Kasaï : Le Général Masudi Espérant commandant secteur opérationnel Grand Kasaï reçu par le gouverneur Crispin Mukendi.

Vers une restauration d’une paix efficace dans la province du Kasaï. Voilà qui justifie l’échange entre le patron de l’exécutif provincial, maître Crispin Mukendi Bukasa et le général Masudi Espérant, ce lundi 04 Novembre au bâtiment administratif du gouvernorat. A la tête d’une forte délégation des officiers militaires, le général Masudi Espérant a fait voir au numéro un de la province, le pourquoi de son passage dans son entité.

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Outre la présentation des civilités à l’autorité provinciale, l’équipe conduite par le général Masudi a aussi discuté de la situation sécuritaire sur l’ensemble de la province du Kasaï.

 

Le Commandant secteur opérationnel Grand Kasaï a réitéré son engagement d’éradiquer l’insécurité dans la province, promettant de travailler dans une collaboration avec le patron de l’exécutif à Tshikapa.

 

Selon la cellule de communication de maître crispin Mukendi, le troisième gouverneur de Kasaï reste ouvert à toutes les actions qui mènent à mettre fin à l’insécurité dans sa Province.

 

Notons qu’un militaire venait de mettre fin à la vie d’un citoyen congolais dans le territoire de Dekese par balle réelle, à cause d’un échange des paroles. Depuis, le climat sécuritaire n’est pas au beau fixe. D’où les assurances des officiers à veiller sur le rétablissement de cette situation sécuritaire dans la province en général.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




Liberté de la presse en RDC: JED présente son rapport annuel 2024

La tradition a été respectée cette année par l’Ong de défense des droits des journalistes, Journaliste en Danger, qui a publié le week-end dernier, son rapport annuel 2024 sur l’exercice de la liberté de la presse en République démocratique du Congo, intitulé : « Nouvelle loi sur la presse : abus contre les journalistes, les nouveaux visages de la censure en RDC ». C’était à l’occasion de la journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes.

Devant les professionnels des médias et autres invités, le secrétaire général de Journaliste en Danger, Tshivis Tshivuadi, a d’emblée a fait un constat selon lequel les vieilles méthodes de musèlement de la presse se conjuguent désormais au passé en RDC. Les bourreaux de la presse ont changé des tactiques. Il s’agit de la censure.

Cette méthode consiste à empêcher les journalistes et les médias à traiter certains sujets. Ainsi, contrairement aux années antérieures, JED est allé au-delà des simples statistiques pour parler de l’environnement global du travail des journalistes caractérisé, cette année, par des faits politiques et sécuritaires.

Selon cette Ong, la guerre dans l’Est du pays aura été accompagnée d’une recrudescence des attaques contre la presse.

Des médias ont été pris pour cibles, de violentes attaques dans certaines provinces de l’Est, où les combats opposent des milices de la rébellion aux forces gouvernementales.

Ces affrontements ont largement exposé les journalistes, pris entre les feux de l’armée et des rebelles, poussant plusieurs d’entre eux à arrêter leurs émissions et à abandonner leurs localités pour se réfugier dans des lieux plus sûrs.

 

Museler la presse

C’est ainsi qu’en dépit de la promulgation de l’ordonnance-Loi n° 23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités d’exercice de la liberté de la presse, de la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication, en RD Congo, JED constate que la situation générale après les États généraux de la presse, tenus en 2022, se caractérise par des tentatives répétées de museler la presse ou d’imposer une ligne de conduite aux organes de presse, et de réduire au silence les voix discordantes.

Pour preuve, JED cite les graves décisions prises en février 2024, par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).

JED et les nouveaux visages de la censure en RDC

Dans son rapport 2024, JED relève aussi plusieurs tentatives de contrôle politique sur les médias ou d’assujettissement de l’information ainsi que les visages des responsables de ceux qu’il qualifie de « nouveaux prédateurs » qui incarnent désormais la censure et la volonté de museler la presse au Congo.

