Campagne agricole 2023-2024 à TFM. Plus de 1600 planteurs encadrés pour lutter contre la pénurie du maïs

Le mois d’août sonne le début de la récolte du maïs dans la concession TFM. Un ballet de camions s’observe entre les entrepôts de Tenke Fungurume Mining et les différents pools agricoles de la concession TFM. En effet, dès le début du mois, TFM travaille avec les deux comités locaux de développement (CLD), de la chefferie des Bayeke et de la commune de Fungurume, pour recouvrer le crédit maïs, étape ultime de la campagne agricole 2023-2024.

Au début de la campagne agricole, les planteurs reçoivent des intrants agricoles. En plus, un accompagnement technique sur la conduite de la culture et un suivi de proximité leur est fourni tout au long de la saison par des ingénieurs agronomes de TFM. À la récolte, le maïs dû pour pérenniser le programme est rassemblé auprès des chefs de groupes établis. C’est de là que les agronomes de TFM le récupèrent.

Pour cette campagne, 1 677 planteurs ont été accompagnés. Et dans le cadre du projet d’appui à l’agriculture du cahier des charges, les planteurs avaient reçu un lot d’intrants agricoles, composé de semences et fertilisants de bonne qualité pour garantir un bon rendement.

Selon le programme, les planteurs sont tenus de ponctionner de leurs récoltes et restituer au Programme une quantité déterminée de maïs par hectare. Ainsi, 615 tonnes de maïs sont attendus des mains des planteurs au bout de la campagne agricole en règlement du crédit maïs.

Les stocks ainsi constitués, l’acheminement des sacs de maïs à l’entrepôt TFM a été facilité par le CLD de la chefferie des Bayeke qui a déployé trois camions neufs.

Mis en place depuis 2008 par TFM, le programme d’appui aux agriculteurs de la concession est désormais couvert par le cahier des charges de TFM, qui a d’ailleurs doté les deux CLD de neuf tracteurs l’année dernière.

Cet accompagnement a permis aux planteurs d’améliorer leur rendement agricole, contribuant ainsi de manière significative à la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région. Notant que la production pour la campagne 2023-2024 a été de 9 675 tonnes, soit une augmentation de près de 30 % par rapport à celle de 2022-2023, qui a été de 7 510 tonnes.

« Il sied de rappeler qu’en vue de la pérennisation et appropriation de ce projet par les communautés bénéficiaires, le cahier des charges de TFM pour la période 2021-2025 prévoie également la construction de 4 entrepôts dans les 4 pools agricoles constitués, à savoir Nguba, Kando-Nord, Lukotola et Tshilongo. Ces entrepôts serviront au stockage de maïs récolté dès la campagne agricole 2024-2025. De quoi permettre aux planteurs de vendre leurs produits au moment propice et accroître leurs recettes », a rassuré Modeste Mujinga, coordonnateur des Programmes de développement économique-TFM.

Avec le lancement du programme Crédit Maïs, les agriculteurs ont pu tirer leur épingle du jeu. Leur rendement à l’hectare a augmenté considérablement. Il est parti de 0,8 tonne l’hectare, avant le programme d’encadrement, à environ 6,5 tonnes actuellement. Quant à la surface exploitée, elle est passée de 500 ha au lancement du programme en 2008 à 1500 hectares actuellement.

Cette amélioration de la production agricole influe très positivement sur la sécurité alimentaire et le revenu des ménages, les agriculteurs s’organisant en associations volontaires d’épargne et de crédit, visant à terme leur autonomisation. Sur le même registre, ce programme a formé 266 planteurs à l’élevage de la volaille, un plus à leur connaissance en agriculture.

Par Vasco Ilunga Makunkunyu – TFM Communications




Congo-Brazzaville: l’Académie de football de l’Alima à Oyo reçoit le soutien des légendes africaines de football

L’Académie football de l’Alima en construction à Oyo a accueilli, cinq internationaux africains de football.

Ils sont venus se rendre compte de l’évolution des travaux de ce site destiné à former les jeunes dans cette discipline sportive mais aussi soutenir ce fruit du partenariat entre le gouvernement congolais et le footballeur international français, Blaise Matuidi.

