Zoom sur les résultats : Élargir l’accès à l’électricité sur l’ensemble du territoire rwandais

Le Groupe de la Banque mondiale et la Banque africaine de développement se sont engagés à fournir l’électricité à 300 millions de personne en Afrique subsaharienne d’ici à 2030. Les deux organisations visent, conjointement, à aider les pays d’Afrique subsaharienne à élargir l’accès à l’énergie tout en faisant face au changement climatique.

Le Rwanda, qui a porté de 6 % en 2009 à plus de 75 % en mars 2024 la proportion de personnes ayant accès à l’électricité, montre le chemin. L’intégralité de ses centres de santé et des bâtiments administratifs et 84 % des établissements scolaires ont l’électricité.

Les autorités rwandaises ont préparé le terrain à ces remarquables progrès en 2008, en intégrant des cibles d’électrification dans leur stratégie nationale et en établissant le programme d’électrification du pays afin de mettre en œuvre des stratégies d’un bon rapport coût‑efficacité.

La Banque mondiale a accéléré le rythme des progrès en accordant des financements de 475 millions de dollars à l’appui de la politique de développement du Rwanda.Ce dernier a mis en œuvre une politique globale pour le secteur de l’énergie privilégiant l’élargissement de l’accès à un approvisionnement en électricité durable et la responsabilité budgétaire, qui a notamment donné lieu à une réforme des tarifs, à la planification géospatiale des opérations, à l’adoption de mesures visant à assurer l’offre d’un service d’un coût abordable et à la formulation de stratégies d’électrification hors réseau. Le Rwanda a de ce fait pu maintenir le volume des subventions au secteur de l’électricité à moins de 1,4 % du PIB tout en poursuivant un solide programme d’électrification.




La Banque mondiale publie un nouveau rapport qui couvre la période allant du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024

Le présent rapport annuel couvre la période allant du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Il a été établi par les Administrateurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l’Association internationale de développement (IDA) — qui, réunies, prennent le nom de Banque mondiale — conformément aux règlements respectifs de ces deux institutions. M. Ajay Banga, Président du Groupe de la Banque mondiale et Président du Conseil des Administrateurs, a soumis ce rapport ainsi que les budgets administratifs et les états financiers vérifiés au Conseil des Gouverneurs.

Les rapports annuels des autres institutions du Groupe de la Banque mondiale — Société financière internationale (IFC), Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) — sont publiés séparément. Les principaux points saillants du rapport annuel de chaque institution sont disponibles dans le Rapport de synthèse annuel du Groupe de la Banque mondiale.

Tout au long de ce rapport, le terme Banque mondiale et sa forme abrégée Banque désignent exclusivement la BIRD et l’IDA. Le terme Groupe de la Banque mondiale et sa forme abrégée Groupe de la Banque font référence aux cinq institutions. Sauf indication contraire, tous les montants en dollars figurant dans le présent rapport sont en dollars courants des États‑Unis. Les fonds affectés aux projets multirégionaux sont comptabilisés, lorsque possible, par pays bénéficiaire dans les tableaux et dans le texte lorsqu’il est fait référence aux répartitions régionales.

Pour les répartitions par secteur et par thème, les fonds sont comptabilisés par opération. Les données relatives aux engagements et aux décaissements de l’exercice cadrent avec les chiffres vérifiés rapportés dans les États financiers de la BIRD et de l’IDA et dans le Rapport de gestion de l’exercice 24. Les chiffres des tableaux ayant été arrondis, leur somme peut différer du total indiqué, et la somme des pourcentages en chiffres n’est pas toujours égale à 100 %.




Kasaï : Hausse du prix des Maïs à Tshikapa

Depuis déjà une semaine, que la hausse vertigineuse du prix des denrées alimentaires, notamment les Maïs est constatée sur les différents marchés de la ville de Tshikapa et d’autres grandes agglomérations du territoire, comme Kamako cité située à la limite de la RDC et Angola, 150 Km de la ville de Tshikapa.

 

Le seau de Maïs est passé de 15 à 25.000 FC à Tshikapa. La même quantité est vendue à 30.000 FC à Kamako.

