De la nécessité d’accélérer la modernisation du cadre et de l’environnement de travail des agents et fonctionnaires de l’Etat   

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la vingtième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 1er novembre 2024.

Le Président de la République a commencé par rappeler que dès son accession en 2019 à la magistrature suprême, il avait fixé un cap clair devant mener notre pays à son émergence sur le moyen terme par l’impératif d’assurer notamment la construction et/ou la réhabilitation des nouveaux bâtiments administratifs.

La réforme de l’Administration Publique, telle qu’accentuée et recalibrée depuis 2021, a certes permis d’engranger plusieurs progrès, partant de l’identification biométrique, la normalisation de la gestion des carrières, la réforme du cadre juridique et des cadres organiques, la relance de la retraite, la réforme de la sécurité sociale, l’inclusion salariale, jusqu’aux efforts en cours pour la mise en place d’une nouvelle politique salariale.

Cependant, depuis maintenant plusieurs décennies, notre pays n’a pas priorisé la construction des bâtiments publics devant abriter ses services publics. Cette triste réalité, perceptible aussi bien au niveau central que dans les Provinces et Entités Territoriales Décentralisées, a induit l’abaissement drastique de l’image de marque de l’Etat, et par là, de son Autorité.

Il a donc invité le Gouvernement à redoubler d’efforts pour imaginer des mécanismes innovants pouvant progressivement répondre à cette problématique, et améliorer ainsi l’image de l’Etat en tant qu’employeur responsable. Il s’agit d’envisager une réflexion ou encore de manière structurelle, une stratégie de modernisation du cadre de travail des fonctionnaires.

Dans cette perspective, conscients des contraintes financières que peut rencontrer une telle volonté, et considérant qu’aucune transformation ambitieuse ne peut réussir sans mécanisme efficace et réaliste de financement pouvant permettre d’accompagner durablement le processus de changement, il a appelé le Gouvernement, au regard du plan d’action, à réfléchir sur la mise en place d’un « Fonds de modernisation de l’Administration Publique ».

Ainsi, sous la coordination de la Première Ministre, il a instruit le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public, avec le concours de ses collègues, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, le Ministre des Finances ainsi que celui de l’Urbanisme et Habitat, avec la collaboration de son Cabinet, à produire une première esquisse de la réflexion sur la mise en place du Fonds préconisé. Un rapport conjoint est attendu à ce sujet dans 60 jours.




Présidentielle américaine du 5 novembre 2024 : Une femme de couleur dans la course

Pour la deuxième fois dans l’histoire des élections américaines, une femme, cette fois-ci de couleur est en lice face au candidat Républicain Donald Trump.

Mme Kamala Harris, ancienne Procureure générale de l’Etat de Californie est américaine de père jamaïcain et de mère indienne. Elle a été désignée vice-présidente sous Joe Biden et confirmée candidate à l’élection présidentielle du 5 novembre en raison de l’âge avancé de Joe Biden, candidat démocrate à sa propre succession.

Selon les sondages d’opinions publiés dans les médias américains et autres, Kamala Harris part avec les faveurs des pronostics dans les votes populaires comme c’était le cas pour Hillary Clinton, mais elle est à coude à coude dans les Etats pivots où les 7 grands électeurs qui donnent la victoire au gagnant.

Donald Trump a été vaincu lors de la présidentielle de novembre 2020 par le démocrate Joe Biden. Jusqu’à ce jour, il continue à clamer tout haut que sa victoire lui a été volée.

C’est pour la première fois dans l’histoire des élections américaines, qu’un candidat vaincu conteste le résultat de la présidentielle, a déclaré dans les médias, le Républicain Dick Cheney, ancien vice-président sous Bush Junior. Pour Barack Obama, on ne doit pas commettre l’erreur de confier la présidence de la première puissance mondiale à un homme imprévisible, sinon un timbre.

Donald Trump est un homme d’affaires qui a fait fortune dans l’immobilier. Il n’a aucun plan de développement de l’Amérique et n’a aucune formation universitaire, a déclaré dans une émission RFI géoponique du 2 novembre 2924, animée par Marie France Châtain.

Il faut atteindre 270 voix sur 540 dans les grands électeurs pour devenir présidents.

Chez les Démocrates, Kamala Harris a recruté un bon nombre de conseillers dont David Plouffe qui était directeur de campagne de l’ancien président Obama en 2008.

Selon toujours les sondages, 98% des Démocrates accepteront le résultat de l’élection en cas de défaite, tandis que 48% des Républicains accepteraient la défaite. Kamala Harris n’a pas d’autre choix que de tricher, elle ne gagnera pas, a déclaré Donald Trump dans sa campagne.

