KIM JONG UN: « _Pyongyang sera, toujours, aux côtés de Moscou !

Les liens étroits noués entre la République Populaire Démocratique de Corée (ou RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier avec son ultime version de l’ICBM nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sans aucun impôt et avec la gratuité du logement, de l’enseignement et du traitement médical, etc., sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR),

et la Fédération de Russie (FR), qui se sont érigés en ceux d’alliance indéfectible, en partenariat stratégique basés sur l’idéal commun de réaliser l’indépendance et la justice, gagnent en intensité au fil des jours en connaissant une période de plein épanouissement, marquée par la fraternité, la camaraderie et la confiance particulières des Chefs d’État de la RPDC et de la FR.

 

Et, voici les activités (ce vendredi 29/11/2024) du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (ou PTC existant le plus longtemps au Pouvoir socialiste dans le monde, NDLR) et Président d’État de la RPDC en l’honneur d’Andreï Removitch BELOOUSSOV, Ministre de la Défense Nationale et Chef de la délégation militaire de la FR, en visite (29/11/2024 – ) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR).

 

1. L’audience

 

KIM JONG UN a:

  • rencontré Andreï Removitch BELOOUSSOV revenu à Pyongyang, 5 mois après sa 1ère visite (19/06/2024)
  • accueilli, chaleureusement, son hôte
  • eu, avec lui, un entretien amical et digne de confiance.

Andreï Removitch BELOOUSSOV a transmis, à KIM JONG UN avec courtoisie, les salutations cordiales de Vladimir Vladimirovitch POUTINE, Président de la FR, et KIM JONG UN en a témoigné sa vive reconnaissance et l’a prié de transmettre ses chaleureuses salutations de camaraderie à Vladimir Vladimirovitch POUTINE.

 

Lors de l’entretien, ils ont procédé à un large échange de vues sur les problèmes qui s’imposaient pour:

  • approfondir, davantage, le partenariat stratégique Inclusif entre la RPDC et la FR dans divers secteurs, y compris le secteur de la défense nationale
  • défendre la souveraineté, la sécurité et les intérêts des 2 Pays, ainsi que la justice internationale, face au contexte de la sécurité régionale et internationale en évolution rapide,

avant d’être parvenus à une identité de vues satisfaisante. KIM JONG UN a:

  • dit: Votre visite en RPDC sera une occasion favorable pour contribuer, efficacement, au renforcement du potentiel de défense nationale et à l’assurance de la sécurité des 2 Pays, et pour promouvoir le développement de l’amitié, de la coopération mutuelle et des relations entre les armées des 2 Pays.
  • exprimé ses grandes préoccupations à l’égard de la gravité de la Crise en Ukraine en éclaircissant sa position selon laquelle les mesures prises récemment par les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GIs coiffés des Casques Bleues censées être ôtées grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845: les dommages et intérêts dûs aux actes criminels contre la RPDC s’estiment à plus de 78.203,704 milliards de $US depuis le 08/09/1945 jusqu’ici, NDLR) contre la FR sont les actes irresponsables de nature à prolonger le conflit et à menacer toute l’Humanité, et méritent d’être accusées par la Communauté internationale.
  • souligné: Si les USA et l’Occident ont poussé les Autorités de Kiev à attaquer le Territoire de la FR à l’aide de leurs armes de longue portée, c’est une intervention militaire directe de ceux-ci dans le conflit, et une action résolue que prend la FR pour faire en sorte que ses forces hostiles paient un prix correspondant, comme celles-ci se sont érigées, réellement, en une entité agressive pour la guerre anti-russe, relève de l’exercice de son droit de défense légitime. Il est nécessaire de montrer, par un signe d’action clair, que la négligence des avertissements de la FR ne profitera en rien aux forces provocatrices ayant à leur tête les USA.
  • poursuivi: La puissante frappe contre l’Ukraine, récemment exécutée par le Gouvernement et l’Armée de la FR relève d’une mesure opportune et efficace annonçant la gravité de l’incident et la ferme volonté de riposte de la FR aux USA, à l’Occident et à l’Ukraine qui se cramponnent à l’aventurisme militaire insensé. Le Gouvernement, l’Armée et le Peuple de la RPDC prendront parti, invariablement, pour la politique de la FR en matière de sauvegarde de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale face aux manoeuvres d’hégémonie des impérialistes.
  • fait remarquer: Les relations étroites RPDC-FR constituent un puissant mécanisme d’assurance de la sécurité visant à favoriser le bien-être des Peuples des 2 Pays, à détendre la situation régionale et à garantir la stabilité stratégique internationale. J’exprime ma volonté d’étendre et développer, encore davantage, nos relations bilatérales dans tous les domaines, politique, économique et militaire, à la lumière de l’accord convenu à l’issue du Sommet RPDC-FR à Pyongyang en juin dernier.
  • affirmé de nouveau: Pyongyang sera, toujours, aux côtés de Moscou (Il a prié son interlocuteur de transmettre ses meilleurs voeux à Vladimir Vladimirovitch POUTINE, au Gouvernement, à l’Armée et au Peuple de la FR.).

