En marge de la 28ème Conférence internationale sur l’investissement: L’ANAPI remporte le prix de « meilleure agence africaine dans la catégorie contribution au développement durable »

Heureuse qui comme l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (Anapi) qui a participé, avec succès et avec des retombées positives aux travaux de la 28ème Conférence internationale sur l’investissement, tenue du 27 au 28 novembre 2024 à Ryad, en Arabie Saoudite. Organisées par l’Association Internationale des Agences de Promotion des Investissements (WAIPA) et Invest Saudi, cette Conférence était placée sous le thème : « Tirer parti de la transformation digitale et de la croissance durable, maximiser les opportunités d’investissement ».

Avec la participation de plus de 100 pays du monde, ces assises ont mis en lumière l’importance croissante de l’investissement durable et de l’innovation technologique dans la facilitation des investissements à l’échelle mondiale. La délégation de l’ANAPI de la RDC était conduite par son directeur général a.i, le professeur Bruno Tshibangu Kabaji. A ses côtés, il y avait Médard Kankolongo, membre de Conseil d’administration, André Lobo Kwete, conseiller du Vice-Premier Ministre et Ministre au Plan et de la Coordination à l’aide au développement et Michel Maswapi Kipundi, directeur du climat des affaires de l’ANAPI.

L’occasion était donnée à la délégation de l’ANAPI, sous le leadership de son directeur général a.i., de mettre à la disposition des participants les opportunités d’investissements que la République démocratique du Congo offre dans divers secteurs tels que l’agriculture, la pêche, l’élevage, le tourisme, les mines, l’énergie et l’industrie.

 

ANAPI, meilleure Agence en Afrique dans la catégorie « contribution au développement durable »

Dans le cadre des travaux de la 28ème Conférence internationale sur l’investissement organisée par l’Association internationale des agences de promotion des investissements et Invest Saudi, il a été la première édition de WAIPA Investissement Excellence Awards.

Cet événement vise à récompenser les meilleures Agences de promotion des investissements dans trois catégories à savoir : Contribution au développement durable, excellence dans la facilitation des investissements et utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

En effet, après examen du jury mis en place et constitué d’éminents experts de renommée mondiale et sur 4 projets soumis dans la catégorie « contribution au développement durable et excellence dans la facilitation de l’investissement »   et sélectionnés parmi les 2082 projets agrées, l’ANAPI a remporté le prix de meilleure agence de promotion des investissements en Afrique dans la catégorie « Contribution au développement durable ». Le choix porté sur l’agence de promotion des investissements de la RDC se justifie par le fait qu’elle a facilité la réalisation du projet de la société de droit congolais dénommée « Raxio Data Center DRC S.A.S ». Il s’agit d’une initiative ambitieuse qui vise à établir un centre des données de classe mondiale de niveau tier III à Kinshasa.

Ce projet, apprend-on, répond à la demande croissante pour un stockage des données sécurisées et fiables, tout en soutenant les entreprises locales dans les secteurs clés comme les finances, les télécommunications et les services publics.

Pour le directeur général a.i de l’ANAPI, dans le contexte actuel où l’accent est mis sur la durabilité, le projet de Raxio Data Center DRC SAS, est une illustration de l’engagement de l’ANAPI envers les objectifs de développement durable sur les points 8 et 9 ayant respectivement trait sur le travail décent et la croissance économique ainsi que sur l’accès aux technologies de l’information. Le développement de cette infra attire les investissements dans le secteur numérique et favorise l’émergence des startups et de PME, essentielles pour la création des emplois.

« C’est un honneur pour nous de contribuer au développement durable en Afrique et de jouer un rôle clé dans l’essor numérique de la République démocratique du Congo », a déclaré le professeur Bruno Tshibangu Kabaji, directeur général a.i. de l’agence nationale pour la promotion des investissements, ANAPI

RSK




Renforcement des réformes économiques et le développement urbain : La RDC et l’AFD concluent deux accords 

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, représenté par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a conclu deux accords majeurs avec l’Agence Française de Développement (AFD), le mercredi 27 novembre 2024, marquant une nouvelle étape dans la coopération bilatérale entre les deux nations. Ces accords, signés à Kinshasa, ciblent les réformes économiques et le développement durable de la ville de Boma.