 

Cette hausse du prix est consécutive à la rareté de ces produits des premières nécessités à cause également de l’État de la route de dessertes agricoles. La faible production et la demande sur terrain par les grands consommateurs de Kinshasa en est aussi à la base de cette augmentation, rassure le chef de service de la quarantaine animale et végétale de Kamako.

Face à cet état de chose, plusieurs ménages sont entrain de migrer vers l’Angola en empruntant une voie frauduleuse.

Chaque marché a son prix, à l’abattoir dans la commune de Mbumba, le seau de Maïs se négocie entre 22.000 FC à 23 000 FC, à Dibumba entre 22.000 à 24 000 FC et au centre ville, à 27 000 FC. A Ilebo, dans le secteur de Sud-Banga, le secrétaire administratif intérimaire Benjamin Mbombo alerte sur une rareté des produits vivriers, tels que Maïs et Manioc. Il accuse ainsi des commerçants ambulants d’être à la base de cette situation qui risque de plonger la population d’Ilebo dans une période de vache-maigre.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




Des Assemblées annuelles entre progrès et ambitions pour l’avenir

Les efforts déployés par le Groupe de la Banque mondiale en vue de devenir une Banque meilleure, plus grande et plus efficace progressent à grands pas. Ces avancées — ainsi qu’une attention renouvelée et ambitieuse portée à l’emploi — ont été au cœur de ces Assemblées annuelles.

De l’annonce d’une nouvelle approche pour le secteur de l’agriculture au lancement d’objectifs novateurs en faveur des femmes, en passant par des ambitions rehaussées en matière d’emploi, les Assemblées annuelles ont attesté de l’élan de réformes engagé par le Groupe de la Banque mondiale et posé les grandes lignes de la vision qui guidera le prochain chapitre de son évolution.

« Nous vivons aujourd’hui dans un monde d’une complexité inégalée, où la pauvreté, le changement climatique, les conflits et les pandémies sont inextricablement liés. Face aux nouvelles exigences de la reconstruction et du développement, notre institution doit être plus rapide, plus simple et plus efficace », a déclaré Ajay Banga vendredi dans son discours prononcé en séance plénière des Assemblées. « Nous avançons dans la bonne direction, avec des jalons mesurables : des opérations simplifiées, une institution davantage axée sur l’impact et une capacité de prêt accrue. »

En début de semaine, M. Banga était aux côtés de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, et du ministre zambien des Finances et de la Planification nationale, Situmbeko Musokotwane, afin de dresser un premier bilan des mesures vigoureuses prises par la Banque pour réduire le poids de la bureaucratie, agir plus rapidement et être plus accessible.

Pour Mme Yellen, le processus d’évolution repose sur quatre aspects : « la mission, les incitations, les modèles opérationnels et l’assise financière ». Et de se féliciter d’avoir « constaté des progrès dans chacun de ces domaines ».

De fait, comme l’a souligné M. Musokotwane, les pays clients voient aussi les résultats de cette évolution : « Est-ce que la Banque est davantage à l’écoute aujourd’hui ? Oui, c’est ce que nous constatons. Nous communiquons, nous discutons, puis nous nous mettons d’accord. Et ça, c’est en soi quelque chose de très positif. »

Les Assemblées ont également été l’occasion de mettre en lumière de nouveaux objectifs ambitieux en matière d’agro-industrie et de genre. Le Groupe de la Banque mondiale va ainsi entreprendre une réorientation stratégique qui vise à créer un écosystème complet autour du secteur agricole. Dans le cadre de cette démarche d’intégration accrue, toutes les ressources de l’institution seront réunies pour offrir un soutien complet à un secteur profondément reconfiguré par le changement climatique, les innovations financières, les avancées du numérique et les solutions contre la fragmentation. La Banque a également annoncé une augmentation conséquente de ses niveaux d’investissement, l’objectif étant de doubler les engagements dans l’agro-finance et l’agro-industrie pour les porter à 9 milliards de dollars par an d’ici à 2030.

