Participation des entreprises publiques dans la chaîne de valeur : Miguel Kashal Katemb signe un protocole d’accord avec Jean-Lucien Bussa

M. Jean-Lucien Bussa, ministre du Portefeuille et l’honorable Miguel Kashal Katemb, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) ont signé un protocole d’accord mardi 12 novembre 2024 en vue de promouvoir la coopération interentreprises conformément à la proposition faite par le ministre du Portefeuille au Conseil des ministres du 19 juillet 2024.

La cérémonie de signature dudit protocole d’accord a eu lieu dans la salle des réunions du Cabinet du ministre du Portefeuille en présence des experts du ministère et ceux de l’ARSP. Ce protocole d’accord révolutionnaire établit les passerelles de collaboration, d’accompagnement mutuel et de partage d’informations concernant la mise en œuvre des préférences inter-entreprises par les entreprises privées avec lesquelles les entreprises du Portefeuille de l’Etat réalisent des transactions sur leurs actifs.

Selon l’esprit de ce protocole d’accord de partenariat, chaque entreprise dans laquelle l’Etat a des parts doit orienter prioritairement ses besoins et commandes vers d’autres sociétés commerciales de l’Etat. A compétences égales, la préférence sera accordée aux entreprises du Portefeuille de l’État. Toutefois, dans la mise en œuvre de la conquête des marchés nationaux par les entreprises du Portefeuille de l’Etat, les préférences inter-entreprises seront élargies à l’égard des entreprises privées avec lesquelles les entreprises du Portefeuille de l’Etat réalisent des transactions sur leurs parts sociales, lit-on dans ce document.

Ce protocole d’accord de collaboration a pour objectif de permettre aux deux parties de travailler étroitement pour vulgariser et faciliter la mise en œuvre des préférences inter-entreprises par les entreprises privées avec lesquelles les entreprises du Portefeuille réalisent des transactions et de partager les expériences du partenariat public-privé (PPP) explique Me Didier Kashala Kamanda, Directeur des Opérations à l’ARSP.

“Il était essentiel que dans le cadre de la sous-traitance, dans le cadre de ces transactions, les activités de sous-traitance soient canalisées aussi vers les entreprises du portefeuille de l’État, car ces entreprises ont des participations dans ces entreprises privées qui font des activités de sous-traitance. Il était essentiel que dans la chaîne de valeur de ces entreprises privées que l’État puisse se retrouver. C’était le constat et la motivation qui a poussé le ministère du Portefeuille à présenter une note d’information au gouvernement et ce dernier a décidé que le ministère du Portefeuille implémente des actions afin de permettre aux entreprises du Portefeuille de pouvoir entrer dans les chaînes de valeur des entreprises privées ».

De la cellule de coordination

Me Didier Kashala Kamanda, Directeur des Opérations à l’ARSP a soutenu que nous avons concrétisé les travaux qu’on a commencé ensemble pour mettre en place un cadre permanent de concertation qui puisse permettre que nous puissions échanger des informations, partager tout ce que nous pouvons avoir en tant que régulateur dans le domaine de la sous-traitance et le ministère du Portefeuille en tant que gestionnaire des entreprises du Portefeuille de l’État, la convention que nous avons mis en place a une durée indéterminée et le cadre est celui permanent des concertations.

Il est essentiel que nous puissions, dans le cadre de l’État, mettre en œuvre des mécanismes qui permettent que l’État se retrouve dans la chaîne des valeurs des entreprises privées.

En vertu de l’article 3 dudit protocole d’accord de partenariat, il sera institué une Cellule de coordination conjointe qui devant être constituée des experts du Ministère du Portefeuille et de l’ARSP. Pour le Ministre Jean-Lucien Bussa, la désignation de ces Experts et l’élaboration du Règlement intérieur doivent se faire urgemment.