Le premier accord, intitulé « Appui budgétaire CCD 1207 », constitue une convention de financement destinée à renforcer la stabilité macroéconomique et financière de la RDC. Cet appui budgétaire s’aligne sur les priorités nationales en matière de gouvernance financière, avec des objectifs clairs : fiabiliser la chaîne des recettes publiques, rationaliser les processus budgétaires et promouvoir une gestion efficace des finances publiques.

 

Développement d’infrastructures

Le second, un protocole de don, porte sur l’initiative intégrée des villes secondaires, avec Boma comme ville pilote du projet « Ville durable CCD 1159 ». Cette initiative s’attache à des enjeux cruciaux tels que l’adaptation au changement climatique, le développement d’infrastructures urbaines essentielles et la promotion de l’inclusion économique et sociale, avec une attention particulière portée aux jeunes et aux femmes.

Lors de la cérémonie, les parties ont également entamé des discussions autour d’un second protocole en préparation, qui vise à soutenir des secteurs clés comme l’énergie, l’eau, la santé et l’éducation. Cet accord à venir s’inscrit dans une stratégie globale visant à consolider les fondations d’un développement durable pour la RDC.

Intervenant après la signature, le Ministre des Finances a souligné l’importance stratégique de ces accords dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement, mettant l’accent sur la stabilité macroéconomique et la gouvernance.

« Nous venons de signer des engagements avec le Directeur exécutif de l’AFD. J’aimerais qu’il puisse dire un mot à la presse dans le cadre de cette coopération que nous avons avec la République de France, qui nous aide sans nul doute à mettre en œuvre ce que nous sommes en train de faire. Nous nous orientons vers la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement, et le premier axe de ce programme, c’est la stabilité du cadre macroéconomique. Celle-ci passe par une meilleure gouvernance de nos finances publiques, qui constituent le premier pilier : plus d’emplois, plus de pouvoir d’achat. Et dans ce cadre, nous avons une coopération qui est en train de laisser ses lettres de noblesse », a déclaré le Ministre des Finances.

De son côté, le Directeur exécutif de l’AFD a salué la dynamique de collaboration entre la France et la RDC, en précisant que cette coopération bilatérale atteint aujourd’hui un volume de ressources de 550 millions d’euros. Et il a par ailleurs mis en avant les objectifs et l’importance de ces accords pour renforcer le partenariat entre les deux pays.

« Merci Monsieur le Ministre. Nous avons signé deux nouveaux accords de financement entre l’Agence Française de Développement et la République Démocratique du Congo, qui visent, d’une part, à appuyer les réformes économiques, et d’autre part, au développement urbain durable de la ville de Boma. Ces deux accords font partie des engagements qui ont été pris entre la France et la RDC pour développer leur coopération bilatérale, qui représente aujourd’hui un volume de ressources atteignant 550 millions d’euros. Ce partenariat entre la France et le Congo, comme je l’ai souligné à l’AFD, est l’un des plus dynamiques de la région et probablement aussi sur l’ensemble du continent », a déclaré le Directeur exécutif de l’AFD.

Avec ces nouveaux accords, la ville de Boma est appelée à jouer un rôle pilote dans les efforts de modernisation urbaine en RDC, à travers une approche intégrée et durable. Ce partenariat avec l’AFD s’inscrit dans les actions du Gouvernement congolais visant à promouvoir une transformation économique et sociale au profit de la population.

Ces initiatives reflètent l’engagement des deux partenaires à renforcer leur collaboration dans le cadre d’un partenariat stratégique orienté vers le développement durable en RDC.

Le Quotidien




Félix Tshisekedi inaugure l’Agence autonome de la Bcc à Kalemie

Le Président Félix Tshisekedi a inauguré, ce jeudi, le bâtiment administratif de l’Agence autonome de la Banque centrale du Congo (BCC) à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Le Chef de l’État a visité cet ouvrage de 2000 mètres carrés qui abrite non seulement les services de la banque, mais aussi des appartements pour ses hôtes de marque.

« L’œuvre que vous inaugurez aujourd’hui s’inscrit dans votre noble vision visant l’amélioration des conditions de travail et de la qualité de vie du peuple congolais », a déclaré Marie-France Malangu Kabedi, Gouverneure de la BCC, en s’adressant au Président de la République. Elle a indiqué que cette bâtisse a été acquise par la BCC sur fonds propres.

