RDC : L’opposition dit non au changement de la constitution et annonce des activités des grandes envergures dans les prochains jours 

Les forces politiques de l’opposition et de la société civile disent non à toute idée de changer ou de modifier la constitution. Dans une déclaration rendue publique ce samedi 09 novembre 2024, les leaders de l’opposition et de la société civile ainsi que quelques personnalités politiques ont lancé une série d’activités patriotique et pacifique afin de barrer la route ece qu’ils ont appelé le coup d’état Constitutionnel du régime de Félix Tshisekedi.

 

Dans une déclaration lue par Ados Ndombasi, président de l’Alternative 2028, l’idée de toucher à la constitution est une menace à l’unité nationale. Ils ont appelé à l’éveil patriotique et à la conscience de tous les congolais de faire un bloc afin d’empêcher cette idée qui vise, selon eux, à accorder un troisième mandat à l’actuel président de la République. Ces leaders ont rappelé au président Tshisekedi son devoir de respecter la constitution et organiser une alternance pacifique en 2028 au terme de son deuxième et dernier mandat avec son successeur.

 

Face à ce qu’ils ont qualifié du péril national, ces leaders de l’opposition et de la société civile ont annoncé une série d’actions des grandes envergures partout au pays pour barrer la route à cette idée de changer la constitution. Ils ont projeté un meeting populaire le 16 décembre prochain, date où le référendum a été convoqué pour approuver cette Constitution du 18 février 2006.

 

Plusieurs messages ont été lancés à Fatima dans la commune de la Gombe pour appeler au sursaut national contre toute idée de toucher à la constitution congolaise.

 

Dans cette activité, on a noté la présence de Delly Sesanga, président du parti politique Envol, Ados Ndombasi de l’Alternative 2028, des Personnalités politiques, notamment Bernadette Tokwahulu, Alain Bolodjwa pour le compte de la jeunesse, Jean Claude Katende qui a représenté la société civile, Vals Tshimanga, frère de Rossy Tshimanga, Jacques Isongu et Fred Bahuma qui représentent la Lucha, Jacky Ndala pour le compte du Mouvement de réveil de prise de conscience et tant d’autres.

 

 

 

Jonsard Mikanda




A Addis-Abeba : Ouverture de la 15ème réunion du Conseil des ministres de la ZLECAF

Ouverture ce samedi à Addis-Abeba de la 15e réunion du Conseil des Ministres de la Zone de Libre Échange Conntinentale Africaine (ZLECAF) par le Président Éthiopien, Taye Atske qui a appelé les pays africains à une grande mobilisation pour l’opérationnalisation effective de cette Zone Économique.

Cette réunion est focalisée sur la problématique des règles d’origine , le commerce électronique et le règlement des différends entre les pays membres

Représentant le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya pour le compte de la République Démocratique du Congo, Jules Muilu Mbo, Secrétaire Général au Commerce Extérieur a fait entendre que la mise en œuvre de la ZLECAF est un impératif pour les pays africains, car augure la promotion des échanges commerciaux interafricains

De son côté, Wamkele Mene, Secrétaire Général de la ZLECAF a insisté sur le respect des engagements pris par les pays membres, car la mise en œuvre de la ZLECAF va contribuer à changer les économies des pays africains.




Les légalistes au Conseil d’Etat 

Une fourberie est un acte de tromperie ou de malice, souvent destiné à duper quelqu’un pour obtenir un avantage. Cela peut prendre diverses formes, comme une manipulation, une escroquerie ou un mensonge.

La fourberie politique désigne des actes gratuits, insensés , de manipulation ou de tromperie dans le domaine politique, souvent pour atteindre des objectifs personnels de pouvoir ou d’influence.

Le fourbe politique est un personnage mégalomane égocentrique, qui excelle dans l’art de la manipulation, la dissimulation, la démagogie.

Celui dont est question ici , c’est un ancien braillard, incapable de se défaire de son naturel, se distingue dans la pratique par passion sans limite pour toutes sortes des antivaleurs.

La flagornerie politique qui caractérise ce bouffon, se manifeste chez lui souvent par un comportement de flatterie excessive ou intéressée, toujours utilisée pour gagner la faveur de autorité morale, à défaut de l’intelligence.

Tenez :les renégats, mutins putschistes révolutionnaires, les NULS de Nganda YALA qui se sont emparés de l’UDPS, au mépris des statuts, se sont par sciciparité divisés en deux groupes identiques et opposés avec chacun un autoproclame Président ai-Secrétaire, et de l’autre un autre autoproclamé Secrétaire Général intérimaire de transition ! .

