Avec la re-visitation de la Constitution, Tshisekedi renvoie Bemba, Kamerhe, Bahati et Muzito à après 2042 !

Ainsi, il vient faire ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’a osé : empêcher ses trois alliés de devenir président de la République avant 80 ans, et avec eux ses adversaires actuels dont Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege… Né en 1962, Bemba aura 80 ans en 2042. Né en 1959, Kamehre 83 ans. Né en 1956, Bahati aura 86 ans. Né en 1956, Fayulu aura également 86 ans. Né en 1957, Muzito aura 85 ans. Tandis que Katumbi, né en 1964, aura 78 ans pendant que lui-même Tshisekedi “sortant” en aura 81. Bref, le Chef de l’Etat en fonction va devoir convaincre chacun à ajouter 14 ans de patience (deux septennats) à partir de 2028. On ne sait pas trop si à l’Udps, il y a encore de têtes pensantes pour développer et croire dans un tel schéma. A moins que celui ne soit dicté par un agenda caché…

Affaire de realpolitik

Il n’est meilleur stratagème (pour nous) ou meilleure stratégie (pour les initiés) que d’inciter ces présidentiables à réagir à la manière de Jules César, auteur de la célèbre phrase : “J’aimerais mieux être le premier dans ce village que le second à Rome”.

Car ces 14 ans de plus, d’abord évoqués dans l’audio prêté au fédéral de l’Udps/Katanga – du reste jamais démenti par la hiérarchie du parti présidentiel – ensuite par une obscure ONG ayant instrumentalisé le drame des déplacés de guerre à l’Est pour obtenir les 100.000 signatures d’une pétition basée sur l’article 218 de la Constitution, sont quelque chose de trop.

C’est vrai que les présidentiables de l’Usn savent qu’ils n’ont pas tous la chance de s’installer au Palais de la Nation. Mais, au moins, sont-ils convaincus que dans les fameux 14 ans, il y a tout de même trois quinquennats. En jouant bien, un ou deux alliés peuvent y accéder.

Convaincus (lisez déçus) d’avoir en réalité servi de marchepied à Félix Tshisekedi, ils ont du mal à comprendre les pressions exercées sur eux pour se prononcer ici et maintenant sur cette question délicate pendant qu’aucune réunion de l’Union sacrée de la nation n’est encore convoquée à cet effet et, en plus, annoncée pour 2025 par Félix Tshisekedi à Kisangani le 23 octobre dernier, la commission ad hoc censée plancher sur la re-visitation de la Constitution n’est même pas encore mise en place. Pire, ces pressions arrivent de la part de l’Udps sans même que le parti présidentiel ne se soit réuni aux mêmes fins. D’ailleurs, il se révèle incapable de se déterminer officiellement entre la révision de la Constitution (dont les mécanismes y sont prévus) et le changement de la Constitution qui, par nature selon Pr Bob Kabamba, procède du coup d’État constitutionnel.

Les alliés majeurs de l’Usn sont conscients du fait que ce n’est ni une affaire de sous, ni une affaire de dignité. C’est une affaire de “realpolitik” !

Une autre dynamique pourrait s’installer au pays

En effet, il faut être un “nain” politique pour ne pas comprendre que Lamuka Genève de 2018 pourrait se reconstituer avec Bemba, Kamerhe, Katumbi, Fayulu et Muzito (re)mis sous pressions. Il n’est pas exclu non plus de voir les soit-disant “candidats de l’étranger” Moïse Katumbi et Denis Mukwege renforcer les rangs des mécontents.

Bien plus, 2028, c’est aussi l’échéance convenue avec Joseph Kabila. Pour mémoire, le deal passé entre Félix Tshisekedi et Vital Kamehre était d’un double quinquennat au sein de Cach : 2018-2023 ; 2023-2028.

C’est, du reste, pour cette raison que depuis la rupture de la coalition Fcc-Cach en 2020, Joseph Kabila a enjoint les siens à s’éloigner de la scène politique active. Ni comme Opposition dans le sens réel du terme, ni comme partenaire.

C’est pour dire qu’en 2028, une autre dynamique pourrait s’installer au pays ! Un véritable front contre lequel l’Udps va devoir se battre peut-être seul.

A-t-il assez de crâne pour tenir le front ?

Ironie du sort : un Tshisekedi est en train de réécrire l’Histoire à l’envers comme le fit un autre Tshisekedi !