2. Les représentations artistiques

S’est joué, à la Maison de la Culture 25-Avril (1932 où avait été créée la Guérilla contre le Japon: le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat hostile ou antagoniste par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8.400.000 de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 1.000.000 des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200.000 Coréennes, etc.: les dommages et intérêts dûs aux criminalités contre la RPDC s’estiment à plus de 30 milliards de $US depuis 1905 jusqu’ici, NDLR), un spectacle auquel KIM JONG UN a assisté avec les amis russes. Quand il se présentait avec Andreï Removitch BELOOUSSOV dans la salle de spectacle, tous les spectateurs les ont ovationnés.

 

Au spectacle, ont assisté:

  • PAK Jong Chon, Secrétaire du Comité Central (CC) du PTC et Vice-Président de la Commission Militaire Centrale du PTC
  • NO Kwang Chol, Ministre de la Défense Nationale de la RPDC
  • les cadres du secteur concerné
  • les commandants du Ministère de la Défense Nationale
  • les personnels enseignants et administratifs et les élèves des établissements d’enseignement militaire de tous les niveaux
  • les officiers et soldats de l’Armée Populaire de Corée (APC)
  • les créateurs et artistes du secteur de la culture et des arts.

Y ont été invités Alexandre Ivanovitch MATSEGORA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la FR en RPDC et ses collaborateurs.

 

Commencé par un chœur masculin et une cérémonie de la Fanfare Militaire, le spectacle comprenait des chefs-d’œuvre reflétant le noble esprit patriotique et la fermeté d’esprit des Armées et Peuples de la RPDC et de la FR qui avaient manifesté leur bravoure et leur héroïsme sans pareils pour la dignité et la gloire de leurs Patries sacrées, et pour les grandes victoires respectives.

 

L’assistance a été, vivement, touché par «La Guerre Juste», «Ma Russie», «La Patrie-Mère» et d’autres chants traduisant l’esprit vaillant de l’Armée et du Peuple de la FR qui défendent, fermement, la souveraineté, la sécurité et les intérêts pour le développement de leur Pays en brisant le diktat et les manœuvres de guerre d’agression des impérialistes.

 

Les représentations ont montré, bien, l’invincibilité de la cause juste des Peuples des 2 Pays, aussi bien que l’amitié militante de l’APC et du Peuple de la RPDC envers leurs homologues de la FR.

3. Le banquet

Le Ministère de la Défense Nationale de la RPDC a offert, le soir à la Maison de la Culture 25-Avril, un banquet auquel ont été invités:

  • les membres de la délégation militaire de la FR, conduite par Andreï Removitch BELOOUSSOV
  • Alexandre Ivanovitch MATSEGORA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la FR en RPDC et ses collaborateurs.

KIM JONG UN a honoré le banquet de sa présence. Y ont été présents:

  • NO Kwang Chol, Ministre de la Défense Nationale de la RPDC
  • les cadres principaux du CC du PTC, dont les Secrétaires PAK Jong Chon et JO Chun Ryong
  • le personnel dirigeant du Ministère de la Défense Nationale
  • les commandants des armées de l’APC
  • les cadres du secteur concerné.

Au son de la musique d’accueil, KIM JONG UN a fait son apparition, avec Andreï Removitch BELOOUSSOV, dans la salle de banquet, sous les applaudissements enthousiastes de tous les participants. NO Kwang Chol a fait son allocution:

  • Au nom de tous les officiers et soldats des forces armées de la RPDC, je me permets d’adresser mes chaleureuses salutations militantes à tous les officiers et soldats de l’héroïque Armée de la FR.
  • Grâce à l’amitié profonde empreinte de camaraderie entre les Chefs d’Etat des 2 Pays, les relations d’amitié RPDC-FR se renforcent et se développent en celles d’alliance indéfectible, celles entre compagnons d’armes invincibles.
  • J’exprime la ferme volonté de notre PTC, de notre Gouvernement et des forces armées de notre RPDC qui accordent le soutien et l’encouragement absolus et les plus énergiques à la lutte juste de l’Armée et du Peuple de la FR menée pour défendre le droit souverain, la sécurité et les intérêts du Pays.
  • La visite du Ministre de la Défense de la FR à Pyongyang constituera une occasion militaire et politique d’importance pour manifester, pleinement, l’amitié et la solidarité militantes entre les Armées des 2 Pays qui se renforcent au fil des jours dans les mêmes tranchées du Front commun contre l’impérialisme et pour l’indépendance.

Ensuite, Andreï Removitch BELOOUSSOV a fait son allocution:

  • Les Armées des 2 Pays entretiennent de longues et excellentes relations de coopération et consolident, encore davantage, leur camaraderie indestructible aussi dans la lutte visant à faire face à toutes les menaces de l’époque actuelle contre l’indépendance et la justice.
  • Le partenariat stratégique inclusif noué entre la FR et la RPDC a offert une grande force motrice pour défendre, fermement, la souveraineté des 2 Pays contre toute agression et tout despotisme des impérialistes et assurer un développement diversifié et durable de précieuses relations d’amitié FR-RPDC.
  • Je me permets d’exprimer mes remerciements sincères au PTC et au Peuple de la RPDC d’avoir accordé leur solidarité militante à la lutte juste de l’Armée et du Peuple de la FR menée pour s’opposer à la stratégie d’hégémonie de l’impérialisme, et d’affirmer notre ferme volonté de consacrer de plus gros efforts à la paix du monde, à la stabilité de la Région et à la prospérité des 2 Pays FR-RPDC.

