Mon rêve…écrire l’histoire avec la sélection marocaine” (Brahim Díaz à la MAP)

Brahim Díaz, la star marocaine du Real Madrid, a affirmé qu’”il rêve d’écrire l’histoire avec la sélection nationale de football et offrir de la joie aux supporters marocains”.

“Je suis très fier de porter le maillot de la sélection marocaine. Je suis reconnaissant envers le Maroc et tout le Continent africain pour tout l’amour et l’accueil chaleureux qui m’a été réservé”, a souligné Brahim Díaz dans une interview exclusive accordée à la MAP au Centre d’entraînement de Valdebebas à Madrid.

Dans ce sens, l’ancien joueur du Milan AC s’est dit fier de jouer pour la sélection du Maroc, dont l’essor ne cesse de croître vers un avenir très radieux.

Par ailleurs, le N°10 des Lions de l’Atlas a fait savoir que son intégration au sein de l’équipe nationale s’est bien déroulée. “Grâce à l’amour et l’accueil chaleureux de toutes les composantes, j’ai toujours eu le sentiment de faire partie de cette grande famille”, s’est-il réjoui.

Il a, dans ce sillage, indiqué qu’il se déploiera à fond pour contribuer aux succès des Lions de l’Atlas et donner de la joie au public marocain.

En outre, l’ex-joueur de Manchester City a relevé que le football marocain a toujours connu des générations qui n’ont cessé d’honorer les couleurs nationales.

“Le groupe actuel ne fait pas exception”, a-t-il assuré, notant que les exploits en Coupe du Monde (Qatar-2022) et aux Jeux olympiques (Paris-2024) démontrent, à bien des égards, tout le travail accompli et constituent une source de fierté pour tous les Marocains.

Brahim Díaz a, ainsi, mis en avant les efforts de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) qui, grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, se déploie pleinement pour l’essor du football national, le développement des infrastructures sportives, et le soutien des équipes nationales.

Il a, par ailleurs, tenu à remercier le public marocain pour tout l’amour qu’il lui porte et son soutien inconditionnel, en l’occurrence, en période de blessure.

“L’accueil à Oujda restera un moment des plus précieux dans ma carrière”, a conclu la star marocaine du Real Madrid.




Renforcement des capacités en maintien de la paix : La MONUSCO lance une première session de “formation des formateurs” en faveur des officiers de la SAMIDRC

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a lancé la première phase d’une session de “formation des formateurs” de deux semaines, destinée aux officiers de la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) en République Démocratique du Congo (SAMIDRC). Ce programme, qui se déroulera du 4 au 15 novembre, souligne l’engagement de la MONUSCO à renforcer les capacités de maintien de la paix et le soutien aux FARDC dans la pacification de l’Est du Congo.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour la protection et les opérations, Mme Vivian van de Perre, a déclaré que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Résolution 2746 (2024) du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui mandate la MONUSCO à appuyer la SAMIDRC par une meilleure coordination, un partage d’informations accru et un soutien logistique.

La formation couvrira un large éventail de thématiques essentielles aux opérations de maintien de la paix, notamment les droits humains et le Droit international humanitaire, la protection des civils, la Politique de Diligence voulue en matière de Droits de l’Homme, la protection de l’enfant, les violences sexuelles liées aux conflits, et d’autres thématiques. Ce programme structuré vise à garantir que les officiers de la SAMIDRC renforcent leurs compétences et puissent dispenser une formation standardisée dans ces domaines cruciaux.

En plus de ce soutien en formation, la MONUSCO a fourni des équipements logistiques essentiels, incluant un véhicule blindé et 30 conteneurs maritimes pour soutenir les opérations de la SAMIDRC et renforcer ses capacités opérationnelles. La collaboration de la MONUSCO avec la SAMIDRC et d’autres partenaires locaux et régionaux s’inscrit dans une approche globale visant à relever les défis de sécurité, de gouvernance et de développement qui freinent la paix dans cette région.

“La MONUSCO reste déterminée à soutenir la SAMIDRC et de poursuivre notre mission commune d’appuyer davantage les FARDC afin de promouvoir une paix durable dans l’Est du Congo. Je réitère l’engagement de la MONUSCO à appuyer la SAMIDRC, tout en veillant au respect du droit international humanitaire et des normes en matière de droit humains. Les défis sont complexes et persistants, mais par une collaboration continue et un soutien mutuel, nous pouvons progresser de manière significative vers la stabilité et la protection des civils dans cette région”, a déclaré Mme van De Perre.

L’engagement de la MONUSCO à soutenir la SAMIDRC, dans les limites de ses ressources disponibles et de son mandat, demeure inébranlable. En tant que partenaires pour la paix, la MONUSCO et la SAMIDRC continueront de travailler ensemble pour une paix durable dans l’Est de la RDC.