S’il faut en croire leurs proches, Etienne Tshisekedi avait obtenu de Joseph Mobutu (le général alors démocrate) l’assurance de lui succéder à la magistrature suprême. Aussi, fit-il le sale boulot d’asseoir le pouvoir de son “ami” sans réaliser qu’un autre Mobutu se construisait au sein du Mpr avec particulièrement l’aide de la coterie. Celui qui deviendra le maréchal tenté par une présidence de la République à vie sous couvert du Mpr Parti-Etat.

Déçu, Étienne Tshisekedi usa de son devoir d’ingratitude, et on connaît la suite. C’est l’épée (qui lui tomba entre les mains) sous forme de Lettre des 13 Parlementaires du 1er novembre 1980.

“Chasser le naturel, le naturel revient au galop”, dit-on.

C’est maintenant Félix Tshisekedi chef d’Etat démocrate qui est soupçonné, lui, d’utiliser l’épée de la re-visitation de la Constitution pour renvoyer à 2042 la succession, laissant sur le territoire alliés et adversaires. Serait-il “victime” de l’emprise “coterique” ?

A-t-il assez de cran pour tenir le front ? Peut-être oui, peut-être non.

Le jeu n’en vaut pas la chandelle

Mais ce qui est sur, c’est que la re-visitation de la Loi Fondamentale pourrait ne concerner que deux articles : le 8 relatif à la nationalité (question de faciliter la réintégration des Congolais de l’étranger, entendez la Diaspora) et le 220 pour l’élection du Président de la République au second degré (comme en Afrique du Sud et en Angola avec possibilité d’un septennat à la place du quinquennat).

Déjà, il n’est pas évident que la nomination des gouverneurs des provinces obtienne l’adhésion populaire.

Les autres articles “querellés” ne sont que pour amuser la galerie.

Au regard de ce qui précède, on devrait se demander ce que gagnerait en réalité Félix Tshisekedi d’une bataille rangée à la fois contre ses alliés majeurs et contre ses adversaires (opposants ya nzala).

_”Le jeu n’en vaut pas la chandelle_”, dit le proverbe. A nous de renchérir : _”Ni d’ailleurs les enjeux_”, ce au regard de la fragilisation gratuite de l’unité nationale suscitée par une initiative pour le moins inopportune.

PROCHAINEMENT : _”‘Félix Tshisekedi aurait pu être le Mandela de la RDC… Hélas, c’est raté !_”

Omer Nsongo die Lema




Innovation technologique : Gilbert Kabanda prend part à la 33 ème session ordinaire du conseil des Ministres d’AfricaRice à Madagascar 

La République Démocratique du Congo a été bien représentée à la 33 ème session ordinaire du conseil des ministres d’AfricaRice à Antananarivo par le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique Gilbert Kabanda Kurenga.

Le patron de la recherche a laissé entendre que la collaboration multisectorielle permettra d’améliorer la résilience du système alimentaire. La nécessité des parties prenantes à cette 33 ème session, est de respecter les engagements pris en faveur de l’autosuffisance en riz grâce à la transformation des systèmes agroalimentaires basés sur le riz.

 

 

Mboshi




Communiqué officiel n°01/045/DGI/DG/DESCOM/CD/NC/2024

 




Amélioration des conditions de travail : Une initiative conjointe de l’IGF et du ministère de l’emploi

Le gouvernement de la République démocratique du Congo renforce son engagement envers la justice sociale et la protection des droits des travailleurs. Sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi, le Ministre de l’Emploi et du Travail, Akwakwa Nametu Epraim, et l’Inspecteur Général des Finances, Jules Aligente, ont lancé une initiative visant à améliorer les conditions de travail des Congolais employés par des expatriés, à travers la création d’une commission mixte d’inspection et de contrôle.

Le Ministre de l’Emploi et du Travail, Akwakwa Nametu Epraim, a reçu ce jeudi dans son bureau de l’hôtel du Gouvernement, Jules Aligente, Inspecteur Général des Finances et chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Cette rencontre, organisée à la demande du ministre et sur recommandation du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, marque le début d’une initiative visant à renforcer les contrôles des conditions de travail des Congolais employés par des expatriés.

Au cours de cette réunion, il a été convenu de la mise en place d’une commission de travail chargée d’examiner les conditions de travail au sein des établissements dirigés par des expatriés, conformément aux directives du Chef de l’État. Cette commission intégrera des représentants du Ministère de l’Emploi et du Travail ainsi que de l’IGF, afin de mener des contrôles sur le terrain et d’identifier toute infraction aux normes de travail en vigueur.