On les retrouve à Kinshasa et en provinces, dans les institutions ou dans les services de sécurité, dans les zones sous occupation des rebelles à l’Est ou sous contrôle du gouvernement.

Il s’agit par exemple de Bobo Boloko Bolumbu, Gouverneur de la Province de l’Equateur ; Rita Bola, Gouverneure de Mai-Ndombe ; Firmin Nvonde, Procureur général près la Cour de Cassation ; Christian Bosembe, Président du CSAC ; Sylvie Elenge, DG de la RTNC ; Corneille Nangaa, Président de AFC ; Laurence Kanyaka, Porte-parole politique du M23, Willy Ngoma, Porte-parole militaire du M23 ; FARDC ; l’ANR, etc…

Cependant, le secrétaire général de JED a reconnu qu’en dépit de nouveaux visages de la censure, la nouvelle loi sur la presse comporte des avancées vers la dépénalisation de délits presse tel que souhaité par toute la corporation des journalistes.

Pour conclure son rapport, JED considère que la situationsécuritaire fragile du pays, ne doit pas servir de prétexte aux autorités pour entraver le travail normal de la presse et imposer un régime de censure sur les médias.

 

Recommandations

Parmi les recommandations faites au Gouvernement, JED lui demande notamment : De lever toutes les mesures et décisions visant à restreindre la couverture médiatique du conflit armé à l’Est du pays ; De respecter ses engagements nationaux et internationaux en matière de droits de l’homme et au respect des fondamentaux d’un État de droit ; La poursuite devant la justice de tous ceux qui se livrent à des agressions, menaces et détentions arbitraires de journalistes ; De retirer des lois toutes les sanctions pénales liées à des délits de presse ; Que la critique contre le Gouvernement ou les méthodes de gestion ne soit plus vue comme démobilisatrice ou contraire aux intérêts du pays.

RSK




Commissions permanentes et du Comité de Conciliation et Arbitrage: Le Sénat procède à leur installation

Sous la conduite de Jean-Michel Sama Lukonde, Président de la chambre haute du Parlement, les Sénateurs, réunis en plénière, ce vendredi 1er novembre, ont procédé à la mise en place définitive et à l’installation officielle des membres des bureaux des commissions permanentes et du Comité de conciliation et Arbitrage du Sénat pour cette 4ème législature.

Cette installation officielle intervient après la validation par la plénière de l’arbitrage opéré par le Bureau Sama Lukonde qui a veillé à la répartition équilibrée des responsabilités en fonction des forces politiques en présence, de la représentation provinciale ainsi que de la représentativité des femmes.

À cet effet, après éclatement en commissions ayant eu chacune des échanges et discussions approfondies en son sein et entre ses membres, la plénière a pris acte de la composition de chacune et a adopté l’occupation des postes de direction des commissions permanentes du Sénat comme suit : 1. L’UDPS Lodi Emongo Jules chapeaute la Commission politique, administrative, juridique et Droits humains.

2. La Commission des relations avec les institutions provinciales et entités territoriales décentralisées, est présidée par “Les rénovateurs” Vangu Kisongo Baby

3. La présidence de la Commission économique, financière et de la bonne gouvernance est assurée par ” l’Alternative républicaine” avec Vunabandi Kanyamiyigo Célestin

4. La Commission des relations extérieures porte à sa tête un membre de “Bâtissons le Congo” en la personne de Christophe Lutundula Apala Pen’Apala

5. L’opposition s’est vue attribuer la présidence de la Commission socioculturelle, genre, famille et enfants qui est assurée par Christine Mwando Katepa

6. La Commission Défense, sécurité et frontières, passe sous la présidence de A7 avec Mpanda Kabangu José

7. Bahati Tito Arlette, l’AFDC et Alliés prend la présidence de la Commission Environnement, Développement durable, Ressources naturelles et Tourisme.

