Chine: Le Maroc remporte le bronze lors de la Compétition internationale du meilleur carreleur

Bilal Benhammou, lauréat de l’édition 2024 du concours “Master Zlayji”, a remporté la médaille de bronze lors de la Compétition internationale du meilleur carreleur (Global Tiler Competition), organisée à Shanghai en Chine par Sika BFM Chine.

La Chine a été couronnée championne de cette compétition, suivie de l’Équateur et du Maroc, indiquent Super Cérame et Sika Maroc dans un communiqué conjoint.

La compétition s’est déroulée en deux étapes: une épreuve théorique le 8 novembre, suivie d’une épreuve pratique le 9 novembre, précise le communiqué.

Bilal Benhammou a su se hisser sur le podium grâce à ses performances exceptionnelles, confirmant l’étendue de la maîtrise et de l’expertise marocaine dans l’art de la pose de céramique, face à 56 participants issus de 13 pays en lice pour les premières places.

Le Maroc participe à ce prestigieux concours pour la deuxième fois, une initiative rendue possible grâce aux cycles de formation complets combinant théorie et pratique offerts par Super Cérame, filiale de Ynna Holding, leader national dans la fabrication de carreaux de céramique, et Sika Maroc, acteur incontournable du secteur du BTP (bâtiment et travaux publics).

Ces deux entreprises se sont unies pour organiser “Master Zlayji 2024”, un concours national unique, dédié aux poseurs de céramique marocains et visant à promouvoir l’excellence dans ce secteur.

L’édition 2024 de “Master Zlayji” a rassemblé 1.500 participants, établissant un nouveau record et triplant le nombre d’inscriptions par rapport à la première édition.

Ce succès témoigne de l’intérêt croissant des professionnels du secteur pour cet événement désormais incontournable, et reflète l’engagement de Super Cérame et de Sika Maroc en faveur du soutien et de la valorisation des talents nationaux.

“Je tiens à exprimer ma gratitude envers Super Cérame et Sika Maroc pour la mise en place du projet “Master Zlayji”, qui valorise et récompense le savoir-faire des carreleurs marocains”, a déclaré Bilal Benhammou, cité dans le communiqué.

“La compétition au Maroc n’a rien à envier à celle internationale. L’événement national a été organisé avec autant de soin et de professionnalisme que celui en Chine”, a-t-il ajouté.

Depuis plus de 50 ans, Super Cérame se positionne comme un acteur majeur de l’économie marocaine, avec quatre sites de production, cinq showrooms et un réseau de 5.000 références.

L’entreprise forme chaque année plus de 1.000 poseurs et, grâce à une production quotidienne de 120.000 m², se classe parmi les 20 premiers producteurs mondiaux de carreaux céramiques.

Présent depuis 1979, Sika Maroc propose des solutions chimiques pour la construction et l’industrie, couvrant tous les aspects, de la fondation à la toiture.

Disposant de cinq usines à travers le Maroc, l’entreprise se distingue par sa qualité et son engagement en faveur de la durabilité, collaborant étroitement avec les professionnels pour rehausser les standards du secteur au Royaume.




Éliminatoires CAN-2025: C’est une bonne prestation face au Gabon, mais il reste encore du travail à faire (Walid Regragui)

En dominant le Gabon par 5 buts à 1 lors du match disputé, vendredi soir, au stade de Franceville, pour le compte de la 5-ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025), l’équipe nationale a livré une bonne prestation, a affirmé, le sélectionneur national, Walid Regragui, estimant que les Lions de l’Atlas ont “encore du travail à faire”.

“C’est une bonne victoire, nous voulons finir premier du groupe et c’est ce qu’on va confirmer lundi” face au Lesotho pour le compte de la 6è journée des éliminatoires de la prochaine CAN-2025, a déclaré Walid Regragui, lors de la conférence d’après-match.

Exprimant sa satisfaction de la bonne prestation des Lions de l’Atlas lors de cette confrontation, le sélectionneur national a souligné qu’il y a encore du travail à faire”, “C’était un match à l’extérieur qu’on voulait tester. Nous avons eu le bon scénario d’être menés pour savoir comment réagir”, a-t-il ajouté.

“Nous avons encaissé un but dès le début de match mais on a réagi comme une grande équipe et on a vite égalisé”, a expliqué Walid Regragui, notant que les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont ensuite cherché le deuxième et puis le troisième but.