Pour mémoire, c’est sur proposition du ministre du Portefeuille que le Gouvernement de la République avait adopté, le 19 juillet 2024, la mesure portant collaboration inter-entreprises du Portefeuille. En clair, Jean-Lucien Bussa avait suggéré que les entreprises du Portefeuille s’accordent des préférences en matière des produits et services générés les unes et les autres. Cette énième réforme qui bénéficie de la collaboration de l’Autorité de Régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), est désormais une réalité et une opportunité pour les entreprises publiques de booster leurs chiffres d’affaires. Et de nombreuses entreprises publiques se mobilisent pour exploiter cette nouvelle aubaine qu’offre cette énième réforme initiée par le patron du Portefeuille congolais.

Le Quotidien




CREFDL salue l’avènement d’un parquet financier pour la répression de la délinquance financière 

Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) a suivi l’approbation par le Conseil des Ministres, du « Projet de Loi organique portant création du Parquet national économique et financier et organisation, fonctionnement et compétences des chambres spéciales en matière économique et financière ».

Dans un communiqué signé par son Coordonnateur national, Valery Madianga, CREFDL se dit satisfait de constater que le Gouvernement a enfin mis en application la proposition de la société civile exprimée, il y a de cela de nombreuses années.

En effet, la mise en place de cette instance anti-corruption devrait être accompagnée d’un programme clair de renforcement des capacités des magistrats sur les questions de gouvernance financière et économique. De plus, le Gouvernement devrait déjà projeter une dotation d’un budget annuel similaire à celui de l’Inspection Générale des Finances (IGF), chiffré à environ 30 millions $ tel que retracé dans la Loi de finances de la RDC.

A en croire CREFDL, pour lutter contre la délinquance économique et financière la plus complexe, le parquet financier devrait être doté d’une véritable indépendance administrative et financière. Des liens entre celui-ci et les organes de contrôle sont à établir clairement pour renforcer son efficacité.

Ainsi, CREFDL invite les Parlementaires à l’examen rapide dudit projet, une fois déposé par le Gouvernement, pour s’attaquer à des questions urgentes qui gangrènent la gestion de denier public en RDC et promet sa collaboration, une fois installé.




10éme édition de Makutano à Kinshasa : Quel new deal pour le café et cacao congolais ?

Le Gouvernement congolais est en train de mettre en place des mesures incitatives pour accompagner les producteurs œuvrant dans les filières café et café et le

Ministère du Commerce Extérieur et celui de la Communication et Médias sont en train de consolider les stratégies de communication pour bien positionner ces deux produits autres sur le marché international, annonce faite ce jeudi à Kinshasa par le Ministre, Patrick Muyaya, Porte-parole du Gouvernement à la dixième édition de Makutano, qui est le Forum International d’Affaires.

Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya qui est le marketeur en chef des produits congolais est en train de renforcer des stratégies avec l’accompagnement de mon ministère a ajouté le Ministre de la Communication et Médias, et ce, devant les représentants des producteurs, de la Fédération des Entreprises du Congo-FEC et de l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le Développement International (USAID) qui appuie déjà les producteurs locaux pour faire bénéficier la RDC l’AGOA qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d’Amérique sans droits de douane.

Représentant le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya à ce panel, Thythy Nsumbu Tshikala, Directeur de Développement des Produits et Assistance Technique à l’ Agence Nationale pour la Promotion des Exportations (ANAPEX) a insisté sur le renforcement du dialogue permanent entre le secteur public et privé avec la création d’un cadre d’échanges pour que la RDC redevienne parmi les principaux pays exportateurs du café , mais aussi examiner les mesures nécessaires pour retrouver cette place sur le marché mondial, a-t-il renchéri.

Paneliste, le Ministre de l’Industrie et de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Louis Watum Kabamba a insisté aussi sur la transformation des produits congolais avant toute exportation.

Signalons cette dixième édition de Makutano, the new deal pour une RDC et Afrique fortes et prospères va tirer ses rideaux ce samedi dans la capitale congolaise.