8. La Commission Infrastructures et Aménagement du Territoire est, quant à elle, présidée par la “Dynamique Agissons” à travers Nikomba Sabangu Madeleine

9. La Commission suivie et évaluation de l’exécution des lois, des résolutions, des recommandations et des politiques publiques passe sous la houlette de ” Consolidons les acquis” avec Lwanga Munkela Faustin.

10. Enfin, le Comité de Conciliation et Arbitrage est présidé par ” Le Peuple d’abord” à travers le doyen Mukamba Kadiata Nzemba Jonas.

Signalons qu’avec cette mise en place, la Chambre haute du parlement peut désormais fonctionner en plein régime étant donné que son bureau peut convoquer la conférence des présidents et proposer le calendrier des matières de la session parlementaire.

Une conférence des présidents que le président Jean-Michel Sama Lukonde promet de convoquer dès la semaine prochaine déjà.




Sécurité sociale des professeurs d’universités : Marie-Thérèse Sombo marque les points 

Le gouvernement Judith Suminwa a décidé de passer à la vitesse supérieure dans le secteur de l’éducation en général et singulièrement de l’enseignement supérieur et universitaire. L’objectif étant d’améliorer les conditions sociales des professeurs, et ce, dans un climat apaisé.

Après les accords de Bibwa 1 et 2, la ministre de l’ESU, Prof Marie-Thérèse Sombo, s’est encore lancée dans la conquête des nouvelles mesures qui mettront les personnels de son secteur dans des conditions sociales stables et adaptées à rendre des bons et loyaux services.

C’est dans ce cadre que s’est tenu, samedi 2 novembre à l’hôtel du fleuve, la cérémonie de signature des polices des assurances santé, invalidité et obsèques des professeurs d’universités et instituts supérieurs de la République Démocratique du Congo. C’était en présence du ministre des finances Doudou Fwamba, avec à ses côtés sa vice-ministre, et la ministre de l’enseignement Supérieur et Universitaire Marie-Thérèse Sombo.

Tour à tour les responsables de l’Apukin et Rapuco, grandes structures regroupant les professeurs des universités et instituts supérieurs de la RDC, ont remercié le chef de l’État pour cet acte salutaire, leur Ministre de tutelle pour le suivi et la mise en exécution de cette mesure, mais aussi les ministres des finances pour la matérialisation des assurances santé, invalidité et obsèques des professeurs d’université et instituts supérieurs via les sociétés SFA et Activa.

C’est inédit dans le secteur de l’ESU ont-ils souligné, cet accomplissement n’existait plus depuis un demi-siècle.

Tour à tour, les deux ministres présents ont salué la bravoure du chef de l’État qui place l’être humain au centre de ses préoccupations et le secteur de l’éducation comme son cheval de bataille pour aller de l’avant.

Bernetel Makambo




La Rdc prend part au forum urbain mondial : Vers un avenir durable pour Kinshasa  

La République Démocratique du Congo (RDC) prend part à la 12ème Edition du Forum Urbain Mondial qui se tiendra du 04 au 08 novembre 2024 en Égypte.

Au cours de cet événement crucial pour les défis urbains mondiaux et des solutions innovantes, le ministre de l’Urbanisme et Habitat de la RDC, Crispin Mbadu Phanzu, apportera son expertise sur les politiques d’aménagement du territoire.

Son intervention vise à promouvoir des solutions adaptées aux réalités congolaises tout en s’inspirant des expériences internationales.

Ce forum représente une opportunité unique pour la RDC de renforcer sa visibilité sur la scène internationale et d’établir des partenariats stratégiques avec d’autres pays. Les discussions pourraient également aboutir à des projets concrets visant à améliorer les conditions de vie des Congolais.

À son arrivée, Acacia Bandubola, ministre d’Etat et Cheffe de la délégation de la RDC, a été chaleureusement accueillie par l’Ambassadeur de la RDC en Égypte, Jean-Baptiste Kasongo Musenga, et le Dr. Hassan El-Laithy, Conseiller au Ministère de l’Habitat pour la Coopération et les Conférences Internationales.