“J’ai de la chance d’avoir un banc de qualité et de très bons joueurs d’avenir”, s’est-t-il félicité relevant que l’équipe nationale a été un peu plus solide défensivement, tout en gardant la même cadence du dernier match sur le front offensif.

Pour Walid, cette rencontre a été également une bonne occasion pour donner plus de confiance et de valeur au duo défensif Nayef Aguerd et Jamal Harkass, notamment avec le retour de Noussair Mazraoui.

À l’issue de cette journée, le Maroc conforte sa place en tête du groupe B avec 15 points obtenus en cinq victoires, devançant le Gabon, qui a validé sa qualification pour la CAN (7 unités). Le Lesotho est troisième avec 4 points, alors que la Centrafrique occupe la quatrième et dernière place avec 3 points.

Lundi prochain, le Maroc affrontera le Lesotho au stade d’honneur d’Oujda, pour le compte de la 6è et dernière journée des éliminatoires de la prochaine CAN, qui aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.




LDC féminine de la CAF: “Démo” d’excellence de l’AS FAR face à l’UWC (2-0), place en demie

Sans trembler, l’AS FAR a assuré sa place dans le dernier carré de la Ligue des Champions féminine de la CAF pour la 4-ème fois d’affilée, en décrochant une troisième victoire en autant de matchs de la phase de poules face à l’University of Western Cape d’Afrique du Sud (2-0).




Judith Suminwa attendue à Ottawa ce week-end pour booster la coopération entre la Rdc et le Canada

La Première ministre Judith Suminwa Tuluka arrive ce week-end à Ottawa, en vue de redynamiser et réchauffer les relations entre la RDC et le Canada, en particulier dans le secteur économique. La Cheffe du Gouvernement congolais va participer à la conférence « Africa Accelerating 2024 », qui va se tenir dans la capitale canadienne, à l’initiative de la Chambre commerciale Canada-Afrique, avec l’appui du Gouvernement canadien. Ladite conférence ouvre ses portes le lundi 18 novembre 2024, par le discours inaugural du Premier Ministre canadien, Justin Trudeau, 23ème personnalité à occuper cette fonction.

Porter plus haut encore la voix de la RDC

Après Bakou, en Azerbaïdjan, Judith Suminwa va, à nouveau, porter haut la voix de la RDC dans ce pays d’Amérique du Nord. La Première Ministre va notamment présenter les innombrables opportunités d’investissement dans son pays aux entrepreneurs canadiens et aux différentes délégations présentes à cette conférence. Il s’agit d’envisager des partenariats de type gagnant-gagnant où la RDC mettra en valeur la richesse de son marché économique. La Première Ministre ne manquera pas d’évoquer avec son homologue canadien la question des changements climatiques, étant donné que le Gouvernement Trudeau est investi dans la lutte contre cette menace mondiale. Dans ce domaine, la Première Ministre ne manque pas d’occasion pour rappeler que la RDC doit être rétribuée équitablement à ses efforts de protection de l’écosystème mondial.

Pays de grande démocratie parlementaire, au Canada la Cheffe du Gouvernement congolais devrait également rencontrer le Président de la Chambre des Communes (Chambre basse du Parlement du Canada), Greg Fergus, ainsi que la Présidente du Sénat, Raymonde Gagné.

Une visite qui fait revivre la coopération dans le secteur économique

L’arrivée de Judith Suminwa en terre canadienne vient ainsi mettre fin à une certaine torpeur qui a caractérisé, dans un passé récent, les relations économiques entre la RDC et le Canada. Et même si le Canada a eu des investissements miniers importants au Congo, les échanges commerciaux entre les deux pays sont restés modestes, ces dernières années. Une tendance que la Première Ministre veut absolument renverser, en vue de sa politique qui vise à créer plus d’emplois, l’un des engagements majeurs du Président de la République.

Au mois d’août dernier déjà, elle l’avait fait savoir à Maryse Guilbeault, Ambassadrice du Canada en République démocratique du Congo, au cours d’une audience à la Primature. Mme Guilbeault avait alors assuré que les investisseurs canadiens « tenaient à pénétrer le marché congolais ». A travers « Africa Accalerating 2024 », la Première va prendre la balle au bond pour insister davantage sur les opportunités d’investir en RDC.