Mme Malangu a révélé que l’idée de cette construction est née à la suite du désengagement, en 2016, de la Banque commerciale du Congo qui avait laissé la ville de Kalemie sans service bancaire. Elle a précisé qu’il s’agit d’ « une politique de grands travaux lancée par la BCC pour la réhabilitation et la construction de ses immeubles sur tout le territoire national ».

La BCC en tant qu’entreprise, autorité de régulation et de supervision du système financier congolais, et comme institut d’émission de la monnaie nationale ( le franc congolais), compte 1 710 agents et cadres au siège à Kinshasa et à l’Hôtel de monnaie, dans les entités provinciales réparties dans les directions provinciales et dans les agences autonomes, y compris celle de Kalemie.

Le Quotidien




En marge de la Conférence des gouverneurs des provinces: Les préoccupations des gouverneurs présentées à Félix Tshisekedi 

Dans la ville de Kalemie se clôturent ce vendredi 29 novembre 2024, les travaux de la 11ème Conférence des gouverneurs des provinces dont les travaux ont été ouverts le mercredi 27 novembre 2024 par le Président de la République, Félix Tshisekedi.

Au cours des travaux, l’accent a été mis sur le programme de développement local des 145 territoires, cet ambitieux programme phare pour le deuxième quinquennat de Chef de l’État à la tête du pays pour qui le développement et l’émergence de la République démocratique du Congo devra partir de la base. Chaque gouverneur de province a fait un état de lieu de l’exécution de ce programme en ce qui concerne sa province, sous la supervision du Vice-Premier ministre, Ministre de Plan et de l’Aide au développement, Guylain Nyembo.

Ainsi, il a été décidé d’accélérer les travaux de la construction des différentes infrastructures pour permettre à ces entités territoriales décentralisées de bien fonctionner pour le bien-être de la population. Il s’agit des écoles, des infrastructures hospitalières, des routes, de bâtiments administratifs des territoires, etc.

 

Préoccupations

Cependant, lors de l’ouverture des travaux, les gouverneurs des provinces ont soumis au Président de la République un certain nombre des préoccupations dont ils attendent des solutions po leur permettre de bien travailler. C’est le cas des pratiques qui déstabilisent le fonctionnement normal des institutions provinciales, œuvre des députés provinciaux.

Ainsi, par exemple, sur le plan politique, les gouverneurs des provinces ont dénoncé les motions de censure ou de défiance abusives et fantaisistes dont ils sont souvent victimes de la part des députés provinciaux, qu’ils considèrent comme des pratiques récurrentes. Et généralement, les tireurs des ficelles de ces pratiques se trouvent à Kinshasa qui utilisent les élus provinciaux pour régler des comptes à un gouverneur de province qu’on accuse abusivement de l’incompétence et de détournement des deniers publics.

Voilà pourquoi, Ils ont demandé au Chef de l’Etat de prolonger les mesures interdisant ces motions fantaisistes et de maintenir un moratoire pour protéger la fonction de gouverneur face au chantage politique exercé par certains élus provinciaux.

Sur le plan financier, les gouverneurs des provinces ont exprimé leurs préoccupations face au non-paiement de leur frais d’installation, ainsi qu’aux retards enregistrés dans le paiement des émoluments des conseillers communaux et des gouverneurs eux-mêmes. Une situation qui remonte à la législature précédente. Ici, il faut relever que dans une circulaire, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, avait enjoint aux gouverneurs des provinces de s’occuper de la prise en charge matérielle des conseils municipaux, en attendant que le Gouvernement central trouve une solution définitive à leurs desiderata.

Des préoccupations relatives au versement sporadique et politisé des crédits d’investissement et des frais de fonctionnement ont été aussi soulevés par les Gouverneurs des provinces. Ceci appelle à une régularité dans le transfert des fonds et à une opérationnalisation effective de la caisse nationale de péréquation, censée réduire les disparités économiques entre les provinces.

 

Exonération de la TVA

Les préoccupations économiques ont également occupé une place centrale dans les discussions. Les gouverneurs ont proposé des mesures pour relancer l’économie provinciale, notamment l’exonération de la TVA sur les contrats provinciaux et un régime douanier dérogatoire pour les équipements importés destinés aux projets d’investissement.

Ils ont également demandé à être impliqués directement dans l’octroi des concessions minières, pétrolières et forestières, estimant que leur connaissance des réalités locales leur permettrait de mieux répondre aux besoins des populations.

