L’Envoyé spécial du Secrétaire général des NU pour la région des Grands Lacs en audience chez Thérèse Kayikwamba

Des questions éminemment stratégiques au menu des échanges entre la Ministre d’Etat Thérèse Kayikwamba Wagner et son hôte Huang Zia qu’elle a reçu, ce mardi 26 novembre 2024, en son cabinet de travail.

L’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs , en visite de travail de 48 heures en RDC, est principalement venu solliciter l’assistance de la Cheffe de la diplomatie congolaise pour accélérer la concrétisation du Projet d’appui au Groupe de Contact et de Coordination (GCC) pour l’opérationnalisation des processus DDR des groupes armés dans l’Est de la RDC.

En effet, ce projet financé par le Fonds de consolidation de la Paix des Nations Unies est développé par l’organisation Internationale de la migration (OIM) et le Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les Grands Lacs.

Un processus qui devrait, selon la partie congolaise, passer le Ministère du Plan.

Il est important de mentionner qu’une situation de rapatriement est en attente d’exécution.

16 combattants burundais du Front national de libération (FNL) et leurs dépendants s’étaient rendus à la Cellule du GCC depuis le 10 octobre dernier et sont depuis cantonnés au siège du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement communautaire et Stabilisation (PDDRC-S) à Uvira.

L’Envoyé spécial a également informé la Ministre d’Etat, Ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie de la tenue, les 5 et 6 décembre prochains à Lubumbashi, d’un atelier régional pour promouvoir l’inclusion des femmes et des jeunes dans la chaîne de valeur des minerais critiques pour la transition énergétique dans la Région des Grands Lacs.

Un projet financé par la Belgique et piloté par le Bureau de l’Envoyé Spécial en collaboration avec le Secrétariat de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL) et son centre régional de formation.




En visite officielle en Egypte: Vital Kamerhe et son homologue égyptien vont examiner plusieurs projets bilatéraux restés en attente d’implémentation

Invité spécial du Président de la Chambre des Représentants Égyptienne, Dr. Hanafi Guébali, le Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo (RDC), le Professeur Vital Kamerhe, accompagné du Rapporteur Jacques Djoli, est arrivé le mardi 26 Novembre 2024, au Caire , Capitale de la République arabe d’Égypte.

A l’Aéroport international du Caire, le Professeur Vital Kamerhe a été accueilli par le Secrétaire Général de la Chambre des Représentants Égyptienne, Ahmed Ezzat Manaa et l’Ambassadeur de la République Démocratique du Congo en Egypte, Kasongo Musenga Jean-Baptiste.

Le mercredi 27 Novembre, le Professeur Vital Kamerhe et la délégation qui l’accompagne seront reçus par le Président de la Chambre des Représentants Égyptienne, Dr. Hanafi Guébali pour une séance de travail avant de poursuivre le séjour avec d’autres activités au programme.

Avec un agenda qui s’étale sur 4 jours, cette visite va aussi être une occasion pour les Présidents des deux Chambres d’échanger, dans le cadre de l’appui parlementaire au gouvernement, autour de plusieurs projets bilatéraux restés en attente d’implémentation notamment dans le domaine de l’énergie propre et renouvelable, des infrastructures, de la recherche scientifique et du transport avec la rénovation du Chemin de fer Kinshasa-Matadi et la réhabilitation de quelques Aéroports du Pays.

Le Speaker de la Chambre Basse du parlement congolais est aussi accompagné de quelques Députés Nationaux dont, l’Honorable Berthold Ulungu, Président de la Commission relations extérieures, l’Honorable Tumba Mbombo Isis, du Parti Ensemble pour la République, l’Honorable Dibandi Nzondomyo du réseau des Jeunes Parlementaires ainsi que de l’Honorable Abdallah Penembaka de AA-UNC.

Cette visite fait suite à l’invitation lui transmise le 13 Septembre dernier lors de l’audience accordée à l’Ambassadeur Egyptien en RDC, Esham Abdel Salam Helmkwad et s’inscrit dans le cadre du renforcement de la relation bilatérale et de la diplomatie parlementaire entre les deux Pays Frères pour l’intérêt de leurs peuples.