Le tiers des fédérations ensemble avec les LÉGALISTES, ont saisi le Conseil d’État par REQUÊTE EN RÉFÉRÉ CONSERVATOIRE tendant à sauvegarder les acquis ou mieux les résolutions prises relatives à l’élection du Président National du parti lors du deuxième congrès extraordinaire…,(R O R 1062)contre le Secrétaire Général du ministère de l’intérieur chargé des associations et partis politiques pour non respect de la loi 04/002 du 15 Mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques en rapport avec les résolutions et recommandations issues du deuxième congrès extraordinaire du 11 juillet 2023.

L’huissier de justice s’est présenté hier vendredi 08 Novembre à la permanence du parti pour déposer la notification,(l’extrait de rôle ci-contre), il n’a eu la vie sauve que grâce à sa vélocité, car les forces de progrès étaient à ses trousses. Le dossier de justice arraché et confisqué.

La permanence est un autre Bunagana, où l’autorité de l’État ne s’exerce plus. Un Makenga M23 trône sans partage là-bas.

LA FORCE EST À LA LOI ! Nous allons demander aux ministres de l’Intérieur et de la Justice, qui sont partie prenant à l’audience de ce mercredi 13 Novembre d’utiliser la puissance publique pour faire exécuter les décisions de justice.

Nous vous convions d’être présent nombreux, en tenue de ville, à l’audience au Conseil d’état.

LES LÉGALISTES ONT RAISON.

DR TAMBWE MBUYI THÉOPHILE

LÉGALISTE

HAUT CADRE DU PARTI




Inspirateur de la phrase « Constitution de l’étranger par les étrangers », Pr Boniface Kabisa a pourtant dissuadé Félix Tshisekedi de politiser le débat ! (I)

C’est dans une interview accordée le 10 octobre 2024 à Baudouin Amba Wetshy du site “www.congoindependant.com”. Treize jours après, en séjour à Kisangani, Félix Tshisekedi a repris à son compte la phrase controversée _«Cette constitution a été rédigée par des étrangers… à l’étranger_». L’interview porte le titre “«Boniface Kabisa : Il faut changer la Constitution de la RDC». Nous la commentons en trois publications (I, II, III) à partir de ce samedi 8 novembre 2024.

Nous n’étions pas loin de la vérité lorsque dans la chronique intitulée «Révision ou changement de la Constitution : l’Udps à la base de la confusion actuelle !» parue le 4 novembre 2024. Nous déplorions la propension de ce parti à recourir à des informations dont il ne vérifie pas souvent l’authenticité. Nous disions exactement ceci : _«En vérité, le problème avec l’Udps est d’avoir pour source d’informations des manipulateurs pour la plupart actifs dans les médias. Des manipulateurs se recrutant parmi des professeurs d’université, des serviteurs de Dieu, des activistes des droits de l’homme, des syndicalistes, des animateurs des mouvements citoyens_». L’interview du Pr Boniface Kabisa en est une puisque la plupart des articles à problème que les communicateurs du parti présidentiel peinent à commenter pour justifier la révision ou le changement de la Constitution s’y retrouvent…

Pour l’éclatement du Kivu, il n’y a pas eu référendum

Cas de l’article 4. A en croire le Pr Boniface Kabisa, _«il est donné à l’Etat les prérogatives du pays. L’Etat n’est pas le pays. Et le pays a ses prérogatives qui ne sont pas celles de l’Etat_», dit-il. Cet article dispose : _«De nouvelles provinces et entités territoriales peuvent être créées par démembrement ou par regroupement dans les conditions fixées par la loi_».

A la question de BAW : «Que reprochez-vous à cet article ?», Pr Boniface Kabisa répond : _«On ne peut pas créer des entités décentralisées sans consulter le pays, c’est-à-dire la population_». Il exige pour ce faire un référendum.

Pourtant, l’Histoire du découpage provincial enseigne et renseigne ceci :

-en 1960, le Congo avait 6 provinces ;

-en 1963, le Congo avait 23 provinces ;

-en 1966, le Congo avait 8 provinces ;

-en 1988, le Congo avait 11 provinces (avec l’éclatement du Kivu en 3 provinces) et

-depuis 2015, le Congo a 26 provinces.

Pr Boniface Kabisa aurait fait œuvre utile en révélant lesquels des découpages sont passés par le référendum, lesquels ne l’ont pas été.