Sur l’enjeu du genre, le Groupe de la Banque mondiale a pris les premières mesures en vue de la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie 2024-2030, en annonçant une série d’actions et d’objectifs concrets visant à offrir davantage d’opportunités économiques à un plus grand nombre de femmes. Cet ensemble de cibles chiffrées porte sur l’accès des femmes à l’internet haut débit, à la protection sociale et aux financements. Plus précisément, la Banque se donne pour objectifs à l’horizon 2030 de permettre à 300 millions de femmes supplémentaires d’utiliser l’internet haut débit, à 250 millions de bénéficier de programmes de protection sociale et à 80 millions de femmes et entreprises féminines d’avoir accès à des capitaux. Avec, à la clé, l’accès à l’éducation, aux services financiers et à des possibilités d’emploi, et l’essor de l’entrepreneuriat.

Les Assemblées ont par ailleurs permis de revenir sur les initiatives récentes qui permettront de générer une capacité de financement supplémentaire d’environ 150 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Le Groupe de la Banque mondiale a également dévoilé sa nouvelle fiche de performance institutionnelle, qui répond à un souci de simplification (avec 22 indicateurs contre 150 auparavant) et à la volonté de mettre davantage l’accent sur les résultats plutôt que sur les moyens.

L’Association internationale de développement (IDA) a également constitué un thème récurrent de cette édition des Assemblées. Partenaire essentiel pour les pays les plus défavorisés, l’IDA déploie des outils puissants contre la pauvreté en apportant des financements abordables et des connaissances sur le développement.

Alors que la réunion finale du 21e processus de reconstitution des ressources de l’IDA se tiendra en décembre, l’Espagne s’est engagée, pendant les Assemblées, à apporter une contribution de 400 millions d’euros, augmentant ainsi son engagement financier de près de 40 %. Elle a ainsi emboîté le pas au Danemark, qui avait annoncé en septembre une augmentation de 40 % de sa contribution à l’IDA.

Les Assemblées ont également été l’occasion de tourner la page et regarder vers l’avenir. « Le Groupe de la Banque mondiale est prêt à se lancer dans la phase suivante de sa mission », a déclaré Ajay Banga dans son allocution en séance plénière. À savoir s’assurer que la création d’emplois constitue un objectif explicite de ses projets, et pas seulement une conséquence indirecte.

Au cours de la prochaine décennie, 1,2 milliard de jeunes dans les marchés émergents atteindront l’âge de travailler, mais ils entreront sur un marché du travail qui, selon les projections, ne pourra absorber que 420 millions d’entre eux. Face à ce déficit de débouchés, la Banque a mis en place un conseil de haut niveau chargé de trouver des solutions qui permettront de créer des emplois pour les jeunes. Sous la direction du président de Singapour, Tharman Shanmugaratnam, et de l’ancienne présidente du Chili, Michelle Bachelet, ce conseil s’est réuni pour la première fois lors des Assemblées annuelles, en se penchant sur l’importance de promouvoir des idées neuves en faveur de la création d’emplois.

« La meilleure façon d’en finir avec la pauvreté est de donner aux gens l’espoir, l’optimisme, la dignité d’un emploi », a affirmé M. Banga.




Communiqué du Cabinet Royal: Entretiens de Sa Majesté le Roi Mohammed VI avec le Président de la République française Emmanuel Macron

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a eu, ce jour, au Palais Royal de Rabat, des entretiens avec le Président de la République française, S.E.M. Emmanuel Macron, qui effectue une Visite d’État au Maroc, du 28 au 30 octobre, à l’invitation du Souverain.

Les entretiens entre les deux Chefs d’Etat ont porté sur le passage vers une nouvelle ère des relations fortes entre le Maroc et la France, dans le cadre d’un Partenariat d’exception renouvelé et d’une feuille de route stratégique pour les années à venir.

A cet égard, les deux Chefs d’Etat entendent, à travers ce partenariat renouvelé, donner une impulsion décisive aux relations multidimensionnelles d’excellence entre le Maroc et la France, pour tenir compte des ambitions des deux pays et faire face, ensemble, aux évolutions et défis internationaux.

Les entretiens ont, également, porté sur les questions régionales et internationales. Ainsi, les deux Chefs d’État sont convenus d’œuvrer de concert pour conforter la projection euro-méditerranéenne, africaine et atlantique, dans une démarche d’action commune en faveur de la prospérité et du développement humain et durable.

