Coopération Chine-RDC: Concrétisation des discussions du FOCAC  

Thérèse Kayikwamba Wagner a reçu une forte délégation chinoise conduite par l’ambassadeur de la Chine en RDC Zhao Bin. Ils ont échangé sur la consolidation de la coopération bilatérale entre les deux pays, concrétisée par un accord sous forme de notes échangées pour le suivi et la mise en œuvre de plusieurs projets dans des domaines diversifiés, mutuellement porteurs pour la RDC et la Chine. Le diplomate chinois s’est dit heureux de cette coopération énergique et prolifique qui répond aux visions de développement des deux pays.

La Ministre d’Etat, Ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie s’est réjoui de la continuité et de la consolidation des projets datant de la longue histoire d’amitié entre les deux pays et ceux conclus ces dernières années, notamment au cours de l’entrevue entre les Chefs d’Etat chinois et congolais au FOCAC.

JMNK




Intox sur le transbordement des marchandises au Nord-Kivu : Le Ministre du Commerce extérieur appelle au calme

Au cours du magazine « Parole aux Auditeurs » sur Radio Okapi mardi 5 novembre, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, a appelé la population et les opérateurs économiques de Kasindi/Lubiriha-Oicha, Beni-Butembo-Lubero au calme. Il leur enjoint aussi à ne pas céder aux informations mensongères et tendancieuses propagées par les personnes mal intentionnées.

Pour Julien Paluku Kahongya, les compétences étant d’attribution, « le Ministère du Commerce Extérieur régule les exportations et les importations, tout en sauvegardant les industries locales contre le dumping, alors que les questions des marchandises et de douane relèvent du Ministère des Finances », a-t-il insisté.

Il a insisté que pour accompagner les opérateurs économiques basés dans les provinces sous état de siège secouées par les conflits armés, le Gouvernement, à travers un Décret de la Première Ministre, a décidé de leur accorder des exemptions.

Au cours de cette émission interactive focalisée sur les avantages de Régime Commercial Simplifié-RECOS lancé officiellement le 30 octobre dernier par la RDC et le Burundi dans le cadre du Marché Commun pour Afrique Orientale et Australe-COMESA et sur les retombées du 23ème Sommet des Chefs d’États et de Gouvernement du COMESA tenu à Bujumbura au Burundi, le Ministre Julien Paluku Kahongya a annoncé que sous peu, il va se rendre au niveau des postes frontaliers de Kasindi-Lubiriha, au Nord-Kivu et de Mahagi-Aru, en Ituri, où sera lancé également le Régime Commercial Simplifié-RECOS avec l’implication du Ministère des Finance, et cela, après des réunions techniques avec les autorités ougandaises a-t-il ajouté.

Signalons que le Régime Commercial Simplifié-RECOS vise à simplifier les procédures d’importation et d’exportation en faveur de petits commerçants, d’où le gain du temps au niveau des postes frontières, réduire les tarifs des taxes et le paiement d’autres services, d’où une augmentation des bénéfices et, enfin, créer et maintenir les petits emplois à travers le commerce transfrontalier.

 

Le Quotidien




17ème réunion de la FAO en Afrique Centrale: Judith Suminwa pour l’essor du secteur agroalimentaire 

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a présidé, lundi 4 novembre 2024, à l’hôtel Hilton de Kinshasa, la cérémonie du lancement de la 17ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Fonds pour l’Alimentation et l’Agriculture en Afrique Centrale, constituée des 9 pays membres de la sous-région.

Ces travaux, qui vont se poursuivre jusqu’au 6 novembre, permettront d’analyser l’état actuel de l’écosystème agroalimentaire de la sous-région et de suggérer des solutions inclusives, résilientes et durables.

Cette rencontre annuelle, placée sous le thème « Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marché, recherche, certification, foncier et coûts) », rassemble les professionnels techniques de la FAO ainsi que les acteurs de la lutte contre l’insécurité alimentaire de la sous-région.

Dans son allocution, la Cheffe du Gouvernement congolais a réitéré l’engagement de la République démocratique du Congo à éliminer la faim, à renforcer durablement la résilience des populations vulnérables, à promouvoir l’essor du secteur agroalimentaire et à en faire un véritable levier de développement.

