Lutte contre la Mpox: La Directrice régionale de l’OMS satisfaite du fonctionnement du COUSP

La Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en séjour en République démocratique du Congo s’est imprégnée du fonctionnement du Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP) de l’Institut national de santé publique (INSP).

Lors d’une séance de travail, organisée dans les installations de l’INSP, le Docteur Matshidiso Moeti Rebecca, accompagnée par le Directeur-Pays de l’OMS, et du Directeur de l’INSP, le Docteur Dieudonné Mwamba, s’est réjouie du travail capital que le réalise COUPS, et a promis tout son appui et ceux des autres partenaires afin de permettre à cette institution de continuer à travailler au grand bonheur des Congolais.

« Je tenais à visiter le COUSP parce que c’est une institution très importante, qui concerne la préparation et la réponse aux épidémies et autres germes (…) Nous sommes un partenaire de COUSP depuis que ca commencé avec d’autres partenaires comme Africa CDC. C’était un grand plaisir pour moi d’entendre comment l’institution a très rapidement développé ses capacités, qui sont en train mises en œuvre et donne les réponses aux épidémies y compris la Mpox. J’ai appris beaucoup d’informations sur son fonctionnement. Nous sommes là, et continuons à appuyer le pays à travers le COUSP, parce que c’est une institution qui développe les capacités sanitaires du pays pour que dans le futur le Congo soit mieux préparée et soit capable de répondre efficacement et rapidement à toutes les urgences sanitaires. Donc, j’ai une évolution très rapide et impressionnante (…) », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS, visiblement satisfaite de ces échanges, qui lui ont permis de tout comprendre sur le COUSP.

« J’ai beaucoup d’espoir que dans le futur, le pays sera capable de faire face aux urgences sanitaires et sera notre fierté, comme l’OMS et avec d’autres partenaires d’avoir été là quand cette institution a été établie pour appuyer le pays », a ajouté le Dr. Matshidiso Moeti Rebecca.

Le COUSP sert de plaque tournante pour la coordination de la préparation, la réponse et le rétablissement après les urgences de santé publique. Et donc, selon son coordonnateur, le professeur Christian Ngandu, le COUSP a plusieurs piliers d’interventions dont la recherche. S’agissant justement de ce pilier, il faut retenir que ; « c’est un pilier qui permet qu’on ne fasse pas la recherche pour la recherche. Mais qu’on fasse la recherche pour améliorer la réponse ». C’était avant de signifier à cette hôte de marque que la République démocratique du Congo a eu à organiser plusieurs activités par rapport à cela, précisant que le COUSP travaille beaucoup plus, en 95% sur la préparation.

En plus de la recherche, un autre pilier de taille sur lequel travaille le COUSP, c’est le système d’information.

Revenant sur la recherche, le Directeur général de l’INSP, le Docteur Dieudonné Mwamba, a fait savoir que la recherche ne se fait pas seulement avec l’Institut national des recherches biomédicales (INRB). Il existe toute une coordination avec tous les programmes spécialisés. Quelques exemplaires du Plan du Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUPS), produit au mois d’avril de cette année, ont été remis à la Directrice régionale de l’OMS.

Soulignons que ces échanges étaient précédés dans l’avant-midi par une riche visite, effectuée dans le Centre de Traitement de Mpox (CtMpox) Vijana, situé dans la commune de Lingwala.

Ici, la Directrice régionale de l’OMS a soutenu les patients avec 50 tonnes de kits PCI et Kits de prise en charge pour 2000 patients dans le contexte de la réponse à la Mpox.

Prince Yassa




Assemblée nationale: Satisfaction de Vital Kamerhe sur rapport de la mission de Kampala

Une mission parlementaire de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo a séjourné à Kampala, du 12 au 18 Novembre 2024, pour échanger avec les Autorités Politiques Ougandaises et le groupe d’amitié RDC-Ouganda sur le renforcement de la diplomatie constructive pour la paix entre les deux Nations Africaines.

Conduite par le député Lambert Mende Omalanga, la délégation des députés Nationaux congolais qui ont participé à cette mission, a présenté son rapport le mercredi 19 novembre 2024, au président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe, avant de faire le même exercice très prochainement devant la plénière.