Ils ont souligné l’importance de renouveler, en profondeur, le partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, pour construire un avenir plus stable, durable et prospère pour l’ensemble de la région, tout en répondant aux enjeux socioéconomiques et environnementaux actuels.

Par ailleurs, le Président de la République française a salué le rôle constructif de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al-Qods, au service de la paix au Moyen-Orient. Les deux Chefs d’Etat ont appelé à une cessation immédiate des attaques à Gaza et au Liban, tout en soulignant la priorité de protéger les populations civiles, et l’importance de garantir et fluidifier l’acheminement d’une aide humanitaire suffisante, tout en mettant un terme à l’embrasement régional. Le Souverain et le Président français ont rappelé l’urgence de réactiver le processus de paix, dans le cadre de la solution à deux États, avec un État Palestinien indépendant, sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem Est comme Capitale.

Le Président de la République française a adressé une invitation officielle à Sa Majesté Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour effectuer une visite d’Etat en France. Invitation que le Souverain a acceptée, et dont la date sera convenue par le canal diplomatique”.




L’ANAPEX en mission de vulgarisation au Kasaï Central

Dans le cadre de sa tournée à travers la République, une délégation de l’ANAPEX séjourne depuis le dimanche 27 octobre 2024 à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central. Objectif: sensibiliser les opérateurs économiques locaux sur les missions de l’ANAPEX et aussi les opportunités des marchés dans le cadre de l’AGOA, la Zlecaf et le marché chinois.

Il est aussi question de s’enquérir de la situation des exportations des produits agricoles et surtout des défis auxquels cette partie de la RDC fait face dans la chaîne de production.

Ce lundi 27 octobre 2024, la délégation a été reçue par le Gouverneur a.i de province, Job Kuyindama.

Le Directeur de Développement de produits et assistance technique, Thythy Nsumbu, qui conduit la délégation, a fait part à l’autorité de l’accompagnement de l’ANAPEX et des plaidoyers qu’elle mène en faveur des opérateurs économiques. Il a également présenté les différents avantages offerts par l’AGOA, la ZLECAF et le marché chinois, notamment en ce qui concerne l’exemption de paiement des frais de douane.

Très intéressé par le message de l’ANAPEX, le numéro un de la province s’est dit prêt à accompagner et à fluidifier la coopération entre les acteurs économiques du Kasaï central et l’ANAPEX.




SM le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron signent à Rabat la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, ont signé, lundi au Cabinet Royal à Rabat, la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Royaume du Maroc et la République française, en vue de permettre aux deux pays de mieux répondre à l’ensemble des défis auxquels tous deux sont confrontés, en mobilisant tous les secteurs pertinents de la coopération bilatérale, régionale et internationale.

Voici le texte de cette Déclaration :

” 1. – Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, et Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, ont décidé, à l’occasion de la visite d’Etat que celui-ci effectue au Maroc du 28 au 30 octobre 2024, d’écrire un nouveau chapitre dans la longue histoire entre la France et le Maroc, en portant la relation entre les deux pays au niveau d’un “Partenariat d’exception renforcé”.

2. – Les deux Chefs d’Etat ont marqué leur ambition commune que ce partenariat entre la France et le Maroc reflète :

– la profondeur des relations entre les deux pays, qui sont ancrées dans l’histoire et des liens humains et culturels d’une exceptionnelle richesse et qui forment le socle de leur amitié et de leur coopération depuis plusieurs décennies ;

– leur volonté partagée de construire sur les acquis et les complémentarités du partenariat pour le projeter de manière irréversible vers une nouvelle phase, dans des secteurs stratégiques répondant aux transformations des deux pays comme aux bouleversements du contexte régional et international ;

– leur souhait de doter les relations franco-marocaines d’un cadre stratégique global, stable et pérenne, à travers un partenariat robuste et tourné vers l’avenir, porté au plus haut niveau de chacun des deux Etats, impliquant toutes leurs composantes et se déployant de manière concrète, dynamique et innovante, pour répondre aux aspirations des générations présentes et à venir ;

– leur résolution à agir en tant que partenaires stratégiques dans tous les domaines, notamment le dialogue politique, le partenariat économique et les échanges humains ;

– leur reconnaissance de l’apport précieux des collectivités territoriales, des institutions représentatives, des opérateurs économiques, de la jeunesse et de la société civile, ainsi que des Marocains établis en France et des Français établis au Maroc, et leur volonté de renforcer encore leur contribution au partenariat ;

– leur désir que ce “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France permette aux deux pays de mieux répondre à l’ensemble des défis auxquels tous deux sont confrontés, en mobilisant tous les secteurs pertinents de la coopération bilatérale, régionale et internationale.