Est-ce que le peuple américain va accepter d’être dirigé par une femme et surtout de couleur?

Nous attendons la réponse à cette question le 5 novembre 2024.

Le candidat Républicain, Donald Trump n’a pas le profil d’un président digne de diriger la première puissance du monde. C’est un de théâtre pour faire rire ou amuser la galerie.

Même les pays du Brics attendent cette élection. Le monde a besoin d’un leadership fort et éclairé à la tête des Etats modernes.

On n’a pas besoin de présidents racistes, grossiers et prêts à en venir aux mains à cause des banalités, des présidents qui affrontent publiquement la police et qui traînent derrière eux des dossiers judiciaires. Un homme de théâtre qui fait rire les gens ou amuser la galerie.

 

Alex Tutukala




M. Hilale: La proposition algérienne de partition du Sahara marocain est un exutoire habituel à ses déboires diplomatiques

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a souligné, à New York, que la proposition algérienne de partition du Sahara marocain est un exutoire habituel à ses déboires diplomatiques.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution sur le Sahara marocain, M. Hilale a réagi au débat suscité par la proposition algérienne de partition, présentée par l’Envoyé personnel, Staffan de Mistura, aux membres du Conseil lors des consultations à huis clos du 16 octobre 2024.

L’ambassadeur Hilale a exposé trois éléments pour mieux appréhender la position du Maroc et clore ainsi le débat sur une proposition algérienne mort-née.

Concernant la paternité politique de cette proposition, l’ambassadeur a révélé que “ni l’ancien Envoyé personnel, James Baker, ni l’actuel, Staffan de Mistura, n’ont été à l’origine de cette idée de partition. Ils n’étaient que des messagers de l’Algérie”.

Le représentant permanent du Maroc a rappelé que cette idée, loin d’être nouvelle, avait été initialement présentée par feu l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika le 2 novembre 2001, lors de sa rencontre avec M. Baker à Houston.

Cette proposition a été réaffirmée par l’ancien Représentant permanent algérien à New York, Abdellah Baali, dans sa lettre au président du Conseil de sécurité du 22 juillet 2002, a-t-il indiqué, relevant que vingt-deux ans plus tard, cette même proposition a été soufflée à M. de Mistura lors de sa dernière visite à Alger au début de l’année.

S’agissant des raisons qui ont poussé l’Algérie à soumettre sa proposition de partition en 2001 et en 2024, l’ambassadeur Hilale les a liées au contexte régional et international entourant l’évolution de la question du Sahara marocain, expliquant que l’Algérie utilise la partition comme un exutoire chaque fois qu’elle se trouve sur la défensive sur le plan diplomatique, cherchant à se soustraire aux pressions internationales en tant que partie prenante principale dans ce différend régional.

Ainsi, en 2001, la présentation de la partition faisait suite au rapport du Secrétaire général des Nations Unies du 17 février 2000, déclarant l’inapplicabilité du plan de règlement et enterrant définitivement le référendum, chers à l’Algérie, et à son rejet de l’accord-cadre présenté, en juin 2001, par M. Baker, a noté M. Hilale, précisant que l’objectif de la manœuvre algérienne était d’atténuer l’impact négatif tant de son rejet du plan de Baker, que la frustration causée par l’enterrement du plan de règlement.

L’ambassadeur a signalé qu’en 2024, l’Algérie s’est de nouveau retrouvée sur la défensive à la suite de ses déboires diplomatiques au cours des dernières années.

L’Algérie a subi les pressions des résolutions successives du Conseil de sécurité, l’appelant précisément à reprendre sa place aux tables rondes, ainsi que l’impact diplomatique des reconnaissances de la marocanité du Sahara par les États-Unis et la France, et le large soutien international en faveur de l’Initiative marocaine d’autonomie, notamment par la moitié des pays membres de l’Union européenne, renforcé par l’ouverture d’une trentaine de consulats à Laâyoune et Dakhla, a-t-il dit, ajoutant que ce pays a donc cherché à trouver une parade pour sortir de son isolement en réactualisant sa proposition de partition remise à M. de Mistura.

En ce qui concerne la réaction du Maroc à la proposition algérienne, l’ambassadeur Hilale a rappelé la réponse claire, ferme et sans ambiguïté du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita: “la souveraineté du Maroc sur son Sahara et son intégrité territoriale n’ont jamais été sur la table de négociations”.

