Kinshasa : 36 prévenus ont comparu devant les juges du Tribunal de Grande Instance de N’djili

Ils étaient au total, 36 prévenus qui ont comparu jeudi 31 octobre 2024, devant les juges du Tribunal de Grande Instance de N’djili où le procès public a été organisé dans l’enceinte de la police du district de la Tshangu .

Des faits à charges de ces délinquants et bandits à mains armés sont : Associations des malfaiteurs,extorsion et autres violences.

Le Vice- Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemin Shabani a assisté à cette audience question de montrer sa détermination à éradiquer le phénomène “kuluna” et autres formes de criminalité non seulement dans la capitale mais aussi dans le Congo profond.

Cette audience foraine a permis au Patron national de la sécurité de rappeler le rôle de chaque citoyen dans la lutte contre le banditisme urbain qui prend de l’ampleur.

Même exercice dans le District de Mont- Amba précisément à Matete où 9 prévenus sont jugés au tribunal de grande instance de kinshasa Matete .

A dater de ce jeudi 31 octobre, les audiences similaires seront organisées à travers les pays, a souligné le VPM l’Interieur et ce, sous l’œil vigilant de la Commission chargée de la mise oeuvre de l’instruction du Président de la République Félix Tshisekedi, composée du VPM de l’Intérieur, de son collègue de la Défense et du Ministre d’État , Ministre de la Justice élargie aux services de sécurité.

 

Mboshi




Budget 2025 : le député Eric Tshukuma rappelle la nécessité d’allouer une subvention annuelle pour appuyer le processus de réforme de l’UNPC

« Nous avons voté pour la recevabilité du projet de Loi de finances 2025 au terme d’un débat général sur les prévisions de recettes et des dépenses nous présentées par la Première Ministre, Judith Suminwa. Ces prévisions sont équilibrées en recettes et en dépenses à 49.846,8 milliards de CDF, soit un accroissement de 21,6% par rapport au Budget 2024 », indiqué le député national Eric Tshikuma, sur un message posté sur son compte X.

Et d’ajouter que l’augmentation des crédits d’investissement est de 18,2%, ce qui porte cette ligne de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025. Les dépenses de sécurité ont accru de 25,2%. Les crédits alloués à l’agriculture, pêche et élevage ont augmenté de 13,8%, et ceux alloués au développement rural de 11,7%.

Au sujet de la sécurité, explique-t-il, notre contribution au débat a porté sur la nécessité de dégager des moyens nécessaires pour doter à notre Police des équipements et de la mobilité, régler le problème de sous-effectifs et améliorer les conditions de travail de nos policiers dans les Commissariats et S/Ciats y compris de la Funa.

Bien plus, des crédits doivent être alloués aux Comités Locaux de Sécurité pour leur fonctionnement.

Enfin, la tranche annuelle des fonds prévus dans le cadre de la programmation militaire doit être sécurisée dans le Budget 2025.

Au sujet de la lutte antiérosive, Eric Tshikuma dit avoir plaidé pour des affectations conséquentes devant permettre aux services habilités (Office des voiries et drainage ‘’OVD’’ et Office des routes ‘’OR’’) de se déployer. Pour lui, le Gouvernement central a l’obligation d’appuyer financièrement les provinces comme Kinshasa qui fait face à plus de 300 têtes d’érosions dont la plupart se trouve dans la Funa (Selembao et Makala).

C’est dans ce même ordre qu’il a insisté sur le curage des rivières (dont Ndjili, Kalamu et Makelele) et le drainage des caniveaux à Kinshasa dont ceux de la Funa. Le fonds prévus dans le projet du Budget 2025 sont symboliques, mais largement insuffisants pour financer le Plan annuel de curages réguliers. « Nous avons recommandé l’augmentation de ces allocations pour permettre aux services de l’Etat d’intervenir en amont afin d’épargner les Kinois des inondations », mentionne-t-il.