Réunion stratégique à la Primature : Judith Tuluka et Jules Alingete balisent la voie pour 2025

Lundi 4 novembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé une séance de travail à la Primature avec la délégation de l’Inspection Générale des Finances (IGF), conduite par l’inspecteur général-chef de service, Jules Alingete. Cette réunion avait pour objectif de renforcer la contribution de l’IGF à l’action gouvernementale, en mettant l’accent sur les finances publiques et la gestion des entreprises publiques.

Une collaboration essentielle pour l’Économie nationale

Lors de cette rencontre, il a été a souligné l’importance du rôle de l’IGF dans l’optimisation des ressources financières du pays.

« Nous avons rencontré la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, pour apporter la contribution de l’Inspection Générale des Finances à l’action gouvernementale dans les volets des finances publiques, de la gestion des établissements et entreprises publics, ainsi que de l’économie nationale en général. Nous avons abordé des questions en rapport avec l’organisation des recettes, la gestion des établissements et entreprises publics, ainsi que certains problèmes économiques », a dit Jules Alingete, illustrant la volonté de la Cheffe du Gouvernement et de l’IGF de s’engager activement dans les efforts de gestion économique.

Loi de finances 2025 : Un enjeu capital

La réunion a également permis d’aborder les défis liés au projet de loi de finances pour l’exercice 2025 déclaré recevable par l’Assemblée Nationale, le vendredi 1er novembre 2024. Jules Alingete a indiqué que l’apport de l’IGF est fondamental pour assurer une mise en œuvre réussie de ce budget, tant en termes d’optimisation des dépenses publiques que de collecte des recettes. « Nous avons suivi les débats à l’Assemblée Nationale. En tant qu’Inspection Générale des Finances, service d’audit placé auprès de l’Exécutif, nous avons identifié les actions à mener pour garantir le succès du budget 2025. C’est également l’une des préoccupations que nous avons partagées avec l’autorité. Quelle peut être notre contribution à la bonne exécution du budget exercice 2025, tant en ce qui concerne la rationalisation des dépenses publiques que la mobilisation des recettes », a affirmé l’Inspecteur Général-Chef de service.

Vers une gestion optimisée des finances publiques

Cette séance de travail a permis de poser les bases d’une collaboration renforcée entre le Gouvernement et l’IGF. La Première Ministre a exprimé sa volonté de travailler main dans la main avec l’IGF pour garantir une gestion rigoureuse des finances publiques. Les discussions ont mis en lumière la nécessité de prendre des mesures concrètes afin d’améliorer la gestion des finances publiques et celle des entreprises publiques, en vue de favoriser une économie nationale plus dynamique.




17ème réunion de la FAO en Afrique Centrale : Judith Suminwa pour l’essor du secteur agroalimentaire comme levier du développement

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé, ce lundi 4 novembre 2024 à l’hôtel Hilton de Kinshasa, la cérémonie du lancement de la 17ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Fonds pour l’Alimentation et l’Agriculture en Afrique Centrale, constituée des 9 pays membres de la sous-région. Ces travaux qui vont se poursuivre jusqu’au 6 novembre permettront d’analyser l’état actuel de l’écosystème agroalimentaire de la sous-région et de suggérer des solutions inclusives, résilientes et durables.

Cette rencontre annuelle, placée sous le thème «Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marché, recherche, certification, foncier et coûts)», rassemble les professionnels techniques de la FAO ainsi que les acteurs de la lutte contre l’insécurité alimentaire de la sous-région.

Dans son allocution, la Cheffe du Gouvernement congolais a réitéré l’engagement de la République démocratique du Congo à éliminer la faim, à renforcer durablement la résilience des populations vulnérables, à promouvoir l’essor du secteur agroalimentaire et à en faire un véritable levier de développement.

Le Gouvernement salue l’accompagnement de la FAO

La Première Ministre a, par ailleurs, salué les efforts d’accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de la RDC.

“Il me plaît de relever ici l’important accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de mon pays à travers l’élaboration de plusieurs documents stratégiques et dans la mise en œuvre de projets majeurs parmi lesquels la politique agricole durable, le plan prioritaire de relance de la pêche, la stratégie d’autonomisation économique des femmes, la stratégie nationale de développement rural, la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la stratégie et le plan de développement durable de l’aquaculture, le programme d’appui à la redynamisation du secteur semencier ainsi que l’accès au foncier des populations des forêts de Miombo dans le cadre de la gestion durable des forêts communautaires et bien d’autres”, s’est-elle exprimée.