Les convives ont porté le toast à la santé de KIM JONG UN, à la santé de Vladimir Vladimirovitch POUTINE et au développement des relations de coopération entre les forces armées des 2 Pays. Le banquet s’est déroulé dans l’atmosphère faite d’amitié et de cordialité.




Si on déverrouille ce qui est verrouillé, quelle disposition verrouillée contiendra la Constitution made in Udps ?

Louis D’Or Balekayi a réuni récemment pour son émission sur Canal +366 quatre debaters autour du thème ” POUR OU CONTRE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE EN RDC?” : abbé José Mpundu de l’archidiocèse de Kinshasa, Pr Photios Kipambala de l’Unikin, politologue Usn Mfumu Toto Basanga et Me Richard Mpinda de l’Udps. intéressante passe d’armes, en plein débat, entre alliés de l’union sacrée de la nation. Lorsque Mfumu Toto déplore la non-tenue d’une concertation en interne avant la médiatisation de l’initiative, Mpinda en fait entrevoir la possibilité peut-être pendant qu’ils sont en plein échange sur le plateau. Lorsque Mfumu Toto tente de décréter l’illégitimité de la Constitution actuelle au motif de ne pas être l’oeuvre des législateurs élus et de publication de la loi référendaire après le référendum proprement dit, Mpinda le rattrape rapidement en lui faisant remarquer qu’un tel argument ôte au Président de la République non seulement son mandat, mais aussi le droit d’actionner l’article 218 en tant que initiateur de la révision de la Constitution. Première remarque : contrairement à ses propos, la loi référendaire n°05/010 du 22 juin 2005 portant organisation constitutionnel en République Démocratique du Congo avait été promulguée six mois avant la tenue de cette échéance. Cette vidéo, vivement recommandée aux debaters qui se mobilisent autour de re-visitation de la loi fondamentale, n’est cependant pas le sujet de la chronique.

Les dispositions verrouillées ne sont pas une intention congolaise

Le sujet de la chronique est l’usage du *verrou* dans la Constitution. Les termes verrouillage, verrouillé, déverrouillage, déverrouillé etc sont les dérivés du verrou.

Il est d’emblée utile de le préciser : les dispositions verrouillées ne sont pas une invention congolaise. On les trouve par exemple dans la Constitution de la France et dans celle des États-Unis.

En France, il s’agit de l’alinéa 5 de l’article 89 ainsi formulé : _”La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision_”.

L’article 1er de la Constitution des États-Unis dispose :_”Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l’établissement ou interdise le libre exercice d’une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse, ou le droit qu’a le peuple de s’assembler paisiblement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre_”.

Les dispositions verrouillées de la Constitution actuelle en RDC sont dans l’article 220 dont l’énoncé est :_”La forme républicaine de l’État, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical, ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. Est formellement interdite toute révision constitutionnelle ayant pour objet ou pour effet de réduire les droits et libertés de la personne, ou de réduire les prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées_”

Un passage en force

Depuis l’annonce de la re-visitation de la Constitution de la RDC commencée par la *révision* pour déboucher sur le changement, les debaters pro Félix Tshisekedi ont entraîné l’opinion à se référer à l’article 218 dans lequel il est question principalement de pétition et de référendum.

Malheureusement, ils se sont vite fait rattraper puisque cet article n’est d’application que pour la révision et non pour le changement.

Comme pour se tirer du faux pas, ils ont trouvé deux formules à la fois alambiquées, déroutantes. L’un a écrit textuellement ceci : _”Le changement constitutionnel n’étant pas prévu dans notre Constitution_” (ndlr : il le reconnaît), :_”nous faisons l’extrapolation de l’article 218_”, ajoute-t-il ! Par extrapolation s’entend _”Généralisation, déduction hardie à partir de données fragmentaires_” ou _”Procédure ayant pour objet de prolonger la validité d’une loi, ou la connaissance d’une fonction, au-delà des limites dans lesquelles elle est donnée_”.

Voilà comment le régime Udps/Usn interprète la Constitution de la République.

L’autre nous a carrément balancés l’expression _”révolution démocratique_”. Du nouveau dans la terminologie politique congolo-zaïroise.

En clair, comme indiqué dans la chronique du vendredi 29 novembre 2024 intitulée “Félix Tshisekedi ne peut pas évoquer l’article 218 prévoyant uniquement la révision de la Constitution”, c’est à un passage en force, c’est-à-dire à un coup d’État que se livre ce régime !

Au nom des réalités congolaises

Seulement voilà : dans sa logique, la Constitution à concocter ne devra contenir aucune disposition verrouillée. Car, comme l’indique le titre, si on déverrouille ce qui est verrouillé – cas de l’article 220 – c’est que le texte à venir ne contiendra aucune disposition avec verrou.

Conséquence : tout peut arriver à tout moment, n’importe comment et n’importe quand, n’importe où !

On peut se réveiller un matin et on apprend le changement de la forme républicaine de l’État, du principe du suffrage universel, de la forme représentative du Gouvernement ou du nombre et la durée des mandats du Président de la République.

