Mardi 5 novembre à Shanghai : La 7ème édition de l’Exposition internationale d’importation de la Chine ouvre ses portes 

La ville de Shanghai va abriter, du mardi 5 novembre au 10 novembre, l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE). Il s’agit d’un événement annuel qui facilite la connexion des marchés, l’intégration industrielle, la promotion de l’innovation et l’harmonisation des règles entre la Chine et le reste du monde.

La 7ème édition de la CIIE sera principalement composée d’une exposition commerciale d’entreprises, d’une exposition nationale, du Forum Hongqiao, d’activités professionnelles et des échanges culturels.

De nombreuses délégations à savoir, les représentants des gouvernements, les communautés d’affaires, les exposants et les acheteurs du monde entier sont attendues dans la plus grande ville chinoise afin d’explorer les marchés en Chine, de partager les opportunités de développement et de bénéficier d’avantages mutuels et de résultats gagnant-gagnant.

En 2023, cette exposition avait réuni plus de 3.400 exposants, dont 289 entreprises. Elle a ainsi donné lieu à des transactions commerciales d’une valeur de 78.410.000.000 dollars américains, selon les chiffres livrés par le ministère chinois du commerce.

Décision majeure

Planifiée, proposée, déployée et promue par le président chinois Xi Jinping, l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) constitue une décision majeure de ce pays visant à promouvoir une ouverture de haut niveau dans cette nouvelle ère mais aussi une mesure importante pour ouvrir son marché au monde. Elle couvre divers secteurs, tels que les services commerciaux, la technologie médicale, les produits alimentaires, l’électroménager, l’automobile et la mode.

Organisée conjointement depuis 2018 par le Ministère du Commerce et le Gouvernement municipal de Shanghai, en collaboration avec le Bureau international d’importation de Chine et National Exhibition and Convention Center (Shanghai), l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) sert de point de rencontre pour stimuler le commerce international et encourager les accords d’achat entre fournisseurs et acheteurs.

Derick Katola depuis la Ville de Shanghai 




Diplomatie parlementaire : Le premier vice-président José Kalala wa Kalala représente le Sénat au Forum parlementaire mondial antifasciste DE Caracas

La République Démocratique du Congo sera présente au Forum Parlementaire Mondial Antifasciste qui se déroulera, du lundi 4 au mardi 5 Novembre 2024 à Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela. L’honneur de représenter notre pays échoit au Sénat qui a favorablement répondu à l’invitation du Président de l’Assemblée vénézuélienne, Dr Jorge Rodríguez Gomez.

La délégation du Sénat congolais conduite par le Premier Vice-Président, Honorable José Kalala wa Kalala, qui a quitté Kinshasa, le samedi 2 novembre matin, est arrivée à Caracas le dimanche 3 novembre 2024 où elle a été accueille par la Deuxième Vice-Présidente de l’Assemblée nationale vénézuélienne, Honorable America Perez Davila, accompagnée de la Présidente du Groupe Parlementaire d’amitié République Bolivarienne du Venezuela-République Démocratique du Congo, la Députée Roraima Gutierrez.

Durant quarante-huit heures, les délégués des Parlements mondiaux présents à Caracas auront d’abord une séance plénière pour suivre le discours d’ouverture qui sera prononcé par le Président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, Dr Jorge Rodríguez Gomez, travailleront ensuite en sept panels à savoir la diplomatie pour la paix, la défense des droits de l’homme et le droit international, l’impérialisme et le fascisme, les formes de lutte contre le fascisme, l’organisation antifasciste internationale, les réseaux sociaux, la technologie et la guerre cognitive ainsi que la législation contre le fascisme et les expressions similaires. La plénière interviendra le mardi 5 novembre 2024.

Le Forum Parlementaire Mondial Antifasciste connaîtra aussi des interventions des représentants de la Russie, de l’Iran, du Cuba, du Liban, d’Afrique, de l’Europe, du Venezuela et d’autres pays.