Au sujet de la situation sécuritaire, les gouverneurs ont insisté sur la nécessité de renforcer les capacités de la Police Nationale Congolaise en dotant ses agents de véhicules et de motos pour améliorer leur mobilité et leur efficacité. De ce fait, ils ont proposé l’octroi d’une allocation spécifique d’un million de dollars par province pour lutter contre le banditisme et la délinquance juvénile, qui représentent des défis croissants dans plusieurs régions.

Les gouverneurs ont enfin suggéré des réformes pour améliorer la gouvernance, notamment la création de comités de pilotage provinciaux pour suivre l’exécution du programme de développement local des 145 territoires. Ils ont également demandé la rétrocession des frais de reboisement collectés par le Fonds Forestier National, une mesure qui pourrait encourager des initiatives locales de protection de l’environnement.

RSK




Souveraineté et ressources: La RDC à l’avant-garde du changement pour l’Afrique au forum MEDays  

La 16ème édition du Forum international MEDays s’est ouverte, mercredi 27 novembre 2024 à Tanger, ville balnéaire du Maroc. Le thème de ces assises de trois jours est : « Souverainetés et Résiliences : Vers un Nouvel Équilibre Mondial ». Lors de ces assises, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa a partagé des réflexions essentielles sur le rôle de son pays dans le développement économique et durable.

« La République Démocratique du Congo a une vision commune pour un avenir durable, et se positionne comme un acteur clé dans la construction d’un avenir résilient pour notre continent et le monde. Je crois fermement qu’une croissance inclusive, une transition énergétique juste et un développement humain durable sont les clés pour relever les défis mondiaux et bâtir une économie mondiale plus équitable », a déclaré la Première Ministre.

La souveraineté au cœur du développement

Dans un contexte international marqué par de nombreux défis, elle a souligné l’importance de la souveraineté nationale tout en mettant en lumière les richesses naturelles dont la RDC est dotée. Elle a présenté ces ressources non seulement comme des atouts économiques, mais aussi comme des opportunités pour promouvoir des politiques de collaboration et d’échanges bénéfiques pour tous.

Une vision tournée vers l’avenir

Le discours de la Première Ministre a également réaffirmé l’engagement de la RDC à construire un avenir résilient, tant pour son peuple que pour le continent africain. En plaidant pour une croissance inclusive, une transition énergétique juste et un développement humain durable, la Première Ministre a jeté les bases d’une vision prometteuse pour relever les défis mondiaux actuels et bâtir une économie plus équitable.

Appel à l’action face à l’insécurité persistante dans l’Est de la RDC

Judith Suminwa Tuluka a souligné les défis complexes, notamment l’insécurité dans l’Est de la RDC, qui impacte des millions de vies et crée une crise humanitaire.

« Cette insécurité, alimentée par des groupes armés locaux et étrangers dont l’armée rwandaise, perturbe la vie quotidienne de millions de Congolais, créant une crise humanitaire de grande ampleur. Des milliers de vies humaines ont été perdues, et des millions d’autres vivent dans la peur constante de nouvelles violences », a dit la Cheffe du Gouvernement congolais.

Alors que la RDC aspire à jouer un rôle clé dans l’avenir du continent africain, il est impératif que la paix et la stabilité soient au cœur de cette ambition, afin de garantir un avenir prospère et résilient pour tous.

JMNK




L’ONUSIDA et la Fondation VODACOM en partenariat pour la campagne nationale de « Prévention » au VIH/SIDA

Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) et la Fondation VODACOM ont signé hier mardi un protocole d’accord pour la réalisation de la campagne nationale de « Prévention » au VIH/SIDA en République démocratique du Congo.

« Nous venons de signer un partenariat avec l’ONUSIDA sur l’accompagnement et le partenariat que nous allons avoir lors de cette belle campagne de la lutte contre le VIH/SIDA en Rdc. La participation de la Fondation Vodacom repose essentiellement sur la communication à travers toutes nos plateformes, qu’elles soient digitales…Parce que sans information, cette maladie, ce fléau qui est le VIH/SIDA avec exposant Mpox, qui est aussi une maladie sexuellement transmissible, sans communication elle va continuer à faire ravage. On a un devoir de protéger la jeunesse, de protéger les mères qui sont atteintes, protéger les jeunes enfants (…), parce qu’il faut en finir avec cette maladie du VIH/SIDA et nous sommes très fiers et prêts à travailler dessus, ensemble en partenariat pour bien la gagner », s’est exprimée la Présidente de la Fondation VODACOM, Madame Pamela Ilunga.