Pendant leur visite à Oyo, ces internationaux africains du ballon rond : Samuel Eto’o, Jay Jay Okocha, El Hadji Diouf, Emmanuel Adebayor et Asamoah Gyan ont été reçu par le Chef de l’Etat congolais. Denis Sassou-N’Guesso brièvement retracé le parcours du football congolais et leur a traduit son attachement à ce sport roi.

Le chef de l’Etat congolais donne à travers cette académie une preuve de son engagement à donner des réponses aux problèmes des jeunes. Il permet ainsi aux dirigeants du football de dénicher des talons qui sommeillent dans l’ombre.

Ils ont salué l’initiative

Blaise Matuidi qui rêvait d’offrir quelque chose d’extraordinaire à sa communauté, et pourquoi pas au continent africain, a exhorté les jeunes qu’il a qualifié de chanceux, à saisir cette occasion qui leur est offerte par le chef de l’Etat. Nombre de champions n’ont pas bénéficié de ce genre d’infrastructure moderne dans leur carrière, a-t-il précisé.

De son côté, Samuel Eto’o s’est réjoui de ce privilège que constitue l’arrivée de ces professionnels de football au Congo et de voir une infrastructure, aussi moderne, être dédiée à la jeunesse congolaise. « Je dirais que notre rêve devient réalité. A notre époque, nous n’avions pas eu les moyens d’évoluer dans les infrastructures modernes sur notre continent. Nous saluons ce geste du chef de l’Etat congolais et nous prions cette jeunesse de prendre sa responsabilité. Je nourri l’ambition de voir un pays africain d’être champion du monde de football », a-t-il ajouté.

Le maire d’Oyo est optimiste

A cette occasion, le maire de la ville d’Oyo, Gaston Yoka a exprimé sa satisfaction pour l’implantation, en cours, de cette Académie de football à Oyo. Cette infrastructure sportive aidera à l’éclosion de footballeurs congolais de type nouveau, capable de redorer le blason du 11 national, ternies par des contres performances à répétition, a déclaré Gaston Yoka. Le maire d’Oyo a également indiqué que ce centre se construit, non pas uniquement pour les jeunes de sa ville, mais aussi pour tous les jeunes congolais. Il s’est appuyé sur les travaux préliminaires pour choisir les jeunes devant constitués la première promotion qui ont été effectués dans tous les départements du pays.

Aussi, a-t-il lancé un appel à la mobilisation des jeunes congolais pour que cette expérience aboutisse aux résultats escomptés. Il a formulé l’espoir que ce nouveau départ remette tous les Congolais devant leurs petits écrans pour suivre les matches des Diables rouges.

Pour un début, cette Académie va accueillir pour un premier temps, 40 jeunes sélectionnés dans de tous les départements dont l’âge varie entre 12 et 14 ans, indique-t-on. Actuellement, les travaux en cours, lancés en juillet 2024, portent sur la construction des dortoirs, des sanitaires, des réfectoires, de l’infirmerie et sur l’aménagement de l’aire de jeux. Ils prendraient fin en octobre 2024.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo.




AGL présente ses solutions logistiques pour le développement et l’industrailisation de la filière cacao aux JNCC 2024 

Africa Global Logistics (AGL), leader dans la logistique des produits agricoles en Côte d’Ivoire a participé, du 28 au 30 septembre 2024, au parc des expositions d’Abidjan, à la 9ème édition des Journées Nationales du Cacao et du Chocolat (JNCC) autour du thème : « Pas de producteurs, pas de cacao ».

Ces journées organisées chaque année en prélude à l’ouverture de la campagne, visent à valoriser le rôle et l’importance du cacao dans l’économie ivoirienne, à honorer les producteurs et les acteurs de la chaine de valeur de ce produit et à promouvoir les innovations et opportunités du secteur, en matière de transformation du cacao.

AGL a saisi cette opportunité pour présenter ses services, ses infrastructures, ses innovations et ses équipements dédiés au cacao, à travers des rencontres B To B, des panels et des discussions informelles avec des acteurs de la filière, des institutions financières et des ONG engagées dans la promotion du cacao durable.