Cette rencontre souligne l’importance des relations diplomatiques entre la RDC et l’Égypte dans le domaine de l’urbanisme et du développement durable.

Le Forum Urbain Mondial est une plateforme internationale qui rassemble des décideurs, des experts et des acteurs de la société civile pour échanger sur les meilleures pratiques en matière de développement urbain. Les participants auront l’occasion d’aborder des thèmes variés tels que la gestion des ressources urbaines, la durabilité environnementale et l’inclusion sociale.

Mme Bandubola, récemment nommée à son poste, a exprimé son engagement à améliorer le système foncier en RDC. Son ministère joue un rôle clé dans la gestion des affaires foncières et dans la promotion d’une urbanisation durable. Elle prévoit de mettre en avant les initiatives congolaises lors du forum.

La délégation congolaise mettra également en lumière les défis spécifiques auxquels fait face Kinshasa, notamment en matière d’infrastructure urbaine et de logement. La capitale congolaise est confrontée à une croissance démographique rapide, rendant indispensable une planification urbaine efficace.

Les autorités congolaises espèrent que les résultats de ce forum contribueront à la mise en œuvre efficace des politiques urbaines dans le pays. L’accent sera mis sur l’importance d’une gouvernance inclusive et participative dans le processus d’urbanisation.

La participation de la RDC au Forum Urbain Mondial témoigne de son engagement envers un développement urbain durable et inclusif. La collaboration entre les ministères concernés et les partenaires internationaux sera essentielle pour relever les défis urbains actuels et futurs.

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En Afrique du Sud : Jacques Djoli participe aux travaux techniques de la Commission permanente de règlement, privilège et de discipline

A la tête d’une délégation des députés nationaux de la RDC, membre du parlement panafricain, le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur jacques Djoli Eseng’Ekeli participe aux réunions statutaires préliminaires de la Commission permanente de règlement, privilèges et discipline dont le siège se trouve à Midrand en Afrique du Sud.

Sur instruction du Secrétaire de Séance, le professeur jacques Djoli a participé ce dimanche 3 novembre 2024 à la réunion statutaire de la Commission permanente de règlement, privilège et de discipline dont il est membre pour examiner des éventuels Amendements du règlement intérieur en vigueur du Parlement panafricain.

Cette Commission a reçu mission de réécrire, relire voire même procéder à l’interprétation du Règlement intérieur du Parlement Panafricain “PAP”.

Au sortir de cette réunion dont les travaux se sont déroulés à huis-clos, le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le Professeur Jacques Djoli Esenge’Ekeli a circonscrit la quintessence des travaux abattus en Commission.

“La Commission à laquelle j’ai pris part cet après-midi est chargée de réécrire, relire et d’interpréter le Règlement intérieur du Parlement Panafricain, d’autant plus que le “PAP” a fait l’objet d’un conflit intense autour de son Règlement. Ce Règlement a été révisé et envoyé au niveau de l’Union Africaine. Au sein de l’Union Africaine, le Parlement panafricain est le deuxième organe. Nous avons reçu des orientations claires, pour conformer ce Règlement aux Principes qui gouvernent l’Union Africaine, particulièrement au Protocole qui crée le “PAP”. Le travail de ladite Commission a démarré ce dimanche, par la distribution des documents et la synthèse des points de vue”

Signalons que les membres de la Commission permanente de règlement, privilège et de discipline vont poursuivre les travaux pendant la semaine, avant de présenter les conclusions à la plénière pour approbation.




Assemblée nationale : Accusé d’avoir congédié le personnel féminin de son cabinet, Jean-Claude Tshilumbayi rejette ces affirmations

En mission de service à Genève, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi n’a pas manqué de réagir face aux accusations contre lui, d’avoir congédié le personnel féminin de son cabinet. Il a jugé des ridicules, ces accusations non fondées de la part de ces détracteurs informations répandues et les terroristes du clavier dans les réseaux sociaux. Pire, qu’il ne cotise pas dans son parti politique, Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS. De fausses allégations, selon son intervention.