Même sentiment pour la Directrice-Pays de l’ONUSIDA, qui visiblement, s’est réjouie de ce partenariat de taille dans la réalisation de cette campagne, qui sera lancée sauf imprévu le 07 décembre 2024 prochain.

« Pour nous ONUSIDA, c’est une joie de pouvoir travailler avec la Fondation VODACOM en Rdc pour assurer que tout le pays puisse participer dans une conversation très importante sur le VIH et sur la prévention du VIH, parce qu’ici en Rdc, nous avons constaté sur base des données de l’Enquête démographique de santé, que la majorité d’hommes, 90% des hommes qui ont des rapports sexuels avec des partenaires qui ne sont pas leur partenaires en mariage, n’utilisent pas le préservatif. Et la majorité de jeunes, 75%, ne savent pas comment prévenir le VIH. Et donc pour nous, ça veut dire que nous devrons faire tout possible pour faire passer le message pour former, pour impliquer les communautés, pour impliquer les différents partenaires dans cette conversation afin d’améliorer les résultats du Programme national mais aussi pour assurer la santé, la sécurité (…) », a déclaré la Directrice-Pays de l’ONUSIDA, Madame Susan Kasedde.

Soulignons que la signature de ce partenariat a été précédée par l’atelier d’élaboration des messages, qui seront utilisés pendant cette campagne nationale de « Prévention », organisée par l’Alliance nationale des Organisations de la société civile engagées dans la riposte multisectorielle au VIH/SIDA (ANORS) avec l’appui de plusieurs partenaires, dont l’ONUSIDA, l’UNICEF, l’UNESCO, VODACOM…. Sous la supervision du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS).

Prince Yassa.




Jacky Ndala placé sous MAP

Siégeant ce jeudi 28 novembre au cours d’une audience, le Tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole a décidé de placer l’opposant Jacky Ndala sous mandat d’arrêt provisoire.

Après instruction et plaidoiries, le Ministère public a requis trois ans de servitude pénale à l’encontre du prévenu Ndala, accusé de propagation des faux bruits.

Selon le Ministère public, Jacky Ndala aurait tenu sur les réseaux sociaux des propos faisant état de viols et mauvais traitements qu’il aurait subi dans sa cellule lors de son incarcération, des propos qui seraient faux.

« Dans la journée de ce 28, il devait y avoir bien sûr l’instruction du dossier sur les prétentions des faux bruits contre Monsieur Jacky Ndala par la partie dite République et par le Ministère public. Au sortir de cette instruction, il y a eu bien sûr des plaidoiries des parties et le Ministère public a demandé à ce que Jacky Ndala, conformément à l’article 68 du code de procédure pénale, soit maintenu en attendant la décision du tribunal. Donc dans les réquisitions du Ministère public, il demande trois ans de détention et 1.000 dollars pour la partie République pour dommages-intérêts mais également 1 million pour frais de dommage à la justice », a déclaré Maître Biselo, avocat du prévenu.

Actuellement, l’affaire est prise en délibérée, en attendant le jugement dans le délai prévu par la loi.

Jacky Ndala crie au scandale

De son côté, l’avocat de Jacky Ndala a accusé l’Etat congolais de vouloir banaliser le viol présumé de son client, en protégeant des “brebis galeuses de ses services”.

L’affaire dite “Sodomie” oppose Jacky Ndala à l’influenceuse Denise Mukendi Duschautshoy. Elle avait éclaté en deux procès séparés. Le premier est celui où Denise Duschautshoy est poursuivie par le Ministère public devant le Tribunal de paix de Kinshasa-Ngaliema pour faux bruits. Ici, Jacky Ndala est partie civile pour injures et imputations dommageables qu’il aurait subies.

Le second est celui où le Ministère public et la République poursuivent Jacky Ndala pour faux bruits, toujours dans le cadre de cette histoire de sodomie qu’il aurait subie pendant sa détention dans les cellules de l’Agence nationale des renseignements (ANR).

 

Bernetel Makambo




Justice: L’opposant Seth Kikuni condamné à 1 an de prison

Le président national du parti “Piste pour l’Émergence”, Seth Kikuni Masudi est condamné à un an de prison pour incitation à la désobéissance civile et propagation de faux bruits. C’est ce qui ressort du verdict rendu public, mercredi 27 novembre 2024, par le Tribunal de Paix de Kinshasa-Gombe dans l’enceinte de la Prison Centrale de Makala.