 

La sécurité alimentaire, une problématique importante en Afrique centrale

En dépit de ses énormes potentialités naturelles, d’un contexte climatique généreux et d’une population jeune, l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale fait face à plusieurs défis majeurs. Il s’agit notamment du manque de cadres réglementaires et normatifs, ainsi que l’insuffisance des investissements dans le secteur de la transformation agroalimentaire.

Pour le Système des Nations Unies en RDC, la sécurité alimentaire et nutritionnelle revêt une importance capitale.

Selon Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident : «La RDC avec ses vastes terres arables, ses ressources en eau et sa biodiversité dispose d’un immense potentiel agricole largement inexploité alors qu’une grande partie de la population continue d’être affectée par l’insécurité alimentaire du fait des conflits et chocs climatiques.»

La FAO a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts des gouvernements des pays de la sous-région, en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.

« Nous devons partager nos connaissances et valoriser les bonnes pratiques, les mettre au service de tous les pays de l’Afrique centrale. La sous-région doit prendre l’initiative de transformer son potentiel agroalimentaire et la FAO se tient prête à l’accompagner dans cette importante entreprise », a souligné Athman Mravili, Coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Notons que la Réunion de l’équipe multidisciplinaire (MDT) est une plateforme d’échanges sur les principales réalisations de la FAO en Afrique. Elle est organisée, chaque année, dans quatre sous-régions du continent. Le Bureau de la FAO pour l’Afrique centrale (SFC) est basé à Libreville au Gabon, et regroupe neuf pays : le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République démocratique du Congo, le Sao-Tomé-Et-Principe et le Tchad.




Gestion de la ville de Kinshasa : Gentiny Ngobila un bon élève avec une grande distinction (Tribune d’Osée Ngolo)

Quand le Chef de l’État mentionne : « Mboka esi ekufa kala [NDLR : Le pays a été détruit il y a de nombreuses années] », celà signifie que l’ensemble des vingt-six (26) provinces ont été ruinées. Parce que ce sont les régions qui composent le pays. Parmi ces provinces figure Kinshasa, que l’actuel sénateur Gentiny Ngobila Mbaka a dirigé de 2020 à 2024.

De la même manière que d’autres provinces sont confrontées à plusieurs difficultés liées à leur développement, de la même manière que Kinshasa fait également face à d’énormes défis pour pouvoir décoller. Nous comprenons que la gestion de cette ville n’est pas une affaire à confier à tout le monde. Au-delà de toutes les confrontations politiques, l’honnêteté intellectuelle impose de reconnaître que l’ancien gouverneur était le remède nécessaire au décollage de la ville capitale.

 

Dès son arrivée à la tête de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a exprimé une réelle volonté de tout arranger. Même si les défis étaient immenses. En peu de temps, malgré les deux années vécues avec la pandémie de Covid 19, toute la capitale s’est mise au rythme de l’exécution de plusieurs travaux, considérés comme des solutions palliatives au défi du développement.

De l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud, toute la population de Kinshasa s’est félicitée de la construction des routes et de plusieurs autres infrastructures. Ce qui, il y a quelques décennies, était encore une utopie aux yeux des Kinoises et Kinois.

Des réalisations très vérifiables et des grandes envergures, notamment, la construction d’une toute première route dans la commune de Makala (route Félix Tshisekedi, ex-Elengesa), la construction des ponts Bongolo et Lubudi avec routes, l’asphaltage et la réhabilitation des avenues Gentiny Ngobila (ex-Kikwit), Lwaza, Assossa, Victoire, Mpozo, Mongala, Nlandu, Kinsaku, Cecomaf, De la Paix, la réhabilitation de la route Birmanie, Boulevard Biangala et Salongo, les constructions de l’école primaire de Makelele à Bandalungwa, du bâtiment administratif de la circonscription foncière de Bandalungwa, du Stadium omnisports Gentiny Ngobila à Lemba Salongo, des terrains de Football et de Basket à Limete, Kalamu/Kauka et Lingwala, la réhabilitation des centres de santé de Maluku et Kimbasenke, et la liste n’est pas exhaustive.

Ces réalisations ont eu un impact très positif sur l’ensemble de la capitale congolaise. Ils ont rapidement commencé à résoudre les différents problèmes de Kinshasa, notamment les embouteillages, l’enclavement, etc.

Il convient de noter que le gouverneur Gentiny Ngobila a réalisé tous ces travaux avec mille difficultés, la rétrocession n’ayant eu lieu que huit fois au cours des cinq années qu’il a passées à la tête de la Ville-Province de Kinshasa. Alors que la rétrocession, on le sait, est une des ressources que les provinces utilisent aussi pour fonctionner.

