Jacques Djoli a échangé avec les jeunes Ambassadeurs de la FPU sur la question de la paix et sécurité dans l’Est de la Rdc

Le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le Professeur Jacques Djoli, a échangé, ce lundi 11 novembre, dans son cabinet de travail, au Palais du Peuple, avec une délégation des jeunes Ambassadeurs de la Paix, réunis au sein de la FPU -Fédération pour la Paix Universelle-. Sous la conduite de leur plus haute autorité au niveau de la sous-région de l’Afrique centrale, Jean-Pierre Kadima Mundandi, ces jeunes, fraîchement rentrés d’une formation sur les questions de la Paix en Afrique et en Corée du Sud, sont venus présenter leurs civilités au Porte-parole de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Jacques Djoli.

Cette rencontre avec le Professeur Jacques Djoli constitue, pour ces jeunes pacificateurs, la première étape de leur démarche pour prendre contact avec les animateurs des institutions nouvellement établis après leur départ pour l’étranger.

Ils ont jugé utile de commencer par l’Assemblée nationale, via son Rapporteur, afin que ce dernier leur facilite la tâche de rencontrer le Président de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe.

Ces jeunes étaient porteurs d’un message auprès du speaker de l’Assemblée nationale, en rapport avec la situation sécuritaire préoccupante dans la partie Est de la RDC -République Démocratique du Congo-.

En clair, ils sont venus solliciter du Professeur Vital Kamerhe, via le Professeur Jacques DJOLI, l’organisation imminente d’une conférence à l’échelle régionale, axée sur la paix et la stabilité en RDC.

À les en croire, c’est dans l’optique de préparer une grande conférence internationale, qui aura lieu en Corée du Sud, dans le cadre de l’inauguration du musée universel.

Dans l’actif de leurs activités déjà organisées, s’inscrit une pétition qu’ils ont lancée depuis le 22 septembre 2024, lors de la Journée internationale de la Paix, dans l’objectif de récolter, au niveau de la sous-région de l’Afrique centrale, un million de signatures pour la Paix, en vue de solliciter la fin des hostilités dans la partie Est de la RDC, et surtout de demander aux Chefs d’État de la sous-région de se concerter, pour encourager la diplomatie citoyenne comme approche innovante de la Fédération pour la Paix Universelle, au-delà des efforts de la diplomatie parlementaire, ainsi que ceux des mécanismes internationaux de suivi des accords déjà mis à la disposition de toutes les Nations sous-régionales.

Pour ces hôtes du Professeur Jacques Djoli, la résolution de la question de la Paix ne devrait pas être l’apanage du seul Parlement; mais plutôt, de tout citoyen qui doit se sentir impliqué et proposer des solutions.

En bon parlementaire, le Professeur Jacques DJOLI a encouragé l’initiative de ses hôtes, non sans leur prodiguer quelques conseils. Il a, par ailleurs, brossé, en quelques lignes, la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans la partie orientale de la RDC, et ses conséquences néfastes sur la population congolaise.

Jean Pierre Kadima Mundandi avait, pour l’accompagner sur le plan du leadership, Mike Samuel Makenda, Directeur de la sous-région Afrique centrale de l’Institut d’histoire SUNHAK.




La Chine condamne le soutien des Etats-Unis à la soi-disant “loi sur les zones maritimes” des Philippines

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a condamné lundi le soutien apporté par les Etats-Unis à l’adoption par les Philippines de la soi-disant “loi sur les zones maritimes”.

Le porte-parole a déclaré lors d’un point de presse que les Etats-Unis, poussés par leurs intérêts géopolitiques, incitaient les Philippines à provoquer des troubles en mer de Chine méridionale depuis de nombreuses années, et que les intentions des Etats-Unis de perturber la mer de Chine méridionale étaient bien connues du monde entier.

Le 8 novembre, le Département d’Etat américain a publié une déclaration soutenant la soi-disant loi, alléguant qu’elle “aligne” les lois nationales philippines sur la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) et la soi-disant “décision du Tribunal arbitral de 2016”.

“L’arbitrage sur la mer de Chine méridionale viole en soi la CNUDM et constitue une véritable farce politique. La soi-disant décision arbitrale sur la mer de Chine méridionale est illégale, nulle et non avenue”, a déclaré M. Lin.

Les Etats-Unis ne cessent d’exiger que tous les pays respectent la CNUDM, alors qu’ils n’y ont pas adhéré, a ajouté M. Lin. “Il s’agit d’un acte typique et hypocrite du ‘deux poids deux mesures'”, a-t-il ajouté.




La Russie invitée en Rdc pour célébrer en 2025, les 65 ans d’une relation bilatérale riche et dynamique  

La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie a entamé une tournée européenne. Ce dimanche 10 novembre 2024, elle a participé à la 1ère conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique.

Cette conférence qui réunit les ministres des Affaires étrangères de la fédération de la Russie et des États africains membres de l’ONU intervient après le sommet des BRICS d’octobre dernier à Kazan, le plus grand événement organisé en Russie depuis la guerre avec l’Ukraine.

Elle vise également à évaluer les exigences des deux déclarations adoptées lors de deux autres sommets russo-Afrique dont l’objectif était de déterminer les perspectives futures de Coopération afin de mieux répondre aux exigences et aspirations africaines.

A Saint-Pétersbourg en juillet 2023, une résolution avait été adoptée en vue d’une Coopération accrue dans les domaines de l’approvisionnement alimentaire, de l’énergie et de l’aide au développement.

Plus tôt à Sotchi 2019, il avait été question de fixer les objectifs et orientations de développement de la coopération russo-africaine dans toutes ses dimensions : politique, sécuritaire, économique, scientifique et technologique, culturel et humanitaire.

Au cours de cette nouvelle grande rencontre, une déclaration générale et des déclarations sectorielles ont été adoptées sur plusieurs thèmes notamment la sécurité internationale, l’information de la lutte contre le terrorisme et de la prévention d’une course aux armements dans l’espace.

En marge de cette conférence, la Ministre d’Etat a eu une rencontre bilatérale avec son homologue russe Sergei Lavrov, au cours de laquelle elle a relevé la qualité excellente des relations entre la République Démocratique du Congo et la Russie.

La Cheffe de la Diplomatie congolaise a réitéré le souhait de la RDC d’amplifier cette coopération à travers de nombreux partenariats et investissements plus importants.

Tout en reconnaissant le rôle prépondérant joué par la Russie, membre influent du Conseil de sécurité des Nations Unies dans les questions africaines et particulièrement, celles de la RDC. Thérèse Kayikwamba Wagner a relevé le caractère stratégique pour la RDC de participer aux discussions autour de l’avenir du monde.

C’était l’occasion de rappeler les enjeux liés à la candidature de la RDC comme pays africain au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité pour le mandat 2026-2027, avec entre autres objectifs de promouvoir le respect du multilatéralisme de toutes les parties et le respect des réalités de l’heure.

La Cheffe de la Diplomatie congolaise a adressé officiellement une invitation à la Russie de venir célébrer à Kinshasa en 2025, les 65 ans d’une relation bilatérale riche et dynamique. Un anniversaire qui sera, par ailleurs, célébré dans les deux pays à travers plusieurs événements commémoratifs.

Moscou, qui est sorti de son isolement, est actuellement la plaque tournante de l’émergence d’un ordre multipolaire en incarnant le rôle alternatif de l’ordre international au 20ème siècle.

L’organisation intergouvernementale BRICS joue un rôle majeur dans le renforcement du multilatéralisme pour le développement et la sécurité mondiale.