 

Le Gouvernement salue l’accompagnement de la FAO

La Première Ministre a, par ailleurs, salué les efforts d’accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de la RDC.

« Il me plaît de relever ici l’important accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de mon pays à travers l’élaboration de plusieurs documents stratégiques et dans la mise en œuvre de projets majeurs parmi lesquels la politique agricole durable, le plan prioritaire de relance de la pêche, la stratégie d’autonomisation économique des femmes, la stratégie nationale de développement rural, la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la stratégie et le plan de développement durable de l’aquaculture, le programme d’appui à la redynamisation du secteur semencier ainsi que l’accès au foncier des populations des forêts de Miombo dans le cadre de la gestion durable des forêts communautaires et bien d’autres », s’est-elle exprimée.

 

La sécurité alimentaire, une problématique importante en Afrique centrale

En dépit de ses énormes potentialités naturelles, d’un contexte climatique généreux et d’une population jeune, l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale fait face à plusieurs défis majeurs.

Il s’agit notamment du manque de cadres réglementaires et normatifs, ainsi que l’insuffisance des investissements dans le secteur de la transformation agroalimentaire.

Pour le Système des Nations Unies en RDC, la sécurité alimentaire et nutritionnelle revêt une importance capitale.

Selon Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident : « La RDC avec ses vastes terres arables, ses ressources en eau et sa biodiversité dispose d’un immense potentiel agricole largement inexploité alors qu’une grande partie de la population continue d’être affectée par l’insécurité alimentaire du fait des conflits et chocs climatiques ».

La FAO a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts des gouvernements des pays de la sous-région, en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.

« Nous devons partager nos connaissances et valoriser les bonnes pratiques, les mettre au service de tous les pays de l’Afrique centrale. La sous-région doit prendre l’initiative de transformer son potentiel agroalimentaire et la FAO se tient prête à l’accompagner dans cette importante entreprise », a souligné Athman Mravili, Coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Notons que la Réunion de l’équipe multidisciplinaire (MDT) est une plateforme d’échanges sur les principales réalisations de la FAO en Afrique. Elle est organisée, chaque année, dans quatre sous-régions du continent. Le Bureau de la FAO pour l’Afrique centrale (SFC) est basé à Libreville au Gabon, et regroupe neuf pays : le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République démocratique du Congo, le Sao-Tomé-Et-Principe

et le Tchad.

JMNK




Renforcement des capacités des officiers de la SAMIDRC: La MONUSCO lance une première session de formation des formateurs

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a lancé la première phase d’une session de « formation des formateurs » de deux semaines, destinée aux officiers de la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) en République Démocratique du Congo (SAMIDRC).

Ce programme, qui se déroulera du 4 au 15 novembre, souligne l’engagement de la MONUSCO à renforcer les capacités de maintien de la paix et le soutien aux FARDC dans la pacification de l’Est du Congo.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour la protection et les opérations, Mme Vivian van de Perre, a déclaré que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Résolution 2746 (2024) du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui mandate la MONUSCO à appuyer la SAMIDRC par une meilleure coordination, un partage d’informations accru et un soutien logistique.

La formation couvrira un large éventail de thématiques essentielles aux opérations de maintien de la paix, notamment les droits humains et le Droit international humanitaire, la protection des civils, la Politique de Diligence voulue en matière de Droits de l’Homme, la protection de l’enfant, les violences sexuelles liées aux conflits, et d’autres thématiques.

Ce programme structuré vise à garantir que les officiers de la SAMIDRC renforcent leurs compétences et puissent dispenser une formation standardisée dans ces domaines cruciaux.

En plus de ce soutien en formation, la MONUSCO a fourni des équipements logistiques essentiels, incluant un véhicule blindé et 30 conteneurs maritimes pour soutenir les opérations de la SAMIDRC et renforcer ses capacités opérationnelles. La collaboration de la MONUSCO avec la SAMIDRC et d’autres partenaires locaux et régionaux s’inscrit dans une approche globale visant à relever les défis de sécurité, de gouvernance et de développement qui freinent la paix dans cette région.