Mais ce n’était en aucun cas le cas des gouverneurs des autres provinces. Une bonne lecture de la situation permettra de comprendre que ce sont là les obstacles mis dans les rouages de l’ex-gouverneur pour le contraindre à l’échec à tout prix. Puisque, quasiment à la même période, indiquent nos sources, l’Hôtel de ville de Kinshasa a vu ses différents comptes « bloqués sans raison » treize fois de suite. Il y a même eu le blocage des comptes privés du gouverneur lui-même.

En effet, travailler dans ces conditions et parvenir à fournir des résultats satisfaisants comme Gentiny Ngobila Mbaka, c’est faire preuve à la fois d’une grande capacité managériale et de gestion.

 

Évincé Ngobila, était une grosse erreur politique

 

Sous d’autres cieux, Gentiny Ngobila continuerait à gérer la capitale. Il a commencé à reconstruire rapidement Kinshasa, étant lui-même son natif. D’aucuns ont considéré qu’il était animé non seulement par un esprit patriotique, mais aussi et surtout par le souci de ramener à cette ère nouvelle ce qu’il avait lui-même vécu avec admiration dans le passé, ce qu’on appelait « KIN LA BELLE ».

 

Gentiny Ngobila a voulu faire en sorte que les Kinoises et Kinois puissent être fiers de vivre dans leur Kinshasa, comme un Français à Paris ou un Américain à New-York.

 

On verra d’autres projets comme la création des parcs attractifs le long des grandes artères, dans la commune de Limete par exemple, la grande roue du tourisme sur la place de la gare à Gombe. Sans oublier la construction d’un nouveau grand marché « Zando », le plus grand d’Afrique centrale.

 

 

Celui qui a raison n’a pas peur

 

 

Jamais un gouverneur n’a fait autant l’objet d’attaques politiques au cours de son mandat que Gentiny Ngobila Mbaka. Nous faisons notamment référence à une suspension intervenue vers la fin de son mandat.

 

Cependant, en légaliste, l’ancien gouverneur a travaillé jusqu’au bout, sans prendre la poudre d’escampette, ni abandonner son bureau, ne se sentant pas impliqué dans des dossiers que d’aucuns ont qualifié de « simple montage ». Et, finalement, le temps lui-même a tranché en sa faveur, aucun tort ne lui a été donné ou n’a été retenu contre lui par les instances judiciaires du pays.




AGL Bénin et Bénin Terminal se mobilisent pour lutter contre le cancer du sein 

Le 30 octobre 2024, les différentes filiales de AGL au Bénin se sont mobilisées afin d’organiser un atelier d’information et de sensibilisation, accompagné d’un dépistage volontaire en vue de susciter un suivi médical régulier auprès de leurs employés.

Dans le cadre de l’initiative mondiale « octobre rose », AGL au Bénin s’est engagé à lutter contre le cancer du sein, et à soutenir les actions de sensibilisation à travers ces différentes actions.

Le personnel de AGL Bénin et Bénin Terminal, a participé avec un grand intérêt, à la séance d’information et de sensibilisation animée par Docteur Alvic U.M. SODJIEDO, Gynécologue Obstétricien à la Clinique POSAM assisté de Mme Nicole AGBOTA, Maîtresse Sage-femme sur le thème : « Le Cancer du sein ».

Cette séance d’information a permis de souligner l’importance du dépistage précoce comme moyen de prévention, et de porter un message fort et inclusif, essentiel dans la lutte contre le cancer du sein.

« À travers ces actions de mobilisation contre le cancer du sein, AGL au Bénin réaffirme son attachement en faveur de la santé de ses collaborateurs qui constitue une priorité essentielle. Cette journée de sensibilisation traduit notre volonté en tant qu’entreprise citoyenne d’informer et d’engager nos collaborateurs pour lutter efficacement contre le cancer du sein. », souligne Arnaud BOUHIER, Directeur Général Cluster Bénin-Niger de AGL.

Pour l’édition 2024 d’Octobre Rose, AGL au Bénin a répondu favorablement à la demande de l’Association des Guides du Bénin, désireuse de faire bénéficier ses membres du programme spécialement conçu pour l’occasion.

Ainsi, dix femmes ont pu participer aux ateliers organisés, offrant un espace d’échange enrichissant entre les scouts féminins et les employés d’AGL.