Grâce à ses solutions de logistiques multimodales, AGL propose aux producteurs, exportateurs et industriels du cacao, une offre de services logistiques diversifiée et intégrée, à travers le transport, l’entreposage, le traitement des fèves, l’empotage en vrac et en conteurs, ainsi que la gestion du processus d’exportation du cacao et de ses produits dérivés. AGL met aussi un accent particulier sur l’innovation en proposant, au sein de ses entrepôts, des solutions digitales sur-mesure, qui optimisent la coordination des opérations logistiques et permettent une estimation en temps réel des stocks de produits, pour faciliter le traitement et la gestion des marchandises.

L’entreprise dispose également de 350.000 m² d’entrepôts modernes, de 7 stations d’empotage et d’un savoir-faire reconnu dans la gestion de la logistique du cacao. En outre, grâce à ses synergies opérationnelles, AGL réalise à travers ses filiales Abidjan Terminal et Côte d’Ivoire Terminal, la manutention portuaire pour l’exportation du cacao et de ses produits dérivés.

« Le savoir-faire de nos équipes, nos infrastructures et nos équipements nous permettent d’apporter des réponses concrètes aux problématiques logistiques de nos clients exportateurs et industriels du cacao. Notre participation aux JNCC 2024 est donc le témoignage de notre engagement à contribuer au développement et à l’industrialisation de la filière cacao en Côte d’Ivoire. », a déclaré Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL Côte d’Ivoire-Burkina Faso.

La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de cacao au monde avec de plus 2 millions de tonnes de fèves, soit 40% de la production mondiale. Le secteur du cacao représente environ 15% du Produit intérieur Brut (PIB), et offre près de 6 millions d’emplois dans le pays.

À propos d’Africa Global Logistics (AGL) en Côte d’Ivoire

AGL est l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique, offrant des solutions logistiques globales, sur mesure et innovantes à ses clients africains et internationaux. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, 1er armateur mondial. Présent en Côte d’Ivoire dans la logistique et le transport (AGL Côte d’Ivoire), le transport ferroviaire (Sitarail), la réparation navale (Carena) et la manutention portuaire à travers Abidjan Terminal et Côte d’Ivoire Terminal, AGL emploie aujourd’hui plus de 8 000 collaborateurs ivoiriens à travers notamment ses agences à Abidjan, San Pedro, Bouaké, Noé, Ferkessédougou et Ouangolodougou. L’entreprise participe activement au développement de la Côte d’Ivoire et s’investit dans le développement des compétences de ses collaborateurs et de la jeunesse, à travers son centre de formation portuaire panafricain (CFPP). AGL mène également des actions en faveur des populations en partenariat avec des associations, par exemple pour l’aide à la scolarisation et à la réinsertion sociale des jeunes et pour leur sensibilisation à la préservation de l’environnement.

aglgroup.com




Maladie à virus de Marburg – Rwanda : La situation en un coup d’œil

Le 27 septembre 2024, le ministère rwandais de la Santé a annoncé la confirmation de la maladie à virus Marburg (MVD). Des échantillons de sang prélevés sur des personnes présentant des symptômes ont été analysés par réaction en chaîne par polymérase à transcription inverse en temps réel (RT-PCR) au Laboratoire national de référence du Centre biomédical du Rwanda et se sont révélés positifs pour le virus Marburg. Au 29 septembre 2024, un total de 26 cas confirmés, dont huit mortels, avaient été signalés. Les cas sont signalés dans sept des 30 districts du pays. Parmi les cas confirmés, plus de 70 % sont des agents de santé de deux établissements de santé de Kigali. Les patients sont pris en charge dans les hôpitaux. La recherche des contacts est en cours, et 300 contacts font l’objet d’un suivi. C’est la première fois qu’une MVD est signalée au Rwanda. Le gouvernement du Rwanda coordonne la riposte avec l’appui de l’OMS et de ses partenaires. Il n’existe actuellement aucun traitement ou vaccin contre la MVD. C’est pourquoi il est important pour les personnes présentant des symptômes de type Marburg de se faire soigner tôt pour un traitement de soutien qui peut améliorer la survie du patient. L’OMS estime que le risque de cette flambée est très élevé au niveau national, élevé au niveau régional et faible au niveau mondial.