Il y a une semaine, le Ministère public avait requis la peine de trois ans de prison contre cet ancien candidat à la présidentielle.

Dans une déclaration officielle, son parti politique a dénoncé une farce judiciaire et un procès politique orchestré pour museler l’opposition au président Félix Tshisekedi.

“Monsieur Seth Kikuni demeure innocent, en fait comme en droit. Il est victime d’un procès arbitraire visant à faire taire toute voix dissidente”, affirme son parti, qui qualifie également ce jugement de “partial”.

En outre, dit son parti, le Ministère public n’aurait apporté aucune preuve pour étayer les accusations.

Piste pour l’Émergence accuse par ailleurs l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) d’avoir instrumentalisé la justice.

“L’Administrateur général de l’ANR a donné injonction au Procureur général pour infliger une peine exemplaire”, ajoute ce parti de l’opposition, qui exige enfin la libération immédiate et sans condition de son leader ainsi que l’annulation pure et simple de sa condamnation qu’elle juge honteuse.

Seth Kikuni va interjeter appel

L’avocat de Seth Kikuni, Me Laurent Onyemba, qui qualifie ce procès de “politique”, annonce par ailleurs interjeter appel devant le Tribunal de grande instance.

« Le Ministère public était en difficulté pour asseoir les fondements juridiques de l’accusation… Mais qu’est-ce que nous remarquons ? C’est plutôt la volonté de l’Officier de police judiciaire. Ici, il s’agit de l’ANR, l’Agence nationale de renseignements, qui l’a dit clairement. Parce que c’est l’orientation qui a été proposée par l’ANR qui transparaît dans la décision du tribunal », a-t-il affirmé à la presse.

Et d’ajouter : « c’est un sentiment de déception fondamental, parce que l’État de droit que nous avons voulu dans ce pays n’est qu’un État de droit imaginaire, n’est qu’une posture prêt-à-porter d’une justice au contrôle et par procuration qui ne traduit nullement la volonté d’un État à aller de l’avant. »

A lui de conclure : « Nous nous proposons d’interjeter appel contre cette décision inique qui ne ressemble nullement à la justice, plutôt à un procès par procuration et un procès politique dans le souci d’émietter, de faire taire l’opposition et toutes voix dissidentes.

Signalons que c’est depuis le 2 septembre dernier que l’opposant Kikuni a été arrêté dans son bureau à Kinshasa.

Bernetel Makambo




Handball : Après un début en fanfare à la 1ère journée, La RDC chute ce jeudi face au Cameroun 23-25 à la 2è journée de la 26è Can seniors Dames 2024

Les jours passent mais ne se ressemblent pas à la 26è édition du Championnat d’Afrique des Nations seniors Dames qui a démarré le mercredi 27 novembre 2024 au Gymnase jumelé du stade des martyrs qui a refusé du monde. A la 1ère journée, l’on a assisté à une entrée en fanfare des ténors du handball féminin. Cas de la RDC qui a écrasé l’Ouganda 38-11, l’Egypte qui a battu Congo 27-23, l’Angola qui a marché sur la Tunisie 36-23, le Sénégal qui a marché sur le Kenya 39-9 sans oublier la victoire de l’Algérie face au Cap Vert 20-16.

A la 2è journée disputée ce jeudi 28/11/2024, on a assisté à des rencontres âprement disputées à l’image de la défaite de la RDC face au Cameroun 23-25.

Jeudi 28/11/2024

Au gymnase 1

Tunisie vs Guinée : 28-28 (14-14 à la mi-temps)

Sénégal vs Cap Vert : 37-22 (17-11 à la mi-temps)

RDC vs Cameroun : 23-25 (13-12 à la mi-temps)

Au gymnase 2

Kenya vs Congo : 20-37

Ouganda vs Angola : 11-46 (1-30)

Egypte vs Algérie : 28-19 (14-11)

Résultats enregistrés mercredi 27/11/2024

Au gymnase 1

Congo vs Egypte : 23-27

Algérie vs Cap Vert : 20-16

Au gymnase 2

Sénégal vs Kenya : 39-9

Guinée vs Cameroun : 26-32

Angola vs Tunisie : 36-23

Cérémonie d’ouverture

RDC vs Ouganda : 38-11

Ce vendredi repos pour tout le monde.

