Clôture en beauté de la Journée George Williams, père fondateur de l’Ymca-Ywca

Le samedi 26 octobre 2024, le siège national de Young Men’s and Young Women’s Christian Association ‘’Ymca-Ywca/RDC’’ Association Chrétienne de jeunes Gens et Association Chrétienne féminine, a servi de cadre à la clôture de la journée ‘’George Williams’’, père fondateur de cette association. A cette occasion, elle a commémoré ainsi le 203è anniversaire de sa naissance sur la terre des hommes. Sir George Williams

était né le 11 octobre 1821.

Sur le lieu, on a noté la présence de : M. Charles Kisie (Pasteur), conseiller chargé de l’œcuménisme, Mme Habi Ndilu, conseillère en charge du social, Jean-Paul Katema, conseiller provincial des présidents Ymca-Ywca/ville province de Kinshasa, la délégation de l’Utraco, des chefs des services communaux de la jeunesse de la ville province de Kinshasa, des membres du bureau du conseil exécutif national de Ymca-Ywca/RDC, du représentant de présents le représentant du : Procureur près le Parquet de Grande Instance de Kalamu, du chef de Division Urbaine de la justice et de l’Asbl Dynamique Judith Suminua.

Condensé du discours de M. Lomboto Dieudonné, président provincial de l’Ymca-Ywca à la clôture de la journée ‘’George Williams’’

Il a remercié l’assistance pour leur présence ce samedi 26 octobre 2024, le jour où sa structure clôture officiellement les activités prévues de la journée George Williams, à l’honneur du père fondateur de l’Association Ymca-Ywca/mondiale, il a cité : Sir George Williams. Et de renchérir : La date du 11 octobre dernier était uniquement réservée à un culte œcuménique d’action de grâce, pendant lequel nous avons médité sur sa vie, son œuvre et sa vision pour la jeunesse et l’avenir de l’humanité’’.

M. Lomboto Dieudonné a demandé ensuite à l’assistance de garder une minute de silence en mémoire de notre compatriote Jean Jacques Mutombo Dikembe qui venait de nous quitter il y a quelques jours. Ce dernier fut le porte-étendard de notre pays au plus haut niveau du basket-ball mondial. Pourquoi

parler de Mutombo Dikembe ?

Ce stadium Ymca fut construit en 1980. Il a vu éclore le talent de ce jeune basketteur, le feu follet de BC Onatra, lors des compétitions officielles de basket-ball, avant d’aller éclater aux Etats-Unis d’Amérique, au NBA précisément. C’est pour nous Ymca-Ywca, une grande fierté. Car le basket-ball et le volley-ball sont les deux disciplines sportives créées par les membres d’Ymca, notre association. Il en est de mêmes pour la Croix-Rouge et le scoutisme’’.

Et M. Lomboto de faire remarquer : ‘’L’activité de ce jour rentre dans le cadre de la renaissance et de la visibilité de Ymca-Ywca/ville province de Kinshasa dont on ne parle plus ou pas du tout et ce, depuis plusieurs décennies. Oui, c’est aujourd’hui, le jour du réveil d’un long sommeil dans lequel était plongée l’Ymca-Ymca/ville province de Kinshasa. Nous voulons que les kinoises et kinois sachent que l’Ymca-Ywca/ville province de Kinshasa existe et doit s’engager dès aujourd’hui à jouer pleinement son rôle en tant que province pilote comme par le passé et sortir de l’annonymat.

Ymca-Ywca en RDC, longtemps réservée exclusivement aux seuls colons blancs, s’ouvrit à la population autonome indigène, à l’initiative de six soldats anciens combattants de la force publique, Pierre Nkanu (Canon) et ses amis, revenus de la deuxième guerre mondiale au Moyen-Orient, aux côtés des troupes belges. Emerveillés par l’accueil qui leur fut réservé par les amis des Ymca de ce coin du monde, ils décidèrent de l’implanter au pays, ne sachant pas qu’elle existait déjà.

De retour au pays en 1947, ils commencèrent à se réunir à la paroisse protestante de Lisala, dans la commune de Kasa-Vubu et à recruter des membres.