Description de la situation

Le 27 septembre 2024, le ministère rwandais de la Santé a annoncé la confirmation de la MVD chez les patients dans les établissements de santé du pays. Le 26 septembre 2024, des échantillons de sang prélevés sur des cas suspects ont été envoyés au Laboratoire national de référence du Centre biomédical du Rwanda pour analyse et se sont révélés positifs pour le virus Marburg par RT-PCR. Les échantillons sont envoyés à un laboratoire de référence régional pour confirmation supplémentaire.

Au 29 septembre 2024, un total de 26 cas confirmés, dont huit décès (taux de létalité : 31 %), avaient été signalés. Les cas sont signalés dans sept des 30 districts du comté, à savoir : Gasabo, Gatsibo, Kamonyi, Kicukiro, Nyagatare, Nyarugenge et Rubavu. Les agents de santé de deux établissements de santé de Kigali représentent plus de 70 % des cas confirmés. Les patients sont pris en charge dans les hôpitaux.

La recherche des contacts est en cours, avec environ 300 contacts sous suivi au 29 septembre 2024. Un contact a voyagé à l’étranger. Ils sont restés en bonne santé, ont terminé la période de surveillance et n’ont présenté aucun symptôme.

La source de l’infection fait toujours l’objet d’une enquête et des informations supplémentaires seront fournies dès qu’elles seront disponibles.

Il s’agit du premier rapport sur le MVD au Rwanda.

Épidémiologie

La MVD est une maladie très virulente qui peut provoquer une fièvre hémorragique et est cliniquement similaire aux maladies Ebola. Les virus Marburg et Ebola font tous deux partie de la famille des Filoviridae (filovirus). Les gens sont initialement infectés par le virus Marburg lorsqu’ils entrent en contact étroit avec des chauves-souris Rousettus, un type de chauve-souris frugivore, qui peuvent être porteuses du virus Marburg et que l’on trouve souvent dans les mines ou les grottes.

Le virus de Marburg se propage d’une personne à l’autre par contact direct (par une lésion de la peau ou des muqueuses) avec le sang, les sécrétions, les organes ou d’autres fluides corporels de personnes infectées, ainsi qu’avec des surfaces et des matériaux (p. ex. literie, vêtements) contaminés par ces fluides. Des travailleurs de la santé ont déjà été infectés alors qu’ils traitaient des patients atteints d’une MVD suspectée ou confirmée. Les cérémonies funéraires qui impliquent un contact direct avec le corps du défunt peuvent également contribuer à la transmission du virus de Marburg.

La période d’incubation varie de deux à 21 jours. La maladie causée par le virus Marburg commence brusquement, avec une forte fièvre, des maux de tête sévères et un malaise sévère. Une diarrhée aqueuse sévère, des douleurs et des crampes abdominales, des nausées et des vomissements peuvent commencer le troisième jour. Bien que tous les cas ne présentent pas de signes hémorragiques, des manifestations hémorragiques graves peuvent apparaître entre cinq et sept jours après l’apparition des symptômes, et les cas mortels présentent généralement une forme de saignement, souvent dans plusieurs zones. Dans les cas mortels, la mort survient le plus souvent entre huit et neuf jours après l’apparition des symptômes, généralement précédée d’une perte de sang sévère et d’un choc. Il n’existe actuellement aucun traitement ou vaccin contre la MVD. Certains candidats vaccins sont actuellement en cours de développement.

Plusieurs flambées de MVD ont déjà été signalées dans des pays voisins du Rwanda, notamment en République démocratique du Congo, en Ouganda et en République-Unie de Tanzanie. Les flambées épidémiques les plus récentes ont été signalées en Guinée équatoriale et en République-Unie de Tanzanie entre février et juin 2023. La région touchée de la République-Unie de Tanzanie est la région de Kagera, qui borde le Rwanda. L’Angola, le Ghana, la Guinée, le Kenya et l’Afrique du Sud ont déjà signalé des flambées de MVM dans la Région africaine.

Réponse de santé publique

· Le gouvernement du Rwanda coordonne la riposte avec l’appui de l’OMS et de ses partenaires.