 

Echanges entre délégations

Cette mission dont l’objet était essentiellement parlementaire, a échangé, tour à tour, avec la commission Affaires étrangères et la commission défense du parlement ougandais, avant d’être reçue par la présidente du Parlement, Anita Annet Among.

A travers la délégation congolaise, cette dernière a annoncé à son homologue Vital Kamerhe, qu’elle va, dans les prochains jours, conduire personnellement une mission à Kinshasa pour faire suite aux échanges entamés avec la mission parlementaire Congolaise qu’elle a reçu à Kampala.

Bien avant de quitter la Capitale ougandaise, la délégation des élus nationaux congolais conduite par l’honorable Lambert Mende Omalanga, a eu l’honneur d’échanger longuement avec le Président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, qui s’est dit très satisfait de cette passerelle établie entre les parlements de deux pays. Il leur a montré l’intérêt majeur que la RDC et l’Ouganda partagent, en ayant une collaboration parlementaire et une coopération bilatérale permanente pour la paix et la sécurité de leurs frontières.

Très satisfait, le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a félicité le travail abattu par cette délégation. Il a précisé que des missions pareilles seront envoyées dans plusieurs autres pays avec lesquels la République Démocratique du Congo veut renforcer la Coopération parlementaire et bilatérale.

 

Le Quotidien




Le CSAC en difficultés financières:   Christian Bosembe sollicite l’aide de l’IGF

L’Inspecteur Général-chef de service, Jules Alingete, a reçu le comité de direction du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), conduit par son président, Christian Bosembe. Cette rencontre avait pour but de solliciter l’intervention de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans la résolution des problèmes financiers auxquels fait face le CSAC.

Le CSAC, en proie à des difficultés financières depuis plusieurs mois, souffre de l’absence de frais de monitoring, de fonctionnement et de salaires pour ses employés. Cette situation critique a conduit Christian Bosembe à insister sur la nécessité de l’implication de l’IGF pour trouver une solution durable.

« Il était crucial pour nous de rencontrer l’IGF. De réputation, lorsque l’IGF s’implique dans un dossier, nous obtenons toujours des résultats », a souligné Christian Bosembe.

Le président du CSAC estime que l’intervention de l’IGF permettra de débloquer les fonds nécessaires pour le bon fonctionnement de l’institution, assurant ainsi que le CSAC puisse remplir ses missions dans les meilleures conditions.

Jules Alingete, de son côté, a garanti l’engagement de l’IGF dans le suivi des dossiers financiers du CSAC, afin de ne pas entraver le bon fonctionnement de cette institution essentielle à la démocratie.

Cette démarche illustre la volonté du CSAC de surmonter ses difficultés financières et de continuer à jouer un rôle clé dans la régulation de l’audiovisuel et de la communication en RDC.

Didier Mbongomingi




Face aux difficultés financières pour son fonctionnement : Le CSAC frappe à la porte de l’inspection générale des finances 

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, (CSAC) éprouve de sérieux problèmes de fonctionnement à cause des difficultés financières. Pas de régularité dans le paiement de ses frais de fonctionnement, pas d’outils de travail adéquat pour bien remplir sa mission dans la régulation des médias, pas des salaires et primes pour la quasi-totalité de son personnel, ceux qui sont payés touchent un salaire très modique.

Tous les ingrédients sont réunis pour que cette institution d’appui à la démocratie ne soit pas à la hauteur des attentes de la population quant à la régulation de l’espace médiatique congolais.

 

Situation sombre

A en croire des sources proches du CSAC, cette situation serait due à un blocage au niveau de la chaîne des dépenses. Ce qui justifie les multiples rencontres que Christian Bosembe et ses collaborateurs ont depuis un certain temps avec les Institutions et autres Services publics impliqués pour décanter cette situation sombre dans lequel se trouve le CSAC.

C’est dans ce cadre que son bureau a été reçu, le lundi 18 novembre 2024, par l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete.

Au centre de leurs échanges, les dossiers relatifs aux frais de monitoring, frais de fonctionnement et aux salaires du personnel du CSAC et la prime des membres des Commissions de cette institution, en souffrance au niveau de la chaîne de la dépense.

