Au 8 novembre 2024 : Les recettes fiscales ont atteint 1.380,3 milliards de CDF, soit un taux de réalisation de 118,1%

Les recettes fiscales ont atteint 1.380,3 milliards de CDF, provenant des impôts directs et indirects (DGI) de 920,0 milliards de CDF et de la fiscalité douanière (DGDA) pour un montant de 460,3 milliards.

Selon la Note de conjoncture au 08 Novembre 2024, le plan de trésorerie prévisionnel, pour le mois de novembre 2024, renseigne une réalisation des recettes publiques de 2.525,7 milliards de CDF, impulsées par les encaisses attendues au titre du paiement du 4èmeacompte provisionnel de l’impôt sur le bénéfice et profit. Les dépenses publiques sont projetées à 2.830,8 milliards de CDF dont 2.023,8 milliards des dépenses courantes.

De même, aux six premiers jours du mois de novembre 2024, l’exécution du Plan de trésorerie de l’Etat s’est soldée par un déficit de 323,4 milliards de CDF, traduit par un niveau des recettes de 202,8 milliards et celui des dépenses de 526,2 milliards.

Au cours du mois d’octobre 2024, la balance des opérations financières de l’Etat affiche un déficit de 855,9 milliards couvert entièrement par une quotité de la marge de trésorerie antérieurement constituée de 665,3 milliards et les produits d’émission des titres publics d’un import de 190,6 milliards.

Les ressources mobilisées ont totalisé 1.842,3 milliards de CDF, représentant 74,2 % des prévisions retenues dans le plan de trésorerie de l’Etat. En excluant les recettes exceptionnelles de 923,4 milliards attendues de la SICOMINES mais non payées, le taux de réalisation comparativement aux recettes des régies financières a été de 118,1%. En effet, les recettes fiscales ont atteint 1.380,3 milliards de CDF, provenant des impôts directs et indirects (DGI) de 920,0 milliards de CDF et de la fiscalité douanière (DGDA) pour un montant de 460,3 milliards.

S’agissant des recettes non fiscales, constituées des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participations (DGRAD), elles se sont chiffrées à 462,1 milliards de CDF.

De leur côté, les dépenses publiques ont été exécutées en deçà de leurs prévisions du mois. En effet, sur un montant programmé de 3.201,1 milliards de CDF, les dépenses publiques se sont chiffrées à 2.698,2 milliards, soit un taux d’exécution de 84,3 %. En dépit de la sous-consommation pré-rappelée, les dépenses courantes ont enregistré un dépassement de 17,0 % de leurs prévisions chiffrées à 1.618,0 milliards de CDF.

Les décaissements effectués ont concerné pour l’essentiel les rubriques ci-après : les salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat (729,7milliards de CDF), les frais de fonctionnement des institutions et ministères (567,4 milliards) ainsi que les subventions (387,3 milliards). S’agissant des dépenses en capital, elles ont enregistré un taux d’exécution de 37,6 % pour s’établir à 383,0 milliards de CDF. Les dépenses exceptionnelles, quant à elles, se sont chiffrées à 318,9 milliards de CDF contre une programmation de 305,0 milliards. Par ailleurs, en cumul annuel, au 06 novembre 2024, la situation financière de l’Etat affiche un déficit de trésorerie de 393,7 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 22.207,1 milliards et aux dépenses de 22.600,8 milliards.




A fin juin 2024, le taux de croissance du PIB réel s’établirait à 5,3 %

Selon la Note de conjoncture au 08 Novembre 2024, la conjoncture économique intérieure s’est caractérisée par la poursuite de la stabilité sur les principaux marchés. Sur le marché des biens et services, l’inflation hebdomadaire s’est stabilisée à son niveau de la semaine passée. Sur le marché des changes une légère appréciation de la monnaie nationale a été observée.

Ces évolutions sont attribuables à l’application des politiques conjoncturelles restrictives, particulièrement la politique monétaire traduite par une forte ponction de la liquidité bancaire.

Selon les estimations, sur base des réalisations de production à fin juin 2024, le taux de croissance du PIB réel s’établirait à 5,3 %. Cette évolution tient principalement de la performance du secteur minier, à la faveur d’une bonne tenue des cours de principaux produits exportés.

Au mois de septembre 2024, les résultats de l’enquête sur le baromètre de conjoncture de l’économie congolaise révèlent un regain de confiance des chefs d’entreprises, après un léger fléchissement observé au mois d’août. En effet, le solde global brut d’opinions s’est établi à +35,9 % contre +35,7 % le mois précédent.

Cette évolution tient notamment à l’affermissement observé dans la quasi-totalité des branches d’activité, principalement dans « l’Industrie Extractive », dont le solde d’opinions des chefs d’entreprises est passé de +38,7 % à +39,1 %,d’un mois à l’autre. Cela est expliqué notamment par la hausse des cours du cuivre observé durant le mois sous analyse, se situant à 9.420,79 USD contre 9.117,95 USD la tonne le mois dernier. A cela s’ajoute également le maintien des cours d’autres principales matières premières, notamment le cobalt, le coltan et l’or, à des niveaux favorables.