De toutes les façons, pour l’éclatement du Kivu, il n’y a pas eu de référendum !

Il y a amalgame autour de la loi Bakajika

Cas de l’article 9. Pr Boniface Kabisa en donne son énoncé partiel : _«L’Etat exerce une souveraineté permanente notamment sur le sol, le sous-sol, les eaux, les forêts (…)_». Il estime que _«Cette formulation escamote la Loi Bakajika pour laquelle Mobutu Sese Seko s’est battu. On l’a remplacé par une formule de style qui n’a rien à voir avec la propriété du sol et du sous-sol_».

Convié à s’expliciter, il déclare : _«L’exercice de la souveraineté n’est pas un acte de propriété. Lorsque vous signez un contrat de location, vous exercez la souveraineté sur la maison louée. Même le propriétaire ne peut plus y accéder sans votre autorisation. A la fin du contrat, cette souveraineté s’arrête. J’ai la conviction que cette modification a été faite à dessein_».

Deux vérités sont à rétablir à ce propos. La première est que l’article 9 met l’accent sur la souveraineté permanente et non temporaire. La seconde est que la loi Bakajika promulguée en 1966 servait _«à régler le régime juridique de la propriété foncière tel que la Constitution du 1er août 1964 dispose dans l’article 43, alinéa 4 : « une loi nationale réglera souverainement le régime juridique des cessions et des concessions foncières faites avant le 30 juin 1960_», lit-on sur Wikipédia.

La preuve est qu’elle ne figure même pas dans la Constitution du 24 janvier 1967 ! Il y a amalgame autour de la loi Bakajika.

Des Banyamulenge…c’est une ethnie fictive qui n’a jamais existé

Cas aussi de l’article 10. Le Pr Boniface Kabisa s’interroge : _«Au nom de quel principe nos enfants et petits-enfants ne viendraient pas librement au Congo, tout simplement parce qu’ils ont acquis d’autres nationalités ? Le premier alinéa énonce : «La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre_». Il constate que _«La situation est toute autre dans les pays voisins. L’acquisition d’une ou plusieurs nationalités n’empêche nullement les originaires desdits pays d’y entrer sans formalités_”.

A la question de BAW de savoir s’il est pour l’irrévocabilité de la nationalité d’origine, il répond : _«Absolument, dans la mesure où cette nationalité découle de la filiation_». Et d’ajouter : _«Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et les territoires constituaient ce qui est devenu le Congo présentement la République démocratique du Congo_», indique le troisième alinéa de l’article 10. _«Comment peut-on dénier à quelqu’un ses origines ethniques ? Comment peut-on exiger un visa d’entrée à un Congolais naturalisé belge, canadien ou français désireux de visiter ses parents et grands-parents ? Ces Congolais de la diaspora ont une valeur ajoutée à apporter au pays. C’est le cas notamment des médecins_», s’interroge-t-il.

Là, le Pr Boniface Kabisa soulève un problème réel. Il a raison. Au demeurant, Félix Tshisekedi l’a abordé dès son accession à la magistrature suprême. D’ailleurs, bien avant, un moratoire avait été adopté en 2007.

Malheureusement, à la question suivante «Quid des ‘Banyamulenge ?’», le scientifique Boniface Kabisa contredit carrément le politique Félix Tshisekedi en répondant : _«C’est une ethnie fictive qui n’a jamais existé. C’est une invention qui n’arrive pas à percer_».

Pourtant, à Londres, le Président de la République avait tenu un discours contraire. _«Les Banyamulenge sont des Congolais. Ils sont restés de génération en génération (…) Je leur ai parlé, leur ai demandé de démontrer qu’ils sont Congolais à travers les actes_», rapporte le média en ligne 7sur7.cd dans sa dépêche du 19 janvier 2020.

(La suite dans la livraison du lundi 11 novembre 2024 pour les articles 51, 91 et 217 de la Constitution…)

*PROCHAINEMENT : _”Avec la re-visitation de la Constitution, Tshisekedi renvoie Bemba, Kamerhe, Bahati et Muzito à après 2042 !_”

Omer Nsongo die Lema




La RPDC et ses sites touristiques littoraux

La RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR),

est un Pays baigné, de 2 côtés, par la Mer (Est et Ouest) et fier de beaucoup de beaux sites pittoresques littoraux pour s’investir, ainsi, dans l’utilisation rationnelle des ressources touristiques abondantes du Littoral. Par un site touristique littoral, on entend celui favorable aux activités de tourisme littoral en tenant compte du nombre de jours dont la température moyenne journalière est 18-20°C, et de l’état de la plage, entre autres:

  • le bain de mer
  • le bain de soleil
  • le bain d’air
  • la pêche
  • le ski nautique.