3. – Les deux Chefs d’Etat ont également réaffirmé que l’action conjointe de leurs pays sur les plans bilatéral et international resterait fondée sur les principes suivants : la relation d’Etat à Etat, l’égalité souveraine, la non-ingérence dans les affaires intérieures et les choix de politique étrangère, le respect des engagements pris, la confiance, la transparence, la consultation précoce, la solidarité et la responsabilité de chacun envers l’autre.

4. – Ils ont souligné leur attachement à ce que le “Partenariat d’exception renforcé” soit mis au service de trois grands objectifs :

– la consolidation de la convergence politique et stratégique entre le Maroc et la France pour leur permettre de mieux faire face ensemble aux grands défis de notre temps ;

– l’approfondissement et la modernisation de leur partenariat au bénéfice du développement économique, de la cohésion sociale et de leur autonomie stratégique ;

– la poursuite du renforcement de leur coopération privilégiée en matière de liens humains, de capital humain et de culture, ancrée dans une francophonie de valeurs et d’ouverture.

 

5. – Ils ont, en particulier, identifié plusieurs secteurs stratégiques susceptibles de faire l’objet d’une attention renforcée et d’un effort plus important : la sécurité sanitaire et la production de vaccins; l’eau et la gestion des ressources hydriques; l’agriculture, la gestion forestière et la sécurité alimentaire; le renforcement des infrastructures routières, ferroviaires et maritimes et la mobilité urbaine; la connectivité, la transition énergétique et les énergies renouvelables; l’intelligence artificielle; la coopération sécuritaire et de défense; la coopération en matière d’éducation, de recherche scientifique et de formation universitaire; la coopération culturelle, notamment en matière d’industries culturelles et créatives et de patrimoine; la coopération en matière de sport et d’organisation de grands événements, dans le sillage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et dans la perspective de la Coupe du monde de football en 2030.

Les deux Chefs d’Etat se félicitent de la coopération ambitieuse qu’ils ont établie et renforcée en matière de migrations et appellent à la construction d’un agenda global dans ce domaine, incluant à la fois la facilitation des mobilités légales, la lutte contre l’immigration irrégulière et la coopération en matière de réadmission et de prévention des départs, ainsi que le renforcement de la coordination entre les pays d’origine, de transit et de destination, sur la base du principe de la responsabilité partagée.

Sur le plan régional, les deux Chefs d’Etat ont souligné l’importance centrale, dans leur dialogue stratégique bilatéral, de l’Afrique et de l’Atlantique, des relations euro-méditerranéennes et du Proche et Moyen-Orient. Ils sont convenus de développer leur concertation, en vue de promouvoir des initiatives communes visant à contribuer ensemble, en lien avec les pays concernés, à la sécurité, à la stabilité et au développement de ces régions. Le Président de la République salue les actions importantes menées par Sa Majesté le Roi pour la stabilité et le développement de l’Afrique et les Initiatives Royales lancées à cet effet. Sa Majesté le Roi suit de près les efforts importants de la France pour renouveler le partenariat entre la France, l’Europe et les pays africains et l’adapter aux défis du 21ème siècle dans un esprit de respect et d’intérêt mutuels.

Sur le plan international, les deux Chefs d’Etat ont affirmé avec force leur volonté de contribuer ensemble au règlement des crises que traverse la communauté internationale, qu’il s’agisse de répondre à l’aggravation de la conflictualité et à l’affaiblissement de la règle de droit ou de mieux protéger les biens publics mondiaux (climat, environnement, biodiversité, océans), en particulier en Afrique et dans l’espace euro-méditerranéen.