Concernant les routes et les voiries, l’honorable Eric Tshikuma a suggéré l’inscription de certaines routes impraticables dans les priorités du Gouvernement. C’est le cas de la RN3 (Bukavu-Walikale-Kisangani), Avenue de Libération (Bambole-Prison centrale de Makala-Marché de Selembao) et Avenue du Tourisme/Nzela ya mayi (Mimosas-Mont Ngaliema) à Kinshasa.

« Nous suivrons à la loupe l’évolution des projets prévus dans le cadre des fonds reçus de la renégociation du contrat chinois », promet-il.

Du côté de la presse et se basant sur les recommandations des Etats Généraux de la Communication et Médias endossées par le Chef de l’Etat en 2022, le Gouvernement est appelé à appuyer le processus de réforme de l’UNPC.

« Après la tenue de son Congrès, nous avons rappelé la nécessité d’allouer une subvention annuelle au titre de contribution au fonctionnement de cette structure afin de lui permettre de poursuivre l’implémentation des réformes dans le cadre de la salubrité médiatique », révèle l’élu de la Funa.

Enfin, dit-il, nous attendons recevoir toute la substance analytique de ce projet de Loi de finances 2025 au niveau de notre Commission #ECOFIN & CB afin d’amorcer, dès ce samedi 02/11/2024, l’examen approfondi et les enrichissements y relatifs, sous la coordination du Président Guy Mafuta et son bureau.




Les principaux messages du rapport sur les perspectives économiques régionales

Les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord et de la région Caucase et Asie centrale continuent de faire face à des incertitudes et des facteurs de vulnérabilité accrus, sur fond de conflits et dans un paysage géoéconomique mondial de plus en plus fragmenté. À leur épicentre, ces conflits ont causé des dégâts qui laisseront des séquelles durant des décennies. De surcroît, les réductions de la production pétrolière contribuent à l’apathie de la croissance à court terme dans de nombreux pays. Même si certains de ces facteurs défavorables s’estompent progressivement, les prévisions de croissance à moyen terme sont de plus en plus modérées. Il est donc essentiel de résolument mettre en œuvre des réformes pour relever le potentiel de croissance. Une croissance plus vigoureuse et plus résiliente contribuera non seulement à créer des emplois et améliorer l’inclusion, mais aussi à abaisser les ratios de dette élevés et dégager une marge de manœuvre pour répondre aux aspirations en matière de développement et de dépenses sociales.

Moyen-Orient et Afrique du Nord

Les facteurs de vulnérabilité demeurent importants :

En 2024, la croissance devrait encore manquer de vigueur, à 2,1 % (en baisse de 0,6 point de pourcentage par rapport à avril), principalement en raison des conflits en cours et d’un épisode prolongé de réductions volontaires de la production pétrolière. Sur ces deux plans, il est encore très difficile de savoir à quel moment la situation commencera à s’améliorer. Si ces conflits et ces baisses diminuent peu à peu, la croissance devrait se redresser en 2025 et atteindre 4 % (–0,2 point par rapport à avril).

L’inflation est plus modérée dans la région MOAN, reflétant les tendances mondiales, mais demeure élevée en Égypte, au Soudan et en Iran en raison de difficultés propres à ces pays. En dehors de ces pays, l’inflation devrait redescendre à 3,3 % en 2024 et 3 % en 2025.

Pays exportateurs de pétrole de la région MOAN

La croissance à court terme devrait se raffermir (pour passer de 2,3 % en 2024 à 4 % en 2025), à condition que les réductions de la production de pétrole cessent, conformément aux annonces récentes. Une modération de la croissance est tout de même attendue à moyen terme, car les réformes de diversification économique mettront du temps à produire leurs effets. L’inflation est faible dans la plupart des pays.

Les marges de manœuvre restent confortables, bien que les excédents budgétaires et extérieurs aient commencé à diminuer sous l’effet de stratégies d’investissement ambitieuses et d’une chute des recettes pétrolières.

