La Rdc négocie avec le FMI un nouveau Programme Economique soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et un Programme au titre du Fonds de Résilience et de Durabilité (FRD)

A ce sujet, le Ministre des Finances a informé le Conseil de l’arrivée à Kinshasa d’une mission du Fonds Monétaire International (FMI) pour amorcer les négociations de ces deux programmes de la période allant du 30 octobre au 14 novembre 2024. Ce qui permettra leur validation par le Conseil d’Administration du FMI au mois de décembre 2024.

Cette conclusion se fondera sur le cadrage macroéconomique (comprenant les critères quantitatifs, le solde budgétaire et les cibles indicatives) ainsi que sur les principales réformes à mettre en œuvre dès janvier 2025.

Le Ministre des Finances a souligné qu’un montant total de 2,5 milliards USD sera mobilisé sur une période de trois ans, réparti comme suit : 15, milliard USD pour la FEC et 1 milliard USD pour la FRD, à condition que les réformes proposées soient ambitieuses.

Contrairement à la FEC, dont les décaissements sont destinés à renforcer les réserves de change afin de répondre aux besoins de la balance des paiements de la Banque Centrale du Congo (le souhait du Gouvernement est de solliciter qu’une partie soit allouée aux investissements), les ressources de la FRD seront directement versées au Compte général du Trésor pour financer les politiques publiques du Gouvernement.

Pour appropriation, le Ministre des Finances a fait l’économie de la matrice de mesures potentielles qui seront abordées lors des négociations. Il a été complété par le Ministre d’Etat, Ministre du Budget.




Permis de conduire : Cap sur la finalisation du partenariat avec le prestataire afin de permettre à la CONADEP d’entamer l’exécution de cette opération

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté une note d’information en deux volets : Compte-rendu sur la mobilisation des financements chinois dans le cadre de la Coopération avec République Démocratique du Congo.

Dans le souci de maximiser les opportunités offertes par les 10 actions du Président Chinois Xi-Jinping pour l’Afrique, réitérées lors du Forum sur la Coopération Sino-Africaine organisé du 02 au 03 septembre 2024 en Chine, le Président de la République, Chef de l’Etat, avait mis en place une équipe gouvernementale pour piloter cet ambitieux programme résultant de cette coopération.

Après un travail d’information et d’harmonisation, la coopération Chine-République Démocratique du Congo a dressé la liste des secteurs prioritaires :

– les infrastructures (aéroportuaires, portuaires, maritime, ferroviaire) ; – l’agriculture en mettant en œuvre les Zones Economiques Spéciales sur au moins six (06) hectares ; – le secteur énergétique ; – la transformation des ressources minières ; – la santé par la construction des centres de santé régionaux pour le contrôle et élimination des maladies ; – l’action de partenariat pour les échanges culturels en formant 40.000 enseignants ; – l’installation, pour le compte de la recherche scientifique, des 30 laboratoires pour promouvoir la collaboration entre industrie, la recherche et le développement durable.

Au sujet du dossier de production du permis de conduire Biométrique sécurisé avec puce, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a fait savoir, qu’outre le manque à gagner pour le Trésor Public, la non-disponibilité des permis de conduire constitue un facteur important d’insécurité routière.

Devant ces impératifs, une Commission composée des membres des Ministères de Transports, Voies de Communication et Désenclavement, ainsi que des Finances, de l’Office National de l’Identification de la Population (ONIP), de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) et de la Société prestataire, a été mise en place pour élaborer et analyser le processus devant aboutir à la production et à la délivrance des permis de conduire.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a rassuré que ce projet vise à moderniser et sécuriser le processus d’obtention du permis de conduire en introduisant des caractéristiques biométriques qui permettront de lutter plus efficacement contre la fraude et les faux documents. La mise en place de ce nouveau système contribuera à renforcer la sécurité routière et à améliorer la gestion des données des conducteurs.

Après identification des sites appropriés pour cette opération, il reste à finaliser le partenariat avec le prestataire afin de permettre à la Commission Nationale de Délivrance des Permis de Conduire (CONADEP) d’entamer l’exécution de cette opération.