On peut vouloir prendre un casse-croûte à midi et on découvre la remise en cause de l’indépendance du pouvoir judiciaire, du pluralisme politique ou syndical.

Où on peut s’apprêter à dormir, et on s’entend dire qu’on a procédé à la révision visant la réduction des droits et libertés de la personne, ou des prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées !

Tout cela, au nom des réalités congolaises qu’on a mis cinq ans et demi à découvrir. Preuve, si besoin est, qu’à son accession à la magistrature suprême, l’Udps ne connaissait pas ces réalités et qu’il a vendu du vent aux Congolais 37 ans durant.

Le pouvoir est dans un embouteillage !

Premier danger à appréhender : rien n’étant désormais sûr en République Démocratique du Congo, les investissements aussi bien nationaux qu’internationaux pourraient ne pas suivre. Et les emplois jeunes évoqués par le Chef de l’État à Kalemie ne seront jamais créés. Ceci de un.

De deux, et ce par rapport aux articles relatifs aux traités et accords internationaux, la souveraineté restreinte à laquelle on veut réduire le Congo contribuera à l’isolement diplomatique du pays.

On ne dira pas qu’on n’en a pas conscience.

Ce qui (nous) confortent dans la conviction d’un agenda caché, c’est le fait qu’aucun esprit lucide ne peut comprendre qu’on soit à la base d’une initiative prétendument louable pour le Congo et que, pour la justifier en public, on se défoule sur l’Opposition !

Une telle attitude nourrit et suscite la suspicion. Elle prouve que l’initiative de la re-visitation de la Constitution n’a jamais été débattue en interne avant d’être rendue publique.

Moralité : on est en face d’une diversion face aux pressions sociales résultant des promesses non ou mal tenues…

Comme qui dirait : le Pouvoir est dans un embouteillage !

Omer Nsongo die Lema




Moïse Mupata, nouveau président de la Ligue des jeunes de l’ACP, exprime son soutien au changement de la Constitution

Après son installation en tant que Président de la Ligue des Jeunes de l’Alliance des Congolais Progressistes (ACP), Moïse Mupata a exprimé son soutien au changement de la constitution prôné par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo. Cette prise de position est partagée par Gentiny Ngobila Mbaka, autorité morale du parti, ainsi que par toute la jeunesse de l’ACP.

Lors de la cérémonie d’installation, Moïse Mupata a souligné l’importance de cette réforme constitutionnelle pour le développement et la stabilité de la République Démocratique du Congo. Il a déclaré : « Le changement de la constitution est une étape cruciale pour renforcer notre démocratie et garantir une gouvernance plus transparente et efficace. Nous, les jeunes de l’ACP, soutenons pleinement cette initiative du Président Tshisekedi. »

Gentiny Ngobila Mbaka, présent lors de l’événement, a également réitéré son appui à cette réforme. Il a affirmé que le parti ACP est déterminé à accompagner le Chef de l’État dans ses efforts pour moderniser les institutions et promouvoir le bien-être de la population congolaise.

La jeunesse de l’ACP, représentée par Moïse Mupata, s’engage à mobiliser les jeunes à travers le pays pour soutenir cette réforme constitutionnelle. « Nous devons être les acteurs du changement que nous voulons voir dans notre pays. La réforme constitutionnelle est une opportunité pour nous de participer activement à la construction d’une RDC plus juste et prospère », a ajouté Mupata.

Cette initiative de changement de la constitution vise à renforcer les institutions démocratiques, à améliorer la gouvernance et à promouvoir une plus grande inclusion sociale et économique. Elle s’inscrit dans la vision du Président Tshisekedi de bâtir un État de droit et de garantir une meilleure répartition des ressources nationales.

Par Didier Mbongomingi8




Félix Tshisekedi appelle les Gouverneurs à une transformation réelle et profonde des provinces conformément à ses 6 engagements 

Le Président Félix Tshisekedi a clos, ce vendredi à Kalemie, dans la province du Tanganyika, les travaux de la 11ème session de la Conférence des gouverneurs de province qui avait pour thème : « Renforcer la gouvernance des provinces pour assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du Programme de développement local des 145 territoires (PDL 145-T) ».

 

Les 3 commissions instituées par ces travaux ont produit 68 recommandations visant à favoriser une meilleure gouvernance, la stabilité des institutions provinciales et l’amélioration de la gestion publique, des infrastructures, du financement, de la fiscalité et de la gestion des risques au sein des provinces, ainsi que l’implication effective des Exécutifs provinciaux en vue de renforcer le rôle pivot des gouverneurs dans la mise en œuvre du PDL-145T.

« Les recommandations que vous avez formulées méritent une attention particulière de toutes les parties prenantes. J’invite le Secrétariat permanent de la Conférence des gouverneurs de province d’en assurer un suivi permanent, en élaborant une feuille de route claire avec des actions bien définies pour chaque acteur responsable », a déclaré le Chef de l’État.

« En clôturant cette session, je vous invite à plus d’innovation, davantage de pragmatisme qui devrait déboucher sur des actions concrètes car c’est sur les résultats que le peuple nous évaluera. J’attends de chacun de vous une transformation réelle et profonde de nos provinces en lien direct avec mes 6 engagements. Je compte sur vous », a poursuivi le Président Tshisekedi.