Cette situation a plu aux colons amis des Ymca, ayant compris leur besoin, ils s’impliquèrent totalement en leur proposant différentes formations et en leur construisant des infrastructures pour le fonctionnement avec le concours des Amis des Ymca Européens’’.

Plaidoyer pour la récupération des patrimoines de l’Ymca-Ywca spoliés

Dieudonné Lomboto de révéler : ‘’Et depuis, Ymca-Ywca/Congo Belge oeuvra comme partenaire privilégié du pouvoir public. Elle assurait l’encadrement spirituel, moral-intellectuel et physique des jeunes et apportant le secours innombrable en faveur des personnes vulnérables depuis l’époque où le ministère de la jeunesse, de sport et Loisirs, des Affaires sociales et Actions Humanitaires n’existaient pas encore. Véritable monstre à plusieurs têtes, Ymca-Ywca/Congo-Belge est toujours intervenue pour le bien de la population autochtone indigène congolaise, dans les domaines d’activités ci-après, qui constituent sa Mission globale essentielle :

1. Evangélisation, qu’est la première mission, 2. Education et formation, 3. Santé, actions sociales et humanitaires, 4. Développement communautaire, 5. Agropastorale, 6. Information, communication et Médias public, 7. Droits de l’homme et de l’enfant, 8. Jeunesse, sport et Loisirs, culture et Arts, 9. Femme et Famille, 10. Environnement, eau et Forêt, 11. Migrants et Réfugiés et 12. Gestion des catastrophes.

Ainsi, pour se procurer les moyens d’auto-financement pouvant lui permettre de réaliser les activités liées à sa mission, l’association développa des programmes sociaux avec :

1. La construction des infrastructures d’utilité publique et à usage communautaire, résidentiel et éducatif.

2. création des écoles classiques et des Centres de formations professionnelles et artisanales.

3. Des foyers sociaux pour l’apprentissage des femmes dans les arts culinaires, au tricotage, à l’alphabétisation et des écoles ménagères pour les femmes.

4. Des centres médicaux, des restaurants et des cantiques populaires etc. Pour les enfants défavorisés, des personnes vulnérables et démunies.

5. Des Brigades agricoles pour relever la production et soutenir la sécurité alimentaire.

6. Des Brigades d’assainissement pour la salubrité du milieu etc.

Tout cela n’est plus à ce jour qu’une simple citation et n’existe plus que dans les souvenirs. Car tout a été spolié ou désaffecté. Et ne permet plus à notre association d‘avoir les moyens de sa politique.

Cette situation est générale pour toutes les Ymca-Ywca des provinces de la RDC où ses patrimoines sont partagés comme des biens sans maître et sans protecteur.

Et M. Lomboto Dieudonné termina son discours en déclarant ce qui suit : ‘’Nous, Ymca-Ywca souhaitons que le processus de récupération des patrimoines de Ymca-Ywca/RDC amorcé il y a quelques années puisse aboutir à des résultats probants jusqu’à la fin pour qu’en suite, l’on commence également dans d’autres provinces du pays et particulièrement dans la ville province de Kinshasa, miroir de la RDC’’.

La remise des diplômes à quelques personnes a mis fin à

la cérémonie.

Antoine Bolia




ANICNS réunit tous les acteurs et parties prenantes au développement de la Santé Numérique en Rdc

Le jeudi 24 octobre 2024 au Fleuve Congo Hôtel, l’Agence Nationale d’Ingénierie Clinique et du Numérique de la Santé, ANICNS, a réuni autour d’une table ronde tous les acteurs et parties prenantes au développement de la Santé Numérique en République Démocratique du Congo, sous la coordination du Conseil National de la Couverture Santé Universelle, avec comme objectif principal la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du plan d’Architecture d’Entreprise en santé numérique développé sous la supervision de l’agence.