Christian Bosembe a indiqué que son bureau compte sur l’implication de l’IGF, pour décanter tous les arriérés, qui tendent déjà à affaiblir son institution. « Il a été important pour nous de rencontrer l’IGF, et je crois que c’est de réputations que lorsque l’IGF s’implique dans un dossier, il y a toujours des résultats », a fait savoir Christian Bosembe. A l’en croire, l’implication de l’IGF permettra à son Institution de travailler dans les meilleures conditions.

En réaction, Jules Alingete a rassuré ses interlocuteurs de l’implication de son service dans le suivi des dossiers au niveau de la chaine de la dépense, pour ne pas entraver le bon fonctionnement de cette institution.

RSK




Mausolée à la Place Echangeur: Patrice Emery Lumumba désacralisé et profané à Kinshasa 

La scène s’est déroulée, dans la nuit de lundi 18 novembre 2024 à mardi 19 novembre 2024, à la place de l’Echangeur dans la commune de Limete, à Kinshasa où se trouve le mausolée de héros national et tout premier et premier ministre de Congo indépendant. La scène dépasse tout entendement. Des personnes, non autrement identifiées se sont infiltrées dans ce Mausolée, en se donnant à cœur joie et sans scrupule à casser les vitres de la salle où se trouve le cercueil contenant le reste du Héros national. Le cercueil et la photo ont été déposés à terre. La photo du site vandalisé et désacralisé a fait le tour des réseaux sociaux et commentée en sens diverses.

La scène qui a scandalisé plus d’une personne qui se demandent le mobile pour lequel ces hors la loi ont commis cet acte de profanation.

 

Sécurisation des lieux

Aussitôt informé, le ministère de la Culture et Arts et du Patrimoine a obtenu le renforcement de la sécurité sur le lieu, en y déployant les éléments de Police Nationale Congolaise et de l’Agence Nationale de Renseignement, avant de condamner ce que d’aucuns qualifient de sabotage et de désacralisation contre la personnalité de Patrice Emery Lumumba.

A travers un communiqué, le ministère de la Culture et Arts et du Patrimoine a condamné cette atteinte « intolérable à la mémoire d’un Héros national. Une enquête est en cours pour identifier et traduire en justice les auteurs de ce crime », peut -on lire dans ce communiqué. Pour le moment, il est difficile de confirmer ou d’infirmer si la dent de Patrice Emery Lumumba a été aussi emportée.

Déjà quatre personnes suspectes ont été interpellées dont le policier commis à la sécurité du lieu. En réaction, la Fondation Lumumba qui gère le Mausolée de Patrice Emery Lumumba, par le truchement de Roland Lumumba, fils cadet de héros national, s’est dit choquée et indignée par cet acte.

Il a déploré l’absence des policiers dans ce site qui devrait en principe être sous une haute sécurité.

 

Des inquiétudes sur la sécurité de mausolée Lumumba

La profanation de mémorial de Patrice Emery Lumumba a suscité des inquiétudes sur sa sécurité. Plus d’une personne se pose la question de savoir comment ces malfrats ont opéré cette sale besogne, en toute quiétude, sans être inquiétés et appréhendés.

Contrairement au Mausolée Mzee Laurent Désiré Kabila situé dans la commune de la Gombe juste à côté de palais de la nation, le mausolée de Patrice-Emery Lumumba semble ne pas attirer l’attention des autorités du pays. Sur place, juste quelques policiers y montent la garde. Et pourtant, une partie importante de l’histoire du pays y réside en contenant les restes de l’un des artisans de l’indépendance de la République démocratique du Congo. Bien plus, l’Etat congolais a mobilisé d’importants moyens matériels, logistiques et financiers pour, non seulement, rapatrier les restes de Patrice-Emery Lumumba au pays, mais aussi lui construire un mausolée en aménageant cet espace. Quoi de plus normal, à sécuriser ce site en y déployant un important dispositif sécuritaire !

En attendant, les Congolais restent suspendus sur les résultats de l’enquêtes qui a été ouverte pour en savoir davantage sur les auteurs de cette profanation et leurs vrais mobiles.

RSK




Eliminatoires Can Maroc 2025 : Le Chef de l’État a assisté au match Rdc-Ethiopie

À l’occasion de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN Maroc 2025, le Président Félix Tshisekedi a assisté, ce mardi au Stade des Martyrs de la Pentecôte, à la rencontre opposant les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) aux Walya d’Éthiopie.