À cet égard, il a martelé que le retour du Sahara à sa mère patrie est irréversible, appelant l’Algérie et l’Envoyé personnel à ne jamais oublier que 35 millions de Marocains ont fait le serment de fidélité à la Marche verte devant Feu SM le Roi Hassan II, et que les chefs de tribus sahraouies ont exprimé leur allégeance, à l’instar de leurs ancêtres, aux Souverains marocains, Feu SM le Roi Hassan II et Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

Enfin, M. Hilale leur a rappelé le sang versé et les sacrifices consentis par les vaillantes Forces armées Royales dans la défense et la préservation du Sahara au sein de la mère patrie.

Pour toutes ces raisons, a-t-il conclu, le Royaume rejette toute partition, même d’un seul grain de sable du Sahara marocain.




Cyclisme: le Maroc remporte pour la sixième fois le Tour international du Faso

Le cycliste marocain, Mouhcine Kouraji, a été sacré vainqueur, dimanche à Ouagadougou, de la 35-ème édition du Tour international du Burkina Faso, permettant au Maroc de remporter pour la sixième fois cette compétition internationale.

Le maillot jaune du vainqueur a été remis au cycliste marocain par le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a présidé la cérémonie officielle de remise des prix à l’issue de la 10-ème et dernière étape de cette édition.

Mouhcine Kouraji, qui a remporté la première et la cinquième étapes, a réussi à conserver son maillot jaune dès le début de ce tour, alors que son compatriote Driss Alouani, vainqueur de la huitième étape s’est adjugé du maillot du meilleur jeune.

Au classement général par équipe, le Maroc, sacré champion de ce tour international en 2002, 2007, 2009, 2015 et 2017, a occupé la première place devant la Russie. L’équipe nationale est composée de Mouhcine Kouraji, Driss Alouani, Adil Arbaoui, Ibrahim Sabbahi, El Houçaine Sabbahi et Mehdi Arbaoui, sous la houlette du cadre national Mouhcine Lahssaini, vainqueur de ce Tour en 2015.

Outre le Maroc et le Burkina Faso, cette édition a été marquée par la participation de plusieurs pays dont la Belgique, la Russie, les Pays-Bas, le Bénin, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Nigeria.

Les participants au 35-ème tour du Faso ont parcouru un total de 1193.8 km répartis sur 10 étapes, dont la plus courte est la 5-ème (85.5km), tandis que la plus longue est la 9-ème étape (145.8 km).




Le guide suprême iranien promet une “riposte cinglante” à Israël et aux Etats-Unis

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a promis samedi qu’Israël et les Etats-Unis subiraient une “riposte cinglante” pour leurs actions contre l’Iran et le “front de la résistance”, selon un communiqué publié sur son site officiel.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a promis samedi qu’Israël et les Etats-Unis subiraient une “riposte cinglante” pour leurs actions contre l’Iran et le “front de la résistance”, selon un communiqué publié sur son site officiel.

S’exprimant devant des étudiants à Téhéran, M. Khamenei a averti qu’Israël et son principal soutien, les Etats-Unis, seraient punis pour leurs actions militaires contre l’Iran et les “groupes de résistance” en Asie de l’Ouest. “Les ennemis… recevront sans aucun doute une riposte cinglante”, a-t-il affirmé.

Selon M. Khamenei, l’Iran est pleinement préparé à prendre des mesures militaires, politiques et logistiques pour contrer “l’arrogance mondiale”, terme que les responsables iraniens utilisent pour désigner les États-Unis et leurs alliés. Il a également exhorté le peuple iranien à lutter résolument et sans hésitation contre cette “arrogance mondiale”.




Israël affirme avoir tué un haut responsable militaire du Hezbollah dans une frappe aérienne

Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont annoncé samedi avoir tué Jaafar Khader Faour, le commandant qui supervisait les opérations de missiles et de roquettes du Hezbollah au sein de son unité Nasser.

Selon les FDI, le responsable du Hezbollah a été pris pour cible et tué lors d’une frappe aérienne de précision menée par un avion de chasse de l’armée de l’air israélienne dans le village de Jouaiyya, dans le sud du Liban, sans préciser l’heure de l’opération.

L’armée israélienne a ajouté que Jaafar Khader Faour était responsable du premier ordre de tir du Hezbollah le 8 octobre de l’année dernière, ainsi que de multiples attaques menées depuis l’est du Liban contre des civils et des soldats israéliens.

Il était également responsable de nombreuses attaques à la roquette vers le plateau du Golan annexé par Israël, notamment celle contre la ville druze de Majdal Shams, qui a entraîné la mort de 12 enfants et adolescents en juillet, selon l’armée israélienne.




La COP16 s’achève sur une reconnaissance historique des communautés autochtones et d’ascendance africaine

La 16e réunion de la Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (COP16) s’est achevée tôt samedi à Cali avec une reconnaissance historique du rôle essentiel des communautés autochtones et d’ascendance africaine dans la protection de la biodiversité.

Après deux semaines de discussions, la session finale de la COP16 a approuvé un plan de travail visant à intégrer de manière permanente les communautés autochtones et locales dans la Convention sur la diversité biologique.

La présidente de la COP16, Susana Muhamad et le ministre colombien des Affaires étrangères, Luis Gilberto Murillo, ont salué cette décision, affirmant que l’événement était devenu une “COP des peuples”, en particulier pour faire progresser les droits des communautés d’Amérique latine et des Caraïbes.

“Nos terres, riches en ressources naturelles, abritent depuis longtemps des communautés indigènes et afro-descendantes dont les pratiques durables sont essentielles pour relever les défis environnementaux mondiaux”, a déclaré M. Murillo.

Camila Paz Romero, dirigeante des populations autochtones, a salué cette décision “sans précédent dans l’histoire des accords mondiaux sur la biodiversité”, garantissant qu’elle obligera les pays à respecter, à préserver et à maintenir les connaissances traditionnelles détenues par les communautés autochtones et locales.

Placée sous le thème “La paix avec la nature”, la COP16 a abouti à plusieurs résultats majeurs, dont un accord mondial visant à identifier et à protéger les zones marines écologiquement vitales dans les eaux internationales et la création d’un fonds mondial pour les ressources dérivées des séquences génétiques numériques.

La Colombie assurera la présidence de la COP16 jusqu’à ce que l’Arménie accueille la Conférence en 2026.




En route vers la Ligue des Champions Féminine : Le Tout Puissant Mazembe 

Pour la deuxième fois de leur histoire, les Congolaises du TP Mazembe figurent dans le tableau final de la Ligue des Champions Féminine.

Comment l’équipe s’est qualifiée

Le Tout Puissant Mazembe a dominé le tournoi qualificatif de l’UNIFFAC, s’assurant une place pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF grâce à une série de performances marquantes. Sous la direction de l’entraîneuse Lamia Boumehdi, les Congolaises ont remporté deux victoires et concédé un match nul, totalisant 7 points. Leur première rencontre s’est soldée par un impressionnant 7-0 contre le CSM Diables Noires du Congo, suivi d’une victoire de 4-0 contre Atlético Malabo de la Guinée Équatoriale. Lors du dernier match, elles ont fait match nul 1-1 face aux Lekie Football Filles du Cameroun, confirmant leur première place au classement avec une différence de buts de +11.

La joueuse : Esther Diskisa

Parmi les joueuses phares du TP Mazembe, Esther Diskisa s’est imposée comme la meilleure buteuse du tournoi avec un total de 4 réalisations. Attaquante redoutable et leader sur le terrain, Diskisa a été essentielle dans les succès offensifs de l’équipe. Sa rapidité et son sens du but ont été des atouts cruciaux, mettant en difficulté les défenses adverses et permettant au TP Mazembe de dominer ses rencontres.

L’entraineure : Lamia Boumehdi

Lamia Boumehdi, l’entraîneure talentueuse et expérimentée, a su insuffler une dynamique de succès à cette équipe du TP Mazembe. Avec un style de jeu structuré et axé sur une forte cohésion d’équipe, Boumehdi a su tirer le meilleur de ses joueuses tout au long des qualifications. Sous sa direction, le TP Mazembe a su non seulement se qualifier mais également se positionner comme une équipe redoutable sur le continent, prête à relever le défi de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.




J-6 avant la Ligue des Champions Féminine : Mamelodi Sundowns, à jamais les premières

En attendant le début de la Ligue des Champions Féminine le 9 novembre, la CAF vous propose de revivre 7 grands moments de l’histoire dans la compétition.

La finale inaugurale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2021, qui s’est déroulée, le 19 novembre 2021 au stade du 30 Juin au Caire, Égypte, a été bien plus qu’un simple match de football ; c’était un moment historique pour le football féminin africain.

Pour la première fois de l’histoire du football africain, les meilleures écuries féminines se sont affrontées pour bien plus qu’un titre, une place dans l’histoire du beau jeu continental.