Le Directeur Général de l’ANICNS, Jean Thierry Kalombo, a tout d’abord rappelé la mission et les réalisations de l’ANICNS. Cependant, le moment clé de ladite table ronde a été caractérisé par l’engagement des partenaires techniques et financiers notamment en ce qui concerne le soutien au développement et à l’implémentation des chantiers prioritaires en santé numérique dont :

l’évaluation de l’ancien plan stratégique et le développement de la nouvelle stratégie nationale en matière de santé numérique ; la mise en place des systèmes de surveillance et d’alerte sanitaire numérique ; l’adoption du Dossier Electronique de santé ; la gestion digitalisée des stocks des médicaments ; Le renforcement de l’analyse et de la visualisation des données pour une prise de décision éclairée ; la formation et le renforcement des capacités du personnel de santé sur l’utilisation des outils digitaux




Patrick Muyaya encourage Ange Kasongo, prix de l’innovation francophone des médias

Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a pris part à la présentation officielle des lauréats des activités en marge du Sommet de la Francophonie, aux côtés de sa collègue la ministre déléguée en charge de la Coopération internationale et Francophonie, Bestine Kazadi, ce lundi 28 octobre 2024 en début d’après-midi, au Salon Lubumbashi du Pullman de Kinshasa.

Selon la ministre déléguée Bestine Kazadi, la République Démocratique du Congo avait remporté trois victoires en France sur trois fronts, à savoir, diplomatique, scientifique et culturel.

S’agissant des activités qui se sont tenues avant le XIXème sommet, la RDC a gagné au salon Franco Tech avec Fidèle Nsadi (Express’App) et Sophonie Foka (Création d’une couveuse intelligente avec panneaux solaires). Au Village de la Francophonie, il y avait la présence remarquée des artistes Herman Amisi, Yekima De Bel Art, Fally Ipupa … Le géniteur de Tokoos Music était le seul à prester lors du dîner des Chefs d’État de la Francophonie.

Dans la foulée des jeunes francophones qui ont compéti dans la catégorie “Prix de l’innovation francophone des médias”, Ange Kasongo de la République Démocratique du Congo était l’unique lauréate.

Le ministre de la Communication n’a pas caché ses émotions, il s’est exprimé en ces termes : “Ange. Je la connais depuis bien longtemps. C’est quand même surprenant. Mais il y a quelque chose de particulier, ce qu’aujourd’hui, tous les pays du monde sont face à la menace de la désinformation et à la menace des mauvaises nouvelles. Tous les pays du monde, même en République Démocratique du Congo, il y a de plus en plus de structures que l’on crée pour être en mesure justement de faire ce qu’on appelle en langage journalistique, le fact-cheking. Et le fait d’avoir une structure de fact-cheking de référence à Kinshasa qui soit reconnue mondialement au niveau de la Francophonie est une victoire”, a-t-il indiqué

Et d’ajouter :

“Cette victoire illustre encore comme ce que nous appelons pays solution. Je pense que Mme Ange Kasongo pourrait être parmi celles et ceux qui contribuent à ce que ce pays apporte des solutions et mérite quelques encouragements. L’occasion faisant le larron, j’étais justement avec mes équipes en train de travailler sur une vaste campagne qui va s’étendre, évidemment la RDC n’est pas que Kinshasa, mais nous pourrons discuter avec elle pour voir dans quelle mesure les bilans hebdomadaires ou les activités que fait son média dans le cadre du fact-cheking peuvent lui donner une visibilité à la télévision nationale parce que c’est aussi là, une façon pour nous de lui apporter un soutien, mais aussi être sûr que ce qu’elle nous apporte comme information dément toutes ces rumeurs et fake news qui circulent”, poursuit-il.

Pour sa part, Ange Kasongo pense que la proposition et l’idée du ministre Patrick Muyaya résume un peu le discours qu’elle aurait pu introduire.

“Il m’a bien devancé. Je suis ravie d’être là. C’est avec beaucoup de plaisir, d’encouragement, de reconnaissance et un peu d’honneur de prendre la parole pour dire merci à cette opportunité. C’est vrai que notre travail soit reconnu à l’international, mais au niveau national, les autorités ne donnent pas ce crédit à notre travail. Ce n’est pas la même chose. Donc, j’en suis vraiment ravie et reconnaissante.

“Balobaki Check” lancée en 2022 comme Mme la ministre déléguée l’a si bien dit, mais c’est un travail que je fais depuis 2019″, a-t-elle dit.