Pour ce match sans enjeu pour la RDC déjà qualifiée à la CAN 2025, les fauves congolais, dont l’équipe a été remaniée, se sont inclinés sur le score de 1-2.

Les deux buts éthiopiens étaient marqués à la 36ème minute par Desta Nana et à la 96ème par Nasir, alors que les Congolais avaient réduit la marque à la 92ème minute par Dylan Batubinsika.

Au coup de sifflet final, le Chef de l’État, qui revenait quelques minutes plus tôt d’une tournée dans l’espace Grand Katanga, est descendu aux vestiaires pour encourager les joueurs de la RDC dont la campagne des éliminatoires aura été satisfaisante.

À la clôture de ces éliminatoires, les Léopards conservent leur première place avec 12 points.




Coopération RDC-UE: Première réunion de la Task Force pour capter les fonds de global Gateway 

La République Démocratique du Congo renforce ses stratégies pour capter une grande partie de 150 milliards d’Euros disponibilisés par l’Union Européenne en faveur des pays africains.

La première réunion de la Task Force République Démocratique du Congo-Union Européenne, pour capter ces fonds de l’Initiative Global Gateway et laquelle ont pris part les experts de la PréLsidence de la République, de la Primature, des plusieurs ministères sectoriels dont le Commerce Extérieur, les Infrastructures et Travaux Publics, du Plan, de l’ Économie Nationale, des Finances ; des Affaires Étrangères et de la Communication, mais aussi de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a été présidée, ce mardi à Kinshasa, par le ministre Julien Paluku Kahongya, son Coordonnateur.

Au cours de cette réunion technique et stratégique, le Coordonnateur de la Task Force RDC-UE a instruit les experts d’accélérer l’élaboration des mécanismes permettant d’optimiser le positionnement de la RDC face aux opportunités offertes par Global Gateway et l’identification des obstacles actuels à l’investissement et des propositions, avec la mise en contribution de Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI); mais aussi renforcer la conception des propositions innovantes et efficaces en lien direct avec les initiatives déjà en cours au pays, et cela, conformément au chronogramme mis en place.

Avec l’accompagnement la Team Europe Initiative (TEI), la Task Force va élaborer le plan d’action opérationnel, mobiliser des ressources et partenariats, développer les propositions des projets, valider et soumettre les projets tout en renforçant les capacités institutionnelles, l’amélioration du climat des affaires, la communication et plaidoyer

Signalons que des sous-commissions ont mises en place pour accélérer le travail de cette Task Force qui travaille sous la supervision de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka.

JMNK

 




CPM : La BCC décide de reconduire l’orientation restrictive de la politique monétaire en cette période de fin d’année 

Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC) a présidé ce 19 Novembre 2024, la réunion du Comité de politique monétaire.

En dépit des chocs internes et externes liés notamment aux conflits en cours et à la pandémie de MPOX, indique un communiqué de presse publié à cet effet, la situation économique générale de la République Démocratique du Congo s’est beaucoup améliorée en 2024.

En effet, l’inflation a sensiblement baissé, atteignant 10,5% en cumul annuel à fin octobre, comparé à 19,0% à la même période de 2023. Par ailleurs, la dépréciation du Franc Congolais est restée modérée, avec un taux cumulé de 6% depuis le début de l’année comparé à 19,8% à fin octobre 2023. La position extérieure du pays s’est aussi raffermie, soutenue par une bonne tenue des exportations et de substantiels apports financiers des partenaires au développement, ce qui a permis d’augmenter les réserves internationales et de renforcer la résilience du pays aux chocs.

Pour soutenir la tendance baissière de l’inflation, renforcer la stabilité du cadre macroéconomique, et soutenir le pouvoir d’achat de la population, le Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale du Congo (BCC) réuni en session ordinaire ce mardi 19 novembre 2024, sous la présidence de Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, a décidé de reconduire l’orientation restrictive de la politique monétaire en cette période de fin d’année habituellement marquée par une forte demande intérieure.