 

“D’abord, ce sont des affirmations très ridicules pour des individus qui se font passer pour des journalistes. Moi, je pensais qu’à l’Université, on apprend et que pour les professions comme la presse, il y a des enseignements de critique historique et qui pouvaient former, dresser des journalistes consommables pour une société qui se veut comme la nôtre.”, a-t-il lancé, avant de précise, “En premier lieu, je note que je n’ai pas de cabinet, ça c’est la première chose parce que le Président de l’Assemblée nationale devra prendre une décision de nomenclature afin de permettre aux membres des bureaux d’avoir des cabinets. Deuxième élément, le personnel provisoire qui travaille avec moi est exactement composé de six femmes et cinq hommes, en celà compris mon assistante qui travaille avec moi, à mon bureau. Et cela est vérifiable, d’autant plus que les dames que j’ai à mon bureau, ce sont des personnes connues ici, de mon parti, des personnes qui ont fait de très bonnes études que j’ai sélectionnées avec toute la rigueur qu’il faut. Et que je n’ai vu aucune dame qui est venue demander l’emploi chez moi, encore que je n’ai pas l’obligation de prendre quelq’un, tout simplement parce que le critère de sa sélection s’appelle femme. Et j’estime que la composition actuelle de mon cabinet provisoire répond aux normes de moralité et d’expertise, ainsi que de rentabilité parce que je n’ai pas recruté des personnes peu ou mal formées. J’ai recruté des personnes avec des qualités qui ressemblent aux miennes, et je crois qu’elles me rendent un bon service pour le moment. Je sais qu’il y a des gens habitués à imposer peut-être un climat de travail de cette nature là, ceux qui ont leurs copines et qui pensent que probablement que j’aurais dû remplir mon cabinet des personnes ainsi, et ce, sur base des critères qui ne sont pas commodes”, a indiqué la deuxième personnalité de la Chambre basse du parlement congolais.

 

Jean-Claude Tshilumbayi a précisé en outre, que “pour le moment, c’est ce que j’ai. J’ai six dames et six messieurs qui rendent de très bons services et je n’ai pas besoin d’une dame de plus parce qu’elle sera de trop. Il y a déjà équilibre dans mon cabinet entre hommes et femmes.”

 

S’agissant du respect à la hiérarchie de son parti l’UDPS, le professeur Me Isaac Jean-Claude Tshilumbayi a affirmé, qu’il reste soumis aux idéaux du parti.

 

“Je suis totalement soumis à mon parti. Des personnes que j’ai dans mon cabinet sont toutes du parti et des cadres respectueux du parti, des personnes connues de tout le monde en commençant par mon Chef de cabinet. Il est un Secrétaire national en fonction du parti. Les autres conseillers que j’ai, j’en ai tiré un dans la fédération du parti Kongo-central, qui est un haut cadre, membre du Comité fédéral Matadi et Vice-président par ailleurs. Un autre, je l’ai tiré de la fédération de Goma,un haut cadre et membre du Comité fédéral. Il y a aussi un membre de la CEP, la structure organisationnelle des élections au parti. J’ai un jeune qui est un parlementaire debout, très bien connu et sélectionné pour ce critère là, surtout étant une personne très bien formée. Et même quand vous allez dans le personnel non officiel qui est autour de moi, c’est des gens exclusivement du parti et pas de gens de fabrication, mais plutôt des personnes très bien connues du parti. Pour dire que jusqu’à présent je n’ai pas reçu les recommandations du parti et que j’ai insisté ici que je travaillais avec un cabinet provisoire”, a-t-il fait observer.