Diaspora congolaise, deuxième communauté africaine au Canada

La diaspora congolaise n’est pas en reste. Durant son séjour, la Première Ministre s’entretiendra avec ses nombreux compatriotes qui résident au Canada. Il s’agit d’une très forte communauté considérée, selon les statistiques, comme la deuxième du continent africain en termes de démographie, parmi eux des milliers d’étudiants qui constituent l’avenir de la RDC. Fidèle à ses valeurs, comme partout où elle passe, la Cheffe du Gouvernement va échanger avec ces Congolaises et Congolais. Pour elle, le dialogue est l’une des clés des problèmes existentiels auxquels ses compatriotes sont souvent confrontés.

La conférence Africa Accelerating 2024 va donc se dérouler du 18 au 20 novembre 2024 à Ottawa et Toronto. Outre les allocutions officielles, le programme comprend une visite parlementaire, des rencontres d’affaires et une réflexion sur le passé et l’avenir des échanges commerciaux entre le Canada et l’Afrique.




Mercredi 06 novembre 2024 : Forte ponction de 171,0 milliards de CDF lors de la séance d’adjudication

La balance des biens, à fin septembre 2024, s’est soldée par un excédent cumulé de 1.595,99 millions de USD soit 1,15 % du PIB. A la période correspondante de 2023, il affichait un déficit cumulé de 808,02 millions de USD, soit 1,92 % du PIB. Cette évolution tient essentiellement de la bonne tenue des cours du cuivre.

Le secteur monétaire a affiché une forte ponction hebdomadaire de l’encours du Bon BCC. Cette situation procède notamment de la hausse de la liquidité bancaire en monnaie nationale, sur fond d’une accélération de la consommation des dépôts de l’Etat à la Banque Centrale du Congo.

Le guichet des prêts à court terme n’a enregistré aucune opération au cours de la semaine sous analyse. En cumul mensuel et annuel, à fin octobre 2024, le volume des opérations a atteint respectivement 50,0 milliards et 642,2 milliards de CDF. Le guichet des facilités permanentes a été inactif durant la semaine en cours.

Le volume des opérations y enregistré au mois d’octobre courant se situe à 105,0 milliards de CDF. En cumul annuel, au 2024, il renseigne un total de 5.685,0 milliards de CDF. Pour rappel, au cours de l’année précédente, il a été noté un volume d’opérations de 21.569,7 milliards.

Aucune opération n’a été enregistrée au niveau du marché interbancaire. En cumul mensuel et annuel, à fin octobre, il se dégage des opérations de 50,0 milliards de CDF et de 414,0 milliards respectivement. Les taux d’intérêt appliqués sur les différents guichets se sont situés à 25,0 % sur le marché interbancaire et des prêts à court terme et à 26,0 % sur celui des facilités permanentes.

Il nous revient qu’à fin septembre 2024, les dépôts de la clientèle se sont situés à 13.662,06 millions de USD, soit une progression mensuelle de 0,24 %. Par structure des monnaies, les dépôts en dollar américain et ceux en franc congolais ont progressé de 0,19 % et de 0,64 %, respectivement. Il sied de relever que les dépôts bancaires restent dominés par ceux en devises, représentant 91,1 % du total. En outre, la composition des dépôts est principalement dominée par les dépôts des entreprises privées, des ménages, des entreprises publiques ainsi que de petites et moyennes entreprises qui ont représenté respectivement 33,6 %, 26,7 %, 11,7 % et 9,0 % du total.

Par ailleurs, les crédits bruts ont augmenté, d’un mois à l’autre, de 0,41 % en septembre, s’établissant à 8.493,86 millions de USD contre un niveau de 8.458,66 millions à fin août 2024. Cette situation résulte principalement des crédits octroyés aux entreprises privées, aux ménages et aux petites et moyennes entreprises. Quant à la ventilation par monnaie, les crédits bancaires en dollar américain ont enregistré une hausse de 0,09 % et ceux en monnaie nationale ont également progressé de 3,1 %.