6. – Les deux Chefs d’Etat sont convenus de superviser directement le suivi du “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France. Ils en fixeront les priorités et donneront les impulsions nécessaires à son plein déploiement. Ils suivront régulièrement, y compris en se réunissant en tant que de besoin, les progrès du “Partenariat d’exception renforcé”. Ils sont convenus de désigner un comité stratégique de suivi, paritaire et restreint, chargé de formuler toute proposition de nature à permettre l’approfondissement continu du “Partenariat d’exception renforcé”. Le comité complètera, sans les remplacer, les instances préexistantes de pilotage des coopérations bilatérales.

7. – Les deux Chefs d’Etat ont souligné que le “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France avait vocation à être mis en œuvre dans le champ d’application territorial le plus large possible, à la lumière de la position française exprimée à l’occasion du 25ème anniversaire de l’accession au Trône de Sa Majesté, dans laquelle le Président de la République a souligné : “je considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. […] Pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant. Pour la France, celui-ci constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le Président de la République a, en particulier, réitéré son attachement à ce que la France continue d’accompagner les efforts du Maroc en faveur du développement économique et social de cette région, au bénéfice des populations locales”.

Au terme de la cérémonie de signature, SM le Roi a remis un présent à Son illustre hôte.

Ont assisté à la cérémonie de signature de la Déclaration relative au “Partenariat d’exception renforcé” entre le Maroc et la France, du côté marocain, M. Fouad Ali El Himma, Conseiller de SM le Roi, M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Mme Samira Sitaïl, ambassadeur de SM le Roi en France, et du côté français, M. Emmanuel Bonne, Conseiller diplomatique du Président de la République, M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et M. Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc.




Affaires foncières: Acacia Bandubola et Marc Ekila envisagent de construire des centres de formation professionnelle

Le ministre de la formation professionnelle, Marc Ekila a été reçu ce lundi 28 octobre 2024 par sa collègue Acacia Bandubola Mbongo, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires foncières dans son cabinet de travail.

Ces deux membres du gouvernement Judith Suminwa ont échangé sur le vaste programme de construction des centres de formation professionnelle à travers la Republique Démocratique du Congo, afin de relever le niveau des centres de formation sur toute l’étendue du pays.

 

“J’avais sollicité et obtenu une audience auprès de son Excellence Acacia Bandubola Mbongo, Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières. C’était juste pour lui présenter les préoccupations en rapport avec mon ministère de la formation professionnelle. Le gouvernement s’est lancé dans un vaste programme de construction des centres de formation professionnelle. J’ai trouvé sur ma table quelques sites disponibles au profit de ce projet là. Le constat est que, la plupart de ces sites, ne sont pas couverts des titres légaux. Voilà pourquoi, je pensais qu’il fallait passer pour ces préoccupations, de voir dans quelle mesure du possible, elle pourra nous aider pour obtenir les documents légaux. J’ai reçu l’issue très favorable. Elle a promis de nous accompagner”, a déclaré Marc Ekila au sortir des entretiens.

 

Il était également question d’obtenir auprès de la ministre des affaires foncières, des espaces devant servir à la construction des instituts de formation professionnelle.

 

“Au-delà des centres de formation professionnelle, nous avons des instituts de formation professionnelle, malheureusement jusque-là on a pas encore un grand institut de formation professionnelle. Nous avons l’INPP mais qui relève du ministère de l’emploi et du travail. Nous cherchons un grand centre pour la formation professionnelle, et dans la quête de l’espace. Nous voulons faire des choses en harmonie avec le Ministère des affaires foncières. Voilà pourquoi, j’ai encore posé ce second problème et elle a promis de voir dans quelle mesure elle va s’impliquer parce que la finalité, vous le savez avec tout ce qu’il y a comme conflits fonciers, de ne pas tomber dans le cas de superposition. Il fallait vraiment passer par l’accompagnement de la de la Minetat. Elle a reçu notre requête favorablement et nous sommes dans l’entente de la suite qu’elle va nous réserver ” a dit le Ministre de la formation professionnelle Marc Ekila.