Cette décision, qui s’inscrit dans le cadre des résolutions du dernier Conseil des ministres, témoigne de la volonté du gouvernement de protéger les droits des travailleurs congolais et de réprimer toute forme d’abus dans le secteur de l’emploi. En appui à cette démarche, l’IGF déploiera un nombre important d’inspecteurs pour soutenir les opérations de contrôle et s’assurer de la bonne mise en œuvre des mesures prises.

« Nous avons réfléchi autour des mécanismes à mettre en place et nous allons évoluer la semaine prochaine. L’autorité prendra une décision pour créer une commission permanente regroupant toutes les structures impliquées, avec le soutien de l’IGF, afin de répondre aux attentes du gouvernement », a affirmé Jules Aligente.

L’IGF s’engage ainsi aux côtés du Ministère de l’Emploi et du Travail pour garantir de meilleures conditions de travail aux employés congolais. Cette démarche vise non seulement à améliorer la situation des travailleurs, mais aussi à instaurer un environnement de travail plus équitable et transparent au sein des entreprises opérant dans le pays.

DMK




Chine : L’Ecole Centrale du Parti Communiste Chinois, un haut lieu d’apprentissage de la bonne gouvernance

Faire le point sur le fonctionnement de l’Ecole centrale du Parti communiste chinois, était au centre d’une rencontre jeudi 14 novembre entre le vice-président exécutif de cet établissement et les journalistes internationaux présents en Chine.

Xie Chuntao a profité de cette occasion pour dérouler les principales missions de cette école dite « Académie nationale de gouvernance », chargée de former des élites dirigeantes de la République Populaire de Chine.

A en croire le vice-président exécutif, la première de son école est de former les cadres du PCC.

« Notre gouvernement, y compris les entreprises publiques, les établissements d’enseignement supérieur, envoient leurs cadres au sein de notre école pour être formés. Essentiellement, nous nous concentrons sur la formation des cadres supérieurs et intermédiaires, ayant au moins le niveau de maire. On peut dire que la plupart des cadres et des dirigeants de l’Etat chinois ont étudié ici au sein de notre école’’ a indiqué Xié Chuntao.

La deuxième mission qui est la plus importante selon lui, concerne les recherches en sciences publiques, consistant notamment à concilier le Marxisme-léninisme avec les traditions d’excellence de la Chine.

« Cela permet de diriger et d’éclairer le travail quotidien des cadres et des membres du PCC sur la base de l’unité des idées idéologiques et politiques. Maintenant, notre tâche primordiale est de mener des recherches afin d’éclairer la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère’ » précise-t-il.

Promouvoir les idées du Parti communiste chinois sous l’égide de Xi Jinping qui a mis l’accent sur l’importance et le rôle central des idéologies au sein d’une société, constitue quant à elle, la troisième mission de cet établissement.

La quatrième et dernière mission de l’Ecole centrale du Parti Communiste Chinois est de mener des réflexions pour conseiller cette formation politique sur des sujets majeurs de la vie.

« Nos enseignants sont également des chercheurs qui ont mené beaucoup de recherches théoriques et académiques’’, a martelé Xie Chuntao.

Le vice-président exécutif l’Ecole centrale du Parti communiste chinois a renseigné que plus de 30.000 cadres fonctionnaires, ont été formés l’année dernière par cet établissement, sans compter ceux qui ont été formés en ligne à distance.

L’objectif de l’Ecole centrale du PCC est selon son vice-président exécutif, de former tous les membres du PCC.

« On compte actuellement 100 millions de membres au sein du PCC. Nous devons faire beaucoup pour concrétiser l’esprit central, la pensée du président Xi Jinping’’, note Xie Chuntao.

Sachez qu’au-delà ces missions centrales, l’Académie nationale de gouvernance a ouvert ses portes à plus de 160 pays et à quelques organisations internationales pour des échanges internationaux fructueux.

 

Fondée en 1933, l’Ecole Centrale du Parti Communiste Chinois, un établissement d’excellence qui forme les futurs dirigeants chinois, est placé sous l’autorité directe du Comité central du Parti communiste chinois (PCC). Il forme spécifiquement des cadres moyens et supérieurs du Parti communiste chinois, appelés à être des dirigeants de demain.

Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine 




Coin du savoir: Ministère des sports et Loisirs, Où va l’argent perçu par le CNMS et pourquoi des comités de gestion des stades en lieu et place du Régie de gestion ?

En République Démocratique du Congo, les Lois et textes réglementaires existent mais il ne se pose qu’un problème de leur application. On en a comme preuve ce qui se passe en matière des sports.

Pour avoir vulgarisé la Loi sportive ou la Loi N°11/023 du 24 Décembre 2011 Portant Principes Fondamentaux Relatifs à l’organisation et à la Promotion des Activités Physiques et Sportives en RDC, nous ne pouvons laisser perdurer certaines choses alors que la Loi est claire.

Que dit la Loi 11/023 ?

Dans cette loi il y a 5 structures que sont : associations sportives ou clubs, associations des corps de métiers, groupements sportifs particuliers, fédérations nationales sportives et le Comité Olympique Congolais ‘’C.O.C’’. En dehors de ce cinq, il y a des structures d’appui au mouvement sportif au nombre de 11. L’Article 48 de la Loi stipule ce qui suit : Les structures d’appui au mouvement sportif ont pour mission de promouvoir l’esprit d’excellence dans les activités physiques et sportives. Ces structures sont notamment :

1. Le Conseil National des activités physiques et sportives

2. Le Comité National de la recherche et de la technologie en activités physiques et sportives

3. La Régie de gestion des installations sportives

4. L’Académie des sports

5. L’institut national des sports

6. Le Centre National de Médecine du Sport ‘’CNMS’’

7. Le Comité National de Prévention et de Lutte contre la violence dans le sport

8. Le Comité National antidopage

9. Le Fonds National pour la promotion du sport

10. Le Musée National des sports

11. La Commission Nationale d’arbitrage des litiges sportifs.

Dans le dernier alinéa il est précisé : L’organisation et fonctionnement de ces structures sont fixés par décret du Premier Ministre délibéré en conseil des ministres, sur proposition du ministre ayant les sports dans ses attributions.

Nos propos du jour concernent deux de ces 11 structures à savoir la Régie de gestion des installations sportives et le CNMS.

Le nouveau ministre des Sports et Loisirs Didier Budimbu sur base de l’article 48 de la Loi sportive, ne devrait plus mettre en place des comités de gestion de différents stades mais plutôt mettre en place la Régie de gestion des installations sportives sur base du Décret du 1er Ministre. Ne l’ayant pas fait, il a continué dans la logique de ses prédécesseurs. Par conséquent, il tombe dans l’illégalité car la loi ne reconnait pas ça.

Quant au Centre National de Médecine du Sport, il y a des lacunes notamment l’absence des antennes dans les provinces conformément à l’Article 4 de l’Arrêté Ministériel N°165/KB/MIN/JSCA/2012 du 26 novembre 2012 modifiant et complétant l’Arrêté Ministériel N°19/MJS/2100/01/2009 du 18 Février 2009 Portant institution d’un carnet de santé pour pratiquants des Activités Physiques et Sportives en RDC. Autre lacune concernant le CNMS, les athlètes qui viennent de l’intérieur (provinces) du pays subissent où leur contrôle médical ?

La grande question concernant le CNMS est de savoir où va l’argent perçu par le CNMS ? A moins d’une ignorance de notre part, il n’y a pas un agent de la DGRAD affecté là-bas ? En sus, le CNMS est-ce un fait générateur des recettes repris dans l’Arrêté ministériel N°001/KB/MIN/Finance/2019/139 du 13 novembre 2019 Portant Fixation de taux des Droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère des sports et Loisirs ?

Sur base de tous ces éléments, d’aucuns se demandent pourquoi l’Inspection Générale des Finances ‘’IGF’’ tarde-t-elle à diligenter une enquête dans ce ministère ?

De Bonsambo




Changement constitutionnel : La marche « Sursaut National » dispersée à Kinshasa 

La pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa, aux petites heures de la matinée de jeudi 14 novembre 2024, n’a pas empêché les membres de collectif « Sursaut national » de répondre à l’appel de leurs leaders. Ils ont effectué une marche pacifique contre toute tentative de changement de la Constitution, tel que préconisé par le Président de la République et relayé par quelques partis de l’Union Sacrée de la Nation.

En effet, derrière leurs leaders tels que Delly Sesanga, président de l’Envol, Ados Ndombasi, député national honoraire, Alain Bolodjwa, président national de parti politique « Levons nous et bâtissons », Mme Bernadette Tokwaulu, actrice de la société civile, pour ne citer que ceux-là, des centaines des membres de cette organisation sont descendus dans la rue de Kinshasa pour sensibiliser la population contre le changement de la Constitution, dans le cadre de la campagne dénommée « Ne touchez pas à ma Constitution ».

Arborant des T-shirts sur lesquels on pouvait lire des messages contre le changement de la Loi fondamentale, ces manifestants ont, tout au long de leur parcours sur l’avenue Victoire, entre la commune de Kalamu et le rond-point Bongolo, dans la commune de Kasa-vubu, distribué des tracts qui contenaient des messages appelant la population à dire non au changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo.

C’est lorsque les manifestants ont quitté la Place Victoire pour se rendre au rond-point Victoire que la police est entrée en danse, en stoppant net leur progression avant de les disperser à coup des gaz lacrymogènes. C’est dans cette bousculade que Delly Sesanga et Mme Bernadette Tokwaulu ont été interpellés par les éléments de la Police Nationale Congolaise.

Selon Ados Ndombasi, Delly Sesanga a été brutalisé avant son interpellation et leur acheminement au poste de police de Funa situé dans la commune de Kalamu.

Malgré la dispersion de leur marché, les membres de collectif « Sursaut national » se déclarent déterminés de poursuivre leurs activités jusqu’à faire échec à ceux qui tiennent mordicus à changer la Constitution pour donner au Président de la République un troisième mandat à la tête du pays.

C’est ainsi qu’ils disent maintenir leur meeting du 16 décembre prochain, en guise de commémoration de l’anniversaire de référendum de 2005 à l’issue duquel la population congolaise s’était prononcée massivement en faveur de la Constitution promulguée le 18 février 2006 et qui a réunifié le pays, après sa partition par les différents mouvements politico-militaires.

 

 

 

L’Udps confirme sa marche de soutien au changement de la constitution

En réponse à la marche de collectif « Sursaut national », l’Udps a annoncé, le mardi dernier, l’organisation d’une marche demain, le 15 novembre 2024 à travers tout le pays, pour soutenir l’idée de Président de la République de changer la Constitution. Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS l’avait annoncé à ses combattants le mardi à l’occasion de la journée de la base. « Nous avons appris que les opposants vont marcher. Cela ne nous concerne pas, car c’est leur droit. Mais si, et seulement s’ils réussissent à marcher ce jeudi, nous leur répondrons samedi avec une marche hors du commun dans tout le pays, pour que le Congo sache que Félix Tshisekedi a un grand parti politique », a-t-il déclaré au siège du parti dans la commune de Limete.

Dans son adresse, Augustin Kabuya avait fustigé l’attitude des Evêques de la CENCO, les opposants et certains acteurs de la société civile qui s’étaient opposés au référendum constitutionnel de 2005, aujourd’hui changent de position en s’opposant contre le changement de la Constitution.

Pour l’interpellation de leaders de « Sursaut National », l’on apprend des sources proches du parti politique de Delly Sessanga, que leur leader a été relâché dans la soirée.

RSK




9ème session ordinaire de la conférence des régulateurs : Nécessité de s’accorder sur des actions en faveur d’une régulation responsable de la sous-région  

Cette neuvième session ordinaire de l’ARTAC dont le but est d’évaluer les recommandations prises à Libreville lors de cette élection, pour la septième session ordinaire, et aussi celui de réfléchir sur une nouvelle vision globalisante avec l’intégration du secteur postal, permettra, de proposer non seulement un nouveau plan stratégique pour l’ARTAC, mais aussi de renouveler de nouvelles stratégies organisationnelles devant contribuer encore plus efficacement au développement socio-économique de notre sous-région de l’Afrique centrale.

C’est le Directeur de cabinet, M. Séraphin Umba, qui a lancé les travaux de la 9ème session ordinaire de la conférence des régulateurs (ARTAC), au nom du ministre en charge des Télécommunications et du Numérique. C’était en présence de M. Djibrilla Ballo, chargé de l’Administration et finances à l’UAT et Dr Ally Simba, représentant des Associations régionales des régulateurs (RA) et Secrétaire exécutif de l’EACO.