Mpox : diminution des cas de 688 à 603 et une baisse de la létalité de 1,51% à 1,12%

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté le tableau épidémiologique en République Démocratique du Congo, avec un accent particulier sur le Mpox et le Choléra.

S’agissant du Mpox, il est fait état d’une diminution des cas, passant de 688 à 603 et une baisse de la létalité de 1,51% à 1,12%. Cette tendance à la baisse est observée au pays depuis trois semaines après l’atteinte du pic de la courbe épidémique à la 38ème semaine épidémiologique.

Quant au Choléra, il s’observe également une diminution du nombre des nouveaux cas, passant de 480 à 461 cas, avec une légère diminution du nombre de décès de 9 à 8 décès, soit une baisse de la létalité de 1,95 à 1,67%.

Les provinces les plus touchées restent le Nord-Kivu, le Haut-Katanga et le Sud-Kivu. La province du Nord-Kivu représente 59 % de cas de tout le pays au cours de cette semaine.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a, par la suite, présenté le programme du début de vaccination contre la malaria ainsi que la situation de l’Hôpital du Cinquantenaire.




La BCC recommande le maintien du dispositif de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire

La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, intervenant en tant qu’invitée, a informé le Conseil de développements de la conjoncture intérieure qui reste marquée par la stabilité du cadre macroéconomique attribuable à la poursuite des efforts de coordination des politiques budgétaires et monétaire.

Sur le marché des biens et services, le taux d’inflation hebdomadaire s’est stabilisé par rapport à son niveau de la semaine passée à 0,11 % portant le cumul annuel à 10,38% contre 18,97% à la même période en 2023.

Le marché des changes est demeuré relativement stable dans ses deux compartiments. Le Franc Congolais s’est déprécié de 0,37% à l’indicatif et s’est apprécié de 0,47% au parallèle.

Les cours mondiaux des produits intéressant l’économie Congolaise, à l’exception du cuivre, ont globalement connu une tendance à la hausse au cours de la semaine sous analyse.

Considérant les facteurs de risque externes et internes, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé le maintien du dispositif de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire et la poursuite de l’exécution des réformes structurelles utiles à la transformation de notre économie.




Les FARDC résistent aux offensives des agresseurs rwandais et leurs supplétifs M23 autour de la localité de Pinga (Walikale)

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle et sécuritaire.

Au cours de la semaine qui s’achève, cette situation est marquée par la résistance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo aux offensives des agresseurs rwandais et leurs supplétifs M23 autour de la localité de Pinga en territoire de Walikale, occasionnant des déplacements massifs des populations. Nos vaillants militaires défendent leurs positions en empêchant la prise de ladite localité et de son aérodrome ainsi que la progression vers de nouvelles localités.

En Ituri, le point a été fait sur la poursuite des opérations de la Force conjointe FARDC-UPDF pour empêcher le retour des terroristes ADF/MTM vers le triangle de la mort.

A l’Ouest, la traque continue contre les Mobondo. Cinq (05) d’entre-eux ont été capturés avec 03 armes de calibre 12 et 01 pistolet au niveau des fermes Doulin et Mbole au Sud-Est du Village Masiakwa en territoire de Kwamo

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Jacquemain Shabani transmet le message de Félix Tshisekedi et Salva Kiir

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national.

Il a donné quelques informations relatives à l’état d’esprit de la population au cours de la semaine qui s’achève, lequel état d’esprit demeure calme.

Dans le volet politique, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a fait état de la tenue, du 28 au 29 octobre 2024, de l’atelier d’évaluation des recommandations sécuritaires de la 10ème session de la Conférence des Gouverneurs des Provinces en vue de l’organisation très prochainement de la Conférence des Gouverneurs.

Dans le chapitre du banditisme et criminalité, il a annoncé le début, ce jeudi 31 octobre 2024, des audiences foraines consacrées à la lutte contre la criminalité Urbaine à Kinshasa, conformément à l’instruction du Président de la République annoncée lors du Conseil des Ministres du vendredi 18 octobre 2024. Ces audiences foraines seront également tenues dans les prochains jours dans d’autres villes du pays afin d’amortir la courbe ascendante de la criminalité.