A propos d’AGL au Bénin

AGL est l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique, réunissant plus de 23 000 collaborateurs dans 49 pays. Au Bénin, AGL emploie près de 1 000 personnes à travers ses filiales Bénin Terminal et AGL Bénin qui déploient leurs activités dans les secteurs logistique et maritime (consignation, manutention, transit). Confiante dans le potentiel de développement du pays, AGL investit sur le long terme au Bénin et multiplie les efforts pour accélérer son intégration dans la région et sur l’ensemble du continent africain

www.benin-terminal.com www.aglgroup.com




Elections législatives et provinciales à Masi-Manimba: La CENI a sensibilisé la population à Masamuna, à Kinzenga et à la paroisse Saint-Paul

Le Directeur de la Communication de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Jean-Baptiste ITIPO, accompagné de l’Administrateur du territoire, Emery Kanguma, et du Secrétaire Exécutif Provincial (SEP) de Kwilu, Géorgine Vandame, a effectué, samedi 2 novembre 2024, le déplacement à Masamuna (36 km) et dans le secteur de Kinzenga (69 km) pour sensibiliser la population en vue de la reprise des élections législatives nationales et provinciales à Masi-Manimba.

Ayant été informés de l’arrivée de la délégation de la CENI, les résidents de ces localités ont pris d’assaut le lieu du rassemblement dans le but de s’informer sur les contours de ces scrutins reprogrammés pour le 15 décembre 2024.

D’entrée de jeu, l’Administrateur du territoire a appelé les uns et les autres à faire preuve du civisme, afin de favoriser la réussite de ces opérations électorales et voir Masi-Manimba être représenté, comme d’autres localités du pays, au sein des institutions.

Pour le SEP du Kwilu, la reprise de ces élections permettra d’effacer le sombre tableau qui a caractérisé les scrutins du 20 décembre dernier que personne ne veut revivre, marqués par la fraude et les violences ayant débouché sur leur annulation pure et simple.

Occasion est donnée à nouveau à tous ceux qui iront aux urnes, a-t-elle souligné, de privilégier le vivre-ensemble en éloignant le sceptre de la division.

Dans son intervention, Jean-Baptiste Itipo a rappelé les conditions essentielles pour y participer. Il faut impérativement détenir sa carte d’électeur, au besoin aller se faire établir un duplicata à l’antenne locale de la Centrale électorale, pour ceux qui l’ont égarée ou d’autres dont la carte s’est détériorée et surtout consulter les listes électorales où elles seront affichées pour savoir si son nom y figure, avant de connaître celui du candidat de son choix.

Évoquant entre autres les questions liées à l’accréditation des témoins, des observateurs et des journalistes en plus de la possibilité d’être recruté, du 2 au 6 novembre 2024, comme techniciens informatiques des centres de vote (TICV).

A ce jour, a-t-il indiqué, la CENI a déjà enregistré plus de 200 dossiers de candidature pour ces postes où on attend beaucoup de jeunes.

Au matin du dimanche, le Directeur de la Communication et le SEP du Kwilu se sont rendus à la paroisse Saint Paul de Masi-Manimba pour la même cause.

Avec le concours du curé de la paroisse, la messe de ce jour s’est achevée sur une note de sensibilisation. Jean-Baptiste Itipo s’est employé, comme la veille, à rappeler les conditions requises pour participer à ces élections dont la carte d’électeur constitue le sésame.

Pour sa part, l’homme d’église a élevé son âme vers Dieu par la prière pour que les élections à venir

se déroulent dans la paix et la sérénité. Avant d’annoncer pouvoir mobiliser, à son niveau, le plus grand nombre de fidèles de sa paroisse et a pris l’engagement de poursuivre la sensibilisation dans son rayon.




Révision ou changement de la Constitution : l’Udps à la base de la confusion actuelle !

Et dès lors qu’Augustin Kabuya ne fait que ce que Félix Tshisekedi lui dit de faire, il ne sert à rien d’aller chercher ailleurs le responsable de la communication chaotique…

Un mois et quatre jours après la confirmation de la position de son parti de revisiter la Constitution de 2006 – texte révisé en 2011 sans cependant toucher aux dispositions verrouillées de l’article 220 – l’Udps n’a toujours pas publié la liste des articles à éluder ni à amender. Il se contente d’en attribuer l’initiative à feu Étienne Tshisekedi sans se préoccuper d’en produire la moindre preuve matérielle (papier, audio ou vidéo) et se souvenir du fait que l’intéressé y avait prêté serment lors de son auto-investiture en 2011. Ayant largué ses communicateurs dans les médias en ne les équipant pas suffisamment en arguments, Augustin Kabuya assiste impuissant à leur descente en enfer devant tous les “Alain Bolodjwa” vent debout. Résultat : on cherche à couvrir désormais la catastrophe avec le recours au discours mperien (mobutiste) genre _”olinga, olinga te, ekozala bongo_” (_”Qu’on le veuille ou pas, il en sera ainsi_”) ! Personne n’est dupe. Avec les moyens de l’Etat, l’Udps est capable d’atteindre son but. Il y a toutefois un mais majeur à intégrer dans la partition…

…En Rdc, s’installe une étrange culture

Il faut admettre qu’au départ, il y a Félix Tshisekedi lui-même. Qu’on veuille bien l’admettre ou non, la vérité est qu’il a manqué le courage de prendre sur lui la responsabilité du changement de la Constitution vers lequel on chemine sous couvert de la révision.

