Linafoot Illicocash Ligue 1: V. Club qui rit 1-0 face à OC Renaissance et DCMP qui pleure 1-4 face aux Aigles q

On a joué ce dimanche 24 novembre pour le compte du championnat Linafoot Illicocash Ligue 1 dans les deux groupes A et B. En groupe B, V. Club a réalisé la bonne opération face à OC Renaissance 1-0 au stade des Martyrs.

En groupe A, au stade Dominique Diur, AS Simba et FC Lubumbashi Sport se sont neutralisés 1-1. Au stade des Jeunes, AS Malole et US Tshinkunku se sont neutralisés 0-0. Au stade de la Concorde, OC Bukavu Dawa et AC Rangers se sont neutralisés 2-2.

Le samedi 23 novembre 2024 au stade des Martyrs, DCMP était taillé en pièces par Les Aigles du Congo 1-4. Et Céleste FC et AF Anges Verts se sont neutralisés 0-0. Au Stade TP Mazembe, Don Bosco a écrasé SM Sanga Balende 3-0. Au stade de la Concorde, FC Etoile du Kivu a battu New Jack 1-0.

De Bonsambo




Ligue des Champions Féminine : Mssoudy, El Madani, Emad récompensées

Le Tout Puissant Mazembe a gravé son nom dans l’histoire du football féminin africain en décrochant la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024. Ce samedi, les Congolaises ont remporté une finale intense face à l’AS FAR sur le score de 1-0, grâce à une solidité défensive remarquable et une action décisive en attaque. Ce premier sacre continental souligne l’excellente progression du club de Lubumbashi dans le football féminin.

Cette victoire, bien que collective, n’éclipse pas les performances individuelles exceptionnelles qui ont illuminé cette édition. À travers ses distinctions, le tableau des honneurs reflète la diversité et la qualité du talent présent dans ce tournoi.

Sanaa Mssoudy : Meilleure Joueuse du Tournoi

Sanaa Mssoudy, pilier du milieu de terrain de l’AS FAR, a une fois de plus démontré son talent exceptionnel. Son influence sur le jeu, son élégance technique et sa capacité à orienter les phases offensives ont permis à son équipe de briller tout au long du tournoi. La Marocaine repart avec le titre de Meilleure Joueuse, une récompense méritée pour son rôle crucial dans les performances de l’AS FAR, finaliste malheureuse mais impressionnante.

Doha El Madani : Meilleure Buteuse avec 6 buts

Doha El Madani, également de l’AS FAR, s’est imposée comme la meilleure attaquante du tournoi. Avec 6 buts inscrits, elle a porté l’attaque marocaine, se montrant décisive à chaque étape de la compétition. Sa précision et sa lecture du jeu en ont fait une menace constante pour les défenses adverses, et ce titre vient couronner une performance offensive mémorable.

Habiba Emad : Meilleure Gardienne

Le FC Masar a peut-être été éliminé avant la finale, mais leur gardienne Habiba Emad a marqué les esprits. Ses parades spectaculaires et sa constance ont permis à son équipe de rester compétitive face à des adversaires redoutables. Son calme et sa capacité à repousser les attaques adverses lui ont valu d’être désignée Meilleure Gardienne du tournoi.

FC Masar : Prix du Fair-Play

Au-delà de la compétition, le FC Masar a incarné les valeurs de respect et de discipline, se voyant attribuer le Prix du F1air-Play. Les Égyptiennes ont prouvé que la sportivité et l’esprit collectif pouvaient coexister avec la détermination à gagner, un exemple inspirant pour toutes les équipes.




Les Lushoises du Tout Puissant Mazembe couronnées reines d’Afrique

La Ligue des Champions Feminine de la CAF a un nouveau vainqueur. En effet, après les Mamelodi Sundowns en 2021 et 2023, l’AS FAR en 2022, la section féminine du Tout Puissant MAZEMBE vient d’ajouter son nom au palmarès de la plus prestigieuse compétition dédiée aux clubs féminins du continent.

Grâce à une victoire 1-0 très tactique et très disputée en finale disputée au Stade Ben Ahmed El Abdi d’El Jadida contre l’AS FAR, le TP Mazembe a été couronné champion d’Afrique pour la première fois.

Mazembe a fait preuve de beaucoup de résilience et de courage pour prendre le dessus sur les Marocaines de l’AS FAR, face à leur public.

Le but décisif de la quatrième édition du tournoi a été inscrit par Marlene Kasaj dans les 10 premières minutes, une précieuse avance que Mazembe a conservé tout au long du match pour sceller une victoire historique.

Á noter que grâce à cette victoire le club empoche les 600 000 dollars promis au vainqueur de la compétition




Le PAM a besoin de 17 milliards de dollars pour répondre à la crise de la faim dans le monde en 2025

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un appel de fonds de 16,9 milliards de dollars vendredi, pour faire face à l’aggravation de la crise de la faim dans le monde en 2025, un montant qui correspond à peu près à ce que le monde dépense en café en deux semaines.

Cet appel fait suite à la publication du rapport de prévisions globales 2025 [Global Outlook 2025] de l’agence, qui évalue les besoins mondiaux en matière de sécurité alimentaire.

Le document phare du PAM, publié ce vendredi, montre que 343 millions de personnes dans 74 pays sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Il s’agit d’une augmentation de 10 % par rapport à l’année dernière et juste un peu moins que le record atteint pendant la pandémie de Covid-19.

Une série de crises mondiales provoquées par l’escalade et le chevauchement des conflits, les extrêmes climatiques et les chocs économiques ont porté la faim à des niveaux records, générant une demande incessante d’aide humanitaire.

Selon le PAM, les 16,9 milliards de dollars demandés lui permettrait d’atteindre 123 millions de personnes parmi les plus affamées dans le monde.

« Les besoins humanitaires mondiaux augmentent, alimentés par des conflits dévastateurs, des catastrophes climatiques plus fréquentes et des bouleversements économiques de grande ampleur. Pourtant, le financement ne parvient pas à suivre », a déclaré la Directrice exécutive du PAM, Cindy McCain. « Au PAM, nous sommes déterminés à parvenir à un monde sans faim ».

Selon le rapport, environ 1,9 million de personnes sont au bord de la famine. La situation à Gaza reste désastreuse : 91 % de la population est en situation d’insécurité alimentaire aiguë, dont 16 % dans des conditions catastrophiques. Le PAM a besoin de 4,9 milliards de dollars pour ses opérations au Moyen-Orient.

Comme à Gaza, le nombre de personnes confrontées à une faim catastrophique a atteint des niveaux alarmants, en particulier au Soudan, ainsi que dans certaines régions du Soudan du Sud, d’Haïti et du Mali.

D’autant que le déclenchement des hostilités au Liban a aggravé la situation déjà désastreuse dans la région du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Europe de l’Est, où les conflits provoquent également l’insécurité alimentaire à Gaza, en Syrie, en Ukraine et au Yémen où plus de 17 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë.

Avec plus de 170 millions de personnes en situation d’insécurité aiguë, l’Afrique subsaharienne représente 50 % des besoins de financement du PAM prévus pour 2025.

Le conflit au Soudan – où la famine a été confirmée dans une localité au mois d’août – provoque des déplacements massifs de population qui se répercutent sur les pays voisins.

Le conflit plonge également des millions de personnes dans la famine en République démocratique du Congo et au Sahel, tandis que les phénomènes climatiques extrêmes exacerbés par le phénomène El Niño aggravent l’insécurité alimentaire dans toute la région de l’Afrique australe. Le PAM a besoin de 8,4 milliards de dollars pour soutenir ses opérations en Afrique subsaharienne.

L’équivalent de deux semaines de consommation de café

En Asie et dans le Pacifique, où 88 millions de personnes luttent contre les effets dévastateurs de la faim aiguë, le PAM aura besoin de 2,5 milliards de dollars pour répondre aux crises. En Amérique latine et dans les Caraïbes, plus de 40 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, dont 14,2 millions sont prioritaires pour l’aide du PAM.

Ce nouvel appel de fonds intervient alors que le manque de financement en 2024 a contraint le PAM à réduire ses activités, laissant souvent de côté certains des plus vulnérables.

« Nous avons besoin de toute urgence du soutien financier et diplomatique de la communauté internationale : pour inverser la vague croissante des besoins mondiaux et aider les communautés vulnérables à construire une résilience à long terme contre l’insécurité alimentaire », a ajouté Mme McCain.

Prince Yassa




Mpox : L’OMS maintient son plus haut niveau d’alerte

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a décidé vendredi de maintenir son plus haut niveau d’alerte concernant l’épidémie de Mpox, qui frappe la République démocratique du Congo et les pays voisins.

Le Comité d’urgence du Règlement sanitaire international concernant la recrudescence de la Mpox s’est réuni ce vendredi, pour la deuxième fois.

A l’issue de cette réunion, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en accord avec l’avis du Comité d’urgence, a déterminé que la recrudescence du mpox « continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale », soit le plus haut niveau d’alerte sanitaire de l’organisation.

« Cette décision a été prise en raison du nombre croissant et la propagation géographique continue des cas, les défis opérationnels sur le terrain et la nécessité de mettre en place et de maintenir une réponse cohérente entre les pays et les partenaires », a précisé l’OMS dans une note aux médias.

Urgence déclarée en août

La recrudescence du mpox en République démocratique du Congo (RDC) et sa propagation aux pays voisins ont été déclarées pour la première fois comme une urgence de santé publique de portée internationale par le chef de l’OMS le 14 août 2024.

La RDC est le pays le plus touché, suivi du Burundi et du Nigéria

La Mpox se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Identifiée pour la première fois en RDC en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.

 

Mais, en 2022, elle a commencé à s’étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n’avait jamais circulé. Deux épidémies concomitantes sévissent, l’une provoquée par le clade 1 en Afrique centrale, touchant surtout des enfants, et une autre par le nouveau variant, le clade 1b, qui frappe des adultes dans une autre région, dans l’Est de la RDC, et dans les pays limitrophes.

 

Prince Yassa




« Pas de corrélation entre l’évaluation de l’état de siège et la révision constitutionnelle » 

C’est le chef de l’Etat qui avait demandé à la Première ministre de faire une évaluation sans complaisance de l’état de siège, bien avant l’idée de la révision constitutionnelle. Et ce, en tenant compte du débat à l’Assemblée nationale, mais aussi des appréhensions des populations des provinces concernées. Considérant l’évolution positive surtout dans la province de l’Ituri, il y a lieu d’évaluer la situation avec objectivité et songer à des mesures d’allègement.

«Mission d’évaluation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu», était le principal thème du briefing qui s’est tenu avec comme intervenant le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo Bihango. Et ce, sous la modération du Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.

Il était aussi question pour le Gouvernement de lever toute équivoque entre l’évaluation de l’état de siège et la volonté d’opérer la révision constitutionnelle. Car pour nombreux, le Gouvernement veut lever l’état de siège, principal écueil contre la révision constitutionnelle.

Voilà qui a poussé Jacquemain Shabani à dire que cette mission est la suite d’une importante instruction que le président de la République a faite à la Première ministre. « Elle a son fondement dans le fait que les zones concernées par l’état de siège se trouvent encore en activités opérationnelles. Il faut se rappeler que c’est au lendemain de la table-ronde qu’il a été pris des recommandations. Vu les circonstances, le président de la République a estimé qui était important que la Première ministre évalue de la nécessité de voir les allègements. Il a été pris en compte le débat à l’Assemblée nationale, mais aussi l’assentiment de la population », explique-t-il.

Disons que cette mission gouvernementale, dans ces deux provinces, a commencé par un conseil de sécurité élargi, pour avoir la température de la situation sur le terrain, avant d’échanger avec les différentes forces vives. « Nous avons laissé certains élus nationaux sur place pour qu’ils continuent les discussions. D’ici là, la Première ministre va convoquer une réunion de mise au point, avant de présenter son rapport au président de la République.

Au sujet du raccordement frauduleux fait entre cette mission d’évaluation de l’état de siège et la révision constitutionnelle, le VPM en charge de l’Intérieur a déconseillé le fait de vouloir gérer une nation sur base des rumeurs. Depuis plusieurs mois, la levée ou pas de l’état de siège a fait l’objet de débat. Et depuis que le chef de l’Etat avait levé l’option d’institutuer l’état de siège, il y a eu des débats. C’est un état d’exception mis en place. C’est normal qu’on se pose cette question. Aucune corrélation.

Et d’ajouter que plusieurs personnes se sont prononcées sur la nécessité de voir certaines dispositions de notre Constitution révisées, ce qui est légitime. En ce qui nous concerne, il y a des besoins, des appels de la population qui nous interpellent à nous pencher sur cette question.

Au même moment, le Gouvernement s’est voulu clair, pour décourager ceux qui pensent que la conférence des Gouverneurs est organisée pour les mobiliser pour la révision constitutionnelle. « La conférence des gouverneurs est instituée par la constitution qui exige à ce que la conférence des gouverneurs soit convoquée par le président de la République. Ceci pour permettre d’évaluer la gestion de provinces et renforcer leur gestion. Ceci, parce que nous sommes dans un processus de la décentralisation. Il y a un ordre du jour et une thématique connue. En plus, il sera question d’évaluer les décisions prises à Kinshasa. La révision constitutionnelle est légitime et louable, mais elle ne fait pas partie de l’ordre du jour », insiste le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo Bihango.

 

JMNK




MCTC et ONATRA, un contrat gagnant-gagnant

Plus de zone d’ombre entre Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) et l’Office National de Transports (Onatra). Désormais, l’ONATRA fait partie intégrante du concessionnaire MCTC. Surtout qu’il a pris toutes les dispositions nécessaires pour une mise en œuvre efficace du partenariat public-privé portant mise en concession pour l’aménagement, l’équipement et l’exploitation du terminal à conteneurs au port de Matadi. Pour l’instant, l’attention de tout le monde reste focalisée sur l’arrivée imminente des nouveaux engins pour une manutention moderne au port maritime international de Matadi.

La salle de réunion de l’Office National de Transports Onatra, Département de Ports Maritimes a servi de cadre samedi 23 novembre 2024 à la cérémonie de remise et reprise entre l’ONATRA et MCTC (Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs). L’occasion était aussi indiquée pour MCTC de lancer officiellement ses activités.

C’était à l’issue d’une importante réunion d’évaluation que des instructions du Gouvernement reprises dans la correspondance du Vice-Premier Ministre, ministre des Transports, voies de communication et de désenclavement, qui avait demandé aux responsables de l’ONATRA de prendre toutes les dispositions nécessaires pour une mise en œuvre efficace du partenariat public-privé portant mise en concession pour l’aménagement, l’équipement et l’exploitation du terminal à conteneurs au port de Matadi. Cette réunion a été présidée par le Conseiller Maritime du VPM Jean-Pierre Bemba Gombo.

Ces instructions expresses du VPM traduisant la position du Gouvernement, ont été données pour permettre au Directeur Général de l’ONATRA de procéder en toute urgence à : un retour immédiat du personnel de MCTC, ses sous-traitants et son matériel qui doivent retourner immédiatement dans le Terminal sous la protection de la sécurité privée et des forces publiques au plus tard le samedi 16 novembre 2024 ; notification de transfert du personnel au plus tard le 21 novembre ; mettre à la disposition complète du périmètre concédé tel que défini dans le contrat de concession conclu avec l’Etat (Pier 5,6 et 7) ; désignation d’un terrain viable pour l’installation de la base des travaux en vue de la construction de la centrale à béton au plus tard le 21 novembre 2024 ; déplacement immédiat des activités de de déchargement de charbon en dehors du terminal à Conteneurs et début de l’exploitation de MCTC du terminal à partir du 22 novembre 2024.

Début des opérations d’exploitation des navires

Cet événement qui restera marqué dans les annales de l’histoire du port maritime international de Matadi, marque donc le début des opérations d’exploitation des navires avec le projet de la mise en concession du port de Matadi où l’Onatra constitue une seule entité avec le concessionnaire.

Voila qui explique le début des opérations de déchargement et de chargement du tout premier navire qui a jeté l’ancre au PIER 8 du Terminal à Contenaire de Matadi TCM. Il convient de souligner que cette exploitation dont le premier navire a marqué sa présence le vendredi 22 novembre 2024 au port de Matadi se fait au même moment que les travaux de réhabilitation construction du nouveau quaide la partie mise en concession.

Question donc pour la Société MCTC dont l’ONATRA fait désormais partie intégrante de respecter ses engagements, ceux de réhabiliter, de moderniser et d’équiper des matériels de dernière génération le Parc TCM du port de Matadi. Devant la partie Onatra conduite par son Directeur du département de ports Maritimes ai, MCTC à travers la bouche de son Directeur Général Christian Ngoy a annoncé l’arrivée imminente des nouveaux engins pour une manutention moderne au port maritime international de Matadi.

Il s’en suivra également dans les jours qui viennent la signature des contrats par les agents de l’Onatra versés chez MCTC, a indiqué le DG Christian Ngoy, qu’entouraient d’autres cadres de la Société dont le Directeur d’exploitation.

Entre-temps, certaines formalités d’usage sont en cours de finalisation au niveau du ministère du Portefeuille. Les agents du TCM à qui MCTC a déjà fait part du nouveau contrat de travail attendent impatiemment sa signature pour faire partie désormais de cette grande famille.

JMNK




Changement ou révision de la Constitution: Fridolin Ambongo dit non

Après avoir fumé le calumet de paix avec Félix Tshisekedi, le Cardinal Fridolin Ambongo réapparaît dans son ancien visage. Ce dimanche face à la jeunesse de l’église catholique, le prélat s’est montré trop critique contre le régime en place. Il constate donc que des énergies et de l’argent sont dépensés pour le changement de la Constitution, alors que les jeunes du pays sont abandonnés. Un autre détour dans la scène politique. Le ciel se noircit et le régime Tshisekedi ne veut pas reculer.

Le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu était ce dimanche 24 novembre 2024, devant tous les jeunes de l’Archidiocèse de Kinshasa, au terrain du collège Saint Raphaël.

C’était dans le cadre de la célébration du dimanche de Christ Roi de l’Univers, marquant ainsi la fin de l’année liturgique pour en ouvrir une nouvelle. Thème choisi pour cette célébration eucharistique : “ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur marchent sans se fatiguer”.

Dans son homélie, l’homme habillé en toge teintée de couleur dorée est revenu sur le débat sur la révision constitutionnelle en République Démocratique du Congo par le régime en place. L’archevêque de Kinshasa a, d’un ton ferme, critiqué cette démarche, car pour lui, les priorités de la société congolaise sont pour le moment ailleurs.

« Au lieu de s’occuper de la jeunesse abandonnée et se soucier d’elle ainsi que son avenir par des actions et des initiatives concrètes, bien réfléchies et planifiées, on nous parle de changement constitutionnel », a déclaré le Cardinal Fridolin Ambongo.

Et de s’interroger : « est-ce que c’est le changement constitutionnel qui va nous donner un avenir ou du travail après nos études ? C’est ce changement qui nous permettra de quitter Masina et d’arriver à Gombe à temps sans embouteillages de la ville ? ».

Aussi, Fridolin Ambongo qui est resté droit dans ses bottes, a déploré “une jeunesse de plus en abandonnée à son triste sort, sans perspectives et qui voit son avenir bouger”. « Tout ce temps qu’on perd, toute cette énergie autour de changement constitutionnel, n’est qu’une distraction », a lancé le Cardinal.