A la même période sous examen, il s’est observé une forte ponction à hauteur de 171,0 milliards de CDF lors de la séance d’adjudication du mercredi 06 novembre 2024. Ainsi, l’encours du Bon BCC est passé de 347,8 milliards la semaine précédente à 518,8 milliards de CDF. L’augmentation de l’encours du titre de la BCC résulte de la hausse de la liquidité bancaire en monnaie nationale, dans un contexte d’accélération de la consommation des dépôts de l’Etat à la Banque Centrale du Congo.

En effet, alors que l’appel d’offres visait 400,0 milliards de CDF pour le Bon à 7 jours et 50,0 milliards pour celui à 28 jours, les soumissions reçues et retenues se sont situées à 357,8 milliards et 45,0 milliards, respectivement.

Cet encours est réparti de la manière suivante: 357,8 milliards de CDF pour la maturité à 7 jours, 116,0 milliards pour celle à 28 jours et 45,0 milliards pour celle à 84 jours. Au 07 novembre 2024, les charges du Bon BCC ont atteint 60,9 milliards de CDF.

N’eût été l’action via le Bon BCC, qui a ponctionné 518,8 milliards de CDF, la liquidité en monnaie nationale aurait dépassé les 1.279,9 milliards de CDF




A part le cours du baril du pétrole qui est en hausse, les cours du cobalt, du cuivre et de l’or sont en baisse

Au 07 novembre 2024, le cours du baril du pétrole s’est situé à 74,84 USD affichant une hausse hebdomadaire de 0,25 %. Cette évolution est notamment alimentée par la prolongation de la limitation de la production des membres de l’OPEP et alliés ainsi que par des tensions géopolitiques liées à l’Iran et Israël.

Comparativement à fin décembre 2023, le prix du baril a enregistré une baisse de 3,89 %. La tonne du cuivre, établie à 9.529,50 USD, a enregistré une baisse hebdomadaire de 0,33 % et une hausse de 11,70 % par rapport à fin décembre 2023.

Quant au cours du cobalt, il s’est fixé à 24.011,00 USD, affichant sur la semaine une hausse de 0,06 % et une baisse de 26,68 % par rapport à fin décembre 2023.

L’once d’or s’est négociée à 2.738,13 USD, affichant une baisse hebdomadaire de 0,88 %. La perspective de l’arrivée de l’Administration Trump présage une politique budgétaire plus expansionniste et des droits de douane plus élevés à l’effet de rendre les obligations du Trésor américain plus attrayantes par rapport à l’or. Rapproché à fin décembre 2023, le prix de l’once a enregistré un accroissement de 32,25 %.

Les cours du blés et maïs se sont fixés respectivement à 212,32 USD et 157,31 USD. Ils affichent des hausses de 0,70 % et 3,63 % par rapport à la semaine précédente et des baisses de 7,04 % et 8,55 % par rapport à fin décembre 2023.




BCC : Poursuite de la stabilité du taux de change sur les deux segments du marché 

En phase avec le calendrier d’émission des titres publics, le Trésor a annoncé deux adjudications pour le 12 novembre 2024. Pour les Obligations du Trésor indexées d’une maturité de 1 an et 6 mois, le Gouvernement a levé 60,0 milliards de CDF au taux d’intérêt de 13,0 % l’an. Concernant les Obligations du Trésor en dollar américain d’une maturité de 1 an et 6 mois, le montant annoncé est de 110,0 millions de USD au taux de 9,0 % l’an.

S’agissant des remboursements des titres échus, en cumul annuel au 31 octobre 2024, le Trésor a remboursé 2.480,4 milliards de CDF, dont 1.532,3 milliards des Bons du Trésor et 948,4 milliards des Obligations du Trésor. Enfin, l’encours global des titres publics, en cumul annuel, au 31 octobre 2024, a atteint 2.660,5milliards de CDF.

Disons que la période sous examen a été caractérisée par la poursuite de la stabilité du taux de change sur les deux segments du marché, la stabilisation des réserves internationales et des évolutions divergentes des prix des produits de base essentiels à l’économie congolaise.

Pendant la même période, le taux de change poursuit sa fluctuation autour de 2.800 CDF le dollar américain comme c’est le cas depuis le mois de mai. Au 08 novembre 2024, il s’est établi à 2.847,80 CDF à l’indicatif et à 2.852,82 CDF sur le marché parallèle.

