Est du pays : L’armée rwandaise et ses supplétifs terroristes M23 butés à la résistance farouche des FARDC

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a présenté la situation opérationnelle et sécuritaire, particulièrement dans la partie Est du pays.

Il a signalé qu’au cours de la semaine qui s’achève, des actes de provocation de l’armée rwandaise et ses supplétifs terroristes M23 ont été signalés dans quelques zones. Ils ont été butés à la résistance farouche des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui, à l’occasion, ont reconquis et contrôlent jusqu’à ce jour l’ouest de la localité de Peti et son pont sur la rivière Luhulu dans la province du Nord-Kivu.

L’incursion des miliciens CODECO dans les localités de Dzango et Lumia a été déjouée par nos militaires en territoire de Djugu, en province d’Ituri. Entre-temps, la traque des terroristes ADF/MTM se poursuit en territoire de Lubero au Nord-Kivu.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a réitéré la détermination de nos Forces Armées à rétablir la paix et à répondre à toute menace sécuritaire dans toutes les zones de défense.




Pour Jacquemain Shabani, la mise en place par le Rwanda et son supplétif du M23 d’une administration parallèle confirme leur volonté de procéder à l’épuration ethnique

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national.

L’état d’esprit de la population au cours de la semaine qui s’achève demeure calme et a été marqué par : l’attente des retombées des états généraux de la Justice ; la tenue de la dixième édition du forum économique « Makutano ».

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a aussi évoqué la mise en place, par le Rwanda et son supplétif du M23, d’une administration parallèle à Bunangana, Kiwanja, Rubare, Nyamilima, Kibirizi, Mweso et Nyanzale depuis le 13 novembre 2024. Après les nominations des autorités coutumières, cette mise en place confirme la volonté affichée du Rwanda à procéder à l’épuration ethnique.

Dans le volet politique, il a fait état de la surchauffe des esprits autour des débats politiques sur la révision ou le changement de la Constitution. Pour toutes les activités ou manifestations allant dans ce sens, la Police Nationale a été instruite pour assurer le plein exercice des droits et libertés fondamentaux.

Le Ministère de l’Intérieur renouvelle en même temps son appel aux leaders des partis politiques d’assurer un encadrement citoyen de leurs membres qui parfois confondent débats politiques et confrontations abjectes.

Sur un autre registre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a informé le Conseil de la problématique de la constitution du fichier général de la population et de la délivrance de la carte nationale d’identité.

Il a indiqué que les travaux préparatoires à l’identification de différentes couches de la population pourront bientôt atteindre la phase de l’opérationnalisation. Au stade actuel, l’ONIP a déjà produit le Cahier des charges en 5 modules, et la feuille de route de différentes opérations à mener dans les prochains jours.

Pour terminer, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a motivé la nécessité de la mise en œuvre du plan opérationnel de lutte contre la criminalité urbaine, les embouteillages et l’incivisme des motocyclistes tel qu’élaboré par la Police Nationale Congolaise.

A l’approche de la fin de l’année, il entend poursuivre, en collaboration avec le Ministère de la Défense, celui de la Justice ainsi que le Conseil Supérieur de la Magistrature, la tenue des audiences foraines consacrées à la lutte contre le banditisme urbain, à Kinshasa et en provinces.




Coopération Rdc-FMI : Judith Suminwa insiste sur la mise en œuvre des différentes réformes 

Dans sa communication au conseil des ministres, la Première Ministre a évoqué les conclusions positives de la mission du Fonds Monétaire International (FMI). Elle a félicité de manière particulière le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et le Ministre des Finances ainsi que la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo qui, pendant plusieurs mois, ont piloté les négociations qui ont abouti à cet accord de services.

Des félicitations ont également été adressées à tous les autres membres du Gouvernement qui ont pris part à ces consultations.

En perspective de l’approbation de cet accord de services par le prochain Conseil d’administration du Fonds Monétaire International, elle a insisté sur la nécessité pour le Gouvernement de mettre en œuvre des différentes réformes pour lesquelles notre pays s’est engagé dans le cadre de ce nouveau programme.

Il s’agit, notamment : du strict respect de la chaîne de la dépense publique ; de l’opérationnalisation de la DGTCP et de la mise en place du C.U.T ; de la déconcentration progressive de l’ordonnancement ; du passage à un cadre budgétaire hors ressources extractives; de l’augmentation des ressources publiques ; de la lutte contre la corruption et la fraude douanière ; de l’amélioration du climat des affaires ; de l’intégration des considérations climatiques dans la gestion des investissements publics.