Dans le chapitre des sinistres et catastrophes, il est signalé : Dans la ville-province de Kinshasa : le crash d’un hélicoptère des FARDC, le 30 octobre 2024 autour de 11 heures à la piste d’atterrissage de l’aérodrome de Ndolo occasionnant la mort de trois membres d’équipage ; Dans la province du Sud-Kivu : les dégâts importants dont la destruction des 1.150 maisons et des écoles dans le territoire d’Uvira, chefferie de la Plaine de Ruzizi, à la suite d’une pluie diluvienne qui s’est abattue le 30 octobre 2024.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a terminé son rapport par la situation aux frontières en épinglant la signature, le 30 octobre 2024 à Juba, de l’Accord créant la Commission Technique Mixte en matière des Frontières entre la République de Soudan du Sud et la RDC.

En marge de cette activité, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a été reçu en audience par M. Salva Kiir, Président de la République du Sud-Soudan, pour lui transmettre le message de de M. le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.




Le budget 2025 est en hausse significative de 21,6 % par rapport à celui de 2024 qui s’élevait à 40.986 milliards de FC (Judith SUminwa)

Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur la présentation du projet de Loi de finances pour l’exercice 2025 qui a été élaboré en conformité avec notre Constitution et la Loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux Finances Publiques.

Ce texte s’inscrit résolument dans la continuité de notre Programme d’Actions du Gouvernement et tient compte des priorités du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, tel qu’exprimé lors de son discours d’investiture du 20 janvier 2024.

Après un débat riche et animé de près dix heures, ce projet de Loi de finances de l’exercice 2025 a été déclaré recevable et transmis à la Commission ECOFIN de l’Assemblée Nationale pour examen approfondi. Ce projet du Budget est équilibré, tant en recettes qu’en dépenses, totalisant 49.846,8 milliards de FC. Cette somme représente une hausse significative de 21,6 % par rapport à la Loi de finances de 2024, qui s’élevait à 40.986 milliards de FC.

En tant que Cheffe du Gouvernement, elle a appelé chaque membre du Gouvernement à faire preuve de responsabilité historique et patriotique face au défi de concrétiser le Programme que nous avons présenté au peuple Congolais par l’intermédiaire de ses élus légitimes. Elle a rappelé également, avec la plus grande solennité, que le Programme d’Actions vise deux objectifs principaux : d’une part, bâtir un Congo plus uni, mieux sécurisé, à la souveraineté affirmée et prospère ; d’autre part, établir durablement les fondations d’un Congo émergent, où l’autorité de l’État est consolidée, la solidarité est renforcée et les villes sont interconnectées.

« C’est donc à nous de nous engager ardemment et avec patriotisme dans ces perspectives prometteuses qui se dessinent devant nous », a – t – elle conclut.




De la Création d’une Aire Protégée à vocation de Réserve Communautaire dénommée « Couloir Vert Kivu-Kinshasa » 

Le Président de la République a reçu le rapport de mission d’évaluation effectuée au Nord de Beni et au Sud de l’Ituri sur la stabilisation de cette partie de notre pays où les ADF/NALU avaient installé la terreur et causé la mort de plusieurs de nos compatriotes depuis 2021.

Après avoir constaté le succès du modèle de stabilisation par la combinaison du développement économique et de la conservation de la nature, il a également noté avec satisfaction les résultats obtenus à la suite de la mise en commun des efforts des communautés locales, de l’Institut Congolais de Conservation de la Nature « ICCN », de la Fondation Virunga et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

Dans cet ordre, le Président de la République a levé l’option de créer une aire protégée à vocation de réserve Communautaire, dénommée « Couloir Vert, Kivu-Kinshasa » devant permettre le développement d’une économie verte entre l’Est et l’Ouest de notre pays.

La première phase de ce projet sera matérialisée dans la zone incluant la Route Nationale n°4 de Beni à Kisangani et le bassin du Fleuve Congo de Kisangani à Kinshasa.

La création de cette aire protégée positionne notre pays comme leader des solutions de lutte contre le changement climatique et le rend incontournable pour l’atteinte des objectifs communs de l’Accord de Paris.