Pour preuve, ces quatre dates entre août et octobre 2024 :

6 août 2024. En séjour médical à Bruxelles, il accorde une interview à la presse. Se voulant rassurant par rapport à la re-visitation de la Constitution, il déclare non concernées les dispositions verrouillées (article 220). Sont par contre concernées, laisse-t-il entendre, d’autres dispositions. Comme d’habitude, il a le temps de distribuer des mauvais points à l’opposition.

1er octobre. Son parti choisit la voie fétichiste de justifier la re-visitation de la loi fondamentale : héritage laissé à l’Udps par Étienne Tshisekedi (voir ci-dessus).

23 octobre. Félix Tshisekedi laisse entrevoir la possibilité du déverrouillage de l’article 220, arguant que la dernière décision appartenant au peuple. (Lisez consultation référendaire).

Bien sûr, il sait comment convaincre son peuple. Il suffit de dénoncer l’ombre de l’étranger.

Ainsi, après avoir dressé en décembre 2023 le peuple contre les candidats de l’étranger, le voici jetant l’opprobre sur la Constitution de l’étranger rédigée par des étrangers.

C’est vrai que dans la “rwandophobie” ambiante institutionnalisée à la suite de l’agression rwandaise, la “révélation” fait tilt !

Malheureusement pour l’Udps, les Congolais ayant participé à la rédaction de la Constitution ne s’en laissent pas conter. Ils envahissent tous les médias à leur portée pour dénoncer le mensonge du Chef de l’Etat, acceptant le risque d’être, eux aussi, versés dans le camp des anti-patrie ! Car, en RDC, s’installe une étrange culture : quand on n’est pas d’accord avec Félix Tshisekedi même pour le mauvais état des routes, on est vite catégorisé pro-Kagame.

35 jours après l’annonce de la re-visitation de la Constitution, l’Udps tarde à publier ne serait qu’un projet de chronogramme indiquant les étapes à franchir.

Aussi, au regard de ces quelques exemples, a-t-on l’impression que dans un premier temps, il n’y a pas eu assez de concertation entre l’Udps (en tant que parti au Pouvoir) et Félix Tshisekedi (chef de l’État) dans cette affaire. C’est à croire que sans le vouloir ni le savoir, les deux se livrent au jeu malsain de se lancer se la patate chaude…

Son adversaire a un nom : panier de la ménagère

En vérité, le problème avec l’Udps est d’avoir eu pour source d’informations des manipulateurs pour la plupart actifs dans les médias. Des manipulateurs se recrutant parmi des professeurs d’université, des serviteurs de Dieu, des activistes des droits de l’homme, des syndicalistes, des animateurs des mouvements citoyens. Des hommes et des femmes sans morale ayant réduit la lutte politique à distiller au mieux des demi-vérités, au pire de gros mensonges.

C’est ainsi qu’ils ont promu la thèse de l’existence de l’Accord de Lemera sans souligner ce que représente en Droit international un arrangement du genre, à supposer seulement qu’il ait été conclu. Il est sans valeur.

De la même manière, ils ont convaincu l’opinion de l’existence d’un Accord entre Gouvernement et M23 pendant qu’il n’y en a pas.

C’est ainsi qu’ils en sont arrivés à déformer la lettre et l’esprit de l’article 217 de la Constitution actuelle, lui trouvant des origines rwandaises pendant que les mêmes dispositions sont dans toutes les Constitutions de la RDC depuis 1967. Elles figurent d’ailleurs dans plusieurs Constitutions d’Etats africains !

Au moment où Félix Tshisekedi est rattrapé par la vérité au sujet du mensonge d’une Constitution rédigée à l’étranger par les étrangers, ces manipulateurs se taisent, se terrent, s’enterrent. Ils ne sont d’aucuns secours à la tshisekedie.

Au Pouvoir, l’Udps oublie que les mensonges qui lui profitaient à l’époque de l’Opposition sont de nature à le desservir maintenant.

Son problème, aujourd’hui, est de chercher comment se dédire sans y laisser des plumes ! D’où cette recette insolite : passer plus le temps à tirer sur les adversaires pendant que son adversaire principal n’est ni Kabila avec sa Résistance, ni Katumbi avec son Opposition parlementaire, moins encore Fayulu et Muzito avec leur Opposition extraparlementaire, voire Nangaa avec son Opposition armée, bref l’Opposition ya nzala, ya pete.