Dans son discours, Séraphin Umba a indiqué que cette neuvième session ordinaire de la conférence des régulateurs qui a pour thème « Contribution des régulateurs de télécommunications à la stratégie de sécurité des données en Afrique centrale » constitue un moment historique pour les régulateurs. D’abord pour la commémoration de 20 ans d’existence de l’ARTAC qui a été lancée en 2004 à Bangui et ensuite par l’adoption de textes organiques révisés ainsi que le plan stratégique triennal pour améliorer l’appartenance et enfin par le renouvellement du bureau exécutif.

Il a terminé par remercier toute la communauté des régulateurs membres de l’ARTAC pour l’élection de la RDC à travers son régulateur représenté par le Président du Collège de l’ARPTC, M. Christian Katende. « La République est ainsi honorée par cette élection à la présidence de sept structures sous régionales des régulateurs et souhaite un fructueux mandat au Président entrant et sollicite une étroite collaboration du Président sortant », dit-il.

Augmenter l’existant

Dans son discours, Christian Katende, président de l’ARPTC et vice-président de l’ARTAC pense que nous devons bien augmenter l’existant des communications électroniques et bien innover de cette émergence de technologies et de problématiques nouvelles et diverses, de technologies à prendre en charge.

« La transformation numérique est impérative, l’intelligence artificielle à ne pas ranger, les communications satellitaires disruptives, l’intersectorialité indispensable, les expériences vécues à partager. Il est donc essentiel que nous veillons à notre efficacité. Il est donc essentiel que nous veillons à notre efficacité. Il est donc essentiel que nous veillons à notre efficacité », indique-t-il.

Et d’ajouter, voilà pourquoi ces deux jours de travaux nous permettront de nous accorder sur des actions pragmatiques en faveur d’une régulation responsable de notre sous-région. A-t-il invité les participants à contribuer efficacement à ces échanges afin d’aboutir à de bonnes résolutions pour le développement florissant de nos pays respectifs.

Il a aussi encouragé à œuvrer pour la bonne harmonisation de nos cadres réglementaires, pour une bonne expression d’une régulation collaborative entre nous, ainsi qu’avec les associations d’autorités de régulation et autres partenaires que nous avons sollicitées et que nous remercions encore. Cela afin de mieux atteindre nos objectifs d’inclusion numérique dans notre région.

Soulignons que pour la journée du jeudi 14 novembre 2024, deux panels étaient au rendez-vous, dont la souveraineté numérique et la régulation des données : enjeux, défis et perspectives (Panel 1) et l’exploitation du segment spatial et fourniture de Broadband par satellite (Panel 2). Pour ce vendredi, jour de la clôture, un seul panel est au rendez-vous : l’inclusion financière et les bas à sables : comment concilier innovation et accès aux services financiers pour tous.

JMNK




A la COP29: Judith Suminwa dénonce l’agression rwandaise en RDC en présence de Paul Kagame 

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka s’est exprimée, ce mercredi 13 novembre 2024, à la 29ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, organisée à la COP29 qui se tient à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.

Dans son allocution devant les chefs d’États et plusieurs dignitaires mondiaux, la Cheffe du Gouvernement congolais a appelé à une action collective pour freiner les effets néfastes du changement climatique.

“Nous sommes réunis ici à Bakou, à la COP 29, à un moment où notre planète fait face à une urgence climatique sans précédent. Nous constatons tous que le changement climatique s’accélère, compromettant nos projections et notre capacité d’adaptation. La clé réside dans l’action collective, qui doit être ambitieuse et reposée sur les principes de justice, d’équité et de solidarité”, a déclaré Judith Suminwa Tuluka.

La Première Ministre a alerté sur le fait que ces effets néfastes du changement climatique n’épargnent pas la République démocratique du Congo malgré ses vastes étendues de forêts.

« En effet, tandis que la RDC a le profil de « Pays Solution », au regard de ses vastes étendues de forêts, de sa riche biodiversité, de ses réserves en eau douce, de ses gigantesques zones de tourbières, de ses immenses terres arables et de ses nombreux métaux critiques pour le développement des technologies de pointe à l’ère de la transition énergétique, elle reste extrêmement vulnérable aux effets néfastes du changement climatique », a-t-elle renchéri.

 

Appel au financement du Plan National d’Adaptation

Du haut de la tribune, Judith Suminwa Tuluka a martelé sur la nécessité de financer la RDC à bien mener ses efforts de lutte contre le changement climatique.

« Pour répondre à cette crise, notre Gouvernement a élaboré un Plan National d’Adaptation qui souffre de manque de financements. Il est urgent d’assouplir les modalités d’accès au fonds d’adaptation et d’accélérer l’opérationnalisation du fonds de réponse aux pertes et préjudices afin d’accompagner efficacement les pays vulnérables tels que la République Démocratique du Congo dans leurs efforts à lutter contre les effets néfastes du changement climatique », a-t-elle martelé.

 

Le Rwanda pointé du doigt comme principal pays agresseur de la RDC

Droite dans ses bottes, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a profité de l’occasion pour dénoncer l’agression rwandaise en RDC à la COP29, en présence de Paul Kagame.

« La RDC, mon pays, enregistre des pertes importantes en ce qui concerne sa biodiversité à l’Est du pays et est contrainte d’orienter une partie de son budget à l’effort de la guerre lui imposée injustement par le Rwanda plutôt qu’à investir dans la résilience climatique. Cette situation devrait interpeller davantage la communauté internationale », a martelé Judith Suminwa.

Elle a, par ailleurs, fait savoir que malgré cela, la RDC est prête à établir des partenariats stratégiques « gagnants-gagnants », à la fois bénéfiques pour nos communautés et pour notre planète.

Rappelons que le Gouvernement Suminwa prévoit comme sixième pilier de son Programme d’Actions de gérer durablement et de manière responsable et durablement de l’écosystème face aux changements climatiques.

Un condensé de JMNK




Développement économique en RDC: L’IFC alignée sur les priorités du Gouvernement Suminwa

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a rencontré ce jeudi 14 novembre 2024 à la Primature, Sérgio Pimenta, Vice-président pour l’Afrique de la Société Financière Internationale (IFC), une institution du Groupe de la Banque Mondiale axée sur le développement à travers le secteur privé. Cet échange a permis de dresser un bilan des opérations de l’IFC en République Démocratique du Congo et d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration.

Bilan des opérations de l’IFC

Au cours de l’audience, Sérgio Pimenta a partagé les résultats impressionnants des efforts déployés par l’IFC depuis sa dernière visite en 2021. « Nous avons profondément renforcé notre présence à Kinshasa avec un bureau de près de 20 personnes.

En trois ans, nous avons mobilisé plus de 550 millions de dollars pour financer des projets et conseiller les entreprises sur des questions cruciales de développement », a-t-il affirmé. Ce constat montre l’engagement ferme de l’IFC pour soutenir la croissance économique en RDC.

Engagement vers de nouveaux horizons

Pimenta a également souligné la volonté de l’IFC d’intensifier ses efforts en RDC à travers un financement accru et l’apport d’expertises précieuses au secteur privé.

« Nos discussions ont porté sur les projets futurs, car nous souhaitons faire davantage. Il y a de réelles opportunités pour supporter le secteur privé congolais et augmenter les investissements, notamment dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises, en particulier celles dirigées par des femmes », a-t-il déclaré.

Vers une économie émergente

En regardant vers l’avenir, l’IFC vise à accélérer son action dans le secteur privé pour contribuer de manière significative à l’économie de la RDC. « Nous travaillons main dans la main avec la Banque mondiale pour identifier d’autres secteurs clés, comme le partenariat public-privé. Nous portons également un intérêt particulier au secteur agricole. La RDC dépense près de 3 milliards de dollars américains en importations alimentaires chaque année, alors qu’elle a le potentiel d’exporter davantage », a-t-il ajouté. L’IFC prévoit de lancer une initiative visant à résoudre divers défis logistiques et d’accès aux ressources fondamentales, tels que l’engrais, l’irrigation et la terre.

Aligner les priorités pour un avenir prometteur

Après des échanges constructifs avec la Première Ministre Judith Suminwa, Sérgio Pimenta a noté que les priorités de l’IFC s’alignent étroitement avec celles du Gouvernement congolais.

« Ce que la Première Ministre m’a confié renforce notre conviction : les priorités de l’IFC en RDC sont en parfaite adéquation avec celles de son Gouvernement. Notre but est clair : le développement. En tant que banque de développement, nous finançons des entreprises qui, à leur tour, réaliseront des investissements dans l’industrie et le développement de la chaîne de valeur, soutenant ainsi toute l’économie du pays », a-t-il conclu.

L’IFC s’engage à travailler main dans la main avec le secteur privé dans les pays en développement pour créer des marchés et des opportunités durables pour tous, en mettant à disposition ses ressources financières et son expertise pour surmonter les défis du développement.