Souveraineté économique: Judith Suminwa plaide pour un partenariat sud-sud gagnant-gagnant avec le Maroc

La diplomatie africaine prend un tournant prometteur alors que la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a été reçue ce mardi au Palais Royal par le Chef du Gouvernement marocain, Aziz Akhannouch. Cette rencontre, qui s’inscrit dans un cadre plus large de coopération et de partenariat, souligne l’héritage des relations bilatérales entre les deux pays, qui remontent à plusieurs décennies.

Des sujets essentiels abordés lors de la rencontre

Lors de cette rencontre, la Première Ministre a pu aborder des thèmes essentiels pour l’avenir des deux pays. Elle a souligné l’importance d’un partenariat stratégique, plaçant la souveraineté africaine et l’échange économique au cœur des discussions.

« Je suis venue aujourd’hui rencontrer le Chef du Gouvernement chérifien parce que je suis à la tête d’une délégation congolaise avec un certain nombre de ministres, mais aussi des membres du patronat congolais. Nous sommes dans un forum économique qui parle de la nécessité de la souveraineté africaine et des échanges économiques entre Africains, raison pour laquelle je suis ici à Rabat. Nous avons, au cours de cette rencontre, échangé sur nos relations bilatérales, la manière de pouvoir les renforcer et dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant au niveau économique », a dit Judith Suminwa Tuluka

Vers une intégration économique régionale

Les affirmations de Judith Suminwa Tuluka montrent sa volonté de faire avancer les intérêts congolais tout en favorisant un climat d’échanges fructueux avec le Maroc. Les discussions se sont concentrées sur la façon dont les deux pays peuvent tirer parti de leurs ressources respectives pour bâtir une économie plus résiliente et intégrer les marchés africains.

Les rencontres comme celle-ci entre la RDC et le Maroc sont cruciales pour le soutien au développement économique du continent, en vue d’un avenir où l’intégration économique régionale sera la norme. Cette visite représente non seulement une opportunité de renforcer les liens bilatéraux, mais aussi un engagement à exploiter le potentiel immense que représente l’Afrique sur la scène mondiale.

Un avenir prometteur

Avec des perspectives d’avenir brillantes et des opportunités d’investissement à explorer, cette collaboration pourrait ouvrir la voie à un véritable partenariat gagnant-gagnant. Les pas effectués aujourd’hui par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka et son homologue Aziz Akhannouch sont des marqueurs d’une dynamique positive pour la coopération entre la RDC et le Maroc, et par extension, pour l’Afrique dans son ensemble.

Une coopération qui s’inscrit dans le temps

La coopération entre le Maroc et la RDC a longtemps été marquée par des échanges économiques, culturels et politiques, établissant une base solide pour un dialogue constructif. Les deux nations ont toujours entretenu des liens amicaux, fondés sur des valeurs de solidarité africaine et de coopération sud-sud. De nombreuses initiatives ont été lancées pour promouvoir les échanges commerciaux et les investissements mutuels, témoignant d’un engagement commun à renforcer la souveraineté et le développement économique sur le continent.




Recevant la Première ministre: Aziz Akhannouch salue la solidarité agissante entre la Rdc et le Maroc et la défense commune du principe de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale Le chef du gouvernement, Aziz

Le chef du gouvernement, Azi Akhannouch, a reçu, mardi à Rabat, Mme Suminwa Tuluka Judith, Premier ministre de la République Démocratique du Congo, avec laquelle il a eu des entretiens axés autour des moyens de renforcer la coopération bilatérales et les questions d’intérêt commun.

Au début de ces entretiens, M. Akhannouch a félicité Mme Suminwa Tuluka Judith pour sa nomination, en avril dernier, en tant que première femme à diriger un gouvernement dans la République Démocratique du Congo, saluant les relations historiques et fraternelles entre Rabat et Kinshasa et la volonté commune de renforcer la coopération bilatérale dans les différents domaines, sous la conduite des deux Chefs d’Etat, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et le Président de la République Démocratique du Congo, SEM Félix Tshisekedi, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.

