65 ans d’une relation bilatérale riche et dynamique : La Russie invitée en Rdc pour célébrer en 2025
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, a entamé une tournée européenne. Le dimanche 10 novembre 2024, elle a participé à la 1ère conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique.
Cette conférence qui réunit les ministres des Affaires étrangères de la fédération de la Russie et des États africains membres de l’ONU, intervient après le sommet des BRICS d’octobre dernier à Kazan, le plus grand événement organisé en Russie depuis la guerre avec l’Ukraine.
Elle vise également à évaluer les exigences des deux déclarations adoptées lors de deux autres sommets russo-Afrique dont l’objectif était de déterminer les perspectives futures de Coopération afin de mieux répondre aux exigences et aspirations africaines.
Développement de la coopération russo-africaine
A Saint-Pétersbourg en juillet 2023, une résolution avait été adoptée en vue d’une Coopération accrue dans les domaines de l’approvisionnement alimentaire, de l’énergie et de l’aide au développement.
Plus tôt à Sotchi 2019, il avait été question de fixer les objectifs et orientations de développement de la coopération russo-africaine dans toutes ses dimensions : politique, sécuritaire, économique, scientifique et technologique, culturel et humanitaire.
Au cours de cette nouvelle grande rencontre, une déclaration générale et des déclarations sectorielles ont été adoptées sur plusieurs thèmes notamment la sécurité internationale, l’information de la lutte contre le terrorisme et de la prévention d’une course aux armements dans l’espace.
En marge de cette conférence, la Ministre d’Etat a eu une rencontre bilatérale avec son homologue russe Sergei Lavrov, au cours de laquelle elle a relevé la qualité excellente des relations entre la République Démocratique du Congo et la Russie.
La Cheffe de la Diplomatie congolaise a réitéré le souhait de la RDC d’amplifier cette coopération à travers de nombreux partenariats et investissements plus importants.
Tout en reconnaissant le rôle prépondérant joué par la Russie, membre influent du Conseil de sécurité des Nations Unies dans les questions africaines et particulièrement, celles de la RDC. Thérèse Kayikwamba Wagner a relevé le caractère stratégique pour la RDC de participer aux discussions autour de l’avenir du monde.
C’était l’occasion de rappeler les enjeux liés à la candidature de la RDC comme pays africain au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité pour le mandat 2026-2027, avec entre autres objectifs de promouvoir le respect du multilatéralisme de toutes les parties et le respect des réalités de l’heure.
La Cheffe de la Diplomatie congolaise a adressé officiellement une invitation à la Russie de venir célébrer à Kinshasa en 2025, les 65 ans d’une relation bilatérale riche et dynamique. Un anniversaire qui sera, par ailleurs, célébré dans les deux pays à travers plusieurs événements commémoratifs.
Moscou, qui est sorti de son isolement, est actuellement la plaque tournante de l’émergence d’un ordre multipolaire en incarnant le rôle alternatif de l’ordre international au 20ème siècle.
L’organisation intergouvernementale BRICS joue un rôle majeur dans le renforcement du multilatéralisme pour le développement et la sécurité mondiale.
Errance politique polluante
Qui a maudit les politiciens congolais ? Qui les a créés ? Telles sont les questions qui ne mériteront, peut-être pas, des réponses dans l’immédiat. Du moins pour ceux qui scrutent leurs divers faits et gestes. Qui consistent à accéder aux postes de responsabilité politique pour bénéficier de l’enrichissement illicite et sans cause, de la bombance financière, des privilèges de juridictions et d’autres avantages indus, comme il est de coutume dans la sphère politique congolaise. Une fois portés au sommet, c’est la fête…
De leur côté, les « déçus », dont le ciel n’a pas été clément recourent sans transition aux armes, en intégrant la marmaille de groupes armées qui écument le pays, surtout dans sa partie Est. En trahissant leur propre Pays, leur propre Nation, en tuant leurs propres familles, ils le font sans remords ni honneur.
Comme en République Démocratique du Congo, surtout ces cinquante dernières années, bien de citoyens se fractionnent pour s’arroger les strapontins politiques. Malheureusement, ils sont portés par le souverain primaire qui, au finish, ne trouve jamais son compte, la politique étant devenue une aubaine pour eux. On les voit arpenter les allées du pouvoir pour des postes. Le partage du gâteau se fait de façon péremptoire pour satisfaire épouses, époux, enfants, tantes paternelles et maternelles, cousins germains, garçons de course. Le peuple, qui les a portés au perchoir, est relégué au dernier plan.