Les Mamelodi Sundowns Ladies, représentantes de l’Afrique du Sud, sont arrivées en finale après avoir dominé leur groupe et battu Malabo Kings en demi-finale. Ce club avait montré une défense de fer tout au long du tournoi, sans concéder un seul but. De leur côté, les Hasaacas Ladies du Ghana étaient également en grande forme, avec une attaque redoutable. Elles avaient impressionné tout au long de la compétition, battant ASFAR Club en demi-finale grâce à une brillante performance d’Evelyn Badu.

Le match a débuté avec une forte intensité des deux côtés. Les Mamelodi Sundowns Ladies ont rapidement imposé leur style de jeu, avec une défense compacte et une organisation tactique rigoureuse. Dès les premières minutes, elles ont pressé haut, essayant de limiter les mouvements créatifs des Hasaacas Ladies, connues pour leur jeu offensif fluide.

Le premier but des Mamelodi Sundowns est arrivé grâce à Chuene Morifi, qui a marqué dans la première mi-temps. Ce but a permis aux Sud-Africaines de prendre l’avantage et de dicter le rythme du match. Les Hasaacas Ladies ont tenté de réagir, mais la solidité défensive des Sundowns, dirigée par leur gardienne Andile Dlamini, a empêché toute incursion dangereuse.

En seconde période, Andisiwe Mgcoyi a scellé le sort du match avec un deuxième but pour les Mamelodi Sundowns, consolidant leur domination. Ce but a permis aux Sundowns de se placer dans une position confortable, leur permettant de jouer en contrôle jusqu’au coup de sifflet final.Ce match s’est conclu sur une victoire 2-0 des Mamelodi Sundowns Ladies, qui sont devenues les premières championnes de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

La finale inaugurale de 2021 entre les Mamelodi Sundowns Ladies et les Hasaacas Ladies a été un moment décisif pour le football féminin africain. Elle a ouvert la voie pour d’autres équipes féminines africaines, en renforçant l’enthousiasme et la reconnaissance de ce sport à travers tout le continent.




En route vers la Ligue des Champions Féminine : University of Western Cape

Cette formation universitaire, qui évolue en SAFA Women’s League, s’est récemment illustrée en décrochant sa place pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 après avoir remporté le tournoi COSAFA, marquant une première historique pour un club universitaire dans cette compétition.

Comment l’équipe s’est qualifiée

L’University of Western Cape (UWC) Ladies a obtenu sa qualification pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 en remportant le tournoi COSAFA. Pour leur première participation à cette compétition, les UWC Ladies ont affronté plusieurs équipes lors des phases de groupes. Bien qu’elles aient subi une défaite initiale contre Green Buffaloes, elles ont rebondi avec une victoire décisive de 3-0 contre Ongos FC et ont continué à progresser, se qualifiant pour les demi-finales. En finale, après un match intense qui s’est terminé sur un score de 1-1 contre Gaborone United, les UWC Ladies ont triomphé lors de la séance de tirs au but (9-8), leur permettant ainsi de faire leurs débuts dans la Ligue des Champions Féminine.

La joueuse : Siphesihle Dlamini

Siphesihle Dlamini, la gardienne de l’University of Western Cape (UWC) Ladies, a été l’une des joueuses clés de l’équipe lors du tournoi COSAFA. Son agilité et ses réflexes exceptionnels ont été déterminants pour maintenir la solidité défensive de l’équipe. Dlamini a fait preuve d’un sang-froid remarquable, notamment lors des tirs au but en finale, où elle a effectué des arrêts cruciaux qui ont permis à son équipe de remporter le titre. Son rôle en tant que gardienne ne se limite pas seulement aux performances sur le terrain, mais elle est également une leader inspirante pour ses coéquipières, apportant une confiance précieuse à l’équipe.

L’entraineure : Thinasonke Mbuli

Thinasonke Mbuli, l’entraîneure de l’University of Western Cape (UWC) Ladies, est à la tête de l’équipe depuis plusieurs années et a joué un rôle essentiel dans leur succès récent. Sous sa direction, l’équipe a non seulement développé un style de jeu compétitif, mais elle a également promu un environnement où les jeunes talents peuvent s’épanouir. Mbuli a su tirer le meilleur de ses joueuses en les motivant à donner le meilleur d’elles-mêmes, tant sur le plan technique que mental. Son approche tactique astucieuse et sa capacité à lire les matchs ont été cruciales lors des différentes étapes du tournoi COSAFA, contribuant à l’accession de l’équipe à la Ligue des Champions Féminine.

Parcours en Ligue des Champions

2024 : Première participation