La Première Ministre a invité à ce propos tous les membres du Gouvernement à prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de ces réformes, chacun dans son secteur.

Enfin, elle a félicité et remercié le Président de la République pour sa vision, son leadership éclairé et son accompagnement sans lesquels notre Gouvernement n’aurait pu atteindre cet objectif qui nous permettra un accès à d’importantes ressources budgétaires pour la mise en œuvre de notre programme quinquennal.

Elle a terminé son intervention en revenant sur les discussions en cours entre la commission paritaire Gouvernement – Intersyndicale de l’administration publique en leur recommandant de privilégier l’intérêt général.

Avant de conclure, le Président de la République a tenu à féliciter particulièrement l’équipe qui a conduit les discussions avec le Fonds Monétaire International (FMI) notamment le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances, les autres membres du Gouvernement qui ont participé aux travaux et la Gouverneure de la Banque Centrale du Con

go (BCC).




Bakou : La Première ministre exige la juste rétribution des efforts et engagements de la Rdc

Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur sa participation, du 11 au 13 novembre 2024, à Bakou, en Azerbaïdjan, à la Conférence des Parties sur le Changement Climatique (COP 29), qui a réuni plus de 60 Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Avec son profil de « Pays Solution », et au regard de son potentiel dans l’enjeu climatique, la République Démocratique du Congo a porté plusieurs messages notamment autour de la problématique de la juste rétribution de nos efforts et engagements, d’une part, et du difficile accès aux promesses de financement des pays développés et grands pollueurs, d’autre part. Entretemps les engagements pris en 2015 à Paris sont dépassés, les pays du Groupe Afrique ont fixé à 1.300 milliards USD par an l’objectif d’ici à 2030.

Les encouragements reçus de la part des différentes parties prenantes qui constatent que, chaque jour, notre pays s’affirme et s’assume pleinement dans sa posture de « Pays Solution. » Ce qui est de nature à galvaniser le moral de nos négociateurs, restés au front, et qui se sentent ainsi soutenus comme jamais auparavant.

La Première Ministre a aussi eu à participer à d’autres sessions de haut niveau sur des thématiques d’intérêt vital pour notre pays, notamment sur : le financement de la transition énergétique de manière juste et équitable, et la valorisation du potentiel de nos ressources naturelles pour en faire un vrai levier de financement de nos économies.

Elle a eu également l’occasion d’échanger avec plusieurs haut-fonctionnaires autour de notre programme d’actions du gouvernement 2024-2028 et de la stratégie d’approche.

La Première Ministre a demandé à chacun, plus d’abnégation, pour enfin peaufiner notre feuille de route pour Belém 2025 au Brésil. Cette feuille de route nous permettra de bâtir un large consensus au niveau national et de mobiliser plusieurs autres partenaires sur notre agenda CLIMAT.

Elle a en outre exprimé toute sa gratitude au Président de la République pour son engagement personnel sur la question du climat et pour cette détermination à porter plus haut la voix de la République Démocratique du Congo.




Tshisekedi condamne la méthode utilisée pour l’interpellation de Delly Sesanga

Depuis le 14 novembre 2024, une vidéo devenue virale sur la toile, montre des policiers se saisir de manière peu recommandable de l’acteur politique Delly Sesanga.

Des informations parvenues au Président de la République font état d’une interpellation de ce dernier lors d’une activité de sensibilisation contre la révision ou le changement de la Constitution.

Il a rappelé qu’aux termes de l’article 23 de la Constitution, toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du strict respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs.

Peu importe le motif d’interpellation de cet acteur politique, la méthode utilisée par les éléments de la police pour le conduire à leur poste ne devrait nullement s’apparenter à des voies de fait traduites par une brutalité qu’il a déplorée et condamnée.

Dès lors, indépendamment des mesures déjà préconisées à l’encontre des policiers auteurs de la bavure décriée, le Président de la République a engagé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières à prendre des dispositions préventives nécessaires quant à l’encadrement des manifestations publiques afin que pareil dérapage ne se reproduise plus dans les rangs de la Police Nationale Congolaise.




Lutte contre les embouteillages : Tshisekedi exige l’application des sanctions à tous les contrevenants 

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, au Centre Financier de Kinshasa, la vingt-deuxième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 15 novembre 2024.

Par souci de résorber les embouteillages dans la ville de Kinshasa, le Président de la République a noté qu’il y a peu que certaines mesures ont été prises pour assurer la fluidité du trafic routier principalement sur les artères qui mènent vers le centre-ville.

Dans le cadre de sa descente sur terrain, le 14 novembre 2024, il a personnellement constaté qu’en dépit de l’existence desdites mesures, il s’est installé un dysfonctionnement qui rend la circulation très difficile à certains endroits.

A ce propos, le Président de la République a rappelé que toute société fonctionne selon les normes et le non-respect de celles-ci implique des sanctions prévues au cas par cas.

Au regard du constat qu’il a juste fait en arpentant un bon parcours du tronçon Kintambo-Magasin jusqu’au Rond-point Socimat, le Président de la République a attiré l’attention de tous les Agents régulateurs de la circulation routière sur la responsabilité leur incombant de mettre l’accent sur l’application des sanctions pour les contraventions et infractions au Code de la route.

Cela nécessite une application équitable des sanctions, peu importe le statut ou le rang social du contrevenant. En instaurant une réelle dissuasion, cette mesure pourrait contribuer à améliorer l’observance des règles de circulation et à favoriser une fluidité sur les routes de Kinshasa.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de veiller aux conditions de travail des policiers qui ont été commis à cette tâche. Celles-ci devraient être améliorées (Primes, boissons et équipements adéquats pour leur permettre de lutter contre les intempéries, etc.). Il faille aussi veiller à les relever, suivant les vacations prévues, pour obtenir un rendement plus optimal. Il sied, en outre, de veiller à ce que les effectifs de ces policiers soient suffisants pour réussir le pari de la gestion de ces embouteillages.

Le Président de la République a insisté pour que les policiers commis à la sécurité des particuliers, qui ne sont ni des Institutions encore moins des hautes personnalités, soient tous rappelés pour servir à leur fonction initiale et essentielle.

Ainsi, il a enjoint le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement ainsi que le Gouverneur de la ville de Kinshasa à sensibiliser tous les services concernés à veiller à l’application stricte des mesures prises pour lutter contre les embouteillages et ce, sans dérapages.

Au demeurant, le Président de la République a invité les autorités initiatrices de ces mesures de décongestionnement routier, à améliorer l’initiative pour une circulation plus aisée.




Sommet 2024 du G20 : L’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, une priorité (Auteur : Karim Badolo)

La ville pittoresque de Rio de Janeiro au Brésil est l’hôte du Sommet 2024 du G20. Les dirigeants du G20 se réunissent les 18 et 19 novembre autour du thème « Construire un monde juste et une planète durable ». Durant ces deux jours de travaux, trois sessions principales vont plancher sur l’inclusion sociale et la lutte contre la faim et la pauvreté, la réforme des institutions de la gouvernance mondiale et le développement durable et la transition énergétique.

Sur la question de l’inclusion sociale et la lutte contre la faim et la pauvreté, les dirigeants du G20 ont échangé sur des thématiques clés telles que la lutte contre les inégalités, l’inclusion sociale et financière, la coopération fiscale internationale et la sécurité alimentaire.

Dans ce volet précis, il y a lieu de créer une véritable synergie dans l’élimination des inégalités, la lutte contre la pauvreté, le combat contre la discrimination et l’exclusion sociale. En tant que pays hôte du présent sommet, le Brésil met un point d’honneur à ce que le projet d’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, proposé par le président brésilien Lula, soit une réalité. Comme il l’avait mentionné, la faim n’étant pas « un phénomène naturel », il faut « une décision politique » pour l’éradiquer de la planète. Pour joindre l’acte à la parole, le Brésil s’engage à financer la moitié des coûts administratifs de l’Alliance jusqu’à 2030. Sur cette lancée, tous les pays du monde et les organisations internationales devront mobiliser les efforts nécessaires pour bouter la faim et la pauvreté hors de notre planète d’ici à l’horizon 2030. À l’ouverture du G20, l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté a été lancée, avec 82 pays signataires.

Au sein de cette Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, la Chine a une grande expérience à partager, d’autant plus qu’elle a contribué à près de 75 % à la réduction de l’extrême pauvreté dans le monde au cours des quatre dernières décennies et sorti 800 millions de Chinois de la pauvreté, selon les statistiques de la Banque mondiale. En 2021, la Chine a éradiqué l’extrême pauvreté sur son territoire. Dans le cadre de la coopération Sud-Sud, la Chine est également engagée aux côtés de l’Afrique qui concentre le plus grand nombre de pays en développement pour lutter contre la pauvreté à travers des initiatives majeures dans divers secteurs comme l’agriculture et la formation professionnelle. Les succès engrangés par la Chine dans la lutte contre la pauvreté sonnent donc comme une note d’optimisme dans la mise en place de cette nouvelle initiative mondiale. Comme le président chinois Xi Jinping a déclaré lors de la première session du 19e sommet du G20 sur la lutte contre la faim et la pauvreté : « Le chemin que la Chine a parcouru démontre que les pays en développement sont en mesure d’éliminer la pauvreté et que les oiseaux faibles peuvent s’envoler tôt et haut, tant qu’ils ont la ténacité, la persévérance et l’esprit entreprenant qui font que l’eau creuse goutte à goutte la pierre et que les perspectives deviennent réalité. Si la Chine peut le réussir, les autres pays en développement le peuvent aussi. Voilà ce que la lutte chinoise contre la pauvreté apporte au monde. »

L’autre enjeu de ce sommet est de voir dans quelle mesure l’actionnariat du FMI et de la Banque mondiale devrait être davantage ouvert aux pays émergents. Il faut le dire, l’avènement d’une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive est l’alternative crédible pour un développement durable profitable à tous. La multipolarité du monde, chère au Sud global, passe également par une réforme de la gouvernance économique mondiale. La lutte contre les inégalités appelle nécessairement à une inclusion sociale et financière. Dans ce nouveau contexte où se dessinent à l’horizon de probables tensions géopolitiques, les dirigeants du G20 devront s’accorder un certain nombre de priorités communes pour un monde juste.

Une planète durable suppose la prise en compte de la transition écologique pour un développement durable. Le sommet du G20 devra sonner encore la mobilisation du changement climatique, l’efficacité énergétique et la transition vers les énergies renouvelables. La mise en œuvre du Programme de développement durable d’ici 2030 mérite une attention particulière à mesure que l’échéance approche. Il faudra donc s’accorder sur certains points. Sur le défi du changement climatique, le G20 avait annoncé en octobre dernier sa volonté d’abandonner les énergies fossiles en vue de l’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050. Vivement que les bonnes intentions convergent dans le sens des meilleures décisions, puisqu’il y va de la sauvegarde la planète.

Le G20 est un forum international de coopération économique qui se réunit une fois par an, au cours d’un sommet des chefs d’État et de gouvernements. À cette occasion, ils échangent sur les orientations économiques des membres. Le G20 comprend 19 États membres, l’Union européenne (UE), et l’Union africaine (UA).




Bâtir ensemble un système de gouvernance mondiale juste et équitable

Intervention de Monsieur Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine

sur la réforme des institutions de gouvernance mondiale

à la deuxième session du 19e Sommet du G20

 

Rio de Janeiro, le 18 novembre 2024

 

Monsieur le Président Luiz Inácio Lula da Silva,

Chers Collègues,

Le Sommet du G20 a été mis en place il y a 16 ans. Durant les années écoulées, nous avons renforcé la solidarité dans la lutte contre la crise financière mondiale en favorisant la coopération économique, financière et commerciale internationale, pour orienter l’économie mondiale sur la voie de la reprise. Nous avons uni nos efforts dans la réponse aux enjeux globaux en travaillant ensemble à gérer le changement climatique, à combattre l’épidémie de la Covid-19 et à guider la transformation technologique, pour conférer au G20 de nouvelles responsabilités et de nouvelles missions. Nous avons avancé main dans la main dans l’amélioration de la gouvernance mondiale en renforçant la coordination des politiques macroéconomiques et promouvant la réforme des institutions financières internationales, pour piloter la coopération internationale dans un esprit d’égalité et de coopération gagnant-gagnant.

Sur le nouveau point de départ, le G20 est appelé à saisir le moment charnière et à explorer de nouveaux horizons pour continuer de perfectionner la gouvernance mondiale et de promouvoir le progrès de l’Histoire. Nous devons porter la vision de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité, voir le développement des autres comme une opportunité, non un défi, et considérer les autres comme des partenaires, non des rivaux. Nous devons observer les normes fondamentales régissant les relations internationales basées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies et défendre l’ordre international fondé sur le droit international. Il est important de valoriser les compétences du G20 pour bâtir un plus grand consensus international notamment dans les domaines économique, financier, commercial, numérique et écologique, améliorer la gouvernance mondiale et promouvoir un monde multipolaire égal et ordonné et une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive.

Premièrement, nous devons perfectionner la gouvernance économique mondiale pour bâtir une économie mondiale coopérative. Nous avons élaboré les stratégies de croissance globale du G20 et mis en place un cadre de croissance forte, durable, équilibrée et inclusive. Actuellement, il nous faut renforcer le partenariat économique mondial, intensifier la coordination des politiques macroéconomiques en matière budgétaire, financière, monétaire et de réforme structurelle, développer des forces productives de nouvelle qualité et améliorer la productivité globale des facteurs, pour ouvrir de plus vastes perspectives à l’économie mondiale. Il convient de valoriser les réunions des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20, de faire jouer à ces mécanismes un rôle de stabilisateur dans la coordination des politiques macroéconomiques et de créer un environnement ouvert, inclusif et non discriminatoire pour la coopération économique internationale. Les institutions financières internationales et les créanciers commerciaux doivent, en tant que principaux créanciers, participer aux efforts d’allègement et de suspension de la dette des pays en développement. Il est nécessaire de créer un climat d’affaires intègre, de continuer d’appliquer la tolérance zéro à l’égard de la corruption, de renforcer la coopération internationale sur le rapatriement des personnes recherchées et le recouvrement des avoirs et de s’abstenir de servir de refuge aux éléments corrompus et à leurs avoirs.

Deuxièmement, nous devons perfectionner la gouvernance financière mondiale pour bâtir une économie mondiale stable. Il faut renforcer le droit à la parole et la représentation des pays en développement et, selon le calendrier et la feuille de route convenus par les parties, procéder à la revue de l’actionnariat de la Banque mondiale et promouvoir la révision des quotes-parts du FMI. Il faut préserver ensemble la stabilité du marché financier international et éviter les effets de débordement négatifs des réajustements de politiques monétaires nationales. Les pays développés doivent assumer leurs responsabilités à cet égard. Il convient de perfectionner les systèmes de surveillance, d’alerte et de gestion des risques financiers et d’intensifier la coopération notamment en matière de monnaie numérique et de fiscalité, de sorte à consolider le filet de sécurité financière dans le monde. Il faut accélérer la mise en œuvre de la Feuille de route du G20 pour la finance durable en vue de mieux répondre aux besoins des pays en développement en financement vert.

Troisièmement, nous devons perfectionner la gouvernance commerciale mondiale pour bâtir une économie mondiale ouverte. Nous devons placer le développement au centre de l’agenda économique et commercial mondial, continuer de favoriser la libéralisation et la facilitation du commerce et de l’investissement, poursuivre la réforme de l’OMC, nous opposer à l’unilatéralisme et au protectionnisme, rétablir au plus vite le bon fonctionnement du mécanisme de règlement des différends, inclure l’Accord sur la facilitation de l’investissement pour le développement dans le cadre des règles de l’OMC et dégager rapidement un consensus sur l’accord sur l’e-commerce. Il est important de mettre les règles de l’OMC en phase avec notre temps et de travailler à résoudre les questions en suspens tout en cherchant activement à élaborer de nouvelles règles tournées vers l’avenir pour renforcer l’autorité, l’efficacité et la pertinence du système commercial multilatéral. Il faut éviter de politiser les questions économiques, de diviser artificiellement le marché mondial et de pratiquer le protectionnisme sous prétexte du développement vert et bas carbone. Il y a deux ans, la Chine a lancé avec l’Indonésie et d’autres pays l’Initiative sur la coopération internationale pour des chaînes industrielles et d’approvisionnement résilientes et stables, appelant à construire un partenariat plus égal, plus inclusif et plus constructif en matière de chaînes industrielles et d’approvisionnement. Nous sommes prêts à renforcer la coopération avec toutes les parties dans ce domaine.

Quatrièmement, nous devons perfectionner la gouvernance numérique mondiale pour bâtir une économie mondiale novatrice. Nous devons valoriser le rôle de la Réunion ministérielle du G20 sur l’économie numérique pour qu’elle oriente la transformation numérique, l’intégration approfondie de l’économie numérique et de l’économie réelle et l’élaboration des règles dans les domaines émergents. Il faut renforcer la gouvernance et la coopération internationales en matière d’intelligence artificielle (IA) pour qu’elle soit pour le bien et pour tous et ne devienne pas un jeu des pays riches et des fortunés. La Chine a organisé la Conférence mondiale 2024 sur l’IA et la Réunion de haut niveau sur la gouvernance mondiale de l’IA et publié la Déclaration de Shanghai sur la gouvernance mondiale de l’IA. Elle a travaillé avec d’autres parties à favoriser l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la résolution sur l’intensification de la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l’IA. Elle organisera en 2025 une nouvelle conférence mondiale sur l’IA et sera heureuse de voir les pays membres du G20 y prendre part.

Cinquièmement, nous devons perfectionner la gouvernance écologique mondiale pour bâtir une économie mondiale respectueuse de l’écologie. Il faut respecter le principe des responsabilités communes mais différenciées, porter la vision de l’harmonie entre l’homme et la nature et mettre en œuvre de manière intégrale et effective l’Accord de Paris et le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Les pays développés doivent fournir aux pays en développement des soutiens nécessaires en matière de fonds, de technologies et de renforcement des capacités. La récente COP sur la biodiversité a dégagé un consensus important. Nous devons soutenir ensemble la conférence en cours sur les changements climatiques et la prochaine conférence sur la désertification pour qu’elles aboutissent à des résultats positifs. La transition et la sécurité énergétiques sont des sujets majeurs. Il faut respecter le principe dit « construire avant de détruire » pour assurer une substitution maîtrisée et ordonnée des énergies traditionnelles par des énergies propres et accélérer la transition verte et bas carbone de l’économie mondiale. La Chine continuera d’approfondir avec les différentes parties la coopération internationale en matière d’infrastructures vertes, d’énergies vertes, d’exploitation minière verte et de transports verts et soutiendra au mieux de ses capacités les autres pays en développement.

La gouvernance sécuritaire mondiale est également une partie importante de la gouvernance mondiale. Le G20 doit soutenir l’ONU et son Conseil de Sécurité pour qu’ils jouent un plus grand rôle et soutenir tout effort en faveur du règlement pacifique des crises. Pour promouvoir la désescalade de la crise ukrainienne et rechercher un règlement politique, nous devons poursuivre les principes de non-extension du champ de bataille, de non-escalade des combats et de non-attisement du feu. La Chine et le Brésil ont lancé avec d’autres pays concernés du Sud global le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne, dans l’objectif de rassembler plus de voix pour la paix. Les combats à Gaza ont infligé d’immenses souffrances à la population. Il est urgent de promouvoir l’instauration rapide d’un cessez-le-feu par toutes les parties et de soutenir l’apaisement de la situation humanitaire et la reconstruction d’après-guerre dans la région. L’issue fondamentale au cycle incessant du conflit palestino-israélien passe par la mise en œuvre de la solution à deux États, le rétablissement des droits légitimes de la nation palestinienne et la création d’un État palestinien indépendant.

Chers Collègues,

Rappelons-nous notre engagement initial lors de la création du G20. Rio de Janeiro est pour nous un nouveau départ pour faire valoir notre partenariat, porter le véritable multilatéralisme et bâtir un avenir encore plus brillant de développement et de prospérité partagés.

Je vous remercie.




KIM JONG UN: «Il faut promouvoir, mutuellement et puissamment, la coprospérité et le développement de nos 2 Pays RPDC-FR!»

Ce lundi 18 novembre, le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC (Parti du Travail de Corée, existant le plus longtemps au Pouvoir socialiste dans le monde, NDLR) et Président d’Etat de la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR),

a:

  • reçu en audience Alexander Alexandrovitch KOZLOV, Ministre des Ressources Naturelles et de l’Ecologie de la Fédération de Russie (FR), en visite (17/11/2024 – ) à Pyongyang (berceau de la Civilisation Taedong-gang de 357 ans et Capitale de la RPDC, NDLR), à la tête d’une délégation gouvernementale pour participer à la 11ème session du Comité de coopération commerciale, économique et sci-tech entre les Gouvernements RPDC-FR, en tant que Co-Président dudit Comité
  • accueilli, chaleureusement, son hôte pour s’entretenir avec lui au siège du Comité Central du PTC
  • estimé et noté: Après la conclusion du nouveau Traité (de Partenariat Stratégique Inclusif entre la RPDC et la FR co-signé le 19/06/2024 et co-ratifié les 09-11/11/2024, NDLR) entre nos 2 Pays, la solidarité et la coopération bilatérales se resserrent, s’étendent et s’approfondissent dans tous les domaines. Il faut promouvoir, mutuellement et puissamment, la coprospérité et le développement de nos 2 Pays en impulsant, sur une plus large échelle et de façon toujours diversifiée, les échanges et la coopération commerciaux, économiques et sci-tech entre les 2 Gouvernements conformément aux relations d’amitié et de coopération RPDC-FR parvenues à un stade stratégique, nouveau et supérieur.