Le Chef de l’Etat a de nouveau demandé aux gouverneurs de province de passer plus de temps sur le terrain plutôt qu’au bureau. « Ce sera l’occasion pour vous de faire un meilleur suivi du PDL-145 T afin que vous vous assuriez et appropriez les résultats de ce programme. Cette proximité avec la base vous permettra de palper du doigt la réalité de la Couverture santé universelle et de la gratuité de l’enseignement », a-t-il dit.

Le Président de la République a annoncé que la 12ème session de la Conférence des gouverneurs aura lieu en juin prochain à Kolwezi, dans la province du Lualaba.




Kasaï : Le Vice-gouverneur lance le programme “She leads”pour renforcer le leadership féminin

La Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES) a officiellement lancé le programme « She leads » le vendredi 29 novembre 2024 à Tshikapa, dans la province du Kasaï.

Ce programme vise à promouvoir la démocratie inclusive et résiliente en renforçant les leaderships féminins et leur implication dans la vie politique en RDC.

Lors du lancement de ce programme, il a été souligné que les participantes bénéficieront des formations pour acquérir des nouvelles compétences afin d’assumer un rôle clé dans la vie politique.

Dans le Kasaï, 20 femmes ont été sélectionnées pour participer à ce programme qui se déroulera dans 6 provinces pendant 6 mois.

Objectif du programme “She leads”

Le responsable des bureaux, genre et inclusion à l’IFES, explique que le programme “She leads” fait partie d’un projet plus vaste appelé “Ndeke”.

Son objectif est de renforcer le rôle des femmes influentes, politiciennes, élues, candidates et leaders pour favoriser leur participation à la vie politique et améliorer leurs conditions detravail.

Les femmes bénéficiaires du programme “She leads” expriment leur gratitude envers l’IFES pour cette opportunité, en s’engageant à mettre en pratique les acquis de ce projet pour bénéficier à toutes les femmes du Kasaï, à travers des séances de restitution.

Un projet étendu aux provinces

D’autres provinces de la RDC bénéficieront également du programme “She leads”, notamment le Nord-Kivu, la Tshopo, le Kasaï central, Kasaï oriental.

Les femmes du Kasaï sont encouragées à prendre part activement à la vie politique et à renforcer leur leadership pour contribuer à la démocratie et à l’inclusion en RDC notre.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




Félix Tshisekedi ne peut pas évoquer l’article 218 prévoyant uniquement la révision de la Constitution…

Cet article n’a rien à voir avec le changement de la loi fondamentale. Dès lors qu’il n’existe et ne s’exécute que pour la révision, le régime Udps/Usn ne peut s’y référer ni pour une pétition, ni pour un référendum. Est pris qui croyait prendre…

Il n’y a pas matière à débat

En effet, l’alinéa 1 de l’article est clair dans son libellé, à savoir _”L’initiative de la révision constitutionnelle appartient concurremment 1. au Président de la République, au Gouvernement après délibération en Conseil des ministres, 3. à chacune des Chambres du Parlement à l’initiative de la moitié de ses membres ; 4. à une fraction du peuple congolais, en l’occurrence 100.000 personnes, s’exprimant par une pétition adressée à l’une des deux chambres…_”

Au demeurant, tous les trois alinéas suivants s’appliquent à la révision et non au changement de la Constitution.

En voici les énoncés respectifs :

-Alinéa 2 : _”Chacune de ces initiatives est soumise à l’Assemblée nationale et au Sénat qui décident, à la majorité absolue de chaque Chambre, du bien-fondé du projet, de la proposition ou de la pétition de révision_” ;

-Alinéa 3 : _”La révision n’est définitive que si le projet, la proposition ou la pétition est approuvée_” ;

-Alinéa 4 : _”Toutefois, le projet, la proposition ou la pétition n’est pas soumis au référendum lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès l’approuvent à la majorité des trois cinquième des membres les composant_”.

Comme on doit s’en rendre compte, il n’y a pas matière à débat : l’article 218 ne peut nullement être évoqué lorsqu’on s’inscrit dans la logique du changement de la Constitution. On n’y fait référence que dans la logique de la révision de la Constitution.

Révision de la Constitution d’abord, changement ensuite

Agir comme l’Udps et certains de ses alliés s’y emploient relève ni plus, ni moins que d’un passage en force assimilable, on s’en doute, à un coup d’Etat.

Leur Communication doit se limiter à promouvoir la thèse de la révision constitutionnelle. C’est tout.

Aller au-delà, c’est une violation délibérée de la loi fondamentale.

Qu’elle soit saisie ou qu’elle se saisisse elle-même de la question, la Cour constitutionnelle ne dira pas le contraire. Elle affirmera la violation délibérée de la loi fondamentale.

Dans tous les cas, aucun des Constitutionnalistes pro ou anti révision ou encore pro ou anti changement de la Constitution ne dira le contraire, qu’il se nomme Evariste Boshab ou André Mbata, Jacques Djoli ou Théodore Ngoyi, Néhémie Mwilanya ou Dieudonné Kaluba, Jean-Louis Essambo ou Bob Kabamba, Félix Vunduawe ou Alphonse Makengo.