Ces déclarations du prélat catholique viennent donner des ailes à l’opposition politique qui retrouve l’église catholique à ses côtés dans cette lutte contre la révision ou changement de la Constitution. Si les militants de l’opposition pourront craindre la rue, les fidèles de l’église eux sont “jusqu’auboutistes”. Ils ont inquiété Joseph Kabila, et peuvent faire de même contre Félix Tshisekedi. Wait and see !

Bernetel Makambo




Après les amendements apportés par l’Ecofin: La plénière a voté à la majorité absolue le budget 2025

La chambre basse du parlement a lors de sa séance plénière du vendredi 22 Novembre voté le Projet de loi des Finances exercice 2025 moyennant les amendements de la commission économique, financière et contrôle budgétaire.

A trois semaines de la clôture de la session budgétaire de septembre 2024, la plénière de l’Assemblée nationale s’est acquittée de la tâche qui lui incombe, celle de doter la Nation d’un budget pour l’exercice 2025 après l’examen minutieux du projet de loi de finances déposé par le Gouvernement.

La plénière a donc adopté le rapport de l’ECOFIN qui est parvenu à un accroissement de 51.133.000.000 milliards des francs congolais sur l’année 2025, soit une croissance de 24,1%, par rapport à la loi de Finances de 2024, et 13,7% comparativement à la loi de Finances rectificative de l’année.

Un accroissement qui porte la marge budgétaire à 2 457 mille milliards francs congolais soit, 1,15% de PIB national affecté entre autre : à l’éducation, à la santé, aux recherches scientifiques, à l’énergie, à agriculture et les infrastructures. Ceci en vue de permettre à chaque Congolais de l’arrière pays de ressentir cette amélioration dans son quotidien.

Une prouesse qui a ravi le speaker de la chambre basse du parlement qui estime qu’avec un tel accroissement l’exécutif national a entre ses mains les moyens nécessaires pour rencontrer les attentes de la population congolaise.

Outre le travail abattu sur la recherche des recettes additionnelles, la commission économique, financière et contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale a produit plus d’une vingtaine de recommandations à l’endroit de l’exécutif.

Parmi elles, figures des recommandations spécifiques au Gouvernement en matière des recettes, dont notamment : réaliser le plancher des recettes publiques tel que prévue dans la loi de Finances ; renforcer la mobilisation des recettes de l’état par la mise en œuvre des réformes du système fiscal national ; Finaliser l’audit du secteur des télécommunications ; accélérer le processus de marquage moléculaire en vue d’accroître les recettes pétrolières ; confier à l’hôtel des monnaies, l’impression de tous les imprimés de valeurs et le rendre disponibles en temps voulu auprès des tous les ministères et services d’assiettes ; finaliser la mise en œuvre de réformes susceptibles de booster la mobilisation des recettes.

En terme de quoi, les Elus nationaux se sont livrés au débat général quant à ce rapport demandant plus de budget à l’agriculture et évoquant diverses questions liées aux problèmes de la population.

Après débat enrichissant, examen du projet de loi de Finances exercice 2025 article par artincle, la représentation nationale a en respect des prescrits de la loi votée pour ce dit budget revu à la hausse.

Il y a lieu de noter que l’ECOFIN avait, sur instruction du président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe, associé les Syndicalistes venus de différents secteurs publics à ses travaux de l’examen approfondi du Projet de la loi de Finances 2025

Cette initiative entreprise pour la première fois à la Chambre Basse du parlement, avait pour objectif de mettre ces nombreux Syndicalistes au cœur des discussions sur l’affectation des fonds publics.

Signalons au cours de la même plénière, les députés nationaux ont également procédé à la prorogation de l’état de siège porté par le Ministre du tourisme avec 42 voix seulement contre. A ce sujet, le président de l’Assemblée nationale a informé à la représentation nationale, la mission ce jour de la première ministre et son équipe, accompagnée des 12 élus à Goma et Bunia en vue de recueillir les maximums des informations possibles pour l’évaluation prévue fin novembre.

8 projets de Loi de ratification portés par le Ministre des Finances, ont été envoyés à la commission mixte relations extérieures et Ecofin pour un examen approfondi endéans 5 jours.