« La MONUSCO reste déterminée à soutenir la SAMIDRC et de poursuivre notre mission commune d’appuyer davantage les FARDC afin de promouvoir une paix durable dans l’Est du Congo. Je réitère l’engagement de la MONUSCO à appuyer la SAMIDRC, tout en veillant au respect du droit international humanitaire et des normes en matière de droit humains. Les défis sont complexes et persistants, mais par une collaboration continue et un soutien mutuel, nous pouvons progresser de manière significative vers la stabilité et la protection des civils dans cette région », a déclaré Mme van De Perre.

L’engagement de la MONUSCO à soutenir la SAMIDRC, dans les limites de ses ressources disponibles et de son mandat, demeure inébranlable. En tant que partenaires pour la paix, la MONUSCO et la SAMIDRC continueront de travailler ensemble pour une paix durable dans l’Est de la RDC.

Le Quotidien




Gestion des risques des catastrophes: La RDC bénéficie de l’appui financier de la Banque mondiale

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo a ouvert, lundi 04 novembre l’atelier sur l’identification et priorisation des investissements en faveur des villes affectées par les inondations.

Au cours de cet atelier, les experts multisectoriels vont élaborer une stratégie de réduction de risque des catastrophes qui va mettre en place des mécanismes nationaux et locaux, pour la matérialisation de la gestion de risque de catastrophes qui du reste bénéficie du financement de la banque mondiale à hauteur de 200 millions Usd, sous la coordination du ministère de l’Intérieur, sécurité Décentralisation et Affaires Coutumières.

Ce cadre permet de réduire les chocs socio-économique liés aux changements climatiques en sélectionnant les villes d’interventions touchées par les inondations à savoir, la ville de Kinshasa, Kalemie et Uvira, en vue de renforcer la préparation aux situations d’urgence et capacité de réponse pour améliorer les systèmes d’alerte précoce pour enfin renforcer la résilience des infrastructures essentielles.

Le patron national de la sécurité Jacquemain Shabani tient au bien-être des communautés congolaises, a exprimé davantage sa détermination à appliquer cette stratégie nationale qui s’étend vers les six prochaines années afin de réduire sensiblement les dégâts tant matériels que des pertes en vies humaines occasionnés par ces catastrophes d’une manière récurrente dans plusieurs villes en République Démocratique du Congo.

Cet atelier a connu la présence des représentants des gouverneurs de trois villes provinces de touchées par les inondations.

Bernetel Makambo




Commission permanente mixte de défense et sécurité: Ouverture des travaux de la 13eme session

Kitwe, une ville de la République de Zambie, abrite depuis lundi 4 novembre 2024, la 13ème session de la commission permanente mixte de défense et de sécurité. Jean Baelongandi Iteku, chef de la délégation et président des experts congolais, et en face de lui, Norman Chipakupaku, chef de la délégation des experts zambiens, ont co-présidé la 13ème session de la réunion des experts, répartis en 3 sous-commissions, à savoir : la sécurité publique, la sécurité d’État, ainsi que la commission de la défense, consacrée aux travaux d’évaluation des mesures préventives qui ont été mises en œuvre pour lutter contre les crimes et incidents constatés le long de la frontière commune entre la Zambie et la RDC.

Ces experts zambiens et congolais ont l’obligation de collaborer et d’échanger avec équité sur toutes les questions d’intérêt commun. Ils vont enfin formuler de nouvelles recommandations pour freiner l’évolution des différents crimes et incidents qui se vivent le long de cette frontière.

Ces travaux permettront en outre l’élaboration de stratégies communes et d’une coopération entre les deux pays, bien avant la 13ème section de ces assises consacrée à la réunion ministérielle que va coprésider le ministre zambien de la Défense et le Vice-Premier ministre congolais de l’Intérieur et Sécurité, Me Jacquemain Shabani Lukoo, prévue le 7 novembre prochain.

Les deux personnalités vont signer le rapport de la réunion ministérielle contenant des recommandations qui, du reste, vont rencontrer les attentes et aspirations de ces deux pays.

Bernetel Makambo




Droits de l’homme : Félix Tshisekedi reçoit Adama Dieng, Envoyé Spécial de l’Ua

Ce mardi à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État a reçu Adama Dieng, Envoyé spécial de l’Union africaine pour la prévention du génocide et des atrocités de masse, en séjour à Kinshasa dans le cadre de sa première mission d’itinérance en République Démocratique du Congo (RDC).