Le chef du gouvernement a aussi salué la solidarité agissante entre les deux pays et leur défense commune du principe de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale, qu’illustre la participation du Maroc à l’opération de maintien de la paix dans la République Démocratique du Congo depuis les années 1960 du siècle dernier, ainsi que le soutien clair de la République Démocratique du Congo à la marocanité du Sahara et l’ouverture d’un Consulat général de la RDC à Dakhla en décembre 2020.

Au cours de ces entretiens, les deux responsables ont passé en revue les perspectives prometteuses du partenariat économique bilatéral, notamment à travers le renforcement de la concertation pour la tenue de la prochaine session de la Commission mixte et la dynamisation du Conseil d’affaires maroco-congolais, conclut le communiqué.




Judith Suminwa salue l’excellence des relations maroco-congolaises et plaide pour leur renforcement

La Première ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Suminwa Tuluka Judith, a salué, mardi à Rabat, l’excellence des relations bilatérales entre le Maroc et son pays, aspirant à les renforcer davantage dans un esprit de coopération Sud-Sud.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, Mme Suminwa Tuluka a souligné que cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les relations maroco-congolaises et les moyens de les renforcer dans le cadre d’un partenariat économique gagnant-gagnant.

Elle a ajouté que cette rencontre intervient en marge de sa visite au Maroc à la tête d’une délégation composée de plusieurs ministres et de membres du patronat congolais, à l’occasion du forum MEDays, consacré à la souveraineté africaine et aux échanges économiques intra-africains.




Le Bureau Pays du FMI à Kinshasa recrute un/une Economiste

Le bureau pays du Fonds monétaire international (FMI) en RDC recrute un/une économiste. Selon un communiqué de presse publié à cet effet, il/elle rejoindra une équipe qui comporte déjà un économiste confirmé. Sous l’autorité et la supervision du représentant résident à Kinshasa, il/elle devra notamment:

 Aider à consolider le dialogue avec les Autorités de la RDC, y compris en organisant et prenant part à des réunions avec les services techniques du Ministère des Finances et du Ministère du Budget, ainsi qu’avec des Ministères sectoriels, la Banque Centrale du Congo, et d’autres entités publiques;

 Contribuer au renforcement de la collaboration du FMI avec les partenaires sociaux (dont la société civile et les syndicats), le secteur privé et les partenaires au développement;

 Contribuer à la collecte et à l’analyse de données statistiques et informations essentielles auprès des différents interlocuteurs du FMI;

 Contribuer au suivi et à la mise en oeuvre des programmes du Gouvernement soutenus par le FMI;

 Réaliser des travaux analytiques sur des thématiques d’importance pour la RDC et le FMI, et participer au suivi du programme de renforcement de capacités du FMI en faveur de la RDC.

Comme compétences, les candidat (e) s devront disposer d’un diplôme d’études supérieures (niveau Master ou Doctorat) en macroéconomie ou une discipline apparentée, avec de préférence, une expérience professionnelle dans ces domaines. Ils/elles doivent être aptes à travailler en équipe, tout en faisant preuve d’esprit d’initiative et de capacité à travailler de manière indépendante et dans des délais serrés. La maîtrise de Microsoft Office et des logiciels économétriques (STATA, Eviews, etc.) est indispensable. De solides compétences en communication (orale et écrite), de même que parler couramment français et anglais (langue officielle de travail du FMI), seront un atout.

Au sujet du processus de recrutement, disons que les candidat (e) s devront envoyer un curriculum vitae et une lettre de motivation adressée au représentant résident du FMI en RDC avant le 9 décembre 2024, par courriel à l’adresse BNganduwaNgandu@imf.org, avec copie à RTapsoba@imf.org. Les candidat (e) s sélectionné (e) s seront contacté (e) s individuellement et informé(e)s de la suite du processus de recrutement, qui comportera une épreuve écrite et un entretien.