Balobaki Check est une structure non partisane qui veut promouvoir l’exactitude de l’information dans le débat public en République Démocratique du Congo afin de renforcer notre démocratie à travers des formations de journalistes, l’éducation aux médias et des contenus de qualité pour lutter contre les messages de haine et les fausses informations (Fakenews) au sein des communautés.

Satisfait du succès diplomatique du sommet de la Francophonie à Paris, tenu du 4 au 5 octobre dernier, le Porte-parole du gouvernement a conclu sa participation en ces mots : “Pour la première fois, depuis 2 ans, nous avons réussi à faire passer dans les résolutions du Président Macron ce que nous avons repris dans notre document au dernier Sommet sur la Francophonie à Paris. Pour ceux qui se posaient des questions sur notre présence dans l’Organisation Internationale de la Francophonie par rapport à la position du Rwanda face à la guerre qu’il nous a imposé dans l’Est de notre pays, je dis que l’OIF est composé de 86 autres pays. Il est donc possible que les autres pays commercent avec nous, consomment nos innovations et plaident pour notre cause”.

Concernant le génie congolais, le ministre Muyaya pense qu’il est aujourd’hui, important pour le gouvernement de mettre en place des cadres qui permettront aux jeunes de donner encore les meilleurs d’eux et de contribuer à l’essor du pays.

Il convient de souligner que plusieurs ministres étaient aussi présents lors de cette célébration de victoires de notre pays notamment Marc Ekila de la Formation Professionnelle, Gilbert Kabanda de la Recherche scientifique et Innovation technologique, et Noëlla Ayeganagato de la Jeunesse et Éveil patriotique.




Relations France / Maroc : Partenariat d’exception renforcé

Après une période de brouille, le président français est arrivé au Maroc ce lundi, accompagné de neuf ministres et plusieurs hommes d’affaires pour renforcer les liens entre les deux pays et écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de leurs relations en portant la relation entre les deux pays au niveau d’un « Partenariat d’exception renforcé ».

Au palais royal, les entretiens entre les deux Chefs d’Etat ont porté sur le passage vers une nouvelle ère des relations fortes entre le Maroc et la France, dans le cadre d’un Partenariat d’exception renouvelé et d’une feuille de route stratégique pour les années à venir. A cet égard, les deux Chefs d’Etat entendent, à travers ce partenariat renouvelé, donner une impulsion décisive aux relations multidimensionnelles d’excellence entre le Maroc et la France, pour tenir compte des ambitions des deux pays et faire face, ensemble, aux évolutions et défis internationaux.

Les entretiens ont, également, porté sur les questions régionales et internationales. Ainsi, les deux Chefs d’État sont convenus d’œuvrer de concert pour conforter la projection euro-méditerranéenne, africaine et atlantique, dans une démarche d’action commune en faveur de la prospérité et du développement humain et durable.

Ils ont souligné l’importance de renouveler, en profondeur, le partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, pour construire un avenir plus stable, durable et prospère pour l’ensemble de la région, tout en répondant aux enjeux socioéconomiques et environnementaux actu

els.

 

 

 




1er Forum des femmes élues : l’A.P.K valablement représentée par la députée Sarah Kambwala

Pour la toute première fois dans les annales de la République démocratique du Congo, les femmes élues se sont réunies entre elles dans le cadre d’un forum national. Ce Premier Forum des femmes élues de la RDC a vécu du jeudi 24 au vendredi 25 octobre courant dans la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba dans l’ex Katanga.

Dans ces assises rehaussées de la présence d’un grand nombre de femmes députées nationales et provinciales ainsi que des sénatrices venues de toutes les provinces de la RDC, signalons que l’Assemblée provinciale de Kinshasa (A.P.K) a été valablement représentée par la députée provinciale Sarah Kambwala, élue de la commune périurbaine de la N’Sele, à l’Est de la ville-province de Kinshasa. Cette dernière, après sa participation au forum, elle a été doublement honorée avec également une audience lui accordée par le président de l’Assemblée provinciale du Lualaba, le député Kaseya Tshingambo Jean-Marie, élu de la ville de Kolwezi.

A la suite de cette belle récolte dans la province du Lualaba, la députée provinciale Sarah Kambwala a vite regagné la capitale Kinshasa, pour poursuivre ses actions sociales et humanitaires en faveur de la population de la Tshangu et s’occuper des désidératas de sa base électorale. Mais aussi, pour faire restitution de ce Premier Forum des femmes élues auprès de ses collègues députées provinciales de la ville-province de Kinshasa.