Le Quotidien




Selon les parlementaires Debout: Le Centre missionnaire Philadelphie considéré désormais comme un parti de l’opposition ?

Les propos tenus par le pasteur visionnaire de centre missionnaire Philadelphie, Roland Dallo n’ont pas été les bienvenus au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) en général et dans sa structure dénommée «  Parlement Débout » en particulier. En effet, comme il fallait s’y attendre, les Parlementaires Debout n’ont pas tardé pour réagir vigoureusement contre les propos tenus par le pasteur Roland Dallo au cours de sa prêche de mercredi dernier pendant la prière de «  Bunda 21 ».

L’on se rappellera que le pasteur visionnaire avait profité du haut de la chaire pour non seulement dénoncer la corruption, la surfacturation et le détournement qui ont élu domicile dans la société congolaise, mais aussi parler de ses relations avec le régime Tshisekedi. C’était une occasion de répondre à tous ceux qui estiment que lui et sa famille sont nourris aux mamelles du pouvoir.

Il a rejeté les affirmations selon lesquelles il perçoit la dîme du Président de la République et bénéficie de beaucoup d’avantages de la part du régime Tshisekedi étant le «  Père spirituel «  du Président de la République. Une réaction qui a été commentée dans tous les sens. En effet, au grand marché de Kinshasa communément appelé « Zando » où est implantée une base de « Parlement Débout «  les responsables ont battu le rappel des troupes pour réagir vigoureusement et violemment face à ceux qu’ils ont qualifié de manque de respect vis-à-vis de Président de la République et aussi de l’ingratitude manifestée à son égard. Très révoltés et sidérés après avoir analysé le discours de «  l’homme de Dieu », ces jeunes proches du pouvoir ont de manière unanime décidé de considérer désormais le Centre missionnaire Philadelphie de Roland Dallo comme un parti politique de l’opposition et devra être traité comme tel.

« Pour nous, l’Église Philadelphie est désormais un parti politique de l’opposition, et son président, Roland Dalo, doit s’assumer », ont-ils déclaré dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Ces parlementaires debout déclarent ne pas comprendre comment le pasteur Roland Dallo peut tenir des tels propos alors que c’est la seule eglise dont les membres bénéficient jusqu’à ce jour de beaucoup d’avantages de la part du Président de la République étant lui-même aussi membre de cette communauté chrétienne. Pour preuve, ils citent le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, l’épouse de numéro 2 de centre missionnaire Philadelphie, le pasteur Ken qui est la principale collaboratrice de l’épouse de chef de l’Etat, le directeur général de l’Iccn qui est membre de cette église aussi, etc …

« Roland Dallo doit tirer les conséquences de ses propos en exigeant à tous ses fidèles de démissionner avant les manifestations publiques que nous organiserons dès la semaine prochaine, devant les bureaux des partis politiques de Philadelphie », ont menacé les parlementaires debout. Ainsi, Ils invitent par ailleurs le chef de l’État à ne plus se rendre dans ce qu’ils considèrent désormais comme un parti politique d’opposition.

Gecko Beya appelle au calme

Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux et relayé par plusieurs personnes, le responsable de « Vision Fatshi » , une structure qui soutient le Président de la République, relativise les propos de pasteur Roland Dallo qu’il qualifie des propos d’un pasteur à son fidèle. Tout en comprenant la réaction des « combattants » qui se sont sentis vexés, Gecko Beya leur demande de ne pas aller manifester devant l’église de pasteur Roland Dallo avant de mettre en garde tout celui qui s’hasarderait à le faire. « C’est nous qui sommes au pouvoir, nous devons sécuriser toute personne et ses biens même si elle a mal parlé contre nous » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «  Que celui qui n’a jamais mal parlé se manifeste ».

Reste à savoir si le message du responsable de « Vision Fatshi » sera entendu lorsque l’on sait qu’il n’est pas accepté au sein de l’Udps « Pro Kabuya ». Gecko Beya est du camp du secrétaire général désigné Deo Bizibu.

 

RSK