JMNK




Prévisions de croissance, d’inflation et de réserves internationales:  Doudou Fwamba plus que rassurant 

La République Démocratique du Congo est en bonne voie pour conclure deux programmes formels avec le Fonds monétaire international (FMI). Cette assurance découle des échanges fructueux dans le cadre de la réunion de la Troïka politique, dirigée ce mardi 26 novembre 2024 par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi.

Au cours des discussions, des progrès notables ont été rapportés concernant la stabilisation du contexte macroéconomique. L’attention a également été portée sur les stratégies à court et moyen terme pour répondre aux attentes croissantes de la population congolaise.

Trois autres points cruciaux ont occupé les débats : le bilan des actions préalables au programme soutenu par le FMI, les mesures structurelles et financières à adopter pour garantir la réussite du plan économique, ainsi que l’évaluation du suivi des actions liées à l’appui budgétaire en cours.

Le conseiller financier de l’exécutif national a laissé entendre que le Comité technique doit intensifier ses efforts pour parachever les préparatifs en vue de la mise en œuvre des engagements définis dans ce programme. L’objectif, a-t-il ajouté, est de garantir la signature rapide de l’accord formel avec le FMI.

Au cours de cette réunion, qui a connu la participation du vice-ministre du Budget, du vice-gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) et autres acteurs, des instructions ont été données aux experts congolais pour finaliser les actions en rapport avec la présentation du dossier au Conseil d’administration du FMI d’ici décembre.

Elles ont en plus été conviées à plus d’actions pour préparer la mise en œuvre de différents repères et engagements qui seront adossés au programme formel avec cette institution de Bretton Wood.

Au sortir de cette séance de travail, le Directeur de Cabinet du Ministre des Finances, Alain Malata, est revenu, au terme de cette réunion, sur le bien-fondé de ce nouveau programme formel que Kinshasa entend conclure avec le FMI.

« Nous osons croire que le programme permettra d’attirer des investissements divers non seulement des partenaires traditionnels mais aussi du secteur privé pour pouvoir augmenter le potentiel global de l’économie », a-t-il relevé, tout en soulignant que les projections en matière de croissance, d’inflation et de réserves internationales vont être dépassées et révisées en termes de qualité.

« Nous pourrons atteindre un niveau de croissance beaucoup plus élevé avec l’augmentation attendue des investissements. En matière d’inflation, on pourra avoir une inflation beaucoup plus basse que les 7% prévus comme objectif. En termes de réserves internationales, avec tous les investissements étrangers et le flux de capitaux attendus, il pourrait y avoir un niveau de réserves internationales qui dépasserait les 6,7 milliards de dollars attendus à la fin du programme », a renchéri le Directeur de cabinet.

Les bonnes perspectives attendues du programme avec le FMI nécessitent de « poursuivre voire d’intensifier les réformes de manière à couvrir un plus large éventail des secteurs ».

Le Directeur de cabinet du Ministre des Finances, Alain Malata, a salué la volonté du Gouvernement de la République, dirigé des mains de maître par Mme Judith Suminwa, pour mettre en œuvre toutes les mesures retenues.

La RDC et le FMI sont en négociations pour conclure deux programmes formels qui seront financés par la Facilité élargie de crédit (FEC) et le Fonds de résilience et durabilité pour un montant total de 2,8 milliards dollars.

Le Quotidien




En itinérance dans le Grand Katanga : Félix Tshisekedi a un agenda très chargé au Tanganyika

Le Président Félix Tshisekedi est arrivé ce mardi à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika pour une visite de 4 jours, dans le cadre de la poursuite de sa tournée dans l’espace Grand Katanga. De l’aéroport jusque devant le terrain Maendeleo (route Lumumba), lieu choisi pour son meeting, le Chef de l’État a été chaleureusement accueilli par la population qui est restée mobilisée malgré une forte pluie qui s’est abattue sur la ville.