A savoir, ces assises ouvertes et clôturées solennellement par la gouverneure de la province du Lualaba, Mme Fini Masuka Saini, ont été organisées par l’ONU-Femmes en collaboration avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES), le Parlement de la République et la DYNAFEC. Elles ont gravité autour de trois principaux thèmes : Accroître la participation politique et électorale des femmes ; accroître le rôle des femmes leaders communautaires ; et élaborer des politiques qui reflètent les besoins et les intérêts des femmes et de sensibiliser à la nécessité d’avoir plus de femmes leaders.

Donc, ce forum a été un espace de partage d’expériences qui a permis une connectivité et un renforcement de la solidarité entre les femmes élues de la RDC. A l’issue duquel, les participantes ont formulé des recommandations susceptibles d’être traduites en programme d’accompagnement des candidates et des élues, et en éléments de plaidoyer pour un cadre légal favorable à plus de participation des femmes au prochain processus électoral.

D’autant plus qu’en dépit des efforts enregistrés, la parité est loin d’être atteinte en RDC. Malgré les mesures incitatives qui exonéraient de la caution électorale, seulement 18% de femmes ont été alignées comme candidates aux dernières législatives nationales.

Les chiffres indiquent que 14% des femmes ont élues à la députation nationale, 10% à la députation provinciale, 19% aux élections municipales, 15% aux sénatoriales et 5% aux élections des gouverneurs et vice-gouverneurs. Fort de cette situation électorale des femmes, ce Premier Forum des femmes élues visait un triple objectif.

Premièrement, celui de partager les leçons apprises sur base des expériences et constat du 4ème cycle électoral. Deuxièmement, formuler des recommandations assorties d’un plan d’action pour améliorer la participation des femmes dans le prochain cycle électoral. Et enfin, dégager des stratégies pour les réformes électorales sensibles au genre.

Le Petit Baende




CAF Awards 2024 : Ouverture du processus d’accréditation pour les médias

Le processus de demande d’accréditation pour les médias souhaitant couvrir les CAF Awards 2024, qui se tiendront à Marrakech, au Maroc, le 16 décembre 2024, est désormais ouvert. La période de soumission prendra fin le 16 novembre 2024.

Les représentants des médias intéressés sont invités à soumettre leur demande via l’espace média de la CAF. Toutes les demandes seront sujettes à confirmation. Les candidats retenus seront informés et recevront les informations nécessaires en temps utile. Pour plus de détails sur les CAF Awards 2024, veuillez consulter le site officiel.

www.cafonline.com




 « D’ici fin 2024, près de 10 000 fonctionnaires de l’État seront mis à la retraite avec amélioration des conditions de retraite » (JP Lihau)

Patrick Muyaya Katembwe et Jean-Pierre Lihau Ebua Kolokola Monga Libana, respectivement ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, et le vice-Premier ministre chargé de la Fonction publique, de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service public, ont co-animé un briefing presse autour du « Point sur le dialogue social dans le secteur public », ce lundi 28 octobre au studio C de la RTNC3.

Dans son mot introductif, le VPM Lihau a réitéré les bases du travail effectué par son administration depuis sa prise de fonction à travers les différentes réformes. « L’écosystème tel que nous le mettons en place vise non seulement à connaître le nombre de fonctionnaires, mais aussi à améliorer leurs conditions socio-professionnelles et salariales, afin d’atteindre l’objectif fixé par le président de la République : doter notre administration publique d’une efficacité qui permette aux Congolais de se réconcilier avec le service public. L’idée est donc de redresser notre appareil administratif », a-t-il déclaré.

« Je crois que les congolais sont conscients des efforts que nous fournissions pour améliorer les conditions salariales des fonctionnaires de l’État. Comme je l’ai dit tout à l’heure, avec toutes ces réformes pour pouvoir améliorer les conditions salariales des fonctionnaires. Il faut d’abord redresser la situation globale.