Son adversaire – à l’instar de tous les partis au pouvoir partout au monde – a un nom : panier de la ménagère ! Cet adversaire-là a un défaut congénital : avoir une mémoire d’éléphant.

Résultat : l’Udps fait face à ses propres démons qui sont effectivement en train le dévorer.

Là où il accuse la Constitution de bloquer Félix Tshisekedi, la repartie populaire est cinglante : on lui signifie que la Constitution n’est pas à la base des embouteillages, de l’insécurité entretenue par les Kuluna, du cumul des arriérés de salaires pour les fonctionnaires, de la hausse des prix des produits de première nécessité, des inondations dans la ville !

Aucun des communicateurs Udps n’a d’argument contraire. En boxe, ça s’appelle K.O. debout !

C’est si évident que la meilleure, Augustin Kabuya va la livrer par sa déclaration du 31 octobre dernier selon laquelle : _”Si le peuple décide que Félix Tshisekedi reste à la tête du pays, personne ne va s’y opposer_”.

Belle façon pour lui de reconnaître aussi que dans le cas contraire, Félix Tshisekedi va devoir rendre le tablier aussitôt le verdict des urnes publié !

Et là, reste à savoir si le “référendum” suggestionné aura lieu avant ou après 2027.

Posez du reste la question à Augustin Kabuya ou même à Félix Tshisekedi, la réponse se devine : on n’en est pas encore là.

Preuve qu’au travers de sa présidence statutaire véritable (suivez mon regard), l’Udps est à la base de la confusion en cours.

Pour un enjeu de si haute portée politique qu’est la re-visitation de la Constitution, il devrait faire mieux que se contenter de jeter une bouteille à la mer !

PROCHAINEMENT : _”‘Félix Tshisekedi aurait pu être le Mandela de la RDC… Hélas, c’est raté !_”

Omer Nsongo die Lema




Forum de l’AFRACA à Kinshasa: Nécessité d’augmenter le financement alloué à l’agriculture par l’exploration de nouvelles approches innovantes

C’est M. Muhindo Nzangi Butondo, ministre d’Etat, ministre du Développement rural, qui a lancé ce lundi à Kinshasa le forum de l’Association africaine pour le crédit rural et agricole (AFRACA). C’était en présence d’un représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, de M. Thomas T. Essel, Secrétaire général de l’AFRACA et de Dieudonné Fikiri Alimasi, 1er vice-gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) et président de l’AFRACA.

« La revisitation de l’économie rurale et du secteur agricole de la Rdc », c’est le thème de ce forum de trois jours, soit du 04 au 06 novembre 2024, qui se veut un cadre dynamique d’échanges des informations, de partage d’expérience et de renforcement des capacités sur les enjeux liés au financement agricole et au développement du monde rural.

« Nous espérons tracer ensemble un avenir agricole plus prometteur en phase avec la vision de M. Félix Tshisekedi Tshilombo, président de la République, à savoir, que désormais dans notre plan de développement, il faudrait que le sol prenne la revanche sur le sous-sol. C’est dans ce cadre que la Banque centrale du Congo s’active à trouver les voies et moyens pour améliorer le financement de l’agriculture, contrainte majeur à la revisitation de ce secteur dont le financement ne représente que moins de 1% des prêts accordés par le secteur financier », indique Dieudonné Fikiri Alimasi.

Et d’ajouter que l’activité qui commence aujourd’hui n’est pas un fait isolé. Elle s’inscrit dans une démarche beaucoup plus larde de réforme en Rdc visant à promouvoir l’agriculture et le développement rural comme véritable axes en soutien à une croissance inclusive pour le bien-être de la population. Aussi à ce jour, les conditions de stabilité macroéconomique durable semblent s’installer en Rdc et ce, au regard de l’évolution des indicateurs économiques au point de créer des conditions nécessaires pour la relance et la diversification de l’économie.

Pour le 1er vice-gouverneur de la BCC et président de l’AFRACA, les résolutions de ces assises devraient constituer une niche importante d’enrichissement de notre stratégie du secteur agricole.

En effet, le contexte économique de la Rdc demeure très résiliant avec un taux de croissance de 5,3% en 2024 largement supérieur à la moyenne de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Le taux d’inflation en glissement annuel et en annualisé s’établit à 15.20% et à 13.37% au 30 septembre 2024 contre 21.86% et 24.84% à la période correspondante de 2023. La dépréciation de la monnaie nationale quant à elle, n’est que de 5.89% au 30 septembre 2024 contre 19.9% à la même période de 2023. Et les réserves internationales ce jour permettent de couvrir 14 semaines d’importations des biens et services contre 10 semaines à fin septembre 2023.