Outre cette adresse à la population, l’agenda du Président de la République prévoit entre autres l’inauguration du nouveau bâtiment de la Banque centrale du Congo (BCC) et une visite guidée du Palais de justice de Kalemie construit grâce au partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Suède. Le Président va également accorder plusieurs audiences et présider, sur place, le Conseil provincial de sécurité et le Conseil supérieur de la défense et le 24ème Conseil des ministres.

Le point d’orgue de cette visite sera la 11ème Conférence des gouverneurs de province (du 27 au 29 novembre) que le Président Tshisekedi va présider et qui a pour thème : « Renforcer la gouvernance des provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) ».

Ces assises, selon la loi organique n° 08/015 du 07 octobre 2008, sont un cadre de concertation régulière entre les provinces et le pouvoir exécutif national. Sa mission est d’émettre les avis et de formuler les suggestions concrètes sur la politique à mener et la législation à élaborer.

Avant de regagner Kinshasa, le Chef de l’État va également présider sur place la 24ème réunion ordinaire du Conseil des ministres.

« Au-delà des réalisations, au-delà de la volonté exprimée, le Président de la République vient palper du doigt les difficultés des enfants du Tanganyika », a confié, à la presse présidentielle, le gouverneur de province Christian Kitungwa Muteba. « Cette population qui s’est battue pour sa campagne, pour le voter, c’est cette même population qui lui dit : Karibu Baba (Bienvenu Papa) ! », a-t-il poursuivi.

La province du Tanganyika compte six territoires : Kabalo, Kalemie, Kongolo, Manono, Moba et Nyunzu.

Le Quotidien




Au sujet de la révision constitutionnelle : Tshisekedi s’en remet au peuple

Le Président de la République, Félix Tshisekedi ne veut pas reculer au sujet de son initiative lancée sur la mise en place d’une équipe multidisciplinaire pour réfléchir sur la constitution de la République qu’il veut être modifiée ou carrément changée. Partout où il passe, il ne manque pas l’occasion d’expliciter sa pensée aux Congolais. De Kisangani à Kalemie en passant par Lubumbashi et Kipushi au Haut Katanga, Félix Tshisekedi se fait le prédicateur de la révision constitutionnelle ou de son changement.

A la place Maendeleo dans la ville de Kalemie où il séjourne depuis hier dans le cadre des travaux de la conférence des gouverneurs qui s’ouvrent ce mercredi, Félix Tshisekedi a une fois de plus enfoncé le clou. «  Il n’y aura pas de révision constitutionnelle, mais un changement de la constitution.  Le moment venu, le dernier mot reviendra à notre peuple », a-t-il lâché devant une population venue nombreuses visiblement acquise à sa cause et venue écouter son message.

Et d’ajouter : «  Ce que j’ai dit à Lubumbashi en ce qui concerne la constitution, je n’ai rien à changer. Mon message reste le même, et vous, vous êtes un peuple plein d’initiatives qui a combattu la dictature la plus atroce. Vous devez aussi prendre l’initiative pour ce qui est de cette Constitution qui ne vise que l’intérêt de la nation congolaise. Ainsi, Félix Tshisekedi a placé les Hauts Lomamiens devant leurs responsabilités face à ceux qui tentent de les empêcher à réfléchir et à décider sur leur destin.

«  Vous êtes un grand peuple. Vous savez ce qui est bien pour vous et ce qui n’est pas bien pour vous. On ne peut pas vous traiter comme des enfants en vous empêchant de réfléchir. C’est votre pays, c’est votre destin qui est en jeu. Vous avez le droit de l’analyser, de réfléchir et de regarder cette Constitution et de prendre la décision que vous allez prendre après cela. Je ne veux pas rentrer dans une polémique quelconque, je veux le libre débat de ceux qui sont pour et qui sont contre, mais le moment venu le dernier mot reviendra à notre peuple », a déclaré Félix Tshisekedi.

Concernant la situation sécuritaire dans cette province en proie à l’insécurité, le chef de l’État a annoncé le déploiement très prochainement d’une ou de deux brigades des forces armées de la République démocratique du Congo pour sécuriser cette province qui est dans le viseur de ceux qui cherchent à déstabiliser le pays en le balkanisant.