Ainsi, poursuit le même document, le taux Directeur de la BCC est maintenu à 25%. En même temps, le CPM a décidé de garder les coefficients de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue et à terme en monnaie nationale à 12% et 0,0%; et ceux portant sur les dépôts à vue et à terme en monnaie étrangère à 13% et à 12%, respectivement.

Le CPM a observé que la politique monétaire restrictive menée pendant l’année et le renforcement de la coordination entre celle-ci et la politique budgétaire ont été déterminants dans la réalisation des bons résultats obtenus. Aussi, a-t-il insisté sur la poursuite de politiques macroéconomiques saines et coordonnées, ce d’autant plus que les facteurs de risque externes et internes persistent.

Le CPM a rappelé aussi l’importance d’accélérer les réformes structurelles du programme économique du gouvernement, qui sont essentielles pour consolider davantage la stabilité des prix et du cadre macroéconomique, et soutenir une croissance économique forte, durable, et pro-pauvre.

JMNK




Révision ou changement de la Constitution: L’opposition rallume la rue !

Le débat sur la révision de la Constitution en République Démocratique du Congo enflamme l’opposition politique. Après la dernière manifestation organisée par la structure « Sursaut National » au Rond-point Victoire à Kinshasa, ayant conduit à l’interpellation de Delly Sessanga, l’Opposition ne désarme pas et promet plusieurs manifestations de la rue pour contraindre le régime Tshisekedi à ne pas toucher à la “loi suprême”.

Si les « gros poissons » de l’Opposition tardent à entrer dans le jeu, à l’instar de Martin Fayulu qui a déjà mis en garde Félix Tshisekedi et ses acolytes contre cette révision de la Constitution, la structure « Sursaut National », avec à sa tête Delly Sessanga, ne décolère pas.

Elle annonce une nouvelle manifestation le 27 novembre 2024 à Kinshasa contre le changement de la Constitution.

 

Au Rond-point Ngaba…

 

Dans une correspondance adressée au gouverneur de la ville, Daniel Bumba, cette structure qui regroupe des acteurs politiques de l’opposition et des membres de la société civile, précise que ladite manifestation se tiendra au Rond-point Ngaba.

« Dans le cadre de la campagne “Ne touchez pas à ma Constitution”, le Sursaut National organise une campagne de sensibilisation contre le changement de la Constitution le mercredi 27 novembre 2024, de 8h à 18h, au rond-point Ngaba, dans la commune de Ngaba. Conformément à l’article 26 de la Constitution de 2006 telle que modifiée à ce jour, nous vous informons de la tenue de cette activité, afin que vous puissiez prendre les dispositions nécessaires pour son encadrement », lit-on dans cette correspondance signée par Me Rodrigue Ramazani, secrétaire général du parti Envol, membre de Sursaut National.

 

La colère de Fayulu !

Pour le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDè), Martin Fayulu, le peuple congolais doit barrer la route à ce projet, annoncé par le président Félix Tshisekedi. Appel lancé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux lundi 18 novembre 2024.

 

« Peuple Congolais, Monsieur Félix Tshisekedi joue avec le feu comme un gamin. Il vient de déclarer la guerre au peuple congolais. Comme à Kisangani, il vient de réitérer sa position de changer la constitution à Lubumbashi. Laissez-moi vous dire qu’Il ne réussira pas. Il ne va pas réussir son projet funeste. Je vais me mettre debout avec vous pour lui barrer la route. Il n’est pas Dieu. Il n’est pas Alpha et Oméga », a-t-il déclaré.

Martin Fayulu, aussi appelé “soldat du peuple”, a dénoncé une interprétation erronée de l’article 217 de la constitution.

« Il est vrai que l’on dit : “quand Jupiter veut perdre un homme, il lui ôte la raison. “Comment Félix Tshisekedi peut-il prétendre que l’article 217 de notre constitution consacre la vente de notre souveraineté à certains États africains? C’est une absurdité manifeste et une interprétation grossièrement erronée d’un article dont la clarté ne nécessite même pas l’expertise d’un éminent professeur en droit constitutionnel », a-t-il réagi sur son compte X.

