le Maroc, notamment en matière de lutte contre l’immigration illégale”, a-t-il ajouté.

Les Pays-Bas ont, à leur tour, réitéré leur “ferme attachement au partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc”, soulignant que les Pays-Bas soutiennent la déclaration commune de la présidente de la Commission européenne et du Haut-représentant de l’Union Européenne sur les arrêts de la CJUE.

Dans la même veine, la Finlande a réaffirmé son “engagement fort” en faveur du partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc.

Exprimant le soutien de la Finlande à la déclaration conjointe de la Présidente de la Commission européenne et du Haut-représentant de l’UE au sujet de la décision de la CJUE, le ministère finlandais des Affaires étrangères a réitéré, sur son compte X, l’”engagement fort” du pays nordique en faveur du “partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc”.




Avant de quitter la France : Tshisekedi visite l’ambassade de la Rdc

Après avoir pris part, ce samedi matin à la séance de travail au Grand Palais, à Paris, le Chef de l’État n’a pas participé aux travaux à huis clos de l’après-midi.
Avant de quitter le sol français, le Président Tshisekedi a visité l’ambassade de la République Démocratique du Congo (RDC) en France.


Accompagné de l’Ambassadeur de la RDC en France Émile Ngoy Kasongo, le Chef de l’État a effectué un bref passage dans les différents locaux requinqués de l’ambassade congolaise située à Paris.
Le Président de la République a saisi cette opportunité pour communier et passer un moment convivial avec des Congolais venus nombreux à notre ambassade de Paris pour rencontrer le Chef de l’État.




Thinasonke Mbuli (University of Western Cape) : “On doit saisir cette opportunité des deux mains”

Thinasonke Mbuli, l’entraîneure de l’UWC s’est entretenue avec CAFOnline.com. La Sud-africaine est ravie de participer à sa première Ligue des Champions Féminine de la CAF. Selon elle, cette compétition est une belle vitrine pour montrer les talents de ses joueuses

Thinasonke Mbuli, l’entraîneure de l’University of Western Cape (UWC), voit en la prochaine Ligue des Champions Féminine de la CAF une occasion unique aux joueuses de démontrer leurs talents et d’évoluer professionnellement.

Mbuli, qui a mené l’équipe universitaire à sa première victoire dans le tournoi COSAFA de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, souligne que les joueuses « doivent profiter de cette chance pleinement, car c’est la plus importante compétition de clubs féminins en Afrique ».

Dans cette interview exclusive accordée à CAFOnline, Mbuli, entraîneure adjointe de Banyana Banyana, évoque ses réflexions sur l’entraînement au sein d’un club universitaire et souligne l’importance pour son équipe de réussir sur le plan académique.

Coach, félicitations pour la qualification à la Ligue des Champions Féminine de la CAF, que pensez-vous de cet accomplissement ?

C’est une réalisation exceptionnelle pour l’équipe et l’université, qui est la première à atteindre cet exploit. Je considère cela comme l’un de nos plus grands succès en tant que club. Participer au tournoi COSAFA était déjà une belle expérience, mais se qualifier pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF, la plus prestigieuse des compétitions de clubs féminins en Afrique, est un souhait partagé par tous. Nous sommes donc ravis d’avoir enfin concrétisé notre rêve, qui a toujours été notre but.

La saison précédente a été une réussite, malgré la perte du championnat à seulement quatre matchs de la fin. Cela prouve que nous avons travaillé dur pour triompher dans la ligue. L’opportunité que nous avons eue était comme un cadeau du ciel, et c’est ce que j’ai partagé avec les joueuses. J’espère qu’elles sauront saisir cette chance avec détermination.

Au commencement de la saison, était-ce l’un des objectifs que vous vous étiez fixés ?

Au cours des trois dernières saisons, nous avons observé les qualifications pour le COSAFA en espérant y participer. Ainsi, même durant notre entraînement de pré-saison, nous avions prévu de prendre part à ce tournoi. En général, nous disputons environ 40 matches par saison, incluant les rencontres de championnat, le football universitaire et les championnats de l’USSA. Cependant, la préparation de cette saison visait à organiser 60 matchs, incluant le COSAFA. Cela faisait donc partie intégrante de notre stratégie, et lorsque nous avons réussi à nous qualifier, nous étions ravis, ce qui nous a permis d’être compétitifs. Même après avoir perdu le premier match, nous avons dû rappeler aux joueuses qu’elles étaient là où elles souhaitaient être, ce qui nous a poussé à revenir et à gagner.

Quelle est l’importance pour l’équipe d’exceller lors de cette saison face aux meilleurs clubs d’Afrique ?

Je crois qu’il est essentiel pour nous de bien nous préparer. C’est la première fois que nous participons à ce tournoi, et nous ne voulons pas y aller simplement pour faire acte de présence. Nous avons observé les bénéfices que ce tournoi a apportés à d’autres joueuses d’autres équipes. C’est une compétition de haut niveau et une occasion pour les joueuses de se faire remarquer. Je rappelle aux athlètes que peu d’entre elles auront l’opportunité de représenter l’équipe nationale, donc à ce stade, si elles excellents, cela attirera des recruteurs, et qui sait ce qui pourrait en découler, elles pourraient décrocher une meilleure opportunité. Si une joueuse a la chance d’obtenir une meilleure offre, nous ne l’empêcherons pas de partir, nous l’accepterons et la soutiendrons. Bien que nous souhaitions réussir en tant que club, il est également important de respecter les ambitions individuelles des joueuses, et notre rôle est de les aider à réaliser leurs aspirations tout en mettant en avant le niveau de notre football à travers l’Afrique.

En quoi votre expérience avec l’équipe nationale est-elle bénéfique pour le tournoi, et quelle importance cela revêt-il pour l’équipe ?

Mon parcours avec l’équipe nationale pourrait être bénéfique, mais il est important de noter que le football en club diffère de celui au niveau international. Nous allons nous appuyer sur l’expérience des joueuses ayant participé à l’équipe nationale et ayant évolué en dehors de la région COSAFA, car elles ont une compréhension des matchs à travers diverses régions d’Afrique. En ce sens, leur vécu sera précieux pour bien préparer notre mental.

En plus des compétences individuelles, la Ligue des Champions Féminine requiert une grande résilience mentale. Quelles stratégies envisagez-vous d’adopter avec votre équipe pour développer cette qualité ?

Il est indéniable qu’évoluer en Afrique exige à la fois une grande force mentale et une bonne condition physique. Au cours des qualifications du COSAFA, nos joueuses, qui ont des tailles modestes, ont été mises à l’épreuve physiquement. Bien que la taille ne soit pas un facteur déterminant dans le football, cette évaluation physique nous a permis de travailler sur notre atout principal : la possession du ballon, ce qui a très bien réussi à notre équipe.

Nous avons également l’opportunité d’être dans une université, ce qui nous donne accès à des psychologues du sport. Étant donné que nous ne pouvons pas tout gérer seuls en tant qu’entraîneurs, il est essentiel d’avoir des assistants, ce qui nous permet de solliciter d’autres domaines de l’université pour obtenir leur soutien, notamment en collaborant avec les psychologues du sport présents sur le campus.

Étant donné que la majorité des joueuses sont des étudiantes, quelles solutions envisagez-vous pour concilier le football et les études ?

Il est très difficile de parvenir à un équilibre entre les deux, et j’espère réellement que le tournoi aura lieu après les examens, étant donné qu’octobre/novembre est la période des examens, et nous ne voulons pas que les joueuses aient à les reporter. J’espère vraiment que les dates seront fixées après la période d’examen.

Ce fut une situation complexe, mais nous sommes fiers d’avoir douze diplômées au sein de notre équipe, et je suis certain que nous en aurons encore plus l’année prochaine, malgré les difficiles défis que cela représente. Au bout du compte, nous sommes une équipe universitaire et l’éducation est au cœur de notre mission. En tant qu’équipe technique, nous essayons également de leur offrir des journées de repos pour qu’elles puissent se concentrer sur leur formation. De plus, nous avons un département qui aide nos joueuses, veille sur leurs résultats académiques, et met en avant celles qui éprouvent des difficultés.

Pour conclure, l’University of Western Cape se distingue dans le football, tant pour les hommes que pour les femmes. Quel est le facteur de cette réussite ?

Je crois que nous avons eu la chance de conserver la même équipe depuis le lancement de la ligue en 2019, et même celles qui ont terminé leurs études en cours de route sont revenues pour poursuivre leur maîtrise et continuent de jouer à nos côtés.

La constitution d’une équipe nécessite environ quatre ans, et nous avons eu la chance de réaliser cette démarche.

En tant qu’entraîneure d’une équipe universitaire, je considère l’éducation comme essentielle. Remporter des trophées n’a pas de sens si les études ne sont pas une réussite. Ainsi, même si je me réjouis de nos victoires, ma satisfaction est d’autant plus grande quand elles réussissent sur le plan académique.




Au bout du bout, les Corbeaux arrachent le nul

Pour son premier match du championnat national, le TPM a été accroché (1-1) par l’AS Malole dans son stade ce samedi 5 octobre. Le promu a joué son va-tout, ouvrant le score à la 5ème minute sur une frappe flottante qui a surpris Baggio Siadi et tout le monde. Un but signé Abondo Lisika.

Les Corbeaux ont ensuite pris le jeu en main, se procurant un paquet d’occasions. Kabwit, Traore, Keita et Ngimbi ne réussissaient pas à battre le gardien Nkie Kasonda auteur de plusieurs arrêts de classe.