Cette décision préservera plus de 100 000 Km² de Forêts primaires confirmant la République Démocratique du Congo comme Pays Solution. A cet effet, il convient :

– Que l’Institut Congolais de Conservation de la Nature, assisté des différents services du Ministère de l’Environnement et de ses partenaires, procède à l’élaboration d’une étude de la nouvelle aire protégée ; – Qu’il soit intégré dans la phase 2 du PDL 145 territoires, la mise en exploitation de 2 000 ha dont 1 000 ha seront dédiés aux plantations des palmiers à huile dans chacun des 145 territoires du pays ; l’objectif étant de renforcer la production du Biodiesel à partir de l’huile de Palme sur l’ensemble du pays ; – Que le Centre de Recherche de Yangambi soit chargé de la préparation des semences de noix de palme destinées à ce projet et que le Conseil Consultatif Présidentiel du Pacte National pour l’Agriculture et l’Alimentation (CCP-PNAA) accompagne la mise en exploitation de ces palmeraies dans les 145 territoires du pays. Dès lors, il a engagé le Gouvernement, sous la coordination de la Première Ministre et en étroite collaboration avec son Cabinet, à proposer les facilitations fiscales susceptibles de garantir le succès de ce projet et que tous les Ministres et services concernés par les initiatives déclinées supra s’emploient activement à leur matérialisation.




L’évaluation de l’action gouvernementale va débuter dès ce mois de novembre 2024

Sur ce point, le Président de la République a rappelé les termes de sa communication à la première réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 14 juin 2024.

En effet, il annonçait qu’il sera procédé, à intervalle régulier de trois mois, un suivi et une évaluation de l’action gouvernementale pour s’assurer de son efficacité et que les conséquences devraient être tirées à l’issue de cet exercice qui garantit un bon rendement par chacun, du service qu’il rend à la Nation.

Au vu du temps déjà passé et du besoin impérieux de voir le Gouvernement remplir ses tâches à la grande satisfaction de nos concitoyens, le Président de la République a informé que l’évaluation annoncée va débuter dès ce mois de novembre 2024 et sera, dans un premier temps, axée sur l’exécution de ses instructions données, des recommandations faites et des décisions prises lors des différentes réunions du Conseil des Ministres.

A cet effet, il a engagé la Première Ministre à définir, en collaboration avec son Cabinet, un mécanisme d’évaluation mieux élaboré pour atteindre les résultats escomptés. Un rapport est attendu à ce sujet au prochain Conseil des Ministres.




De la récurrence des incendies dans les grandes villes du pays 

Le Président de la République est préoccupé par les cas d’incendies causant plusieurs dégâts matériels et des pertes en vies humaines qui sont déplorés depuis quelques temps à travers les grandes villes du pays et particulièrement dans plusieurs usines, marchés et alimentations.

La circulation des camions citernes contenant des produits pétroliers ou même l’existence dépôts illégaux et clandestins desdits produits ont été la base des catastrophes observées en 2023 sur l’axe rond-point Ngaba-Limete et au Port de Maluku dans la ville de Kinshasa.

Il y a lieu de faire remarquer qu’à l’occasion de ce genre de sinistre en République Démocratique du Congo, le feu se propage assez rapidement et cause d’énormes dégâts faute d’un dispositif anti-incendie efficace.

De ce qui précède, le Président de la République a engagé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières à diligenter la mise en œuvre d’un « Plan Multisectoriel de lutte contre les incendies » impliquant les différents acteurs du secteur en vue d’une meilleure application de la législation en vigueur dans le volet Protection civile.

La revalorisation du Corps des Sapeurs-Pompiers, à travers une application stricte de la réglementation, et une mise à disposition des moyens conséquents devront être envisagées et aussi opérationnaliser la Direction Générale de Secours et d’Incendie (DGSI) dont le Décret a été signé depuis le 12 février 2024 sans réellement faire fonctionner ce service public.

Par ailleurs, des missions d’inspection des véhicules, usines et autres bâtiments doivent être diligentées pour contrôler et sensibiliser sur la sécurisation adéquate et ce, en conformité avec la loi et les textes règlementaires en la matière.

Un rapport sur les initiatives qui seront prises à ce propos est attendu d’ici un mois.