Au cours de la première semaine du mois de novembre 2024, le taux de d’inflation hebdomadaire s’est globalement stabilisé à son niveau de la semaine dernière. En effet, il s’est situé à 0,100% contre 0,102% la semaine précédente, portant le cumul à 10,607%. Les « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées »ont contribué à l’inflation hebdomadaire à concurrence de 71,95%contre 45,61% une semaine plutôt.

Les fonctions autres fonctions notamment «Logement, eau, électricités, gaz, et autres combustibles», «Transports» ainsi que «Restaurants et hôtels» ont décélérées d’une semaine à l’autre et y ont respectivement contribué à hauteur de 11,59%, 7,89% et 2,43%.




Au 08 novembre2024 : La Note de conjoncture économique note une croissance résiliente tant dans les économies avancées que celles émergentes et en développement

A l’échelle mondiale, indique la Note de conjoncture au 08 novembre 2024, l’environnement économique reste caractérisé par une croissance résiliente tant dans les économies avancées que celles émergentes et en développement.

Cette situation s’est reflétée également au troisième trimestre de l’année en cours.

Concernant les économies avancées, les statistiques publiées par le Bureau Américain d’Analyses Economiques renseignent que l’économie américaine a progressé de 2,8 %, en rythme annualisé, au troisième trimestre 2024. Cette progression de l’activité productive a été soutenue, notamment par les dépenses des ménages, lesquelles ont enregistré une croissance de 3,7 %, soit la plus rapide depuis le premier trimestre 2023.

A cela s’ajoute notamment la hausse de la consommation publique de 5,1 % contre 3,1 % au deuxième trimestre 2024, tirée par les dépenses de la défense nationale.

Dans la zone euro, souligne la même source, l’activité économique a progressé de 0,4 % au troisième trimestre 2024, après une hausse de 0,2 % au trimestre précédent.

Cette croissance est soutenue par les grandes économies de la zone, notamment l’économie allemande qui a évité une récession au troisième trimestre, enregistrant une progression de 0,2 % contre un taux de croissance de -0,3 % au deuxième trimestre 2024.

S’agissant des pays émergents, il y a lieu d’indiquer une croissance de 0,9 % au troisième trimestre 2024 en Chine. Il s’agit de la neuvième période consécutive de hausse trimestrielle, soutenue par les récentes initiatives gouvernementales visant à stimuler la consommation, à atténuer les risques de déflation et à inverser le ralentissement du secteur immobilier.

Par ailleurs, la conjoncture mondiale reste marquée par la poursuite de l’assouplissement monétaire de principales Banques centrales des économies avancées. La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé de baisser la fourchette cible des taux directeurs de 25 points de base à 4,5 % et 4,75 %, lors de la réunion de novembre courant de son Comité de Politique monétaire.

De même, la Banque d’Angleterre a également baissé son taux directeur de 25 points de base, le situant à 4,75 %. Quant à la Banque centrale européenne (BCE), les marchés anticipent également une baisse de 25 points de base lors de la réunion de décembre 2024 du Conseil des gouverneurs.

 




RDC : Le président Tshisekedi est arrivé ce samedi à Lubumbashi dans le Haut- Katanga 

Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a entamé ce samedi 16 novembre 2024, une tournée dans quelques provinces de l’espace Katanga. Il s’agit du Haut-Katanga, le Haut-Lomami et du Tanganyika. Première étape, la province du Haut-Katanga. Au bas de l’avion, le premier citoyen congolais a été accueilli par le gouverneur du Haut- Katanga Jacques Kyabula Katwe, assisté par plusieurs personnalités notamment, le président du sénat, le ministre de la communication et des médias ainsi que d’autres autorités tant nationales que provinciales.

 

Félix Tshisekedi s’est rendu à la place de la poste pour un meeting de circonstance. Il a remercié la population Haut-Katangaise en général qui avait jeté son dévolu sur lui, lors des élections de 2023. Dans son message, Félix Tshisekedi n’a pas mis de côté l’idée de toucher la constitution afin qu’elle soit adaptée aux réalités congolaises.

 

Dans son agenda, le programme du chef de l’État prévoit l’inauguration d’une usine de Zinc à Kipushi, après 20 ans d’inactivité, l’inauguration du bâtiment qui va abriter le siège de l’assemblée provinciale du Haut- Katanga à Lubumbashi, il va aussi se rendre à Kaniama Kasese dans la province du Haut- Lomami pour se rendre compte du fonctionnement du service national, afin présider la 11 ème conférence des gouverneurs à Kalemie.

 

Mboshi