Une région où l’on voit s’étendre la plage de sable blanc au bord de la mer est avantageuse aux activités touristiques côtières. De ce fait, les Pays sont nombreux à aménager de telles régions en sites touristiques littoraux. La zone de tourisme littoral occupe un quote-part important parmi les zones touristiques naturelles d’ordre mondial. Et, la plupart des touristes estivaux participent aux activités de tourisme littoral. La RPDC compte de nombreuses régions touristiques littorales parmi lesquelles figurent:

  • la Plage Songdo-won large de 40-100cm et long de 2,7km
  • le Lac Sijung-ho profond de 3,4m et enclos de 15km, sur la superficie de 2,36km2
  • la Plage Majon sur la superficie de 400ha
  • le Beach Ryongsu-pho long de 4km.

Actuellement, la zone touristique côtière Kalma à Wonsan (chef-lieu de la Province Kang-won) est en voie de construction au bord de la Mer de l’Est de Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme ou frais avec le soleil brillant», désignée sous le nom des «fleuves et montagnes brodés dans la soie» ou de la «Nation orientale du décorum», et fière de sa Civilisation de 4.357 ans dont plusieurs étaient voués à l’invasion armée par les Pays étrangers comme les USA, le Japon et la République de Corée -ROK-, etc., tous convoiteux de la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, de la spécificité géopolitique et du paysage éblouissant du terrain, NDLR). Cette région présente les conditions favorables aux activités touristiques littorales:

  • A l’entrée de ce site pittoresque de la Presqu’île Kalma, on trouve la koelreutérie paniculée, plante rarissime dans cette région.
  • Sur la plage, poussent les églantines en groupe. Ces fleurs en plein épanouissement sur le terrain sableux long de 4km, les pins de haute futaie à ses environs et les flots de la Mer de l’Est de Corée s’harmonisent bien, offrant, ainsi, un paysage magnifique.

Une fois achevé l’aménagement de la zone touristique côtière Kalma à Wonsan dans ce site abritant l’Aéroport Kalma:

  • on pourrait satisfaire, pleinement, les besoins des touristes tant du Pays que de l’étranger
  • cette région servira de lieu de séjour intermédiaire qui connecte les sites touristiques de la zone de tourisme international Wonsan-Kumgangsan (ou Montagne de Diamant haute de 1.638m, classée Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO comme les 4 autres monts du Pays et sise dans la Province Kang-won, NDLR).




En séjour à Washington: Didi Manara échange avec ses pairs africains des autres commissions électorales

Le 2ᵉ Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara, a participé en tant que panéliste à la conférence « Renforcer la Résilience Démocratique en Afrique ». Cet échange a réuni des représentants de commissions électorales africaines ainsi que des membres de la société civile pour partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques. Organisé par l’IFES et la NED, cet événement visait à identifier les défis et solutions pour consolider les processus démocratiques sur le continent.

Pendant près de trois heures, les discussions ont porté sur des sujets essentiels, tels que l’utilisation des plateformes numériques pour favoriser la participation publique, notamment pour les groupes sous-représentés. Les participants ont partagé leurs expériences quant aux plateformes les plus efficaces et les leçons apprises dans l’usage de ces technologies pour stimuler l’engagement citoyen.

Face aux risques de coupures d’Internet en période électorale, les panélistes ont exploré des stratégies pour maintenir la communication et la transparence avec les électeurs, en collaboration avec d’autres parties prenantes pour anticiper et gérer ces interruptions. Le 2ᵉ Vice-Président de la CENI a évoqué l’exemple de la RDC, où, lors des élections de décembre 2023, aucune coupure d’Internet n’a eu lieu, en partie grâce au plaidoyer de la CENI auprès des autorités concernées.

Panéliste à cette rencontre, la Conseillère principale en charge de la communication, Mme Susie Bakajika Bonso s’est appesanti sur la lutte contre la désinformation sur les médias sociaux en période électorale. La désinformation, qui nuit à la confiance des électeurs et à l’intégrité des scrutins, a poussé les participants à examiner les initiatives multipartites visant à protéger l’intégrité de l’information avant, pendant et après les élections.