A l’issue de cette audience, M. Adama Dieng a félicité le Président Félix Tshisekedi pour « l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour les trois prochaines années. »

Le haut fonctionnaire de l’Union africaine (UA) a promis d’accompagner le gouvernement congolais pour le positionnement de la RDC comme pays champion de la protection des populations civiles en danger.

Alors que la RDC s’apprête à présider le Conseil de paix et de sécurité de l’UA au cours de ce mois de novembre, M. Adama Dieng dit compter sur le leadership du Président Tshisekedi dans l’accomplissement de cette mission.

« C’est une lourde responsabilité, une mission qui est extrêmement difficile, mais il nous faut la détermination et l’attachement au respect des droits humains », a indiqué le diplomate Sénégalais.




Ouverture de la 7è édition de l’exposition internationale de l’importation de la Chine  

La septième édition de l’exposition internationale de l’importation de Chine a été ouverte ce mardi 5 novembre 2024 dans la ville de Shanghai. Le Go de cette foire a été donné par le Premier ministre Chinois Li Qiang en présence de nombreuses délégations venues de tous les coins du monde.

Le chef du gouvernement chinois a dans son discours, souligné « la promotion de l’ouverture dans un esprit de réussite mutuelle ainsi que l’engagement de la Chine en faveur de l’ouverture et de la mondialisation ».

Li Qiang a par la même occasion, dénoncé les actes « malhonnêtes » de certains partenaires commerciaux qui ont déclenché selon lui, un effet de vitre brisée, conduisant à une augmentation des pratiques de non-respect des règles.

« Le troisième plénum du Comité central du PCC chinois, tenu en juillet dernier, a lancé une série de mesures de réforme pour élargir l’ouverture à haut niveau. Le gouvernement chinois a décidé de mettre en œuvre ces décisions en définissant des tâches, des tâches, des missions et des responsabilités spécifiques pour assurer une mise en œuvre efficace de chaque élément. Plus particulièrement, nous allons élargir l’ouverture institutionnelle, promouvoir activement l’alignement sur les règles économiques et commerciales internationales de haut niveau, mettre en œuvre la stratégie de modernisation des zones franches pilotes et explorer les accords de libre-échange et d’investissement de haut niveau avec d’autres pays» a-t-il dit.

Il a pour se faire, invité les pays à continuer de promouvoir l’ouverture dans un esprit de coopération gagnant-gagnant et à s’aider mutuellement afin de réussir ce pari.

« Nous devons renforcer la connectivité des marchés et des ressources pour ouvrir de nouveaux espaces de développement alors que la dernière révolution scientifique et technologique et la transformation industrielle s’approfondissent dans le monde entier, un grand nombre de nouvelles frontières de croissance émergent. Nous devons faire progresser l’ouverture de manière à favoriser la coopération en matière d’innovation et à briser les barrières qui limitent la circulation mondiale et la répartition des facteurs d’innovation sur la base du marché, afin que les pays puissent mieux exploiter leurs avantages comparatifs et cultiver ensemble de nouveaux moteurs de croissance » a martelé Li Qiang.

Le premier ministre Chinois ne s’est pas empêché de rassurer la poursuite par son pays, de l’engagement indéfectible envers une ouverture de haut niveau et une intégration profonde avec le monde et ce, quelle que soit l’évolution de la situation internationale.

« La Chine est prête à travailler avec toutes les parties pour rejoindre la reconstruction d’une économie mondiale ouverte et s’engager sur la voie brillante de la coopération gagnant-gagnant et créer un avenir meilleur pour l’humanité » note-t-il.

Cette première exposition nationale au monde consacrée aux importations, dénombre cette année 3.500 exposants venus de 129 pays et régions. Elle a battu le record établi de l’édition précédente en enregistrant un nouveau record de 297 entreprises du classement Fortune 500 et des leaders du secteur de l’industrie.

Planifiée, proposée, déployée et promue par le président chinois Xi Jinping, l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) constitue une décision majeure de ce pays visant à promouvoir une ouverture de haut niveau dans cette nouvelle ère mais aussi une mesure importante pour ouvrir son marché au monde. Elle couvre divers secteurs, tels que les services commerciaux, la technologie médicale, les produits alimentaires, l’électroménager, l’automobile et la mode.

Derick Katola depuis la Ville de Shanghai