Deux thèmes spéciaux sont également inscrits à l’ordre du jour des travaux notamment le blocus comme mécanisme d’agression de l’impérialisme contre les peuples; et le réseau parlementaire ALBA comme espace de lutte pour la dignité de l’Amérique.

Par ailleurs, au programme, il est prévu des visites de quelques sites culturels de Caracas.

La participation historique du Sénat congolais à cette rencontre diplomatique parlementaire par le biais du Premier Vice-Président du Sénat, Honorable José Kalala wa Kalala, est la concrétisation de sa promesse de faire du Sénat congolais un acteur incontournable de la diplomatie parlementaire qui s’inscrit dans la droite ligne de la diplomatie agissante du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Crise au sein de l’Udps : Le professeur J.C Tshilumbayi invite les deux camps à s’effacer pour laisser la place à l’existence du Parti

L’union pour la démocratie et le progrès social continue à traverser la zone des turbulences à cause de la crise de leadership qui la caractérise depuis un certain temps. Les deux camps opposés, celui de Augustin Kabuya d’une part et de l’autre de Deo Bizibu se regardent toujours en chien de faillence et aucun d’eux ne veut pas mettre de l’eau dans son vin pour que ce parti politique retrouve son unité d’antan. C’est dans ce cadre que l’autorité de référence du parti, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a confié au sein même du parti une personnalité très écoutée, pacifiste et doté d’un sens élevé des techniques de médiation , la mission de bons offices pour racoler les morceaux déchirés et faire revenir les uns et les autres au bon sens pour l’interêt   supérieur du parti. Il s’agit de professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi, premier vice-président de l’Assemblée nationale et président a.i de la commission électorale du parti. Pour réussir sa mission, ce dernier a réussi à rencontrer les deux camps opposés pour  leur expliquer le sens de sa démarche qui visent un seul objectif : réunifier le parti de Sphinx de Limete et mobiliser les cadres et combattants à soutenir les actions du Président de la République, Félix Tshisekedi et l’accompagner au développement du pays. C’est dans ce contexte qu’arrivé au terme de sa mission, le premier vice-président de l’Assemblée nationale s’est fait le devoir de restituer auprès des différentes bases  du parti les actions menées  quant à ce. Le week-end dernier, le président a.i de la C.E.P de l’Udps était à la rencontre de la base de la fédération de Tshangu. Cadre choisi, l’espace Talitha Rénové dans la commune de N’djili.

Mission de bons offices pour l’unité du parti

Devant les combattants et cadres du parti de cette fédération et en bon père de famille, le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi a prêché l’amour et l’unité du parti, des valeurs héritées de fondateur du parti, le docteur Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire qui ne cessait de répéter à ses combattants que l’Udps n’appartient à personne car elle est un patrimoine commun. Voilà pourquoi il a invité l’assistance à tout faire pour que le parti qui se meurt, demeure debout au-delà des divergences des points de vue qui peuvent subvenir en son sein. Pour ce faire, il a invité les deux camps qui s’opposent à s’effacer pour laisser la place à l’existence du parti qui n’est pas un bien privé. C’est d’ailleurs la motivation de la mission de bons offices lui confié par l’autorité de référence du parti, le Président de la République Felix Tshisekedi, auprès de deux camps qui se déchirent au détriment des intérêts de l’Udps. Outre les rencontres avec chaque camp de manière séparée, Isaac Jean Claude Tshilumbayi est déjà , dans son actif,  parvenu à obtenir à ce que Félix Tshisekedi s’entretienne avec chaque camp. Ce qui est déjà fait. Et au terme de sa mission , il lui  a déjà présenté le rapport dont les conclusions reviennent au pouvoir discrétionnaire du Chef. C’est ce dernier qui devra se prononcer incessamment sur les orientations à donner pour que le parti recouvre son unité. Il a toutefois regretté que certaines personnes ont tenté de vouloir lui faire certaines choses contre son idéologie, ce qu’il a refusé catégoriquement. C’est ce qui lui vaut d’ailleurs des critiques et des tirs de la part de ses détracteurs.