Pays importateurs de pétrole de la région MOAN

Les pays importateurs de pétrole de la région MOAN et le Pakistan continuent de faire face à des conflits (Gaza, Soudan), à l’incertitude et à d’importants besoins de financement bruts. Avec la disparition progressive de ces facteurs et la baisse des prix du pétrole, la croissance à court terme se redressera, de 1,5 % en 2024 à 3,9 % en 2025. En revanche, les déficits structurels freineront la croissance de la productivité dans certains pays pendant la période de prévision.

Les conditions de financement extérieur restent difficiles. L’aide internationale en faveur des PFR ne progresse plus.

Caucase et Asie centrale : un horizon incertain

La croissance devrait rester diversifiée et robuste, à 4,3 % en 2024 (+0,4 point par rapport à avril) et 4,5 % (–0,3 point) en 2025. Dans certains pays, cependant, on observe de légers signes de ralentissement du commerce et d’autres flux entrants (envois de fonds, en particulier) liés à la guerre russe en Ukraine.

Pour les pays exportateurs de pétrole de la région CAC, les perspectives de croissance à moyen terme sont plombées par le faible niveau de la production pétrolière ; quant aux projections de croissance concernant les pays importateurs de pétrole, elles dépendent de la mise en œuvre effective des réformes.

L’inflation, qui continue de faiblir, a chuté à 6,9 % cette année et devrait avoisiner 5 % à moyen terme.

Les risques de détérioration continuent d’assombrir les perspectives

Des risques mondiaux tels que la fragmentation géoéconomique, la volatilité des cours des produits de base, les conflits, les restrictions aux exportations et les chocs climatiques pourraient avoir des incidences notables, surtout pour les pays vulnérables dont la capacité d’absorption des chocs est limitée. D’autres chocs négatifs pourraient aussi provenir des régions MOAN et CAC elles-mêmes. Si les conflits en cours se prolongent ou s’étendent, ils pourraient entraîner des pertes économiques durables dans les zones touchées. Les pays qui mettent en œuvre des réformes structurelles cruciales risquent de faire face à une grogne sociale et une résistance politique de plus en plus fortes, qui freineront l’exécution des politiques et la croissance. Une inversion brutale des flux commerciaux et financiers liée à la guerre que mène la Russie en Ukraine pourrait présenter des risques considérables pour les pays de la région CAC.

La situation très incertaine exigera de hiérarchiser les priorités

Accélérer les réformes structurelles. Des réformes structurelles, notamment de la gouvernance, sont impératives pour améliorer les perspectives à moyen terme et accroître la résilience. Il est essentiel de stimuler la création d’emplois et les taux d’activité (des femmes et des jeunes, en particulier), d’investir pour faire augmenter le ratio capital/travailleur et de relever la productivité globale par des politiques visant à renforcer la stabilité macroéconomique et le développement numérique (chapitre 2). Il faudra aussi réduire les obstacles empêchant de tirer parti du commerce, diversifier les produits et les marchés pour rendre l’économie plus résiliente et investir dans les infrastructures nécessaires aux couloirs d’échanges. Les politiques facilitant une concurrence plus efficace au sein du système financier et la réduction du rôle de l’État dans les systèmes bancaires peuvent améliorer l’accès au crédit du secteur privé (chapitre 3).

Axer la politique budgétaire sur la reconstitution des marges de manœuvre pour amortir les chocs futurs. Dans tous les pays, il est capital de garantir la viabilité des finances publiques, reconstituer les volants de sécurité et préserver les systèmes de protection sociale. Pour les pays très endettés ayant d’importants besoins de financement, en particulier certains pays émergents et à revenu intermédiaire, un effort concerté visant à poursuivre le rééquilibrage des finances publiques est crucial pour réduire de manière décisive le fardeau de la dette. Les pays à faible revenu devraient œuvrer en priorité à la viabilité budgétaire sans négliger la question de la sécurité alimentaire. Les pays exportateurs de pétrole doivent veiller plus particulièrement à préserver leurs volants de sécurité et accroître la résilience.

Utiliser la politique monétaire pour maintenir un faible niveau d’inflation. La stabilité des prix devrait rester la pierre angulaire de la politique monétaire, soutenue par une communication claire et des opérations transparentes, et l’indépendance de la politique monétaire devrait être assurée.

 




Dans le Moyen-Orient, la croissance devrait rester faible en 2024 (2,1%), mais un rebond est attendu en 2025 »

« S’adapter à un paysage géoéconomique en constante évolution », c’est le thème du nouveau rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et Asie Centrale. Dans la région MOAN, indique le rapport, la croissance devrait rester faible en 2024, à 2,1 %, dans un contexte de fragmentation géoéconomique mondiale, de conflits, de chocs liés au climat et en raison de facteurs spécifiques à chaque pays. Un rebond est attendu en 2025, avec une croissance qui devrait s’élever à 4 % si les baisses de la production pétrolière s’arrêtent et si les vents contraires, notamment les conflits, s’apaisent.

Selon un résumé du rapport consulté par Le Quotidien, il nous revient que quatre-vingts ans après l’historique conférence de Bretton Woods, qui a suscité un élan vigoureux de coopération multilatérale, le paysage économique mondial est confronté à des difficultés croissantes, comme l’aggravation de la fragmentation géoéconomique. Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN) et la région Caucase et Asie centrale (CAC), l’évolution des paysages régionaux a redessiné la structure des échanges. Dans le même temps, les pays font face à de nombreux chocs. Les conflits, y compris à Gaza, au Liban et au Soudan, sont responsables d’immenses souffrances humaines, de dommages économiques et d’une multitude d’incertitudes. Les catastrophes naturelles s’ajoutent à la liste des difficultés. Pour bon nombre de pays des régions MOAN et CAC, la croissance à court terme devrait rester en demi-teinte et les prévisions de croissance à moyen terme se sont détériorées au cours des deux dernières décennies (chapitre 2), reflétant notamment un accès au crédit toujours limité pour le secteur privé, alors que cet aspect est essentiel pour stimuler l’investissement (chapitre 3).

Dans la région MOAN, indique le rapport, la croissance devrait rester faible en 2024, à 2,1 %, dans un contexte de fragmentation géoéconomique mondiale, de conflits, de chocs liés au climat et en raison de facteurs spécifiques à chaque pays. Les chiffres ont donc été revus à la baisse (de 0,6 point de pourcentage) depuis l’édition d’avril 2024 des Perspectives économiques régionales, compte tenu des réductions volontaires prolongées de la production pétrolière et de la poursuite des conflits. Un rebond est attendu en 2025, avec une croissance qui devrait s’élever à 4 % si les baisses de la production pétrolière s’arrêtent et si les vents contraires, notamment les conflits, s’apaisent. Les pays exportateurs de pétrole de la région MOAN tirent leur épingle du jeu mondial, mais les doubles excédents qui avaient contribué à amortir les chocs dernièrement ont commencé à diminuer du fait de stratégies d’investissement ambitieuses et de la chute des recettes pétrolières. Les pays importateurs de la région doivent, quant à eux, toujours composer avec des facteurs de vulnérabilité liés aux conflits et à des besoins de financement bruts élevés. Même si ces problématiques se règlent peu à peu, l’incertitude demeure importante et les déficits structurels freineront probablement les gains de productivité dans beaucoup de pays jusqu’au terme de l’horizon prévisionnel.

Une croissance vigoureuse

Dans les pays de la région CAC, la croissance devrait rester vigoureuse et diversifiée, à 4,3 % en 2024 et 4,5 % en 2025. Malgré les perspectives favorables, un degré élevé d’incertitude pèse sur la croissance de la région, surtout en raison de son exposition aux grandes évolutions géoéconomiques. On note, entre autres, de légers signes d’un ralentissement économique possible dans certains pays ; avec la guerre russe en Ukraine, les échanges commerciaux et d’autres entrées (envois de fonds, par exemple) ont commencé à diminuer. À moyen terme, les faibles niveaux de production plombent les perspectives de croissance des pays exportateurs de pétrole de la région, tandis que les projections concernant les pays importateurs sont conditionnées à la mise en œuvre effective des réformes.

S’agissant des perspectives des régions MOAN et CAC, la balance des risques continue de pencher dans un sens négatif, avec des chocs défavorables qui pourraient se produire en leur sein ou dans les pays voisins. La poursuite ou l’escalade des conflits, notamment, risque d’alourdir davantage le bilan humain et de peser sur la croissance, d’autant que les conflits tendent à exercer des effets durablement préjudiciables sur l’économie. Parmi les autres risques figurent la mise en œuvre insuffisante des réformes, qui entrave la croissance, et l’instabilité financière que provoquerait une inversion soudaine des flux commerciaux et financiers en lien avec la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.

Améliorer les perspectives de croissance

Dans ce contexte, l’adoption de politiques visant à améliorer les perspectives de croissance sera indispensable. Pour rehausser la croissance à moyen terme, il faudra accélérer les réformes structurelles, particulièrement en matière de gouvernance. Compte tenu de la situation difficile sur les marchés du travail, qui pourrait bien empirer avec l’évolution démographique des années à venir, des mesures doivent être résolument prises pour accroître les taux d’activité et stimuler la création d’emplois, y compris en encourageant davantage le travail des femmes et des jeunes, surtout dans certains pays de la région MOAN (chapitre 2). En parallèle, conduire des réformes pour promouvoir l’investissement du secteur privé et approfondir le développement financier aiderait à stimuler les niveaux de capital par travailleur, relativement faibles dans les régions MOAN et CAC (chapitre 2). À cet égard, des mesures relatives au secteur financier favorisant la concurrence, réduisant la prédominance des banques publiques et encourageant l’élargissement de la base d’investisseurs peuvent promouvoir le développement financier et ouvrir la voie aux progrès de la croissance et de l’inclusion (chapitre 3). Les pays devraient en outre veiller à rester concentrés sur la viabilité de leurs finances publiques et sur la reconstitution des marges de manœuvre budgétaires. Pour les pays très endettés, les politiques de réduction durable de la dette sont essentielles. Malgré le recul de l’inflation et les anticipations d’une modération persistante, les dirigeants doivent aussi rester vigilants et ne pas relâcher leurs efforts afin que l’inflation atteigne son niveau cible selon le cadre défini.




L’ONU tire la sonnette d’alarme sur les opérations israéliennes affectant les sites classés au Liban

Le Bureau des droits de l’Homme des Nations Unies a exprimé vendredi son inquiétude concernant les graves conséquences civiles des opérations militaires israéliennes au Liban, en particulier les dommages causés aux sites religieux et culturels.

Selon lui, depuis octobre dernier, Israël a détruit ou fortement endommagé au moins dix mosquées et églises. Il a souligné qu’en vertu du droit international, les attaques contre les sites religieux sont interdites.

Se déclarant également préoccupée par les frappes effectuées près du complexe de temples anciens de Baalbek, inscrit sur la liste de l’UNESCO, l’ONU a fait remarquer que le droit humanitaire international imposait la protection des sites civils, sauf lorsqu’une utilisation militaire est confirmée. Même dans ce cas, les attaques doivent être proportionnées et exécutées avec prudence.

Jeanine Hennis-Plasschaert, coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, a également mis en garde sur les réseaux sociaux contre les risques pesant sur les sites patrimoniaux à Tyr et Baalbek, qui abritent des ruines romaines classées par l’UNESCO. “Le patrimoine culturel du Liban ne doit pas devenir une nouvelle victime de ce conflit dévastateur”, a-t-elle déclaré.

Les hostilités entre Israël et le Hezbollah se sont intensifiées vendredi, les frappes aériennes israéliennes visant le sud de Beyrouth et reprenant à la mi-journée leurs assauts sur les régions orientales de Baalbek. De violents affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne ont également éclaté près de Khiam, où aux bombardements israéliens ont répondu des tirs de représailles du Hezbollah contre des positions militaires israéliennes. Le groupe chiite a dit avoir mené 63 opérations en trois jours, visant des sites aussi éloignés que Tel-Aviv.

Le conflit entre Israël et le Hezbollah, qui s’inscrit dans le cadre plus large de la guerre entre Israël et le Hamas, centrée sur la bande de Gaza, s’est intensifié depuis le 23 septembre avec des échanges de tirs continus le long de la frontière israélo-libanaise.




Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)

Les cas confirmés de Mpox en Afrique ont augmenté de plus de 500% cette année par rapport au total de l’année dernière, le nombre de pays touchés s’élevant à 19, selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).

Lors d’une conférence de presse en ligne jeudi soir, Ngashi Ngongo, chef du bureau exécutif de l’agence de santé de l’Union africaine, a déclaré que depuis le début de l’année, l’Afrique avait signalé 48.093 cas de l’ex-variole du singe, dont 10.372 confirmés et plus de 1.048 décès.

“Si l’on compare (les cas confirmés rapportés cette année) à l’ensemble de l’année 2023, cela représente une augmentation de plus de 500%”, a-t-il dit, ajoutant que “la situation n’est pas encore sous contrôle. La tendance générale est toujours à la hausse”.

Maurice est le dernier pays africain à avoir signalé des cas de Mpox, ce qui porte à 19 le nombre total de pays touchés. Les données du CDC Afrique montrent également que la région de l’Afrique centrale est la plus touchée par l’épidémie, représentant 85,7% de tous les cas signalés et 99,5% des décès.

Au cours de la semaine écoulée, le continent africain a signalé 2.766 nouveaux cas, dont 1.254 confirmés, ainsi que 34 nouveaux décès. M. Ngongo a précisé que la République démocratique du Congo et le Burundi représentaient 94% de tous les nouveaux cas confirmés.

Le CDC Afrique a également exprimé son inquiétude face à l’augmentation récente des cas de l’ex-variole du singe au Liberia et en Ouganda. Selon M. Ngongo, certains des facteurs de risque contribuant à la propagation rapide du Mpox en Ouganda sont liés aux transmissions transfrontalières et sexuelles du virus.

Le Mpox a été détecté pour la première fois chez des singes de laboratoire en 1958. Il s’agit d’une maladie virale rare qui se transmet généralement par les fluides corporels, les postillons et d’autres matériaux contaminés. L’infection provoque généralement de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques.

A la mi-août, le CDC Afrique a déclaré que l’épidémie de Mpox en cours en Afrique constituait une urgence de santé publique relevant de la sécurité continentale. Peu après, l’Organisation mondiale de la Santé a également déclaré que le Mpox était une urgence de santé publique de portée internationale, activant son niveau d’alerte mondial le plus élevé pour cette maladie pour la deuxième fois en deux ans.




Sahara: Les Etats-Unis réaffirment, au Conseil de sécurité, leur soutien au plan marocain d’autonomie comme solution “sérieuse, crédible et réaliste”

Les Etats-Unis ont réaffirmé, jeudi au Conseil de sécurité de l’ONU, leur soutien au plan marocain d’autonomie, le qualifiant de solution “sérieuse, crédible et réaliste” pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara marocain.

“Comme l’a réaffirmé récemment le Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, les États-Unis continuent de considérer la proposition marocaine d’autonomie comme sérieuse, crédible et réaliste en vue d’une solution politique” à ce différend régional, a souligné le représentant adjoint des États-Unis auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Robert Wood.

Dans une intervention à l’issue du vote par les membres du Conseil de la résolution 2756 prorogeant jusqu’au 31 octobre 2025 le mandat de la MINURSO, le diplomate américain, dont le pays est le porte-plume de la résolution sur le Sahara, a souligné “l’urgence de parvenir à une solution politique” à ce conflit, tout en insistant sur la nécessité de mettre à profit la “dynamique” en cours.

Expliquant le vote de son pays en faveur de la nouvelle résolution, M. Wood a mis en avant le soutien du Conseil de sécurité aux efforts des Nations Unies pour faire avancer le processus politique en vue d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara marocain.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé, jeudi, de renouveler pour une année le mandat de la MINURSO, tout en réaffirmant la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Royaume en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de clore le conflit artificiel autour du Sahara marocain, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.




Judith Suminwa convainc l’Assemblée Nationale : Le projet de loi de finances 2025 déclaré recevable

Ça passe pour la Première Ministre à la chambre basse du Parlement. L’Assemblée Nationale s’est prononcée tôt ce vendredi 1er novembre 2024 sur la recevabilité du projet de loi de finances pour l’exercice 2025. A une majorité écrasante, l’Assemblée Nationale a dit oui au texte proposé par la Cheffe du Gouvernement. Le projet de loi de finances pour l’exercice 2025 se présente avec un budget équilibré, tant en recettes qu’en dépenses, totalisant 49.846,8 milliards de FC, soit plus de 18 milliards de dollars américains. Cette somme représente une hausse significative de 21,6 % par rapport à la loi de finances de 2024.

« Le Projet de loi de finances renseigne les principaux faits saillants ci-après :

Un accroissement de 18,2% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2024, entraînant ainsi une amélioration de sa part dans le budget général passant de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025 ; Un accroissement de 25,2% des crédits alloués au secteur de Sécurité en vue de la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité ;

⁠Un accroissement de 16,4% des crédits alloués au secteur de l’agriculture, pêche et élevage allant de 3.284,1 milliards de FC en 2024 à 3.824 milliards de FC ;

Un accroissement de 13,7% des crédits alloués au secteur de développement rural comparativement à 2024 », a souligné la Première Ministre.

Après avoir présenté l’économie de ce texte, Judith Suminwa a suivi pendant plus de 10 heures le débat général qui s’en est suivi. Les préoccupations des députés nationaux ont essentiellement porté sur des questions de nature à améliorer ce projet qui vient de l’Exécutif, conformément à l’article 126 de la Constitution.

Un budget réaliste et sincère

Des préoccupations qui ont été de plusieurs ordres : certaines d’ordre général portant notamment sur le réalisme du projet présenté, et d’autres sur les recettes projetées ou encore la politique salariale du Gouvernement.

Aux préoccupations des élus du peuple, la Première Ministre a réservé des réponses idoines. La Cheffe de l’Exécutif a rassuré l’Assemblée Nationale que ce texte respecte les principes budgétaires repris à l’article 4 de la loi relative aux finances publiques, et tout particulièrement le principe de sincérité budgétaire, tout en tenant compte des chocs endogènes et exogènes. En effet, le principe de sincérité budgétaire veut que le budget du pouvoir central, de la province ou de l’entité territoriale décentralisée présente de façon sincère l’ensemble de leurs ressources et de leurs charges. Cette sincérité s’apprécie compte tenu des informations disponibles et des prévisions qui en découlent.

La réplique convaincante de Judith Suminwa

D’autres préoccupations ont porté sur les recettes projetées dans le projet de budget 2025. A ce sujet, Judith Suminwa a donné des garanties détaillées sur l’élargissement de l’assiette fiscale, la contribution des entreprises publiques et du portefeuille de l’Etat, ainsi que la lutte contre la fraude et la corruption dans différents secteurs de la vie nationale afin de maximiser les recettes de l’Etat et répondre aux dépenses prévues, notamment sur les investissements dans le cadre d’une économie diversifiée.

“Avec ce projet de loi de finances pour l’exercice 2025, votre Gouvernement a pour ambition de doter la République Démocratique du Congo d’une économie capable de répondre de manière durable aux besoins sociaux de base. Cela inclut la promotion d’un système éducatif inclusif et performant, l’accès à un système de santé plus efficace, ainsi qu’une amélioration de l’approvisionnement en eau et en électricité”, a dit la patronne de l’Exécutif central.