· Pour soutenir la détection précoce des cas, le ministère de la Santé a partagé le numéro de la hotline du Rwanda Biomedical Center avec le public pour signaler les symptômes.

· Une enquête épidémiologique approfondie, la recherche des contacts et le suivi sont en cours, et les cas suspects sont isolés pour être testés et traités.

· Des mesures de prévention et de contrôle des infections (IPC) et d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) sont mises en œuvre dans tous les établissements de santé.

· Les stratégies de communication sur les risques et d’engagement communautaire (RCCE) visant à informer et à mobiliser les communautés, y compris les stratégies de gestion des rumeurs et de la désinformation, sont renforcées.

· À la suite de la confirmation initiale dans le pays, l’OMS soutient le transport des échantillons vers un laboratoire de référence régional pour confirmation.

· L’OMS s’emploie à livrer des fournitures, notamment à expédier et à prépositionner des kits de test de laboratoire et des équipements de protection individuelle.

· L’OMS et ses partenaires travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement pour fournir des informations et un accès aux vaccins et traitements candidats contre la MVD disponibles en vue d’un éventuel essai clinique. Le ministère de la Santé a identifié deux chercheurs principaux expérimentés pour diriger les essais.

· L’OMS collabore avec les pays voisins, à savoir la République démocratique du Congo, le Burundi, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, pour examiner leurs capacités de préparation opérationnelle afin de répondre à Marburg. L’OMS procède actuellement à une évaluation du risque pour le Soudan du Sud en raison des routes commerciales entre les pays. On s’assure également que les districts non touchés du Rwanda sont prêts à atténuer la propagation et à identifier rapidement tout débordement.

Évaluation des risques par l’OMS

La maladie à virus Marburg (MVD) est causée par la même famille de virus (Filoviridae) que celle qui cause la maladie Ebola. La MVD est une maladie à tendance épidémique associée à un taux de létalité élevé (24-88 %). Au début de la maladie, le diagnostic clinique de MVD est difficile à distinguer d’autres maladies infectieuses telles que le paludisme, la fièvre typhoïde, la shigellose, la méningite et d’autres fièvres hémorragiques virales. Les caractéristiques épidémiologiques peuvent aider à différencier les fièvres hémorragiques virales (y compris les antécédents d’exposition aux chauves-souris, aux grottes ou à l’exploitation minière) et les tests de laboratoire sont importants pour confirmer le diagnostic.

La notification de 26 cas confirmés, dont plus de 70 % sont des agents de santé de deux établissements de santé différents dans le pays, est très préoccupante. Les infections nosocomiales associées aux soins de santé (également appelées infections nosocomiales) de cette maladie peuvent entraîner une propagation supplémentaire si elles ne sont pas contrôlées tôt. On ne saurait trop insister sur l’importance du dépistage de toutes les personnes entrant dans les établissements de santé ainsi que de la surveillance des patients hospitalisés afin de les identifier, de les isoler et de les informer rapidement. Cela s’ajoute à l’importance de l’identification des contacts et du suivi de tous les cas probables et confirmés. La source de l’éclosion, l’étendue géographique, la date probable d’apparition et des renseignements épidémiologiques supplémentaires sur les cas sont toujours en attente d’une enquête plus approfondie sur l’éclosion.

Il existe un risque que cette flambée se propage aux pays voisins, car des cas ont été signalés dans des districts situés à la frontière avec la République démocratique du Congo, la République-Unie de Tanzanie et l’Ouganda. Le risque de propagation internationale est également élevé, car des cas confirmés ont été signalés dans la capitale, dotée d’un aéroport international et d’un réseau routier desservant plusieurs villes d’Afrique de l’Est. On sait qu’un contact a voyagé à l’étranger, et des mesures d’intervention appropriées ont été mises en œuvre. L’optimisation des soins de soutien pour les patients, qui comprend une surveillance attentive, un liquide intraveineux et un traitement précoce des complications, peut améliorer la survie des patients. Il existe des vaccins prometteurs et des candidats thérapeutiques pour la MVD, mais ceux-ci doivent être prouvés dans des essais cliniques. L’OMS a fourni des orientations au ministère de la Santé sur la manière de gérer les cas.

L’OMS estime que le risque de cette flambée est très élevé au niveau national, élevé au niveau régional et faible au niveau mondial. Des enquêtes sont en cours pour déterminer l’étendue réelle de l’éclosion, et cette évaluation des risques sera mise à jour au fur et à mesure que de plus amples renseignements seront reçus.

Conseils de l’OMS

Le contrôle de l’épidémie de MVD repose sur l’utilisation d’une gamme d’interventions, notamment l’isolement rapide et la gestion des cas ; la surveillance, y compris la recherche active des cas, les enquêtes sur les cas et la recherche des contacts ; un service de laboratoire optimal ; la prévention et le contrôle des infections, y compris un enterrement rapide, sûr et digne ; et la mobilisation sociale – l’engagement communautaire est essentiel pour contrôler avec succès les épidémies de MVD. La sensibilisation aux facteurs de risque d’infection par le virus Marburg et aux mesures de protection que les individus peuvent prendre est un moyen efficace de réduire la transmission humaine. L’OMS recommande les mesures de réduction des risques suivantes comme moyen efficace de réduire la transmission des MVD dans les établissements de santé et dans les communautés :

· Pour réduire le nombre d’infections et de décès humains, il est essentiel de sensibiliser la communauté aux facteurs de risque d’infection par le virus Marburg et aux mesures de protection que les individus peuvent prendre pour minimiser l’exposition au virus. Il s’agit notamment d’encourager toute personne présentant des symptômes à se faire soigner immédiatement dans un établissement de santé ou un centre de traitement désigné afin de réduire le risque de transmission communautaire et d’améliorer ses chances de guérison.

· Les activités de surveillance, y compris la diffusion plus large de la détection des cas de MVD, devraient être renforcées dans toutes les provinces touchées, y compris la recherche des contacts et la recherche active des cas.

· Les mesures essentielles de prévention et de contrôle des infections dans les établissements de santé doivent être renforcées ou mises en œuvre, notamment :

o Mettre en place un système de dépistage, d’orientation et d’isolement des cas suspects de MVD. Les établissements de santé doivent veiller à ce que toutes les personnes entrant dans l’établissement soient contrôlées activement, conformément à la définition du cas suspect de MVD, et à ce que les cas suspects et confirmés soient isolés rapidement.

o Les établissements de santé doivent s’assurer que les programmes de PCI et les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) sont en place, établir/activer leurs comités de PCI à des fins de coordination et s’assurer que les lignes directrices, le protocole, les procédures opérationnelles standard pour la MVD sont disponibles (par exemple, le nettoyage et la désinfection de l’environnement, l’évaluation des risques pour les agents de santé exposés) et que des fournitures suffisantes de PCI / équipements de protection individuelle (EPI) sont suffisantes.

o Les agents de santé qui s’occupent de patients atteints d’une MVD confirmée ou suspectée doivent appliquer des précautions basées sur la transmission en plus de : Précautions standard, y compris l’utilisation appropriée de l’EPI et l’hygiène des mains selon l’OMS 5 moments pour éviter tout contact avec le sang et d’autres fluides corporels du patient et avec des surfaces et objets contaminés.

o Les établissements de santé doivent veiller à ce que les agents de santé aient accès à des EPI, à ce que le nettoyage et la désinfection de l’environnement soient effectués, à ce que des processus de décontamination appropriés des dispositifs médicaux, à la sécurité du linge et à la gestion des déchets soient mis en place. Cela comprend la formation et le recyclage des agents de santé sur la PCI et l’eau, l’assainissement et l’hygiène.

o Des évaluations rapides de la PCI et de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène dans les établissements de santé devraient être entreprises pour identifier et combler les lacunes.

· Tout aussi important, l’identification des patients décédés doit être mise en œuvre dans les communautés et les enterrements doivent être sûrs et dignes, ce qui nécessite un engagement fort avec les communautés.

· La confirmation en laboratoire en temps opportun de tous les patients suspects doit être en place et appuyée par un système de transport d’échantillons en place.

L’OMS encourage tous les pays à envoyer des échantillons (positifs ou négatifs) à un centre collaborateur de l’OMS ou à un laboratoire régional de référence pour confirmation. L’OMS recommande que les données cliniques des cas suspects et confirmés de maladie de Marburg soient systématiquement collectées afin d’améliorer la compréhension limitée de l’évolution clinique et des causes directes et des facteurs de risque de mauvais résultats. Cela peut se faire en fournissant des données anonymisées à la Plateforme clinique mondiale de l’OMS pour les fièvres hémorragiques virales.

Sur la base de l’évaluation actuelle des risques, l’OMS déconseille toute restriction aux voyages et au commerce avec le Rwanda.




Phase de groupes : de nouvelles dates

Dans une communication aux clubs, la CAF a réaménagé le calendrier de la phase de groupes de la Ligue des Champions dont le tirage est prévu le 7 octobre 2024. La cérémonie aura lieu au Mövenpick Cairo Media City (« Eman Ballroom »), au Caire, en Égypte. L’heure exacte du tirage au sort ainsi que les liens de streaming seront communiqués ultérieurement.

Les nouvelles dates de la phase de groupes sont les suivantes :

· Journée 1 : 26-27 novembre 2024 (initialement 25-27 octobre 2024)

· Journée 2 : 6-8 décembre 2024 (initialement 1-3 novembre 2024)

· Journée 3 : 13-15 décembre 2024 (initialement 8-10 novembre 2024)

· Journée 4 : 3-5 janvier 2025 (initialement 26-27 novembre 2024)

· Journée 5 : 10-12 janvier 2025 (initialement 6-8 décembre 2024)

· Journée 6 : 17-19 janvier 2025 (initialement 13-15 décembre 2024)




Beni: La population alerte sur la présence d’un engin explosif devenue une grande menace pour sa sécurité 

La population du quartier Sayo dans la commune de Mulekera dénonce le silence des autorités sur la présence d’un engin explosif dans cette partie de la ville de Béni, située dans la province du Nord-Kivu.

Après plus d’un mois depuis la découverte de cette bombe visiblement très dangereuse, les experts de l’unité anti-mines de la Monusco n’avaient tracé qu’un périmètre de sécurité au tour de cet engin, afin d’empêcher la population à y accéder.

L’engin explosif reste un danger pour la population indique le bourgmestre de la commune de Mulekera. Le commissaire supérieur Ngongo Mayanga Dieudonné appelle d’urgence le service spécialisé à s’impliquer rapidement pour désamorcer cette bombe afin d’épargner la population des mauvaises surprises.

 

Contacter par votre rédaction, le communicateur de la Monusco à Beni et Lubero Jean Tobi Okala confirme la présence de l’engin explosif et appelle la population à respecter les périmètres de sécurité déjà fixés en attendant l’arrivée du spécialiste qui pourra désamorcer la bombe.

Rappelons que le quartier Sayo situé à la périphérie de la commune de Mulekera a été la fois dernière une cible des attaques des terroristes ADF MTM, où plusieurs civils ont été sauvagement abattus.

 

 

Alain Wayire depuis Béni




Médias: Le nouveau comité directeur de l’UNPC rend public les premières mesures pour la salubrité médiatique

Après son élection le 20 septembre dernier, le nouveau comité directeur de l’Union nationale de la presse du Congo a pris officiellement ses fonctions le mardi 01 octobre 2024. La cérémonie de remise et reprise avec l’ancienne équipe a eu lieu au siège de l’union dans la commune de la Gombe, en présence du directeur général de l’agence congolaise de presse, ACP, les journalistes et d’autres invités.

 

Dans son adresse, le nouveau président de l’UNPC, Kamanda Wa Kamanda Muzembe a annoncé les toutes premières mesures visant l’assainissement de la profession des journalistes en République Démocratique du Congo.

 

Il a suspendu jusqu’à nouvel ordre, l’octroi de la carte de presse et des tenants lieu dans l’ensemble du territoire national.

 

Selon lui, à la reprise de la délivrance, la carte ne sera désormais octroyée qu’aux personnes ayant qualité conformément aux dispositions légales et statutaires.

 

Kamanda Wa Kamanda Muzembe a ainsi mis en garde tous les usurpateurs de journaliste, en leur promettant la fin de leur règne dans une profession qui ne leur appartient pas.

 

 

 

 

 

Mboshi




Beni : Grâce aux bouclages et patrouilles de service de sécurité, la paix est réellement rétablie à Rwenzori

Des bouclages et patrouilles sont identifiés depuis un moment par les services de sécurité et des jeunes de vigilance dans la commune Rwenzori, dans la ville de Beni au Nord-Kivu.

 

Plus de 3 ans avant l’instauration de l’État de siège, la majorité de la population de cette municipalité de la ville de Beni avait quitté leur domicile fuyant l’insécurité causée par les rebelles ADF.

 

Cette révélation est du bourgmestre de cette commune, le commissaire supérieur Rémy Masashi qui soutient qu’aujourd’hui, la commune de Rwenzori s’élargit de plus en plus avec le retour de sa population et l’accalmie s’y vit.

 

Cette autorité municipale demande à la population de sa juridiction de rester très vigilante face aux mouvements des certains inciviques, qui peuvent fuir les autres communes et vouloir se réfugier dans la commune Rwenzori. Le commissaire supérieur Rémy Masashi demande à sa population de s’approprier sa sécurité en dénonçant tout cas suspect.

Rappelons que la commune de Rwenzori a été plusieurs fois la cible des incursions des combattants ADF.

 

 

Alain Wayire depuis Beni




Au Forum “Invest in DRC CONGO” à New-York : l’ANAPEX présente la cartographie des opportunités d’investissement pro-exportation de la RDC  

En marge de l’assemblée générale des Nations Unies, le Forum « Invest in D.R. Congo » tenu le 26 septembre 2024 à New-York, a été l’occasion pour l’ANAPEX de présenter la cartographie des opportunités multisectorielles d’investissement pro-exportation et le vaste potentiel de la RDC. Ces opportunités concernent la grande diversité de ressources naturelles des secteurs minier et agricole, ainsi que des secteurs agro-industriel, manufacturier et hydroélectrique.

L’Agence a mis en exergue les documents de stratégie adoptés par le gouvernement congolais pour promouvoir les échanges commerciaux et l’industrialisation, ainsi que les réformes opérées tant dans le secteur des investissements que dans celui du commerce offrant incitants et sécurité aux investisseurs.

Relayant la vision du Président Felix Antoine Tsisekedi concernant la revanche du sol sur le sous-sol, l’amélioration du climat des affaires, l’intensification des échanges avec les économies du monde, ainsi que l’accroissement et la diversification des exportations congolaises, l’ANAPEX a mis en relief le potentiel de l’offre exportable congolaise, basée sur une large gamme des produits au-delà des mines.

La structure des échanges bilatéraux RDC/Etats-Unis, les défis et opportunités autour du programme AGOA ainsi que le rôle catalyseur de l’ANAPEX dans l’écosystème des exportations congolaises ont été également évoqués.

Tous ces éléments ont donc permis aux participants d’engager des discussions approfondies et de dérouler des sessions de réseautage.

Il est à noter que cet événement organisé par Awakening Hub s’arrime bien à l’élan de dynamisation de la diplomatie commerciale et d’amélioration de la perception de la République Démocratique du Congo prôné par le Ministre du commerce extérieur, son Excellence Julien Paluku.




L’Ambassade des Etats-Unis rend hommage à Dikembe Mutombo

Aujourd’hui, nous rendons hommage à Dikembe Mutombo, géant du basketball mondial et un philanthrope remarquable.

Lauréat du Congo American Language Institute avant son pas de géant dans la prestigieuse NBA, Mutombo nous a tous béni par son immense talent et a laissé une empreinte indélébile tant en République démocratique du Congo qu’aux États-Unis.

Monsieur Dikembe nous a quitté aujourd’hui, mais nous ne pleurerons pas : Nous célébrerons sa remarquable et généreuse vie ! Sa brillante réussite professionnelle symbolise l’unité inébranlable et fructueuse entre nos deux peuples.

Nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille Biologique, à la fondation Dikembe Mutombo, et à tout le peuple congolais. Que son héritage continue d’inspirer les générations futures.

Forever in our hearts Mutombo !