Samedi 30/11/2024

Au Gymnase 1

14h00 : Cameroun vs Ouganda :

16h00 : Egypte vs Sénégal :

18h00 : Tunisie vs RDC :

Au gymnase 2

13h00 : Algérie vs Congo :

15h00 : Cap Vert vs Kenya :

17h00 : Angola vs Guinée :

Dimanche 01/12/2024

Au gymnase 1

14h00 : Egypte vs Kenya :

16h00 : Cameroun vs Angola :

18h00 : Guinée vs RDC :

Au gymnase 2

13h00 : Ouganda vs Tunisie :

15h00 : Congo vs Cap Vert :

17h00 : Sénégal vs Algérie :

De Bonsambo




CONGO- BRAZZAVILLE : le gouvernement table sur une croissance de 3,8% en 2025

A travers son message, le président de la République a passé en revue tous les secteurs d’activités de la vie nationale.

Plus de responsabilité pour le gouvernement

En ces temps de crises, le chef de l’Etat espère sur la transparence dans la gestion des finances publiques pour réduire aussi bien les actes de corruption que de mauvaise gestion. Ainsi, Denis Sassou N’Guesso a mis un accent particulier sur la traçabilité des finances publics. Pour lui, « à compter du 1er janvier 2025, les paiements, au profit de l’Etat et de ses entités publiques, devront se faire par des moyens sécurisés, garantissant leur traçabilité et leur centralisation au niveau du Trésor public » sa

Le président de la République a déclaré que, la reprise économique se poursuit grâce à une croissance hors-pétrole. Le gouvernement, a-t-il indiqué, table sur une croissance de 3,8% en 2025. Parlant du programme soutenu par la facilité élargie de crédit avec la FMI, Denis Sassou N’Guesso a appelé le gouvernement à plus de responsabilité pour que l’ultime étape de la sixième revue soit franchie avec succès.

Le président de la République a, par ailleurs, annoncé le démarrage du projet « Mossala » qui bénéficie de l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD) et qui entend former et insérer 5 000 jeunes dans le monde du travail. Ce faisant, il salué les efforts réalisés par le Fonds national de l’employabilité et de l’apprentissage (FONEA) dans le cadre de la formation et de l’insertion des jeunes.

Pour améliorer le climat des affaires

Denis Sassou N’Guesso a demandé au gouvernement d’accélérer la reformes des codes usuels engagés depuis plus d’une décennie. Allusion faite au code civil, au code de procédure civil, au code pénal, au code de procédure pénal et au code de l’organisation judiciaire. Pour lui, seule une justice impartiale et un contrôle d’Etat performant aideront efficacement à lutter contre la corruption et autres antivaleurs. Il s’agit ainsi d’améliorer le climat des affaires.

Qualifiant les Zones économiques spéciales (ZES) de bassins d’emplois, le président de la République affirmé qu’il attend les résultats de ces Zes. « Je veux des résultats probants pour que les jeunes disposent enfin, de ce bassin prometteur de milliers d’emplois », a-t-il précisé. Il a notamment relevé que les avancées observées dans le développement des zones économique spéciales sont mitigées.

Automatisation de la gestion

Le président Denis Sassou N’Guesso a, également, annoncé la mise en œuvre, courant 2025, de l’automatisation de la gestion des carrières des agents civils de l’Etat, à travers le système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat. L’automatisation de la retraite des mêmes agents sera lancée en janvier 2026, a assuré le président de la République.

Dans cette optique, il a évoqué deux réformes qui ont permis le relèvement de l’âge d’admission à la retraite pour les travailleurs relevant du code du travail, ainsi que le relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti ou SMIG qui passera, à partir de janvier 2025, de 50 400 francs CFA à 70.400 francs CFA. Selon Denis Sassou N’Guesso, ces réformes sont l’expression de l’équité et de la justice sociale.

25 jours sans courant, 3 milliards de manques à gagner

Denis Sassou N’Guesso n’a pas passé sous silence « les actes criminels sur les installations de transport d’électricité » qu’il a fermement condamnés. Sensible aux « cris de cœur » des Congolais sur la fourniture de l’électricité.

Roch BOUKA/correspondant de la RTGA World au Congo Brazzaville.