Nous considérons le dialogue social comme l’arme idéale pour garantir la paix sociale dans le pays », a poursuivi Jean-Pierre Lihau, Vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service public de la République Démocratique du Congo lors d’un briefing spécial animé lundi soir à Kinshasa.

Le Ministre en charge de la Fonction publique a également donné quelques chiffres recherchés par son administration pour les jours à venir. « D’ici fin 2024, près de 10 000 fonctionnaires de l’État seront mis à la retraite avec amélioration des conditions de retraite », a-t-il indiqué.

Que ce soit pour le recrutement, la paie ou la retraite, tous les mécanismes sont mis en place pour parvenir à long terme à une mécanisation et un service public efficace dans l’ensemble des territoires de la République Démocratique du Congo.

Il a aussi souligné l’idée de revoir les paramètres constitutionnels pour redistribuer dignement les richesses de l’État par d’autres canaux que ceux des administrateurs et institutions étatiques.




Kasai : La société EDC finance la construction d’une école au village Ndala

C’est pour la première fois depuis son existence que la société d’électricité du Congo accepte de construire une école primaire au village Ndala dans le groupement de Bena Mayi, territoire de Tshikapa. Cette volonté rentre dans la droite ligne du contrat entre cette société et le gouvernement de Kinshasa depuis plus de 15 ans. Depuis, la société d’électricité du Congo, EDC, avait tenté malgré les pressions de plusieurs structures de la société civile. L’arrivée du gouverneur Mukendi Bukasa a permis à cette entreprise d’accélérer avec les travaux en vue de respecter ses engagements vis-à-vis de l’État Congolais.

 

Le gouverneur du Kasai a officiellement posé la première pierre ce lundi 28 octobre de l’école primaire Kaboya.

 

 

 

Jean-Luc Bakampenda




RPDC: les campagnes rurales se métamorphosent

La RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

a vu, jusqu’ici, des dizaines de milliers de foyers s’installer dans de nouveaux logements dans les 141 villes et arrondissements des provinces. Les médias du Pays ont relaté ou rapporté les nouvelles de la pendaison de crémaillère à plus d’une centaine de reprises, et surtout, de l’avril au juin, presque tous les jours:

  • 17-26/07/2024 (10 jours): les 14 villages neufs ont surgi
  • 09-18/09/2024 (10 jours): les autres 15 villages neufs.

En fait, beaucoup de cérémonies d’installation dans de nouveaux logements se sont déroulées, dans certains cas, le même jour à la fois dans plusieurs villages, et de telles journées se sont succédées quelques jours de suite. Si l’on compte les sujets dont les travaux de construction touchent à leur fin ou battent leur plein, le nombre des logements ruraux achevés augmentera, sensiblement, à la fin de l’année à l’échelle nationale.

 

C’est, bel et bien, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique 20×10 de Développement des Provinces proposée dans la 19ème session (23-24/01/2024) élargie du Bureau Politique du 8ème Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel le plus âgé du monde depuis 1945, NDLR). Cette politique consiste à construire, chaque année, les usines d’industrie locale modernes dans les 20 arrondissements du Pays pour porter à un palier supérieur, en 10 ans, la vie matérielle et culturelle élémentaire de la population des villes et arrondissements, cela en priorisant les habitations évidemment.

 

L’an 2024 est la 1ère année de l’exécution de ladite politique de la nouvelle Epoque.




Durant l’exercice 24, la Banque mondiale a approuvé des financements à hauteur de 15,6 milliards de dollars au titre de 96 opérations dans la région 

La Banque mondiale vise, à l’échelle de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe, à élargir l’accès à des services d’éducation, de santé, d’approvisionnement en eau et d’assainissement de qualité ; à une énergie durable et propre ; à des services publics efficaces ; et à la connectivité numérique. Durant l’exercice 24, elle a approuvé des financements à hauteur de 15,6 milliards de dollars au titre de 96 opérations dans la région, dont 2,9 milliards de dollars sous forme d’engagements de la BIRD et 12,7 milliards de dollars sous forme d’engagements de l’IDA. Elle a également eu recours à des données et à des analyses pour aider les pays de la région à réaliser leur potentiel de développement.