Bien entendu, tel qu’on connaît son modus operandi, l’Udps ira jusqu’au bout de la logique. La sienne. Celle que l’Histoire retiendra : le double langage.

En 37 ans d’opposition, ce parti s’est affiché en défenseur invétéré du respect des textes, alias État de droit, Droits de l’homme et Démocratie”, pour, disait-il, lutter contre la dictature reprochée à Mobutu, à Laurent-Désiré Kabila et à Joseph Kabila.

En 6 ans de pouvoir, c’est l’inverse qu’il produit, pardon qui se reproduit !

Sous son règne, la dictature a d’ailleurs changé de camp : c’est l’Opposition ya pete, Opposition ya nzala, Opposition wana !

Seulement voilà : à l’image des embouteillages que vivent les Kinois, le régime Udps/Usn est coincé dans les siens faits des promesses non tenues confrontées aux réalités du pays, réalités justifiant à ses yeux la re-visitation de la Constitution.

Pourtant, aucun des articles évoqués jusque-là pour justifier cette re-visitation ne tient la route.

Résultat : l’article 218 qu’il veut contourner le rattrape : révision ? Oui. Changement ? Non !

Que faire alors ? Il ne lui reste qu’à commencer par obtenir la révision de la Constitution avant d’en envisager le changement…

On finira bien par l’admettre : cette initiative de re-visiter la loi fondamentale à ce moment précis a tout d’une diversion.

Reste à savoir pourquoi…

PROCHAINEMENT : _”Si on déverrouille ce qui est verrouillé, quelle disposition verrouillée contiendra la Constitution made in Udps ?_”

Omer Nsongo die Lema




La dépouille de Victor Batubenga Pandamani, Inspecteur Général Chef de service adjoint est arrive à Kinshasa

Aux environs de 18h45, le vol régulier transportant la dépouille de l’Inspecteur Général des Finances – Chef de Service Adjoint, Victor Batubenga Pandamani, a atterri à l’aéroport international de Kinshasa. Une atmosphère de profond recueillement enveloppait les lieux, marqués par la douleur et l’émotion.

L’Inspection Générale des Finances (IGF) pleure la perte d’un de ses piliers. Victor Batubenga Pandamani était reconnu comme un véritable « baobab » de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics. Familles, amis, collègues et connaissances se sont déplacés en nombre pour accueillir sa dépouille mortelle. Les visages trahissaient une tristesse indicible, témoignant de l’ampleur de la perte de l’un des superflics des finances publiques en RDC.

Son plus proche collaborateur, l’Inspecteur Général des Finances – Chef de Service, Jules Alingete Key, n’a pu retenir ses larmes. Ensemble, ils formaient un tandem exemplaire dans la lutte acharnée contre les antivaleurs, œuvrant pour la bonne gouvernance et la gestion rigoureuse des ressources publiques, une vision chère à Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État.

Victor Batubenga laisse derrière lui de nombreux défis à relever, des défis qu’il portait avec abnégation et détermination. Sa disparition représente une perte immense pour l’IGF et pour la nation congolaise.

À l’aéroport, Jules Alingete, accompagné du corps des inspecteurs, des chefs de brigade et des membres de l’IGF, a supervisé cette cérémonie empreinte de douleur. Les collègues, amis et membres de l’église La Borne, où le regretté servait avec dévotion, se sont unis dans un hommage poignant. Les cris et les larmes de ceux présents témoignaient de l’impact profond de cet homme sur leur vie.

Après une brève cérémonie sur place, le cortège funéraire s’est dirigé vers la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire, où la dépouille sera gardée jusqu’au déroulement des funérailles. Une veillée mortuaire est prévue le mardi 3 décembre à la salle Via Nova, suivie de la levée du corps et de l’inhumation le mercredi 4 décembre 2024.

Presse IGF/Didier Mbongomingi




Félix Tshisekedi reçoit plusieurs délégations des Forces vives du Tanganyika 

En visite de travail dans le Tanganyika, le Chef de l’État a consacré sa soirée du jeudi 28/11 aux échanges avec des représentants des différentes couches sociales de la province. Le Président de la République s’est d’abord entretenu avec les membres de la Société civile sur des questions liées notamment à la révision de la Constitution et aux infrastructures.

« Nous lui avons dit que la Constitution n’est pas figée et qu’elle stipule que le Chef de l’État peut prendre une initiative de révision comme son prédécesseur l’avait fait. Il nous a rassuré pour sa part qu’il ne sera pas question de toucher aux articles verrouillés », a déclaré Modeste Kabazi, Coordonnateur provincial de la Société civile.

« Nous avons également discuté de la menace qui pèse sur le port à cause de la montée des eaux du Lac Tanganyika et de l’urgente nécessité de réhabiliter l’aérogare de l’aéroport de Kahinda. L’oreille du Président de la République a été très attentive à nos doléances et nous espérons que les choses seront améliorées rapidement », a poursuivi M. Kabazi.

Ensuite, c’était le tour des Chefs coutumiers qui lui ont présenté leurs doléances. « Nous lui avons d’abord parlé de la sécurité parce qu’il n’y a pas de développement sans la sécurité. Le Président nous a annoncé qu’une brigade va être déployée ici pour éradiquer les phénomènes tels que les coupeurs de route », a déclaré Pierre Kiamusala Kayombo, Chef de la chefferie Kiluba.