La solution est venue du banc de touche. Jean Diouf, en véritable supersub, a placé une frappe à ras de sol, prenant le portier à contre-pied. Un coaching payant de Lamine Ndiaye.

Le TPM démarre la Ligue 1 par un match nul. On espérait mieux …

Les buts :

5e 0-1. But de Malole à la surprise générale. Lourde frappe flottante de Abondo Lisika qui laisse Baggio Siadi pantois

90e+4 1-1. Égalisation de Jean Diouf sur une frappe à ras de gazon après le décalage de Oscar Kabwit




Kasaï : La campagne agricole saison A 2024-2025 lancée officiellement par le gouverneur à Kamuesha.

Le Gouverneur de la province du Kasaï, maître Crispin Mukendi lancé officiellement la campagne agricole saison A à Kamuesha, une grande agglomération située dans le territoire de Tshikapa, à plus au moins 89 kilomètres du centre-ville de Tshikapa.

Le patron de l’exécutif provincial a profité de cette occasion pour échanger avec plusieurs couches de la population, notamment, les chefs coutumiers, les notables, les jeunes et les femmes du coin.

C’est au stade de Kamuesha que s’est déroulée cette cérémonie en présence de plusieurs personnalités tant militaires que civiles, responsables des partis politiques, des membres de la société civile, dans une ambiance conviviale.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre d’une relance agricole axée sur la «revanche du sol sur le sous-sol» et aussi combattre la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans la province, comme l’a déclaré le gouverneur, avant de demander à sa population de s’approprier l’agriculture et d’ouvrir au moins un champ pour couvrir ses besoins alimentaires.

Remerciant le gouverneur Crispin pour sa vision de lutter contre la faim et permettre à la population d’avoir une alimentation équilibrée, le ministre de l’agriculture, Jacob Pembe Longo a indiqué que deux volets entrent en jeu dans la sensibilisation à savoir, «la production et l’utilisation (dynamique agricole, gestion des récoltes et statistiques) des produits agricoles et la commercialisation (réglementation du commerce des produits

agricoles, accessibilité des routes et stockage)» .

Le ministre a promis de faire le suivis auprès des partenaires et bénéficiaires des produits agricoles pour une relance agricole adaptée aux besoins de la population du Kasaï.

Signalons que cette campagne agricole devra donner des bons résultats pour répondre à ses objectifs.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




La BCC retire l’agrément de la Messagerie financière « LUMEY FILS SARL »

Dans Avis au public parvenu à notre rédaction, la Banque Centrale du Congo informe le public qu’en application des dispositions des articles 58 et 59 de l’instruction administrative n°006, modification n°2 du 26 juillet 2023, portant réglementation de l’activité des Messageries financières, elle procède ce jour au retrait d’agrément de la Messagerie financière « LUMEY FILS SARL », dont le siège social était situé dans la ville de Kinshasa, au numéro 75, Avenue Kodia, quartier Kayolo, dans la commune de Kimbanseke.

La même source de poursuivre que cette décision entraine la radiation de ladite institution de la liste des Messageries financières agréées opérant en République démocratique du Congo. « En conséquence, l’Autorité de régulation et de contrôle invite le public, pour sa sécurité dans les opérations de transfert des fonds, à ne plus s’adresser à cette Messagerie financière désormais dissoute », indique l’Avis au public.

Les autorités judiciaires, la Direction de la surveillance des intermédiaires financiers ainsi que les Directions provinciales et Agences autonomes de la Banque Centrale du Congo sont chargées du suivi de l’application stricte de cette décision.




Beni : Ouverture d’une audience en flagrance contre 3 militaires FARDC poursuivis pour vol en main armée   

Trois (3)présumés bandits accusés d’avoir cambriolé dans un shop numérique au quartier Malepe, la soirée du jeudi 03 Octobre comparaissent en flagrance depuis ce Vendredi au tribunal militaire, garnison de Beni. La première journée a été consacrée à l’identification de ces 3 prévenus essentiellement des militaires FARDC.

 

A en croire maître Philémon Ndambiwandambi de la partie civile, ces prévenus sont poursuivis pour association des malfaiteurs, la dissipation des munitions de geurre, violation des consignes et le vol en main armée.

 

Pour lui, ces audiences serviront d’exemple pour d’autres semeurs des troubles.

 

Un des jeunes de Malepe qui a vécu la scène avant d’alerter les services de sécurité, salut la promptitude avec laquelle les services de sécurité sont intervenus pour immobiliser ces bandits armés. Il encourage cependant d’autres jeunes de demeurer vigilants pour parer à toute éventualité.

 

Rappelons que lors de leur sale besogne, ces malfrats ont emporté une somme d’argent évaluée à plus de mille dollars américains. Avant de s’en fuir, ces porteurs d’armes ont décidé de crépiter certains coups des balles à l’air.

 

 

 

 

 

Alain Wayire depuis Beni