Améliorer les services d’éducation et de santé. Durant l’exercice 24, nous avons approuvé le Programme d’appui à l’autonomisation et à la résilience des filles en Afrique de l’Est afin d’aider plus de 2 millions de filles à poursuivre ou à reprendre leurs études et de donner à 160 000 femmes les moyens d’être plus productive sur le marché du travail au Mozambique et à Madagascar. Le programme, qui vise à modifier les comportements, devrait toucher plus de 6 millions de personnes —notamment des chefs traditionnels, des parents et des garçons — et renforcera les capacités dont disposent 26 000 administrateurs locaux, dirigeants communautaires et prestataires de services pour mettre en œuvre des réformes axées sur l’égalité femmes‑hommes.

En République démocratique du Congo, nous élargissons l’accès à l’éducation, en particulier pour les filles, et nous améliorons les conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les établissements secondaires de certaines provinces. Ces efforts donnent notamment lieu à la création de cadres scolaires inclusifs et offrant de bonnes conditions de sécurité, au renforcement des programmes et à l’amélioration des matériels pédagogiques, et permettent aussi bien aux filles qu’aux garçons d’acquérir des compétences numériques. En Tanzanie, notre programme de financement basé sur les résultats pour l’éducation a permis d’inscrire 1,6 million d’élèves en maternel et au primaire.

Afin d’améliorer la fréquentation scolaire en Éthiopie, nous avons entrepris d’installer dans plus de 5 000 établissements scolaires des équipements essentiels pour l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène (WASH) et 223 salles réservées à la gestion de l’hygiène menstruelle. Au Malawi, nous améliorons les équipements WASH dans les écoles au profit de plus de 25 000 élèves dans le cadre du Projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement de Lilongwe. Ce dernier avait aussi permis d’améliorer l’approvisionnement en eau de plus de 370 000 personnes en mars 2024.

Assurer la transition énergétique. Notre Programme pour l’accélération de la transformation de l’accès à une énergie durable et propre a pour objet d’accroître l’accès à une énergie durable et propre dans l’ensemble de la région à l’horizon 2030. Ce programme profitera à 100 millions de personnes en améliorant l’accès à l’électricité en réseau et hors réseau dans une région où seulement 48 % de la population totale — et tout juste 26 % des habitants des zones rurales —ont l’électricité. Nous avons également publié des rapports nationaux sur le climat et le développement comprenant des recommandations sur la manière d’accélérer la transition énergétique pour l’Éthiopie, le Mozambique et le Zimbabwe.

Afin de mettre près de 2 millions de personnes à l’abri de problèmes liés à l’eau par suite de chocs climatiques, notamment des inondations, nous avons approuvé la deuxième phase du Programme pour la résilience climatique de la région de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe, qui a pour objet de renforcer l’infrastructure, la gestion des risques de catastrophe et les systèmes de protection sociale au Malawi et dans la région.

Élargir l’envergure des marchés. Nous avons tiré parti des initiatives régionales telles que la Zone de libre‑échange continentale africaine (ZLECAf) pour faciliter l’accélération des réformes intérieures de manière à attirer et à conserver des investissements durables. Notre projet au Rwanda, le premier d’une série d’opérations du genre, a permis de soutenir l’harmonisation de la législation interne avec le Protocole d’investissement de la ZLECAf et d’officialiser le mécanisme existant de prévention des différends qui couvre les questions écologiques en vue de son application rapide. En Zambie, nous avons soutenu la conception d’un accord type d’investissement international aligné sur le Protocole.

Renforcer l’infrastructure immatérielle essentielle. Nous nous sommes employés, en partenariat avec la Banque africaine de développement, le FMI et l’ONU, à renforcer les effectifs et les capacités institutionnelles des ministères publics et des organismes centraux somaliens, ce qui a permis au pays d’économiser 4,5 milliards de dollars au titre du service de la dette et d’atteindre le point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés en décembre 2023.

Combler la fracture numérique. Dans le cadre de la série de Projets d’intégration numérique de l’Afrique de l’Est, nous accroissons les possibilités d’accès à des connexions haut débit d’un coût abordable, nous renforçons le cadre requis à cet effet, nous assurons la convergence des politiques relatives au commerce et au transfert de données numériques transfrontaliers, et nous promouvons l’acquisition de compétences numériques.