Au cours de la semaine sous analyse, la monnaie nationale s’est appréciée de 0,07 % à l’indicatif et 0,11 % au parallèle. En cumul annuel, le franc congolais s’est déprécié de 6,28 % et 5,83 %, respectivement à l’indicatif et au parallèle. Les réserves internationales ont atteint 6.694,15 millions de USD au 06 novembre 2024, représentant 14 semaines d’importations des biens et services.




Au 8 novembre 2024 : Les recettes fiscales ont atteint 1.380,3 milliards de CDF, soit un taux de réalisation de 118,1%

Les recettes fiscales ont atteint 1.380,3 milliards de CDF, provenant des impôts directs et indirects (DGI) de 920,0 milliards de CDF et de la fiscalité douanière (DGDA) pour un montant de 460,3 milliards.

Selon la Note de conjoncture au 08 Novembre 2024, le plan de trésorerie prévisionnel, pour le mois de novembre 2024, renseigne une réalisation des recettes publiques de 2.525,7 milliards de CDF, impulsées par les encaisses attendues au titre du paiement du 4èmeacompte provisionnel de l’impôt sur le bénéfice et profit. Les dépenses publiques sont projetées à 2.830,8 milliards de CDF dont 2.023,8 milliards des dépenses courantes.

De même, aux six premiers jours du mois de novembre 2024, l’exécution du Plan de trésorerie de l’Etat s’est soldée par un déficit de 323,4 milliards de CDF, traduit par un niveau des recettes de 202,8 milliards et celui des dépenses de 526,2 milliards.

Au cours du mois d’octobre 2024, la balance des opérations financières de l’Etat affiche un déficit de 855,9 milliards couvert entièrement par une quotité de la marge de trésorerie antérieurement constituée de 665,3 milliards et les produits d’émission des titres publics d’un import de 190,6 milliards.

Les ressources mobilisées ont totalisé 1.842,3 milliards de CDF, représentant 74,2 % des prévisions retenues dans le plan de trésorerie de l’Etat. En excluant les recettes exceptionnelles de 923,4 milliards attendues de la SICOMINES mais non payées, le taux de réalisation comparativement aux recettes des régies financières a été de 118,1%. En effet, les recettes fiscales ont atteint 1.380,3 milliards de CDF, provenant des impôts directs et indirects (DGI) de 920,0 milliards de CDF et de la fiscalité douanière (DGDA) pour un montant de 460,3 milliards.

S’agissant des recettes non fiscales, constituées des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participations (DGRAD), elles se sont chiffrées à 462,1 milliards de CDF.

De leur côté, les dépenses publiques ont été exécutées en deçà de leurs prévisions du mois. En effet, sur un montant programmé de 3.201,1 milliards de CDF, les dépenses publiques se sont chiffrées à 2.698,2 milliards, soit un taux d’exécution de 84,3 %. En dépit de la sous-consommation pré-rappelée, les dépenses courantes ont enregistré un dépassement de 17,0 % de leurs prévisions chiffrées à 1.618,0 milliards de CDF.

Les décaissements effectués ont concerné pour l’essentiel les rubriques ci-après : les salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat (729,7milliards de CDF), les frais de fonctionnement des institutions et ministères (567,4 milliards) ainsi que les subventions (387,3 milliards). S’agissant des dépenses en capital, elles ont enregistré un taux d’exécution de 37,6 % pour s’établir à 383,0 milliards de CDF. Les dépenses exceptionnelles, quant à elles, se sont chiffrées à 318,9 milliards de CDF contre une programmation de 305,0 milliards. Par ailleurs, en cumul annuel, au 06 novembre 2024, la situation financière de l’Etat affiche un déficit de trésorerie de 393,7 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 22.207,1 milliards et aux dépenses de 22.600,8 milliards.




A fin juin 2024, le taux de croissance du PIB réel s’établirait à 5,3 %

Selon la Note de conjoncture au 08 Novembre 2024, la conjoncture économique intérieure s’est caractérisée par la poursuite de la stabilité sur les principaux marchés. Sur le marché des biens et services, l’inflation hebdomadaire s’est stabilisée à son niveau de la semaine passée. Sur le marché des changes une légère appréciation de la monnaie nationale a été observée.

Ces évolutions sont attribuables à l’application des politiques conjoncturelles restrictives, particulièrement la politique monétaire traduite par une forte ponction de la liquidité bancaire.