A propos de la rémunération des fonctionnaires, la Première Ministre s’est engagée à améliorer les salaires de différentes catégories de fonctionnaires et agents de l’Etat dans tous les secteurs, et à mettre en œuvre une politique salariale à même de relever ce défi. Déjà plusieurs actions sont menées par le Gouvernement, notamment la réduction du taux de l’impôt professionnel sur les rémunérations, la mécanisation de nouvelles unités ou encore la régularisation de la situation de plusieurs autres agents.

«Cette loi de finances n’est pas un simple document. Elle incarne nos priorités. Les défis sont certes importants, mais ensemble nous pouvons les surmonter afin de remettre la République démocratique du Congo sur les rails », a conclu la Première Ministre.

Déclaré recevable, le projet de loi de finances 2025 sera envoyé à la Commission économique et financière (Ecofin) de la chambre basse du Parlement pour un examen approfondi, le Parlement étant l’autorité budgétaire.

Après examen par la Commission Ecofin, le texte reviendra à la plénière pour adoption, article par article, et le texte adopté par l’Assemblée Nationale sera envoyé au Sénat pour un deuxième examen.




Jules Alingete réagit aux déclarations de Matata Ponyo à l’Assemblée nationale 

Lors de la plénière consacrée à l’examen et à l’adoption de la Loi des Finances 2025, l’honorable Matata Ponyo a affirmé qu’il n’avait jamais été informé des conclusions de sa gestion à la tête du Gouvernement. Cette déclaration a suscité une réaction immédiate de l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete Key.

Sur son compte Twitter, Jules Alingete a exprimé son étonnement face à l’intervention de Matata Ponyo. “J’ai suivi avec étonnement l’intervention de l’honorable Matata Ponyo à l’Assemblée Nationale ce 31 octobre 2024, lors de la plénière consacrée à l’examen et à l’adoption de la Loi des Finances 2025, quand il a affirmé qu’il n’avait jamais été au courant des conclusions de sa gestion à la tête du Gouvernement”, a-t-il déclaré.

Jules Alingete a rappelé que, selon le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), Matata Ponyo est l’auteur présumé de malversations financières de 208 millions de dollars des fonds publics destinés au projet Bukanga Lonzo. “Je me fais le devoir de lui rappeler que, selon le rapport de l’IGF, il est l’auteur présumé de malversations financières de 208 millions de dollars des fonds publics destinés au projet Bukanga Lonzo”, a-t-il ajouté.

Cette déclaration de l’Inspecteur Général des Finances met en lumière les accusations graves portées contre l’ancien Premier Ministre, soulignant l’importance de la transparence et de la reddition de comptes dans la gestion des finances publiques. Le projet Bukanga Lonzo, destiné à être un modèle de développement agricole, a été entaché par des allégations de détournement de fonds, suscitant des interrogations sur la gestion des ressources publiques sous le mandat de Matata Ponyo.

La réaction de Jules Alingete souligne la détermination de l’IGF à poursuivre ses efforts pour lutter contre la corruption et garantir une gestion responsable des finances publiques en République Démocratique du Congo.

Didier Mbongomingi




Félix Tshisekedi a présidé la 20ème réunion du conseil des ministres

Le Chef de l’État préside, ce vendredi 1er novembre 2024 à la Cité de l’Union africaine, à Ngaliema, la 20ème réunion du Conseil des ministres du Gouvernement Suminwa Judith

. Outre la communication du Président de la République, le Conseil va suivre un exposé sur les états généraux de la justice et sur la production du nouveau permis de conduire biométrique sécurisé congolais.

La situation récente du marché des changes ainsi que des biens et services, la sécurité sur l’étendue du territoire national, l’état et l’administration du territoire ainsi que l’évaluation de la campagne contre le virus MonkeyPox sont les autres des points qui figurent à l’ordre du jour de cette importante réunion hebdomadaire.