Ainsi va mon pays : Un escroc se fait passer pour un député, DG, prophète, sénateur !

Le pays se réveille comme dans une surprise de constater qu’un Jeune homme du nom d’Israël Bongo s’est fait passer pour un député, sénateur, entrepreneur et même prophète au point de se poser en photo avec le Chef de l’Etat.

Cette affaire qui défraie la chronique doit interpeller les bonnes consciences et surtout toute la communauté au lieu de vociférer sur le jeune homme.

De toutes ces activités dont il passe pour un escroc, il est démontré que ces sont des activités qui drainent de l’argent sans un effort spécial. Ce garçon ne peut pas se passer pour un médecin, un enseignant ou un fonctionnaire.

Cette situation montre que le pays va mal dans le partage de revenu. Il y a de faux députés, de faux pasteurs, prophètes et de faux contrats car c’est seulement ceux qui sont dans le mensonge qui semblent avoir l’oreille des autorités et sont protégés.

Si son cas est dramatique, personne ne parle du cas de Milvests, un opérateur étranger qui est venu en RDC profitant de contrats de millions de dollars sans disposer ni de société en RDC encore moins de capitaux propres. Aucun dollar n’a été amené. Mais personne n’arrête Milvests ni n’interpelle cet escroc. Il passe pour un homme sérieux. C’est le pays dans sa conception de partage de richesses nationales qui complique les choses.

Aucun homme sérieux ne peut se hasarder à faire une telle activité.

Il y a au moins une leçon claire et simple. On a rendu rentables les activités qui n’attirent pas l’intelligence mais l’escroquerie. Pasteur, prophète, politicien, entrepreneur- contractant, sont ceux qui sont écoutés. Associer à l’impunité, l’escroquerie et la tricherie semblent bien se porter en RDC.

Comment vont réagir les politiciens, la justice ou le Gouvernement face à cette affaire ?

Ce jeune homme relance le conflit de la redistribution du revenu national et de l’escroquerie sociale. Il est évident que si la politique a pris le peuple en otage, l’église aussi n’est pas restée en marge. Si les taxes, impôts, redevances et droits sont détournés de leurs raisons utiles à savoir la reconstruction du pays pour devenir les salaires de politiciens, il n’en est pas moins des offrandes et dîmes qui sont devenues de salaires de pasteurs. Il suffit d’ouvrir une église pour se frotter les mains ou de créer un parti politique pour assurer le lendemain de sa famille.

Voilà ce que ce jeune homme a montré comme problèmes dans ce pays. Qui comprendra pour apporter les vraies réponses ?

Wait and see.




Déclaration de l’opposition contre la révision constitutionnelle : Atundu dénonce une démarche dont la finalité est la tenue d’un dialogue politique 

L’ambassadeur André-Alain Atundu est celui qui connaît bien la Kabilie et tout ce qu’il parle, doit être pris en compte. Dans une tribune, il explique que la déclaration de l’opposition, mieux du Bloc des Personnalités contre le changement de la Constitution esquive à dessein et ostensiblement la problématique du changement de la Constitution pour s’adonner à cœur joie et sans remords à gargariser un maigre public acquis d’avance par des propos émotionnels de nature messianique, loin des appréhensions et des inquiétudes des Congolais sur l’efficacité réelle de la Constitution en vigueur à garantir leur survie et leur existence en tant qu’Etat et Nation, au regard de l’amère expérience encore vivante des relations avec le Rwanda. Heureusement, pense-t-il que le Peuple congolais n’est pas dupe de ce manège attrape-nigauds dont la finalité est la tenue d’un dialogue politique avec l’intime conviction d’en sortir avec quelques maroquins dans le cadre d’un Accord de gouvernance.

 

EN TOUTE VERITE…

 

C’est avec un brin d’effarement que j’ai suivi la Déclaration commune du bloc des Personnalités contre le changement voire l’idée même du changement de la Constitution, telle que lue par le Secrétaire Général du PPRD, Monsieur SHADARI, Porte-parole de circonstance, et ce, à coup de menaces feutrées et de chantage à peine voilé.

 

Cette déclaration sulfureuse et tangente, faite au nom d’un Front Commun fragile et précaire, esquive à dessein et ostensiblement la problématique du changement de la Constitution pour s’adonner à cœur joie et sans remords à gargariser un maigre public acquis d’avance par des propos émotionnel de nature messianique, loin des appréhensions et des inquiétudes des Congolais sur l’efficacité réelle de la Constitution en vigueur à garantir leur survie et leur existence en tant qu’Etat et Nation, au regard de l’amère expérience encore vivante des relations avec le Rwanda.

 

Ce discours pompeux n’est qu’un coup d’épée dans l’eau pour tenter de modifier en vain le rapport de force issu des dernières élections présidentielles, en faveur de ce regroupement de quelques opposants, par ailleurs, anciens candidats battus à l’élection présidentielle avec un résultat rikiki et risible.

Car à la vérité et pour l’histoire, il faudrait rappeler que tout ce beau monde ne représente que moins de 30 %, tandis que TSHISEKEDI, à Lui Tout Seul, représente plus de 70 %, avec en prime la légitimité et la légalité pour vouloir et agir au nom du Peuple.

 

Heureusement le Peuple congolais n’est pas dupe de ce manège attrape-nigauds dont la finalité est la tenue d’un dialogue politique avec l’intime conviction d’en sortir avec quelques maroquins dans le cadre d’un Accord de gouvernance.

 

Tout au plus, pourrait-on s’étonner qu’ils n’aient pas employé autant d’ardeur et de vigueur pour se mobiliser contre le Rwanda, coupable du massacre de nos citoyens et du pillage de nos ressources.

Complicité ou culpabilité… !

 

 

Fait à Kinshasa, le 22 Novembre 2024

 

 

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

Présid

ent National de CDR