 

Et d’inviter : « Tous ceux qui ont eu l’opportunité d’étudier, même au niveau secondaire, à lire cet article, ils comprendront que le libellé de cet article, qui figure dans plusieurs constitutions africaines, a pour objectif de promouvoir l’unité africaine. Que Félix Tshisekedi lise le dernier alinéa de l’article 214, qui stipule : Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans l’accord du peuple congolais, consulté par voie de référendum. Quelle aberration !»

Il a estimé que ce qui prime aujourd’hui, ce n’est pas la révision ou le changement de la constitution, mais la préservation de l’intégrité territoriale et l’amélioration des conditions de vie de la population.

« Ce qui prime aujourd’hui, c’est la préservation de l’intégrité territoriale et l’amélioration des conditions de vie de la population. Ce ne sont pas les dispositions de la constitution qui légitiment le pillage des fonds publics ou l’inertie d’un gouvernement issu d’un simulacre d’élections », a-t-il ajouté dans son message au peuple congolais.

Entre-temps, une déclaration commune de l’Opposition, dont le FCC de Joseph Kabila est annoncée dans les prochains jours au sujet de ce changement de la Constitution initié par le régime Tshisekedi.

Bernetel Makambo




Sommet du G20: Xi Jinping s’érige en défenseur d’un système de gouvernance mondiale juste et équitable

La deuxième session du 19ème Sommet des dirigeants du groupe des 20 (G20) a vécu du 18 au 19 novembre à Rio, au Brésil. Rencontre à laquelle a pris part le président de la République Populaire de Chine.

Xi Jinping a dans son adresse, martelé sur le système de la gouvernance mondiale et la promotion du progrès de l’histoire.

Le président chinois a invité ses pairs du G20 à voir le développement d’autres pays comme une opportunité et non un défi mais aussi de considérer les autres Etats comme des partenaires plutôt que des rivaux.

« Nous devons observer les normes fondamentales régissant les relations internationales basées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies et défendre l’ordre international fondé sur le droit international » a noté Xi Jinping.

Il a aussi plaidé pour la valorisation des compétences du G20 afin de bâtir « un plus grand consensus international, notamment dans les domaines économique, financier, commercial, numérique et écologique » et ainsi, promouvoir un monde multipolaire, égal et ordonné mais aussi une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive.

« Nous avons élaboré les stratégies de croissance globale du G20 et mis en place un cadre de croissance forte, durable, équilibrée et inclusive. Actuellement, il nous faut renforcer le partenariat économique mondial, intensifier la coordination des politiques macroéconomiques en matière budgétaire, financière, monétaire et de réforme structurelle, développer des forces productives de nouvelle qualité et améliorer la productivité globale des facteurs, pour ouvrir de plus vastes perspectives à l’économie mondiale » a-t-il déclaré.

 

Pays en développement

Abordant la question de la perfection de la gouvernance financière du monde pour construire une économie mondiale stable, Xi Jinping a notamment exhorté les participants à ce sommet de renforcer le droit à la parole et la représentation des pays en développement. Il a aussi plaidé pour la revue de l’actionnariat de la Banque mondiale et promouvoir la révision des quotes-parts du FMI.

« Il faut préserver ensemble la stabilité du marché financier international et éviter les effets de débordement négatifs des réajustements de politiques monétaires nationales. Les pays développés doivent assumer leurs responsabilités à cet égard. Il convient de perfectionner les systèmes de surveillance, d’alerte et de gestion des risques financiers et d’intensifier la coopération notamment en matière de monnaie numérique et de fiscalité, de sorte à consolider le filet de sécurité financière dans le monde » a indiqué Xi Jinping.

Revenant sur la gouvernance sécuritaire mondiale, le numéro 1 chinois a exigé du G20 le soutien à l’ONU et à son Conseil de Sécurité pour qu’ils jouent, dit-il, un plus grand rôle et soutenir tout effort en faveur du règlement pacifique des crises.

Il a, dans cette ligne d’idée, invité les pays du G20 à poursuivre les principes de non-extension du champ de bataille, de non-escalade des combats et de non-attisement du feu. Un Cessez-le-feu rapide a été préconisé par le dirigeant chinois en ce qui concerne le conflit Israélo-Palestinien.

Sachez que les dirigeants du G20 ont dans leur déclaration, réaffirmé leur ferme engagement en faveur du multilatéralisme et se sont engagés à réformer le système de gouvernance mondiale.

Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine