Intervention du Prof Mampuya : Voici la réaction de Me Bettens Ntumba 

J’ai suivi avec un intérêt l’intervention du Professeur Mampuya sur Top Congo qui affirme être parmi les rédacteurs de la constitution du 18 février 2006.

En 2005, le même professeur rédacteur a battu campagne au référendum contre la constitution du 18 février 2006 à laquelle il était parmi les rédacteurs et voulant à tout prix réécrire (changer) la constitution suite à d’innombrables imperfections, incohérences (Espoir et déception de la quête constitutionnelle congolaise. Clés pour comprendre le processus constitutionnel du Congo Kinshasa, Nancy-Kinshasa, AMA-BNC, 2005pp99-112).

C’est paradoxal de voir le même professeur rédacteur de la constitution du 18 février 2006 faisant la peau neuve sur Top Congo disant que cette constitution n’a pas été rédigée par les étrangers et il n’y a pas d’opportunité de réviser la constitution au moment où en 2005, il avait demandé à la population congolaise de voter NON au référendum, car cette constitution contient des incohérences et trouve qu’il faut la réécrire, surtout qu’elle ne répond pas à la réalité congolaise.

Que direz vous à vos collègues professeurs que vous avez dénoncé ensemble en 2005 la manière dont la constitution du 15 février 2006 a été rédigée et adoptée?

Il s’agit du professeur Victor Mboyo Empenge, qui a qualifié cette constitution du 18 février 2006 d’exteriste (lettre ouverte adressée le 15 décembre 2005 à la nation congolaise et à la communauté internationale), professeur Jacques Djoli reproche de manque d’identité, le professeur Mukadi Bonyi y voit une copie à refaire (projet de constitution de la République démocratique du Congo plaidoyer pour une relecture, Kinshasa CRDS,2005,pp.7-35).

Sur ce, beaucoup de congolais sont morts dans les marches marathons organisées en 2005 pour dire non à cette constitution.




RPDC: « Leurs sanctions, pressions et menaces n’ont fait que nous rendre plus forts ou puissants loin d’arrêter notre propre programme !»

Selon une leçon de l’Histoire, le déséquilibre des forces entre ennemis conduit, justement, à une guerre. Les adversaires les plus hostiles à la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée de 123.214km2, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

lancent, à toute heure, les propos menaçants contre la RPDC. Cela fait frémir l’Armée Populaire de Corée et le Peuple du Pays entier d’une colère insupportable et d’une volonté de vengeance. En voici la réaction (01/11/2024) des Autorités de la RPDC:

 

1. Déclaration du porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères* (AE)

 

Le lancement (31/10/2024) d’essai du missile balistique intercontinental (ou ICBM ou intercontinental ballistic missile) dernier modèle Hwasongpho-19 (l’ultime version de l’ICBM ayant battu le record mondial, NDLR) effectué par la RPDC fait partie, d’un bout à l’autre, de l’exercice légitime et juste du droit à l’autodéfense de l’Etat souverain dans le cadre de la réaction pratique contre les provocations des forces hostiles qui cherchent à:

  • perturber, ouvertement, la paix et la stabilité de la Péninsule coréenne
  • porter atteinte à la souveraineté, à la sécurité et aux intérêts de notre Etat.

Pourtant, les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GIs coiffés des Casques Bleues censées être ôtées grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845: les dommages et intérêts dûs aux actes criminels contre la RPDC s’estiment à plus de 78.203,704 milliards de $US depuis le 08/09/1945 jusqu’ici, NDLR) et les forces à leur remorque:

  • calomnient, de façon scélérate, l’exercice légitime de la souveraineté de la RPDC
  • livrent les exercices aériens conjoints de nature agressive dans la Péninsule coréenne et à ses alentours
  • révèlent leurs tentatives provocatrices visant à convoquer une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU portant gravement atteinte à notre droit à l’autodéfense.

Le Ministère des AE de la RPDC:

  • exprime ses préoccupations sérieuses à la démarche de confrontation des forces hostiles qui cherchent à créer une situation dangereuse à l’environnement sécuritaire de notre Etat avec le double standard illégal et le sophisme qui fait allusion au voleur qui crie au voleur
  • la condamne vertement comme la violation de la Charte de l’ONU ayant pour noyau l’égalité de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures et d’autres droits internationaux reconnus, comme le défi sérieux contre la paix et la sécurité internationales.

On ne peut trouver, nulle part ailleurs dans le monde, une région pareille à la Péninsule coréenne où:

  • persiste l’état de confrontation nucléaire critique
  • sévissent les provocations militaires arbitraires contre l’Etat souverain et les menaces rhétoriques extrêmement malveillantes et provocatrices comme l’«Extermination du Pouvoir (RPDC)».

Rien que cette année, les USA et la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre du rejet de la Résolution ou Entente 19/04/1948 intercoréenne – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner plusieurs fois la RPDC comme Etat hostile ou antagoniste radical: d’où la condamnation des millions de leurs manifestants locaux, NDLR) ont organisé, à plus de 20 reprises, les complots de guerre de toutes sortes pour l’utilisation des armes nucléaires contre notre Etat, comme:

  • 10/06/2024; la 3ème réunion du Groupe Consultatif Nucléaire
  • 04/09/2024; la 5ème réunion du Groupe de Stratégie et de Consultation pour Dissuasion Elargie

en vue de concrétiser, davantage, le scénario de guerre nucléaire bien dangereux. Suivant ce scénario, toutes sortes des avoirs stratégiques US à savoir:

  • 22/06/2024; l’USS Theodore ROOSEVELT (CVN-71), porte-avions polyvalent à propulsion nucléaire, faisant partie de la classe Nimitz: navire de tête de la sous-classe Theodore ROOSEVELT, faisant partie des 11 porte-avions géants de l’US Navy
  • 23/09/2024; l’USS Vermont (SSN-792), sous-marin nucléaire d’attaque rapide de classe Virginia
  • 02/04/2024; l’US Boeing B-52H Stratofortress, ultime version du bombardier B-52 stratégique nucléaire subsonique à réaction et à long rayon d’action

ont été déployés, à une dizaine de fois, dans la Péninsule coréenne et à ses alentours, et toutes formes de simulacres de guerre tels que:

  • 04-14/03/2024; Freedom Shield (ou bouclier de la liberté)
  • 19-29/08/2024; Ulchi Freedom Shield
  • 27-29/06/2024; Freedom Edge (ou bord de la liberté)
  • 30/07-01/08/2024; Iron Mace (ou masse de fer)
  • 05-06/09/2024; le simulacre du Groupe Consultatif Nucléaire
  • 25-31/10/2024; Freedom Flag (ou drapeau de la liberté)

ont été livrés, sans cesse, au courant de l’année. Les manoeuvres de confrontation militaire insensées des forces hostiles qui dépassent loin la sphère de menace habituelle constituent:

  • un gros défi contre la sécurité de notre Etat
  • la cause de la destruction éventuelle de l’équilibre des forces non seulement dans la Péninsule coréenne mais aussi en Asie du Nord-Est et en Asie-Pacifique.

Opposer la force écrasante et absolue aux menaces militaires des USA et des Pays à leur remorque en évolution dangereuse au fil des jours pour juguler, parfaitement, le danger d’éclatement d’une guerre nucléaire et contrôler, puissamment, la situation politico-militaire de la Région est notre choix et notre volonté stratégiques immuables. En toute circonstance, la RPDC:

  • sauvegardera, fermement, ses droits souverains et ses intérêts de la sécurité et du développement
  • redoublera d’efforts pratiques pour garantir, avec responsabilité, la stabilité durable de la Péninsule coréenne et de la Région
  • fera face, résolument, à tous les menaces et défis du présent et de l’avenir.

Si les forces hostiles recourent à la provocation malgré notre avertissement-ci sérieux, elles seront confrontées à notre riposte plus puissante.

2. Communiqué de presse de KIM Yo Jong, Directrice adjointe de département du Comité Central du Parti du Travail de Corée

 

Ce 31 octobre, le Secrétaire Général (SG Antonio Manuel de Oliveira GUTERRES 2017-2026, NDLR) de l’ONU a rendu publique, par l’intermédiaire de son porte-parole, sa position qui conteste, de manière déraisonnable, le récent (31/10/2024) tir d’essai d’une arme stratégique mené par la RPDC. Moi, je:

  • exprime mon profond mécontentement pour rejeter, catégoriquement, l’attitude injuste et partiale du SG de l’ONU, qui conteste, de nouveau, l’exercice légitime par la RPDC de son droit à l’autodéfense
  • me permets de souligne une fois de plus que l’activité de la RPDC en question fait partie de l’exercice obligatoire et légitime de notre droit à l’autodéfense, afin d’envoyer un avertissement clair sur l’influence négative récente à la sécurité de la RPDC et sur les diverses actions et plans des forces extérieures qui l’aggravent de manière planifiée, et de défendre la souveraineté et la sécurité contre des menaces potentielles qui augmentent de jour en jour.

Le SG de l’ONU:

  • ne cesse de garder son silence sur la rhétorique anti-RPDC des USA et de leurs Alliés (la ROK et le Japon, etc., NDLR) et sur leurs actes à forte coloration agressive qui deviennent la principale cause de l’escalade de la tension militaire, mais il s’en tient aux efforts partiaux et stupides pour contester, uniquement et quoi qu’il en soit, le droit de la RPDC à la légitime défense et l’obliger à y renoncer: je ne peux qu’exprimer mon regret face à un tel comportement
  • pense-t-il peut-être que si jamais nous en retenons unilatéralement dans un environnement où les Pays hostiles à notre égard ont formé un Bloc Militaire basé sur les armes nucléaires pour porter un grave préjudice à la sécurité de notre État par leurs provocations politico-militaires sans précédent, la paix pourra être assurée dans la Péninsule coréenne ?

Si l’équilibre des forces stratégiques est détruit dans la Péninsule coréenne en raison de l’autorisation ou permission illimitée du SG de l’ONU au profit des forces hégémoniques de renforcer leurs forces militaires en vue de la Supériorité de la Force, est-ce que le SG peut faire face aux conséquences catastrophiques qui en résulteraient ? Le SG de l’ONU ne doit plus:

  • rester un spectateur passif des tentatives des USA et de leurs Alliés visant à accumuler des armes contre la RPDC, qui ne cessent d’augmenter en battant le record maximal, mais plutôt comprendre clairement que sa position partiale sur la question de la Péninsule coréenne agit comme un facteur d’aggravation de la situation de la Région et incite les USA et leurs partisans à agir de manière hostile contre la RPDC
  • perdre son impartialité dans l’accomplissement de son devoir assez important, mais avoir honte de se porter volontaire pour agir en tant que porte-parole du Département d’État US.

Notre Chef de l’État a clairement réaffirmé, même hier, la position du Gouvernement de la RPDC («Je réaffirme clairement que notre RPDC ne changera jamais sa ligne de conduite consistant à renforcer ses forces nucléaires!», 31/10/2024, NDLR): il ne peut y avoir de changement de ligne de conduite (la Politique Byongjin ou double-poussée ou progrès en tandem ou codéveloppement engagée depuis le 31/03/2013 pour le développement de l’économie nationale en même temps que celui des forces nucléaires, NDLR). Les sanctions, les pressions et les menaces:

  • nous ont-elles arrêtés ou modérés ?
  • n’ont fait que nous rendre plus forts ou puissants !

A moins d’être idiot, lui il ne devrait pas être assez idiot pour espérer un changement de notre part.

La RPDC ne tolérera jamais aucune tentative de menacer l’environnement sécuritaire de l’État.




Chine : L’industrie des véhicules électriques est en plein essor dans la ville de JinHua à Zhejiang

L’industrie des véhicules électriques est un secteur qui développe sur une vitesse exponentielle dans toute la Chine, particulièrement dans la ville de JinHua, une municipalité de la province du Zhejiang.

Cette ville est l’une des quatre principales bases de production de véhicules de la province et l’un des cinq grands groupements industriels de pièces automobiles traditionnelles. Elle compte environ 1500 entreprises liées aux véhicules électriques.

En 2023, l’industrie des véhicules électriques a atteint une production totale de 87,45 milliards de yuans, avec une croissance de 17,6%.

Un accent a été mis ces derniers temps par la ville de Jinhua sur l’industrie des véhicules électriques comme un levier crucial pour transformer son secteur manufacturier. Sa zone de développement, en tant que plateforme clé pour les industries émergentes, accélère la construction d’un système industriel moderne centré sur les véhicules électriques et la fabrication d’équipements haut de gamme.

Avec l’implantation de projets majeurs comme Leapmotor, Jinfei Kaida, et Wanliyang, la zone de développement montre une forte résilience et un dynamisme de croissance. En 2021, la production industrielle des véhicules électriques dans la zone a dépassé les 10 milliards de yuans, devenant ainsi le premier secteur à atteindre ce seuil dans la ville.

Le Jinhua Electric Vehicle Town est le pôle provincial le plus dense en entreprises de véhicules électriques et le plus complet en termes de soutien industriel. Ce pôle, centré sur Leapmotor, rassemble plus de 50 entreprises de pièces automobiles, couvrant des composants clés tels que les roues, transmissions, batteries, moteurs, et phares LED.

La croissance de l’industrie des véhicules électriques dans la zone de développement de JinHua a atteint un modèle dynamique où le leader guide et les autres suivent en harmonie.

Derick Katola depuis la ville de Jinhua dans la province de Zhejiang




66 produits concernés par le régime commercial simplifié signé par la Rdc et le Burundi 

Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya a au cours du conseil des Ministres présidé vendredi 1er novembre 2024 à la cité de l’Union Africaine par le Président de la République, Félix Tshisekedi informé le Gouvernement sur la consolidation de la coopération commerciale entre la République Démocratique du Congo et le Burundi avec le lancement officiel depuis mercredi dernier du Régime Commercial Simplifié (RECOS) entre ces deux pays voisins et membres du Marché Commun pour Afrique Orientale et Australe (COMESA).

Il a signifié que 66 produits sont concernés par le RECOS qui vient désormais simplifier les procédures de dédouanement et la réduction du coût des transactions commerciales permettant ainsi aux petits commerçants transfrontaliers de bénéficier des droits de douane, mais aussi le passage rapide, clair et rapide.

Le Ministre du Commerce Extérieur a indiqué que Marché Commun pour Afrique Orientale et Australe (COMESA) contribue à faciliter le financement de grandes transactions réelles entre les pays membres de la région.




Justice : Dieudonne Kamuleta décroche l’organisation du 8è congrès de la CJCA en RDC

Tenus au Zimbabwe, les travaux du 7 ème congrès de la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines (CJCA), se sont clôturés ce vendredi 1er novembre, sur une note de satisfaction pour la République Démocratique du Congo, qui a été élue comme prochaine destination pour abriter en 2026, le 8 ème congrès de cette organisation judiciaire internationale.

 

Concurrencée par l’Éthiopie, la RDC a été élue à l’unanimité présidente de la CJCA pour un mandat de 2 ans qui débute en 2026. L’élection du pays de Félix Tshisekedi, a été largement saluée par les chefs de toutes juridictions constitutionnelles d’Afrique.

 

Au cours des travaux, l’assemblée générale de la CJCA a également élu les nouveaux membres du Bureau Exécutif pour la période 2024 – 2026. Etant pays hôte du prochain congrès, le président Dieudonné Kamuleta est devenu d’office 1er vice-président de cet organe des décisions de la CJCA.

 

Cette élection, est un véritable pari gagné pour Dieudonné Kamuleta qui ne ménage aucun effort pour faire rayonner l’image de la haute juridiction de son pays à travers le monde. Dieudonné Kamuleta ne cesse de marquer de ses empreintes à la tête de la Haute Cour congolaise.

 

‹‹ Ce n’est pas que le président de la Cour Constitutionnelle soit satisfait mais c’est une satisfaction nationale. Vous l’avez entendu je l’ai dit, c’est grâce à cette volonté politique affichée qui est reconnue par plusieurs pays ici vous l’avez entendu que son excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tsholombo n’a pas une politique de double face, il veut réellement le rayonnement de notre continent dans le cadre de nos compétences de nos attributions. Nous faisons en sorte que cette volonté du chef de l’État puisse être concrétisée et à l’interne et au niveau international. Aujourd’hui nous n’avons pas à frapper les portes ce sont les autres qui viennent vers la RDC et la Cour Constitutionnelle de notre pays. C’est une grande émotion et je tiens à remercier le chef de l’État le magistrat suprême pour cette volonté vraiment actée pour faire en sorte que notre image de la RDC soit visible de façon concrète ››, a dit le président de la Cour Constitutionnelle de la RDC.

 

Signalons que la 7 ème assemblée générale a été précédée de la 3 ème étape des travaux en panel marqués par l’adresse du président de la Cour Constitutionnelle Dieudonné Kamuleta qui a édifié ses homologues africains et ceux venus d’autres continents sur “ la dignité humaine comme source d’interprétation constitutionnelle ”, évoquant quelques cas pratiques de sa juridiction en RDC.

 

Bcr

 

 

 

 

Osée Kalombo




Kasaï : Lualua et Matumuna à la quête des jeunes talents du Football à Tshikapa

Venus de Kinshasa avec l’objectif de détecter les jeunes talents de 17 à 21 ans, les deux légendes du Football congolais Lualua et Matumuna ont assisté à deux rencontres de Football au Stade de Kanzala. Ces deux légendes de football congolais Trésor Lualua Lomana et Matumuna Zola Room ont noté quelques éléments sur les jeunes talents évoluant dans les clubs de Tshikapa, Ilebo, Mweka, Dekese et Kamonia. Le plus grand objectif est de permettre aux jeunes qui seront choisis d’être récupérés officiellement pour jouer à un football professionnel.

Accompagné par un groupe des entraîneurs et les légendes de football de Tshikapa, l’ancien capitaine des Léopards de la RDC, Trésor Lualua va aussi assister à deux autres rencontres prévues le dimanche prochain avant de voir qui prendre. Le gouverneur de province qui a reçu les deux légendes a promis son soutien à cette initiative qui selon lui va valoriser les football du Kasaï, et aussi permettre aux jeunes de bien évoluer dans ce domaine.

Pour ce vendredi, il ya eu deux rencontres, As Bana Kele est tombé devant Bana Kamalenga sur un score de 0-3 alors que l’As Momekano contre l’As Casque Bleue termine par un score d’égalité de 3-3.

Le président de l’association sportive Dibumba compte aussi prendre quelques jeunes talents qui seront détectés par Lualua et Matumuna.

 

Jean-Luc Bakampenda




Kinshasa : 36 prévenus ont comparu devant les juges du Tribunal de Grande Instance de N’djili

Ils étaient au total, 36 prévenus qui ont comparu jeudi 31 octobre 2024, devant les juges du Tribunal de Grande Instance de N’djili où le procès public a été organisé dans l’enceinte de la police du district de la Tshangu .

Des faits à charges de ces délinquants et bandits à mains armés sont : Associations des malfaiteurs,extorsion et autres violences.

Le Vice- Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemin Shabani a assisté à cette audience question de montrer sa détermination à éradiquer le phénomène “kuluna” et autres formes de criminalité non seulement dans la capitale mais aussi dans le Congo profond.