« Nous avons également évoqué la question liée aux infrastructures. Il nous a annoncé des projets de réhabilitation des routes Kalemie – Manono et Kalemie – Moba, ainsi que celle des ports de Moba et de Kalemie », a rajouté M. Kiamusala.

Et puis le Chef de l’État a reçu les responsables des confessions religieuses. « Nous lui avons présenté un plaidoyer parce que l’Eglise n’a pas seulement pour mission de gagner des âmes, mais elle a également une part de responsabilité pour contribuer au développement du pays », a déclaré le Pasteur Franck Ngoy Kazadi, délégué de l’Eglise du Christ au Congo dans le Tanganyika, au sortir de l’audience.

« Nous devons soutenir et accompagner la vision du Chef de l’Etat parce qu’il s’est fixé pour objectif de faire de l’intérêt du peuple son cheval de bataille. Pour que le PDL-145T se matérialise, il faut qu’il y ait des gens qui l’accueillent. Nous nous sommes appropriés ce projet et nous sommes en train d’en faire le suivi parce que c’est pour notre intérêt », a expliqué le Pasteur Ngoy.

Enfin, le Président Tshisekedi a accordé une audience à une délégation des étudiants de l’Université de Kalemie qui lui ont remis un mémorandum contenant 4 points essentiels. « Nous lui avons demandé de construire des bâtiments pour nous et d’octroyer des bourses d’études au personnel de notre établissement », a indiqué Christian Useni, porte-parole des étudiants de l’Université de Kalemie.

« C’est vrai qu’on a supprimé les frais pour les syllabus et cela nous a soulagé, maintenant nous souhaitons que la rémunération de nos professeurs soit améliorée. Le dernier point concernait la réforme de la loi fondamentale. Les gens doivent savoir que la révision de la Constitution est constitutionnelle. Nous ne pouvons nous y opposer », a estimé M. Useni.

Ce vendredi, le Chef de l’État va présidé la 24ème réunion ordinaire du Conseil des ministres, avant de clore les travaux de la 11ème Conférence des gouverneurs de province.




Kalemie : le PDL-145 T au centre de la 11ème Conférence des Gouverneurs des provinces

Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo a fait une présentation sur l’état d’avancement du Programme de Développement des 145 Territoires (PDL-145T), ce jeudi 28 novembre 2024, à la tribune de la 11ème Conférence des Gouverneurs des provinces qui se tient à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika (Sud-est de la RD Congo). Retenue comme sous-thème de ces assises présidées par le Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette présentation cadre avec le thème principal de la Conférence, à savoir : « Renforcer la gouvernance des provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du PDL-145T. »

 

Dans son intervention, Guylain Nyembo a rappelé que le Gouvernement a, jusque-là, démarré deux volets de la première composante de ce programme, à savoir : le lancement des travaux de construction et équipement de 1.198 écoles, 788 centres de santé et 145 bâtiments administratifs ; et le financement des études relatives à la réhabilitation de 40.479 Kilomètres des routes de desserte agricole.

 

Volet 1 : 44% de taux d’achèvement

 

Selon les chiffres avancés par le Vice-Premier Ministre, l’état d’avancement physique du volet 1 du programme qui vise à améliorer l’accès des populations des territoires ruraux aux infrastructures et services socioéconomiques de base indique que 518 écoles ont déjà été achevées (dont 418 livrées), 276 centres de santé achevés (dont 181 livrés) et 59 bâtiments administratifs achevés (dont 35 livrés), jusque fin octobre 2024. Soit un taux d’achèvement de 44%. Le taux d’ouvrages livrés (634) se situe, lui, à 32% à la même date.

 

En ce qui concerne l’état de financement du programme, Guylain Nyembo a fait observer que le coût initial du PDL-145T qui avait été évalué à 1.660.101.312 USD, est passé à 2,138 milliards USD, suite au changement de nature des travaux pour certains ouvrages et à certaines contraintes de mise en œuvre. « Le premier volet démarré, financé par la quotité des ressources tirées des Droits de Tirages Spéciaux (DTS) du FMI, évalué initialement à 511 millions USD est passé à 623 millions USD après les procédures de passation des marchés, créant un gap de 112 millions USD pour boucler les travaux de construction des écoles, des centres de santé et bâtiments administratifs des territoires», a ajouté le VPM.

 

Pour y remédier, un plan de mobilisation et décaissement du gap a été élaboré par le Ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement et présenté en Conseil des Ministres qui l’a adopté. « Le Ministère des Finances a, conformément à ce plan, décaissé au mois d’octobre 2024, la somme de 59.729.397,42 USD, soit 52,6% du gap, au profit des Agences d’exécution. Le solde d’un montant de 52,27 millions USD sera décaissé respectivement à hauteur de 50% au cours des mois de novembre et décembre 2024 », a-t-il rassuré.