L’Udps et la gouvernance du pays sous l’ère Félix Tshisekedi

L’occasion était donnée aussi au premier vice-président de l’Assemblée nationale d’évoquer la gouvernance du pays sous le régime de Felix Tshisekedi qui est à son deuxième mandat à la tête du pays. Par des faits concrets , l’orateur a démontré les différentes réalisations de Félix Tshisekedi depuis son avènement au pouvoir. La révision à  hausse du budget de l’Etat qui est passé de 4 milliards de USD à 16 milliards, la construction et la modernisation de plusieurs infrastructures au pays, la mise en place de programme de développement local  des 145 territoires, la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire, la mise en œuvre de la couverture de santé universelle avec le gratuité de la maternité, la mécanisation des centaines des milliers des agents et fonctionnaires de l’Etat ainsi que l’amélioration des conditions de leur travail , etc …sont autant des réalisations évoquées par le professeur Tshilumbayi pour qui jamais le pays n’a connu une telle avancée vers son développement comme sous le règne de Félix Tshisekedi. Cependant, il a déploré que toutes ses réalisations sont en passe de ne pas être connues de la population à cause de la crise au sein du parti. C’est ainsi qu’il leur a recommandé d’être des messagers auprès de la population en ce qui concerne toutes ces réalisations. “C’est nous, les combattants, qui devons dire aux gens tout ce que le Président est en train de réaliser pendant son mandat. Notre parti doit être uni”,  leur a-t-il  lancé.

Une autre question d’actualité soulevée par le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi, c’est le débat autour de la révision ou du changement de la constitution, une démarche évoquée par le Président de la République, Félix Tshisekedi lors de son adresse à la population de Kisangani. Pour le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi, la constitution de la RDC qui contient beaucoup de faiblesses devra être réécrite par les Congolais eux-mêmes car elle ne garanti pas leurs intérêts . Il a invité la base de Tshangu à accompagner le Président de la République à qui revient aussi l’initiative de modification de la constitution, dans cette démarche.

RSK

 




A Kinshasa : Muyaya insiste sur la responsabilité du journaliste dans le traitement de l’information 

Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya a participé à la Journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année, ce samedi 2 novembre 2024 dans la matinée à la salle St Pierre Claver à Kinshasa.

 

À l’occasion de cette commémoration, l’ONG Journaliste en Danger (JED) a publié son rapport intitulé “Nouvelle loi sur la presse, nouveaux abus contre les journalistes” et bien accueilli par le rapporteur adjoint du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), ainsi que par de nombreux professionnels des médias. JED a également présenté les divers cas d’atteinte à la liberté de la presse et à l’expression en l’endroit des journalistes enregistrés en 2024. Malgré le nombre élevé de violations documentées, JED a noté des avancées pour la République Démocratique du Congo comparé aux années précédentes.

Le ministre Muyaya a souligné la responsabilité des journalistes dans le traitement de l’information, tout en mentionnant les défis posés par le contexte sécuritaire actuel. Il a également encouragé les journalistes à pratiquer l’autocensure.

“Il y a malheureusement dans notre contexte, des journalistes qui ne les sont pas au sens strict du terme, mais qui bénéficient de la couverture du métier et qui s’adonnent malheureusement à la désinformation, à la diffamation et c’est connu de vous. Parce que vous aussi comme journalistes, vous avez un background dans le métier, vous savez aussi qu’il y a des cas qui malheureusement nécessitent des réactions, parce qu’il n’y avait peut-être pas une structure. Heureusement que nous avons un nouveau président de l’Union nationale de la presse du Congo qui devrait, dès que ces organes seront pleinement établis, nous aider à mettre de l’ordre dans la corporation, mais toutes ces personnes-là, qu’est-ce qu’on en fait ? Nous savons tous qu’ils dérapent”, a dit le ministre.

 

D’ajouter : “Nous avons ici dans la salle, un journaliste comme Patient Ligodi, non pas qu’il dit toujours des choses gentilles, mais parce que lui-même, s’auto-censure parce que lui-même fait le travail du recoupement. Il fait le travail de vérification que les autres ne font pas toujours. Je ne voudrais pas revenir sur certains cas qui nous touchent au sein même de la profession, mais ça, c’est un contexte global. Alors, fallait-il que le Journaliste en danger interroge les personnes qui sont désignées comme des bourreaux pour avoir leurs versions des faits, sûrement qu’on n’est pas devant une instance judiciaire, mais je pense que toutes ces structures ont trouvé fort malheureusement, sûrement de bonnes raisons pour justifier l’une ou l’autre décision qui a été prise.”

Se coaliser pour bannir l’impunité

Pour avoir un environnement médiatique salubre, le ministre Patrick Muyaya appelle toutes les structures concernées sur la question de la liberté de la presse ou de la liberté d’expression à se coaliser afin de bannir l’impunité qui se gangrène dans le milieu de la presse congolaise.

“C’est le principe de la liberté d’expression, mais une liberté pour laquelle, nous devons faire une coalition pour la protéger. C’est pour ça qu’il est important et c’est pour ça que c’était un objectif majeur pour nous, dans le cadre du gouvernement de la première ministre Judith Suminwa, d’accompagner l’installation d’une nouvelle UNPC et d’entrevoir avec JED notamment, comment cette fois-ci, nous allons travailler pour une meilleure compréhension de ce que dit la loi. Parce que le journaliste professionnel, je suis désolé, ce n’est pas des journalistes qui aiment des droits de réponse parce que cela suppose qu’en amont, ils ont pris toutes les précautions parce que moi, je reçois des journalistes et d’autres qui m’écrivent, ils disent, non… Il y a des plaintes contre nous, monsieur le ministre, est-ce que vous ne pouvez pas intervenir ? Est-ce que qu’ils n’ont pas violé votre loi, la loi qui porte votre nom ? Je suis désolé. Certains de ces journalistes ont volontairement agi en propageant ce qu’ils savaient être des fake news. Mais comment on réagit face à ce cas précis ?”, regrette-t-il.

S’agissant de la diffusion des informations de guerre ou de sécurité, le ministre de la Communication et Médias se joint à la position du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSA) qui, à travers une directive a demandé aux médias et journalistes de ne pas parler de la situation dans l’Est sans se référer aux autorités publiques ou militaires compétentes, au risque de diffamer ou de dérouter les consommateurs de leurs contenus.

Bientôt une plainte au CSAC contre TF1

“D’un point de vue, cela peut paraître comme vous le dites, une entrave, mais d’un autre point de vue, non. Parce que comment vous voulez couvrir une situation de sécurité sans que vous ne puissiez donner la parole à ceux qui sont censés en être le garant ? Vous faites un reportage, vous parlez de rébellion, vous parlez de tout ce qui s’y passe, nous sommes d’ailleurs dans un contentieux avec TFI. Je saisirai sûrement le CSAC dans un proche avenir parce que TFI a fait un reportage en RDC, il a donné la parole aux terroristes, sans donner la parole au gouvernement, ni aux services qui ont pourtant concouru à la protection des journalistes quand ils étaient dans l’exercice de leur reportage. Alors, pour des cas comme ça, que diriez-vous ? Est-ce que c’est un oubli ou ça procède d’une stratégie de liberté ?”, s’est-il interrogé.

De poursuivre : Alors, quand vous regardez toutes ces questions-là, c’est peut-être parce que sur les questions militaires qui engagent les troupes, qui engagent les moyens, qui engagent même le pays lui même mais lorsqu’on en parle parfois avec une certaine légèreté, lorsqu’on en parle parfois avec un certain amateurisme. Pourquoi ne voulez-vous pas que le CSAC rappelle aux journalistes ce qui devrait constituer le point minimum du travail. A savoir : croiser les sources et faire parler tout le monde.”

Cela a été suivi d’un panel sur les mécanismes à mettre en œuvre pour renforcer la liberté de la presse et la sécurité des journalistes dans le contexte actuel. Le premier intervenant, Kamanda Wa Kamanda, président de l’Union nationale de la presse du Congo, a dressé un état des lieux de la situation médiatique. Le deuxième intervenant, Poto Poto, consultant dans le secteur médiatique, a partagé son expérience de terrain pour proposer des mécanismes adaptés au contexte congolais. Enfin, le professeur et député Séverin Bamany a insisté sur la nécessité d’une co-responsabilité entre les différentes parties prenantes pour établir des mécanismes opérationnels sur le terrain.




CULTE DOMINICAL AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH/ DIMANCHE 03 NOV 2024




Abuja: Participation du Maroc à une réunion ministérielle sur le projet de Gazoduc Africain atlantique

Une réunion de travail au niveau des ministres de l’énergie des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dédiée au projet unique de Gazoduc africain atlantique (Nigéria- Maroc), a démarré, vendredi à Abuja, avec la participation du Maroc.

La délégation marocaine participant à cette réunion est conduite par la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Mme Leila Benali, accompagnée de la Directrice Générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Mme Amina Benkhadra, et de l’ambassadeur du Maroc au Nigéria, Moha Ouali Tagma.

Cette réunion à laquelle a été invitée également la Mauritanie, a pour objectif l’adoption de l’accord intergouvernemental sur le Gazoduc Africain Atlantique (Nigéria- Maroc) qui sera soumis à la signature des Chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO, du Maroc et de la Mauritanie.

Organisée par la commission de la CEDEAO, cette réunion conjointe des Ministres en charge de l’Energie et des Hydrocarbures, élargie aux Ministres en charge des Hydrocarbures du Maroc et de la Mauritanie, a été précédée d’une réunion des experts sectoriels.

La réunion s’inscrit dans le cadre du processus statutaire d’adoption des textes communautaires à la CEDEAO. Les sujets qui seront portés à l’examen et l’adoption des Ministres en charge des Hydrocarbures portent sur le Projet d’Accord Intergouvernemental (IGA) concernant le Gazoduc Africain Atlantique (AAGP) et le Projet d’Accord avec le Gouvernement Hôte (HGA) concernant le Gazoduc Africain Atlantique (AAGP) annexé à l’IGA.

La réunion d’Abuja intervient après un atelier régional d’examen et de validation de l’Accord des Etats hôtes (HGA- Host Government Agreement), organisé du 8 au 11 octobre dernier à Lagos au Nigéria et qui fait suite à moult rounds de négociations des dispositions de l’Accord Intergouvernemental (IGA) et de l’Accord de Gouvernement Hôte (HGA), organisés à Rabat, Marrakech et à Abidjan. L’organisation de ces réunions de travail et d’ateliers régionaux sur le projet d’Accord Intergouvernemental (IGA) et le projet d’Accord du Gouvernement Hôte (HGA) s’insère dans le cadre du projet stratégique de Gazoduc Africain Atlantique, lancé suite à l’initiative visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’ancien Président du Nigéria Muhammadu Buhari, et soutenue par l’actuel Président nigérian Bola Tinbu. Ces réunions offrent l’occasion de finaliser les dispositions des projets de textes de l’IGA et du HGA, suite aux commentaires et recommandations partagés et discutés par les différents pays traversés par ce Gazoduc.

Il sied de souligner que l’Accord Intergouvernemental (IGA) et l’Accord avec les Pays Hôtes (HGA) constituent des documents clés qui définissent outre les règles régissant les relations juridiques entre les Etats Parties, les règles de gouvernance du projet, les relations contractuelles entre ces Etats et les investisseurs du projet.

A rappeler que le projet du Gazoduc africain atlantique vise à stimuler le développement économique et à faciliter l’accès des pays traversés aux sources énergétiques mais également, à renforcer la coopération Sud-Sud entre ces pays conformément à la vision stratégique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour un développement énergétique durable et intégré en Afrique, particulièrement sur la façade atlantique.

Depuis le lancement du projet suite à l’initiative du Souverain et de l’ancien président du Nigéria, Muhammadu Buhari en décembre 2016, plusieurs étapes importantes ont été achevées notamment, la signature des MoU entre le Maroc, le Nigéria et les autres Etats traversés, outre la finalisation des études techniques cruciales pour le développement de ce projet.