Comme allier l’acte aux paroles, le discours change. Le social, la santé, l’éducation, bref le développement du pays tant évoqué lors des campagnes électorales, on en connaît plus. Il est rabroué. En lieu et place, c’est plutôt le gain, le goût du lucre qui comptent. La fête autour du gâteau national, autour du banquet avec leurs maîtres à penser qui sont enjôlés, vénérés et qui reçoivent des saluâtes dignes d’un dieu. Difficilement vaincus, certains rampent même, par leurs discours, par leurs interventions frivoles à travers les médias, pour défendre la cause de leurs maîtres. Tout se passe pour le meilleur du monde.
Mais, dès que la roue tourne, c’est la trahison. Ils sont nombreux et se comptent par centaine. Ceux-là qui pactisent et bouffent avec le pouvoir le jour, mais préparent leur lit pour aller passer la nuit dans la rébellion ; non contents d’avoir accès au faste festin. En âme et conscience, ils abandonnent leurs anciens lieutenants pour se rallier aux ennemis de la République. La rhétorique est toujours la même : « le pays est mal dirigé ». Une errance qui pollue l’environnement politique, car, ils renient tout. Ces revirements spectaculaires donnent de la nausée aux esprits lucides qui croient qu’il faut renouveler la classe politique congolaise.
Si j’étais cet ancien ministre congolais des Sports, j’aurai dit ceci : « ceux qui quittent le camp du pouvoir pour la rébellion sont des adultes. Ils le font en âme et conscience. Ils préfèrent prouver leur adultère dans la rébellion, après avoir amassé avantages et privilèges ».
Mais, sont-t-ils au courant du sort qui les attend ?
Willy Kilapi
Eliminatoires de la CAN-2025 (5è et 6è journées) : Reda Belahyane remplace Amir Richardson
Le sélectionneur national Walid Regragui a convoqué le milieu défensif du club italien Hellas Vérone, Reda Belahyane, pour remplacer le joueur de Fiorentina, Amir Richardson, blessé, indique mardi la Fédération royale marocaine de football (FRMF).
L’international marocain, Amir Richardson s’est blessé lors des entraînements de l’équipe nationale, qui effectue actuellement un stage de préparation au Complexe Mohammed V de football.
Les Lions de l’Atlas poursuivent leur préparation, en prévision des éliminatoires de la CAN-2025 (5è et 6è journées) face au Gabon, le 15 novembre à Franceville et au Lesotho, le 18 du même mois au stade d’honneur d’Oujda.
“La concurrence est rude pour faire partie de l’équipe nationale” (Walid Regragui)
Le sélectionneur national, Walid Regragui a affirmé, mardi, que la concurrence est rude entre les joueurs pour faire partie de l’effectif de l’équipe nationale de football.
“Il y a de la concurrence entre les joueurs que nous avons à disposition et plus la concurrence est rude plus j’ai de choix, en tant que sélectionneur, pour avoir l’effectif le plus exemplaire possible”, s’est réjoui Regragui lors d’une conférence de presse tenue au Complexe Mohammed V de football de Salé, en prévision des matches de la sélection marocaine face au Gabon, le 15 novembre à Franceville et au Lesotho, le 18 du même mois au stade d’honneur d’Oujda, pour le compte des éliminatoires de la CAN-2025 (5è et 6è journées).
“L’équipe nationale a grandi avec un super effectif et nous sommes devenus la nation de football que nous voulions. Nous sommes au Top 13 mondial depuis 2 ans est c’est un point fort qui attire des joueurs talentueux”, a ajouté le sélectionneur national.
S’agissant de la préparation de la CAN-2025, le coach a souligné qu’il reste quelques matches à l’équipe nationale pour peaufiner le travail, notant que “l’important pour nous est d’être prêts lors de la CAN, à domicile, parce que nous avons le devoir des résultats et d’être à un bon niveau”.
Concernant l’absence de Hakim Ziyech, Regragui a fait remarquer que “Ziyech a presque deux mois sans compétition. Il doit travailler avec son équipe et à partir du moment qu’il atteint son niveau, il sera avec nous”.
Revenant sur la convocation de Adam Masina, le sélectionneur national a expliqué vouloir voir l’évolution du joueur de Torino qui a changé de poste pour devenir défenseur central. “Nous sommes dans une progression de travail et nous pouvons voir d’autres profiles rejoindre l’équipe nationale”, a-t-il ajouté.