Les panélistes ont unanimement reconnu l’importance de la protection des processus électoraux contre les menaces numériques. Ils ont échangé sur les pratiques de sécurité essentielles pour les organes électoraux et les défis rencontrés dans la mise en place de mesures robustes de sécurité numérique.

Les discussions ont également couvert les technologies émergentes et les pratiques qui seront déterminantes pour renforcer la résilience démocratique lors des prochaines élections. Les sujets abordés incluaient les défis d’implémentation de mécanismes biométriques, les stratégies de lutte contre la mésinformation et la désinformation, les lacunes juridiques à combler, et les enjeux de la protection des données privées.




Les Aigles de la Médina et l’AS FAR prêtes pour un départ tonitruant

Ce samedi, la Ligue des champions féminine de la CAF débute en force avec un choc entre les Aigles de la Médina, pour leur première participation, et l’AS FAR, l’une des équipes annoncées favorites. Dans un contexte de compétition intense, les deux équipes affichent des stratégies et des ambitions qui promettent un match disputé.

Mbayang Thiam, l’entraîneure des Aigles de la Médina, se montre confiante et résolue avant cette entrée en lice. Lors de la conférence de presse, elle a insisté sur l’importance de la préparation mentale de ses joueuses, conscientes qu’elles devront faire face à un environnement hostile, avec le public marocain en soutien pour l’AS FAR. « Nous sommes préparées mentalement pour surmonter cette épreuve, » déclare Thiam. Elle reconnaît que les supporters présents constitueront un défi supplémentaire, mais ses joueuses sont prêtes à relever ce défi et à gérer cette pression supplémentaire.

Cette première participation est également une fierté pour l’équipe, et Thiam souligne la volonté de ses joueuses de faire briller le Sénégal dans cette compétition. Selon elle, leur parcours en qualification a renforcé leur cohésion et leur détermination. « Se qualifier déjà pour la finale, c’est une compétition qu’on a voulu faire. Donc c’est une motivation supplémentaire et ça va booster les joueuses, » a-t-elle expliqué. En dépit du stress inhérent à l’événement, Sadigatou Diallo, joueuse des Aigles de la Médina, a affirmé que l’excitation l’emporte largement, la pression étant gérée grâce à la solidarité entre joueuses. « L’excitation domine sur la pression, » a-t-elle précisé, insistant sur l’importance du soutien entre joueuses pour surmonter les éventuelles tensions.

Du côté de l’AS FAR, l’entraîneur Mohamed Amine Alioua ne cache pas sa détermination à réussir cette édition. Après une performance en demi-teinte lors de l’édition précédente en Côte d’Ivoire, Alioua voit cette compétition comme une chance de « rédemption » pour son équipe. « Lors de l’édition 2022 en Côte d’Ivoire, on pouvait rêver d’un doublé, malheureusement, ce ne fut pas le cas, » a-t-il confié. Il souligne également qu’une réflexion approfondie a été menée pour cette nouvelle édition qui, selon lui, est d’autant plus importante qu’elle se déroule à domicile, sur le sol marocain.

Alioua ne sous-estime pas les Aigles de la Médina, bien qu’il s’agisse de leur première participation. « Bien qu’il s’agisse de la première participation de notre adversaire, les Aigles de la Médina ne sont pas une équipe à prendre à la légère, » affirme-t-il, ajoutant que son staff a analysé minutieusement la philosophie de jeu des Sénégalaises. Il note que l’athlétisme et la rigueur physique des joueuses des Aigles de la Médina représentent l’un de leurs atouts majeurs, et il prépare son équipe à une rencontre intense et disputée.

Les deux équipes abordent ce match avec des stratégies bien définies. Mbayang Thiam prévoit d’adopter une approche professionnelle, en exploitant les qualités de son groupe tout en s’adaptant aux stratégies adverses. « Ce sera un match déterminant, décisif, » a déclaré Thiam, qui espère que ce premier match permettra de poser les bases d’une bonne dynamique pour le reste du tournoi. Elle souligne que son équipe, bien qu’elle ne soit pas favorite, possède des éléments forts qui pourraient créer la surprise. « Nous ne sommes pas l’équipe favorite, mais ce n’est pas pour rien qu’on est champion dans notre zone, » a-t-elle affirmé, exprimant son ambition d’atteindre au moins le second tour.

Pour l’AS FAR, l’objectif est clair : viser la victoire et faire honneur à leur public. Alioua, en tant que pragmatique, adopte une approche basée sur l’efficacité et la remise en question. « Il y a une grande remise en question avant d’entamer cette édition, » dit-il, préparant son équipe à aborder chaque match avec sérieux et discipline. La pression de jouer à domicile est présente, mais Alioua est convaincu que son groupe saura transformer cette attente en force motrice pour viser le titre.