Selon les estimations, sur base des réalisations de production à fin juin 2024, le taux de croissance du PIB réel s’établirait à 5,3 %. Cette évolution tient principalement de la performance du secteur minier, à la faveur d’une bonne tenue des cours de principaux produits exportés.

Au mois de septembre 2024, les résultats de l’enquête sur le baromètre de conjoncture de l’économie congolaise révèlent un regain de confiance des chefs d’entreprises, après un léger fléchissement observé au mois d’août. En effet, le solde global brut d’opinions s’est établi à +35,9 % contre +35,7 % le mois précédent.

Cette évolution tient notamment à l’affermissement observé dans la quasi-totalité des branches d’activité, principalement dans « l’Industrie Extractive », dont le solde d’opinions des chefs d’entreprises est passé de +38,7 % à +39,1 %,d’un mois à l’autre. Cela est expliqué notamment par la hausse des cours du cuivre observé durant le mois sous analyse, se situant à 9.420,79 USD contre 9.117,95 USD la tonne le mois dernier. A cela s’ajoute également le maintien des cours d’autres principales matières premières, notamment le cobalt, le coltan et l’or, à des niveaux favorables.

Au cours de la première semaine du mois de novembre 2024, le taux de d’inflation hebdomadaire s’est globalement stabilisé à son niveau de la semaine dernière. En effet, il s’est situé à 0,100% contre 0,102% la semaine précédente, portant le cumul à 10,607%. Les « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées »ont contribué à l’inflation hebdomadaire à concurrence de 71,95%contre 45,61% une semaine plutôt.

Les fonctions autres fonctions notamment «Logement, eau, électricités, gaz, et autres combustibles», «Transports» ainsi que «Restaurants et hôtels» ont décélérées d’une semaine à l’autre et y ont respectivement contribué à hauteur de 11,59%, 7,89% et 2,43%.




Au 08 novembre2024 : La Note de conjoncture économique note une croissance résiliente tant dans les économies avancées que celles émergentes et en développement

A l’échelle mondiale, indique la Note de conjoncture au 08 novembre 2024, l’environnement économique reste caractérisé par une croissance résiliente tant dans les économies avancées que celles émergentes et en développement.

Cette situation s’est reflétée également au troisième trimestre de l’année en cours.

Concernant les économies avancées, les statistiques publiées par le Bureau Américain d’Analyses Economiques renseignent que l’économie américaine a progressé de 2,8 %, en rythme annualisé, au troisième trimestre 2024. Cette progression de l’activité productive a été soutenue, notamment par les dépenses des ménages, lesquelles ont enregistré une croissance de 3,7 %, soit la plus rapide depuis le premier trimestre 2023.

A cela s’ajoute notamment la hausse de la consommation publique de 5,1 % contre 3,1 % au deuxième trimestre 2024, tirée par les dépenses de la défense nationale.

Dans la zone euro, souligne la même source, l’activité économique a progressé de 0,4 % au troisième trimestre 2024, après une hausse de 0,2 % au trimestre précédent.

Cette croissance est soutenue par les grandes économies de la zone, notamment l’économie allemande qui a évité une récession au troisième trimestre, enregistrant une progression de 0,2 % contre un taux de croissance de -0,3 % au deuxième trimestre 2024.

S’agissant des pays émergents, il y a lieu d’indiquer une croissance de 0,9 % au troisième trimestre 2024 en Chine. Il s’agit de la neuvième période consécutive de hausse trimestrielle, soutenue par les récentes initiatives gouvernementales visant à stimuler la consommation, à atténuer les risques de déflation et à inverser le ralentissement du secteur immobilier.

Par ailleurs, la conjoncture mondiale reste marquée par la poursuite de l’assouplissement monétaire de principales Banques centrales des économies avancées. La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé de baisser la fourchette cible des taux directeurs de 25 points de base à 4,5 % et 4,75 %, lors de la réunion de novembre courant de son Comité de Politique monétaire.

De même, la Banque d’Angleterre a également baissé son taux directeur de 25 points de base, le situant à 4,75 %. Quant à la Banque centrale européenne (BCE), les marchés anticipent également une baisse de 25 points de base lors de la réunion de décembre 2024 du Conseil des gouverneurs.