Et de poursuivre: “Et d’ailleurs vous vous rappelez que les gens ne se sont pas arrêtés là, j’en ai même entendu dire très honteusement que je ne payais pas les contributions au parti. A ce propos, si je ne me trompe, je suis l’unique député qui a payé ses contributions dès le premier mois d’entrée en fonction parce que j’ai des bordereaux et la questeure de l’Assemblée nationale peut le prouver parce que je suis un personnage très civilisé. Je sais que, je suis issu d’un parti et qu’il y a des principes et des règles que je me dois de respecter. Et donc, je ne me soumettrai pas aux chantages de personnes qui estiment qu’elles devraient absolument faire partie de mon cabinet alors même que je ne les connais. Tout simplement parce qu’elles sont femmes et seules à l’être et je ne peux pas l’accepter.

 

Au sujet du nom de son épouse, l’honorable Isaac Jean-Claude Tshilumbayi s’est dit choqué d’entendre son nom mêlé à cette campagne de sape.

 

“Vous êtes une presse très respectable, vous pouvez vérifier qui est cette femme que moi j’ai eu à embaucher à mon cabinet et que j’ai chassée ou que mon épouse a chassée tout simplement parce qu’elle est femme. Mon épouse c’est une dame responsable, elle est Enseignante à l’Université, ce n’est pas une dame qui chancelle, elle est Officier de migration à la DGM. C’est un Inspecteur qui a beaucoup à faire que d’aller s’occuper de débats de caniveau comme cela”, a-t-il conclu.

 

 

 

 

 

Mboshi




RDC : L’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo (OSEC), favorable à la révision Constitutionnelle

Le Président général de l’Ordre Supérieur Épiscopal du Congo (OSEC), Sa grâce Léonard Matebwe Lambalamba s’est dit favorable à la révision constitutionnelle. Il considère cette initiative du Chef de l’Etat « bénéfique pour la Nation et une opportunité pour le président de s’amender et de consolider sa mission pour le pays ».

Lors d’une interview accordée le week-end dernier à la presse, Léonard Matebwe Lambalamba encourage le président de la République à réviser voir même à modifier la Constitution pour lier en acte la dédicace du pays qu’il avait faite à Dieu au Stade des Martyrs. Renoncer à la révision constitutionnelle et à son mandat serait, selon lui, un péché “que ni Dieu ni le peuple congolais ne pourraient pardonner.”

« Le Président Tshisekedi avait, en effet, symboliquement dédié la nation entre les mains de Dieu au Stade des Martyrs, un geste qui engage sa responsabilité à concrétiser cette mission divine. Cette orientation spirituelle du pays devrait figurer dans la Constitution pour formaliser cet engagement spirituel au plus haut niveau de l’État », a-t-il déclaré.

Le numéro un de l’OSEC a souligné la nécessité de réviser la constitution pour protéger les valeurs religieuses et morales du Congo, tout en appelant les fidèles et les leaders religieux à se mobiliser pour défendre cette cause. Alors que d’aucuns prédisent le chaos à la suite de ce processus, Léonard Matebwe croit fermement « qu’il n’y aura ni mort d’hommes ni dégâts car c’est la volonté de Dieu ».

« En outre, l’OSEC demande à tous les serviteurs de Dieu de se mobiliser comme un seul homme pour sensibiliser, éduquer et faire comprendre à leurs membres, le bien-fondé de la révision constitutionnelle pour l’intérêt de Dieu et du Congo et rassurer à l’opinion tant nationale qu’internationale », a-t-il lancé.

Par conséquent, Léonard Matebwe met en garde contre ce qu’il considère comme les conséquences de la laïcité actuelle. A l’en croire, l’absence de cadre religieux favorise la promulgation des lois contraires à la morale chrétienne, telles que “l’avortement, l’homosexualité, les mariages à durée déterminée, et d’autres comportements jugés immoraux, comme l’initiation à la sexologie dans les écoles pour mineurs”. Ce qui constitue une « trahison culturelle », un « syncrétisme intellectuel » et une « myopie spirituelle » pour la société congolaise.