Ce duel entre les Aigles de la Médina et l’AS FAR réunit tous les ingrédients d’une confrontation captivante, avec deux équipes prêtes à tout donner dès le coup d’envoi. Pour les Aigles de la Médina, il s’agit d’une chance de prouver leur valeur en tant que nouvelle équipe dans cette compétition prestigieuse, tandis que pour l’AS FAR, ce match représente une occasion de réaffirmer leur statut et de tourner la page de l’édition 2022. Le rendez-vous est pris pour ce samedi, et les supporters des deux côtés espèrent voir leurs équipes se hisser au sommet.




Xi Jinping participera à la réunion de l’APEC et au sommet du G20 et effectuera des visites au Pérou et au Brésil

Le président chinois, Xi Jinping, participera à la 31e réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) à Lima et effectuera une visite d’Etat au Pérou du 13 au 17 novembre, à l’invitation de la présidente de la République du Pérou, Dina Ercilia Boluarte Zegarra, a annoncé vendredi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.

M. Xi participera au 19e sommet du G20 à Rio de Janeiro et effectuera une visite d’Etat au Brésil du 17 au 21 novembre, à l’invitation du président de la République fédérative du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a indiqué Mme Hua.




La Réserve fédérale américaine réduit ses taux d’intérêt de 25 points suite à l’affaiblissement du marché du travail

La Réserve fédérale des Etats-unis a réduit jeudi ses taux d’intérêt directeurs de 25 points de base en raison du ralentissement de l’inflation et de l’affaiblissement du marché du travail. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive annoncée dans le cadre du cycle actuel d’assouplissement des taux d’intérêt.

“Depuis le début de l’année, les conditions du marché du travail se sont globalement améliorées. Le taux de chômage a augmenté, mais reste faible. L’inflation a progressé vers l’objectif de 2 % du Comité, mais reste quelque peu élevée”, a déclaré dans un communiqué le Comité fédéral d’Open Market (FOMC), l’organe chargé de définir la politique monétaire de la banque centrale.

Pour soutenir ses objectifs, le Comité a décidé de ramener le taux des fonds fédéraux dans une fourchette allant de 4,5% à 4,75%, selon le communiqué.




Les dirigeants européens s’engagent à assumer de plus grandes responsabilités en matière de sécurité

Les dirigeants européens ont convenu de la nécessité pour l’Europe d’assumer une plus grande part de responsabilité dans sa propre sécurité plutôt que de compter uniquement sur les Etats-Unis, a déclaré jeudi le Premier ministre hongrois Viktor Orban à l’issue du cinquième sommet de la Communauté politique européenne (CPE).

Les dirigeants européens ont convenu de la nécessité pour l’Europe d’assumer une plus grande part de responsabilité dans sa propre sécurité plutôt que de compter uniquement sur les Etats-Unis, a déclaré jeudi le Premier ministre hongrois Viktor Orban à l’issue du cinquième sommet de la Communauté politique européenne (CPE).

Les dirigeants de près de 50 pays européens et d’organisations internationales se sont réunis pour ce sommet d’une journée, durant lequel ils ont abordé des questions urgentes telles que l’immigration clandestine, la sécurité et la connectivité à travers le continent.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue albanais Edi Rama, le Premier ministre hongrois a attiré l’attention sur les multiples menaces qui pèsent sur la paix, la stabilité et la prospérité européennes, notamment le conflit en cours en Ukraine, l’escalade des tensions au Moyen-Orient, l’immigration clandestine persistante et un niveau de fragmentation économique mondiale sans précédent depuis la guerre froide.

“De grandes questions cruciales sont sur la table : guerre ou paix, immigration ou sécurité, fragmentation ou connectivité, subordination ou souveraineté européenne”, a-t-il affirmé, soulignant l’importance d’une action européenne collective pour relever ces défis.

M. Orban, dont le pays exerce en ce moment la présidence tournante de l’Union européenne, a indiqué que des consensus avaient été atteints dans plusieurs domaines lors du sommet, notamment sur la nécessité pour l’Europe de réagir aux résultats des récentes élections américaines, d’oeuvrer en direction d’une paix rapide sur le continent et d’assumer une plus grande part de responsabilité dans sa propre sécurité plutôt que de compter uniquement sur les Etats-Unis.