 

La volonté du ministre de tutelle est de viabiliser les centres de formation professionnelle en vue de relever leur niveau. Marc Ekila encourage aussi les jeunes à s’adonner aux formations professionnelles en vue d’accéder facilement à l’emploi et participer ainsi au développement de la société.

 

 

 

 

 

Jonsard Mikanda




RDC : Didier Mazenga à Bujumbura pour prendre part au 23 ème sommet des chefs d’État et des gouvernements du COMESA 

Le ministre congolais de l’intégration régionale, Didier Mazenga Mukanzu a foulé le sol Burundais, précisément la ville de Bujumbura le lundi 28 octobre 2024. L’émissaire du président de la République Démocratique du Congo va participer du 28 au 31 octobre, au 23 ème sommet des chefs d’État et des gouvernements du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe, COMESA.

Cette structure mise en place depuis 1981, est un cadre d’échanges économiques au niveau du continent africain qui regroupe 21 États membres.

Pour rappel, le Comesa a été formé en décembre 1994 en remplacement d’une zone d’échange préférentiel qui existait déjà depuis 1981.

 

 

Jonsard Mikanda




Révision Constitutionnelle en RDC : La Cenco dit non à cette initiative du pouvoir 

Le Secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), a été l’invité spécial de la rédaction sur la radio Okapi ce lundi 28 octobre 2024. Quelques questions sur l’actualité ont été posées au prélat catholique, notamment sur la brûlante nouvelle qui sépare jusque-là les politiques de la RDC, celle du changement de l’actuelle Constitution. Au cours de cette interview, le secrétaire général de la Cenco, Monseigneur Donatien Nshole n’a pas caché ses inquiétudes face à ce projet qui est porté par la majorité au pouvoir qu’il qualifie d’une démarche dangereuse qui pourra coûter cher à la République.

 

La Cenco qui se permet de faire un tour dans le passé, a fait allusion aux émeutes que le pays a vécu en 2016 causées par la prétendue intention du régime à l’époque, de changer la Constitution. Pour lui, il est fort et probable que la même histoire se répète et plonge le pays dans une autre crise au delà de celle qui existe déjà.

 

« Ceux qui soutiennent ce changement n’hésitent pas à évoquer des raisons qui énervent les articles verrouillés. Ce projet de changement de Constitution qui a fait des morts, ne passera pas sans un bras de fer social. Si cette question n’est pas bien traitée ça va déstabiliser le pays », s’indigne le secrétaire général de la de la Cenco.

 

Répondant aux questions de la presse, Monseigneur Donatien N’shole n’a pas caché son souhait, d’appeler tous les congolais de tous bords, de ne pas pousser ce débat trop loin, qu’il qualifie d’une démarche suicidaire.

 

Pour sa part, le temps n’est pas favorable pour céder à une quelconque idée de changer la constitution.

 

« C’est quelque chose à décourager dans le contexte actuel quelle que soit la pertinence de l’un ou l’autre point levé pour justifier cette démarche qui est dangereuse sur plusieurs plans, sur le plan social, sécuritaire et même sur le plan politique. Pour les mêmes raisons que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui ont refusé que le président honoraire touche à la constitution, la situation comme telle n’a pas évolué en ces temps-là. Déjà l’actuel président disait que le problème n’est pas la constitution mais c’est le social du congolais », a rappelé ce prince de l’église.

 

Préoccupé par cette démarche qui est actuellement aussi soutenue par le président de la République, le porte-parole de la Cenco a profité de l’occasion pour inviter le président Félix Tshisekedi

de prêter une oreille attentive aux avertissements que lancent les princes de l’église.

 

« Je vais le supplier d’écouter les évêques qui ne peuvent que vouloir le bien de ce pays. Qu’il n’écoute pas ses collaborateurs qui ne voient pas plus loin que leurs ventres, leurs familles. C’est lui qui assumera la responsabilité de ce qui arrivera », a conclu Monseigneur Donatien N’shole.

 

Lors de son récent voyage à Kisangani dans la province de la Tshopo, et pendant son discours devant la population Boyomaise, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait publiquement dit son intention de changer la constitution de la République. Un discours qui continue à soulever une forte polémique au sein de la société congolaise et une colère du côté de l’opposition.

 

 

Osée Kalombo