Il a aussi rassuré la communauté tant nationale qu’internationale que ce processus de révision constitutionnelle se déroulera dans la paix, puisqu’il est, selon cette structure religieuse, guidé par la volonté de Dieu.

En perspective de cette révision constitutionnelle, Léonard Matebwe préconise une reformulation de l’article 1 de la Constitution afin de refléter l’engagement spirituel du Congo sous la reformulation : « la République Démocratique du Congo est dans ses frontières du 30 juin, un Etat dédié à Dieu, indépendant, souverain, indivisible, sociale et démocratique ».

D’après l’archevêque Léonard Matebwe Lambalamba, cette modification constituerait un pilier fondamental pour la RDC, permettant d’ancrer officiellement le pays dans une mission divine tout en maintenant son indépendance et sa souveraineté.

L’OSEC, une organisation religieuse constituée des évêques et imams, soutient la révision constitutionnelle dans le souci de voir le Congo s’aligner sur des valeurs spirituelles, un socle qu’elle juge essentiel pour garantir un avenir stable et moralement orienté.

 

Osée Kalombo




Tenue de la 1ère édition de la Foire de la Formation Professionnelle, un succès retentissant 

Le Ministre de la Formation Professionnelle a présenté au Conseil le rapport sur la première édition de la Foire de la Formation Professionnelle tenue à Kinshasa du 24 au 26 octobre 2024 à l’Institut National Pilote des Sciences de Santé (INPESS).

Il a précisé que cette foire s’entend comme un cadre devant répondre à la nécessité d’accélérer d’une part le processus de création d’emploi dans notre pays et d’autre part, le creuset de valorisation des corps des métiers dans différents domaines et filières de la vie nationale.

La Foire « Toyekola Mosala » vise donc la promotion des métiers et des corps de métiers dans le secteur de la vie nationale.

La première édition qui avait pour thème : « la Formation Professionnelle : levier de développement du capital humain et de la croissance économique de la RDC », a connu trois activités majeures : La promotion des métiers, l’exposition d’initiatives et activités par les centres de formation professionnelle ; L’inscription en ligne et en présentiel des demandeurs de formation à des programmes spéciaux gratuits de formation professionnelle dans différentes filières ; La tenue de différents panels et sessions d’intelligence collective.

De commun accord, à l’issue des échanges techniques entre praticiens, bénéficiaires, décideurs et bailleurs, il a été retenu qu’à la problématique récurrente de l’employabilité dans notre pays, la formation professionnelle offre plusieurs opportunités à travers ses aspects d’insertion sociale, de réinsertion, de reconversion professionnelle et de valorisation d’acquis d’expérience.




Lancement du Régime Commercial Simplifié (RECOS) entre la Rdc et le Burundi en marge du sommet des Chefs d’Etat du COMESA 

Après avoir rappelé la nature et les missions du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), le Ministre du Commerce Extérieur a souligné que parmi les mécanismes de renforcement des échanges commerciaux entre les pays voisins, cette organisation a institué le Régime Commercial Simplifié (RECOS) qui est un système lancé en 2010 en reconnaissance du fait que le commerce transfrontalier constituait un élément important du commerce régional, et qu’il fallait le formaliser en mettant en place des instruments et des mécanismes décentralisés et adaptés aux besoins des petits commerçants parmi lesquels se trouvent des hommes, des femmes et des personnes vulnérables.

Les avantages du RECOS sont : la simplification pour les petits commerçants de la procédures d’importation et d’exportation des produits retenus sur la liste commune entre les deux pays, d’où un gain de temps pour ces petits commerçant ; la réduction sur les tarifs des taxes et des paiements d’autres services à la frontière, d’où une augmentation des bénéfices des petits commerçants ; La réduction des barrières non tarifaires pour faciliter les opérations des petits commerçants ; La création et le maintien de petits emplois à travers le commerce transfrontalier.

Le lancement du RECOS entre la République Démocratique du Congo et le Burundi a eu lieu le 30 octobre dernier en marge du Sommet des Chefs d’Etat du COMESA.