L’entretien s’est déroulé dans l’ambiance cordiale, sérieuse et amicale.




Diplomatie : Judith Suminwa appelle le Canada à soutenir le retour de la paix dans l’Est de la RDC

A Ottawa où elle séjourne, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce lundi 18 novembre 2024, le Ministre canadien du Développement International, Ahmed Hussen. Les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur la diplomatie et la coopération bilatérale.

Remerciant la Première Ministre pour sa présence au Canada à l’occasion du forum sur l’accélération du rythme de développement de l’Afrique, le Ministre canadien a fait savoir à la Cheffe du Gouvernement congolais que son pays entend renforcer sa coopération avec la RDC, notamment dans les domaines tels que : l’humanitaire, l’éducation, la santé. La formation professionnelle et technologique, le genre et la lutte contre les violences faites à la femme, mais aussi dans le secteur économique.

Appel au soutien pour la pacification de l’Est de la RDC

Pour sa part, la Première Ministre a clairement dit à son hôte ce que son Gouvernement attend du partenaire canadien. Pour Judith Suminwa, le Gouvernement congolais attend d’abord du Canada d’être le porte-voix de la RDC dans le processus de pacification de sa partie Est. La Première Ministre a fait part de son regret sur l’absence de sincérité du régime rwandais dans les discussions relatives au processus de Luanda. Pour elle, Kigali et ses supplétifs du M23 ne respectent aucune recommandation, en particulier le cessez-le-feu et le retrait de leurs troupes du territoire congolais.

Le Gouvernement canadien pour le respect de l’intégrité territoriale de la RDC

Pour le Ministre du Développement International Ahmed Hussen, la position de son Gouvernement est claire à son sujet. Le Canada appelle au respect de l’intégrité territoriale de la RDC et est contre toute forme de recours à la violence. Le Ministre canadien qui a voulu s’enquérir de l’évolution de la situation sur le terrain, se dit favorable à un retour rapide de la paix dans cette région en vue de penser aux questions de développement.

Kinshasa compte sur le soutien canadien pour son élection comme membre du Conseil de sécurité de l’ONU

La Première Ministre a profité de cette rencontre pour exprimer au Gouvernement canadien la gratitude du Gouvernement congolais pour le soutien du Canada à l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. A ce sujet, elle a souligné que son Gouvernement mettait tout en œuvre pour améliorer la situation des droits humains. Elle a néanmoins expliqué les raisons de la levée du moratoire sur la peine de mort ; une levée consécutive aux graves violations des droits de l’homme dans l’Est du pays et à la commission des crimes les plus graves. Mais en dépit de cette mesure, la RDC n’a toujours pas à ce jour exécuté cette peine, a rassuré la Première Ministre. S’appuyant sur les bonnes relations entre les deux pays, la Première Ministre a appelé le Gouvernement canadien à soutenir la candidature de la RDC comme membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

Un partenariat stratégique entre la RDC et le Canada

La Première Ministre Judith Suminwa a, par ailleurs, invité le Gouvernement canadien à un partenariat stratégique, en se basant sur le Plan national stratégique de développement. Il s’agit entre autres d’appuyer la diversification de l’économie, car le Gouvernement Suminwa veut aller au-delà de l’exploitation des minerais en promouvant des secteurs comme l’agriculture. Outre la diversification de l’économie, la Cheffe du Gouvernement a insisté sur la promotion de la production locale en vue de la création d’emplois, premier pilier du Programme d’Actions de son Gouvernement. Les questions relatives à l’amélioration des infrastructures, à l’énergie ainsi qu’à la formation professionnelle et technologique ont également été mises en exergue.

Pour sa part, Judith Suminwa a garanti que la RDC ne ménageait aucun effort pour améliorer le climat des affaires et, donc, faciliter les investissements au pays.