Cette audience foraine a permis au Patron national de la sécurité de rappeler le rôle de chaque citoyen dans la lutte contre le banditisme urbain qui prend de l’ampleur.

Même exercice dans le District de Mont- Amba précisément à Matete où 9 prévenus sont jugés au tribunal de grande instance de kinshasa Matete .

A dater de ce jeudi 31 octobre, les audiences similaires seront organisées à travers les pays, a souligné le VPM l’Interieur et ce, sous l’œil vigilant de la Commission chargée de la mise oeuvre de l’instruction du Président de la République Félix Tshisekedi, composée du VPM de l’Intérieur, de son collègue de la Défense et du Ministre d’État , Ministre de la Justice élargie aux services de sécurité.

 

Mboshi




Budget 2025 : le député Eric Tshukuma rappelle la nécessité d’allouer une subvention annuelle pour appuyer le processus de réforme de l’UNPC

« Nous avons voté pour la recevabilité du projet de Loi de finances 2025 au terme d’un débat général sur les prévisions de recettes et des dépenses nous présentées par la Première Ministre, Judith Suminwa. Ces prévisions sont équilibrées en recettes et en dépenses à 49.846,8 milliards de CDF, soit un accroissement de 21,6% par rapport au Budget 2024 », indiqué le député national Eric Tshikuma, sur un message posté sur son compte X.

Et d’ajouter que l’augmentation des crédits d’investissement est de 18,2%, ce qui porte cette ligne de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025. Les dépenses de sécurité ont accru de 25,2%. Les crédits alloués à l’agriculture, pêche et élevage ont augmenté de 13,8%, et ceux alloués au développement rural de 11,7%.

Au sujet de la sécurité, explique-t-il, notre contribution au débat a porté sur la nécessité de dégager des moyens nécessaires pour doter à notre Police des équipements et de la mobilité, régler le problème de sous-effectifs et améliorer les conditions de travail de nos policiers dans les Commissariats et S/Ciats y compris de la Funa.

Bien plus, des crédits doivent être alloués aux Comités Locaux de Sécurité pour leur fonctionnement.

Enfin, la tranche annuelle des fonds prévus dans le cadre de la programmation militaire doit être sécurisée dans le Budget 2025.

Au sujet de la lutte antiérosive, Eric Tshikuma dit avoir plaidé pour des affectations conséquentes devant permettre aux services habilités (Office des voiries et drainage ‘’OVD’’ et Office des routes ‘’OR’’) de se déployer. Pour lui, le Gouvernement central a l’obligation d’appuyer financièrement les provinces comme Kinshasa qui fait face à plus de 300 têtes d’érosions dont la plupart se trouve dans la Funa (Selembao et Makala).

C’est dans ce même ordre qu’il a insisté sur le curage des rivières (dont Ndjili, Kalamu et Makelele) et le drainage des caniveaux à Kinshasa dont ceux de la Funa. Le fonds prévus dans le projet du Budget 2025 sont symboliques, mais largement insuffisants pour financer le Plan annuel de curages réguliers. « Nous avons recommandé l’augmentation de ces allocations pour permettre aux services de l’Etat d’intervenir en amont afin d’épargner les Kinois des inondations », mentionne-t-il.

Concernant les routes et les voiries, l’honorable Eric Tshikuma a suggéré l’inscription de certaines routes impraticables dans les priorités du Gouvernement. C’est le cas de la RN3 (Bukavu-Walikale-Kisangani), Avenue de Libération (Bambole-Prison centrale de Makala-Marché de Selembao) et Avenue du Tourisme/Nzela ya mayi (Mimosas-Mont Ngaliema) à Kinshasa.

« Nous suivrons à la loupe l’évolution des projets prévus dans le cadre des fonds reçus de la renégociation du contrat chinois », promet-il.

Du côté de la presse et se basant sur les recommandations des Etats Généraux de la Communication et Médias endossées par le Chef de l’Etat en 2022, le Gouvernement est appelé à appuyer le processus de réforme de l’UNPC.