 

Des contraintes majeures

 

Guylain Nyembo a enchainé sur les contraintes majeures qui retardent la mise en œuvre du PDL-145T, le plus grand défi étant le financement du programme. Il a cité les difficultés d’accès aux sites par manque d’infrastructures, la contrainte du respect des délais règlementaires et des procédures d’approbations des marchés, la guerre d’agression du pays par le Rwanda à l’Est et la persistance des conflits intercommunautaires dans certains territoires (Nord-Kivu, Ituri, Mai-Ndombe), le manque des ressources pour la communication et la faible capacité managériale de certains prestataires.

 

Pour la poursuite de cet ambitieux programme qui découle de la vision du Président de la République pour un Etat équitable et solidaire, Guylain Nyembo a rassuré son auditoire. « Le Gouvernement s’emploiera à accélérer la mise en œuvre du PDL-145T, afin de garantir la livraison des ouvrages au bénéfice des territoires et de nos populations », a-t-il déclaré en substance. Deux actions seront menées à cet effet : le décaissement des ressources pour le démarrage des autres volets du programme notamment ceux relatifs à la construction des infrastructures énergétiques rurales (eau et électricité) ; et la mobilisation des ressources pour le lancement de toutes les autres composantes du PDL-145T pour un meilleur impact sur la population bénéficiaire.

 

Le VPM a annoncé, à l’occasion, l’organisation prochaine d’une revue du Programme pour remédier aux imperfections constatées et proposer les solutions y afférentes, notamment en ce qui concerne le financement du programme, la passation des marchés, la sélection des prestataires, la lenteur des travaux, la défaillance de certains prestataires, l’implication des communautés locales, l’implication des dirigeants provinciaux et des élus du peuple, le système d’information et le suivi-évaluation.

 

Réfléchir sur les mécanismes de financement

 

Guylain Nyembo a, en outre, salué la récente décision de l’Assemblée nationale de constituer une commission ad hoc sur le PDL-145T. « Lors de mon passage, le 12 novembre courant, devant l’Assemblée Nationale, l’autorité budgétaire a décidé de mettre en place une commission qui suivra étroitement la budgétisation et la mise en œuvre de ce programme. Ce qui est louable car il faut passer à la mise en œuvre concomitante de toutes les composantes de ce programme pour mieux impacter ses bénéficiaires directs », s’est-il réjoui.

 

La mise en œuvre du premier volet de la première édition du PDL-145T « démontre à suffisance la capacité de relever concomitamment le défit du développement sur toute l’étendue de notre pays », a, enfin, fait observer le Vice-Premier Ministre. D’où, son appel lancinant pour une mobilisation collective du pays dans son ensemble autour de ce programme : « Il est temps pour nous tous, dit-il, de réfléchir sur les mécanismes de financement du programme qui suscite tant espoir dans le chef de nos populations et [qui] boostera significativement le développement de nos Provinces. »

 

Cellule de

Communication et médias

 

 

 




Processus électoral : Paul Muhindo discute de la sécurisation des élections à Masimanimba 

Tout est mis en place par la centrale électorale pour une bonne tenue des élections dans le territoire de Masimanimba. Il a présidé la réunion de sécurité avec le comité local de préparation. Il était question pour le Rapporteur adjoint de bien planifier la tenue de ces élections sur le plan sécuritaire avec ce comité constitué des responsables de la police, de l’ANR, de la DGM et des FARDC.

Ensemble avec ses hôtes, Paul Muhindo a passé en revue les points clés liés aux questions de sécurisation. Au cours de cette séance de travail, ils ont arrêté un certain nombre de mesures concrètes pour avoir des élections apaisées le 15 décembre prochain. “Nous avons eu des échanges francs avec tous les membres du comité local de préparation. Chaque service est conscient de ce qu’il doit faire pour la réussite de notre processus. Je rentre rassuré que le 15 décembre prochain, la population de Masimanimba ira aux urnes dans le calme, la quiétude et en toute sécurité”, a-t-il souligné.

Avant de quitter le territoire de Masimanimba, le Rapporteur adjoint de la CENI a supervisé la partie pratique de la formation des agents électoraux. Paul Muhindo a jugé le niveau de compréhension des participants qui sont censés donner le meilleur d’eux-mêmes lors des prochaines élections.

Avec la machine à voter à l’appui, il a compris les difficultés de certains et les a renforcés en capacités pour un meilleur résultat. Par la même occasion, Paul Muhindo a rappelé leur rôle. Il a exhorté les uns et les autres au professionnalisme. “Chers CCV, vous êtes des personnes responsables et respectueuses de votre coin. Vous devez imposer un comportement exemplaire. Ne soyez pas partisans de votre frère, sœur, ami ou proche qui est candidat, une fois que vous travaillerez avec la CENI. Nous ne voulons pas que nos matériels soient attaqués par la population à cause de ce genre de chose. Soyez et restez professionnels pour donner aux habitants de Masimanimba des élections législatives nationales et provinciales de qualité”, a-t-il conclu.

Sachez que bien avant cela, le Rapporteur adjoint de la CENI, Paul Muhindo, a plébiscité un des agents exemplaires de la CENI. Il s’agit de Mathilde Kapemp, ancienne cheffe d’antenne, qui est aujourd’hui devenue le symbole de la lutte contre la fraude électorale. Cette femme dynamique, riche d’une solide expérience électorale et dotée d’une grande capacité de résilience, est également une experte formatrice en matière électorale. Elle représente une fierté pour la nation congolaise.