RSK




Chine: Toutes les villes chinoises se ressemblent (Constat)

Que vous soyez à Beijing, ou que vous vous trouviez à Shanghai, Tianjin, Nanjing, Xi’an, Taicang, Jinhua, etc., les villes chinoises reflètent toutes, la même image, celle des lieux bien administrés, propres et dont les infrastructures sont à couper le souffle.

Un vrai régal que de laisser ses yeux tourner de gauche à droite pour admirer la beauté de l’architecture de l’Empire du milieu et toutes les lumières qui arpentent les lieux publics la nuit.

Nouveaux immeubles qui donnent envie de se les approprier par-ci, bâtisses encore en construction entremêlées aux maisons de type ancien par-là, la Chine sait rendre belles ses mégalopoles tout en gardant les vieux souvenirs. C’est ce mélange entre le vieux et le nouveau qui fait la particularité de ce pays.

Si les immeubles poussent chaque jour dans les villes, comtés ou villages comme des champignons, les espaces verts se multiplient aussi de plus en plus. Aucun pas ne peut être franchi sans apercevoir un arbre ou des zones boisées. De nombreuses étendues sont réservées et bien entretenues car, servant de poumon vert.

Dans les villes chinoises, on respire l’air frais loin des stéréotypes véhiculés par l’Occident sur la « prétendue pollution de l’air » en Chine.

 

L’occident gueule, la Chine travaille sans faire grands bruits !

 

Tout est fait par le gouvernement chinois pour assurer une bonne prise en charge des aspirations de tous les citoyens. Cela passe notamment par l’interconnexion des villes, comtés et villages à travers les infrastructures routières et ferroviaires.

La multiplication des routes notamment celles d’intérêt agricole facilite, selon certains cadres de l’administration nationale, le développement à la base.

Dans le Comté de Langao par exemple où on cultive à hauteur suite aux nombreuses zones montagneuses, tout a été mis en œuvre pour bâtir des routes bétonnées jusqu’au sommet de ces montagnes afin de permettre une bonne évacuation des produits agricoles et ainsi assurer le bien-être des villageois. Les routes dans les montagnes, un pari risqué mais réalisé par ces Chinois.

La construction et l’entretien des routes occupent donc une place importante dans la gestion de la Chine.

 

“Durant notre séjour de quatre mois en Chine, nous n’avons pas vu des routes en mauvais état mois encore des nids-de-poule. Tout est toujours propre et bien entretenu. C’est que nous avons vu nous surprend. Bravo aux dirigeants de ce pays” s’est exclamé un étranger en séjour à Pékin.

Au-delà du pari réussi dans la construction des routes et voies ferrées, l’industrie des véhicules électriques se développe à une vitesse exponentielle. BYD, Leapmotor, Beijing, elles sont nombreuses ces firmes chinoises qui fabriquent et vendent les véhicules électriques à un prix battant toute concurrence.

Dans ce secteur des transports, il faut aussi compter sur l’aviation civile. Si voyager en avion en Afrique ou dans d’autres coins du monde constitue un luxe, il n’en est pas le cas en Chine où ces appareils volant ne sont considérés que comme de simples moyens de déplacement. Le prix du billet n’étant pas si couteux, cela permet à de nombreux citoyens chinois de faire des allers-retours entre la Capitale et différentes provinces sans s’inquiéter de leur portefeuille.

Alors qu’il se raconte que la population chinoise est tribaliste et renfermée sur elle-même, notre expérience a été toute autre. Il suffit d’une simple salutation, « Nĩ hão », pour arracher le sourire d’un chinois et l’amener à converser.

La méfiance envers les autres étant quasiment inexistante, le climat est donc propice pour vivre paisiblement et mener ses activités professionnelles sans inquiétudes sauf en cas de violation de la loi. N’hésitez pas à vous rendre en chine !

Dericks Katola depuis Beijing, capitale de la Chine