Un environnement propice

M. Fikiri a affirmé que l’environnement décrit ci-haut est propice pour l’organisation de ce forum pour la Rdc dont 70% de la population vit en milieu urbain, donc de l’agriculture. Aussi, l’économie reste fortement dépendante des exportations des matières premières, principalement le cuivre et des importations des produits alimentaires de base en contradiction avec les potentialités du pays dans le secteur agricole.

En plus, la Rdc dispose de 80.000.000 des terres arables, dont seulement 10% sont actuellement exploités. Des conditions climatiques et économiques favorables, caractérisés par l’abondance et la régularité des précipitations en sus des vastes zones disponibles des pâturages pour des millions des cheptels.

Au regard de ce potentiel, il est crucial que la promotion de l’agriculture et du développement rural soit considérée comme un enjeu stratégique pour l’avenir de la Rdc. Redynamiser ce secteur contribuera à coup sûr à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté, à la diversification économique et à la résolution de certains problèmes sociaux liés à l’exode rural et à l’urbanisation croissante.

Pour atteindre ces objectifs, il devient impératif d’augmenter le financement alloué à l’agriculture par l’exploration de nouvelles approches innovantes intégrant la digitalisation et les assurances de l’ensemble des activités agricoles. « L’AFRACA nous offre un cadre propice pour aborder de manière concrète et sereine cette question de financement de l’économie rurale et du secteur agricole. La Rdc tirera surement produit des expériences d’autres pays qui ont mené avec succès des réformes dans ce secteur pour bâtir une stratégie cohérente de financement agricole beaucoup plus ambitieuse et réaliste », rassure-t-il.

Le président de l’AFRACA reste conscient que l’objectif ultime de ce forum, qui est celui de formuler des recommandations objectives et réalistes afin d’élaborer une feuille de route sur les meilleures stratégies à mettre en place en Rdc afin de revitaliser le secteur agricole, est plus ambitieuse. « Je reste convaincu que nous pouvons relever ce défi grâce à l’implication de toutes les parties prenantes. Ce forum est une opportunité unique de poser les bases d’une réforme agricole durable et ambitieuse », mentionne-t-il.

Après les interventions du représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, du Secrétaire général de l’AFRACA, le ministre Muhindo Nzangi Butondo, ministre d’Etat, ministre du Développement rural a précisé que dans les projets que nous faisons, nous insistons sur le financement de la production locale. A l’en croire, ces échanges vont nous aider à dégager des recommandations qui vont aider l’expérience pour financer notre économie agricole. Vous direz aussi que la Rdc a sa propre architecture sur l’encadrement du monde rural.




Procès des forages : Audience reportée au 18 novembre, Kasenga et Rubota à la barre

Le procès tant attendu sur les détournements de fonds liés aux forages s’est ouvert avec près de deux heures de retard, à 11h20, à la Prison Centrale de Makala. À la barre se trouvaient l’entrepreneur Mike Kasenga, patron de Stever Construct, la société ayant remporté le marché de construction des forages, et François Rubota, ancien ministre d’État au Développement rural et autorité contractante.

Les avocats de François Rubota ont contesté la validité de la notification de leur client, arguant qu’il avait été informé via les réseaux sociaux et donc ne pouvait pas comparaître ce jour. La Cour a accepté cette exception. Mike Kasenga, quant à lui, a accepté de couvrir les vices de procédure et de comparaître volontairement, mais a sollicité un délai d’un mois pour examiner les 1 840 pièces du dossier. La Cour a réduit ce délai à deux semaines, estimant qu’il n’y avait que 195 pièces pertinentes.

L’audience, qui n’a duré que 13 minutes, a été reportée au 18 novembre prochain.

Des innocents à la barre, les vrais coupables épargnés ?

Outre Mike Kasenga et François Rubota, trois autres personnalités sont impliquées dans ce dossier. Il s’agit de l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, qui avait la prérogative de débloquer les fonds, et des sous-traitants Bathily Samba et Amadou Diaby, recommandés par Kazadi à Stever Construct. À la surprise générale, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Monde, a épargné ces trois personnes des poursuites et du procès. Cette décision a été décriée par les prévenus, qui ont souligné que les sous-traitants avaient perçu près de 21 millions USD sur les 71,8 millions USD sortis du Trésor public.

Il se murmure dans les milieux judiciaires que Firmin Monde aurait reçu 1 million USD pour fermer les yeux sur ce dossier, bien que cette information soit difficile à vérifier. Avec la demande de comparution de Nicolas Kazadi, Bathily Samba et Amadou Diaby, la question reste de savoir si la Cour décidera de les convoquer. Wait and see, comme disent les Anglais.

Didier Mbongomingi