« Après la tenue de son Congrès, nous avons rappelé la nécessité d’allouer une subvention annuelle au titre de contribution au fonctionnement de cette structure afin de lui permettre de poursuivre l’implémentation des réformes dans le cadre de la salubrité médiatique », révèle l’élu de la Funa.

Enfin, dit-il, nous attendons recevoir toute la substance analytique de ce projet de Loi de finances 2025 au niveau de notre Commission #ECOFIN & CB afin d’amorcer, dès ce samedi 02/11/2024, l’examen approfondi et les enrichissements y relatifs, sous la coordination du Président Guy Mafuta et son bureau.




Les principaux messages du rapport sur les perspectives économiques régionales

Les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord et de la région Caucase et Asie centrale continuent de faire face à des incertitudes et des facteurs de vulnérabilité accrus, sur fond de conflits et dans un paysage géoéconomique mondial de plus en plus fragmenté. À leur épicentre, ces conflits ont causé des dégâts qui laisseront des séquelles durant des décennies. De surcroît, les réductions de la production pétrolière contribuent à l’apathie de la croissance à court terme dans de nombreux pays. Même si certains de ces facteurs défavorables s’estompent progressivement, les prévisions de croissance à moyen terme sont de plus en plus modérées. Il est donc essentiel de résolument mettre en œuvre des réformes pour relever le potentiel de croissance. Une croissance plus vigoureuse et plus résiliente contribuera non seulement à créer des emplois et améliorer l’inclusion, mais aussi à abaisser les ratios de dette élevés et dégager une marge de manœuvre pour répondre aux aspirations en matière de développement et de dépenses sociales.

Moyen-Orient et Afrique du Nord

Les facteurs de vulnérabilité demeurent importants :

En 2024, la croissance devrait encore manquer de vigueur, à 2,1 % (en baisse de 0,6 point de pourcentage par rapport à avril), principalement en raison des conflits en cours et d’un épisode prolongé de réductions volontaires de la production pétrolière. Sur ces deux plans, il est encore très difficile de savoir à quel moment la situation commencera à s’améliorer. Si ces conflits et ces baisses diminuent peu à peu, la croissance devrait se redresser en 2025 et atteindre 4 % (–0,2 point par rapport à avril).

L’inflation est plus modérée dans la région MOAN, reflétant les tendances mondiales, mais demeure élevée en Égypte, au Soudan et en Iran en raison de difficultés propres à ces pays. En dehors de ces pays, l’inflation devrait redescendre à 3,3 % en 2024 et 3 % en 2025.

Pays exportateurs de pétrole de la région MOAN

La croissance à court terme devrait se raffermir (pour passer de 2,3 % en 2024 à 4 % en 2025), à condition que les réductions de la production de pétrole cessent, conformément aux annonces récentes. Une modération de la croissance est tout de même attendue à moyen terme, car les réformes de diversification économique mettront du temps à produire leurs effets. L’inflation est faible dans la plupart des pays.

Les marges de manœuvre restent confortables, bien que les excédents budgétaires et extérieurs aient commencé à diminuer sous l’effet de stratégies d’investissement ambitieuses et d’une chute des recettes pétrolières.

Pays importateurs de pétrole de la région MOAN

Les pays importateurs de pétrole de la région MOAN et le Pakistan continuent de faire face à des conflits (Gaza, Soudan), à l’incertitude et à d’importants besoins de financement bruts. Avec la disparition progressive de ces facteurs et la baisse des prix du pétrole, la croissance à court terme se redressera, de 1,5 % en 2024 à 3,9 % en 2025. En revanche, les déficits structurels freineront la croissance de la productivité dans certains pays pendant la période de prévision.

Les conditions de financement extérieur restent difficiles. L’aide internationale en faveur des PFR ne progresse plus.

Caucase et Asie centrale : un horizon incertain

La croissance devrait rester diversifiée et robuste, à 4,3 % en 2024 (+0,4 point par rapport à avril) et 4,5 % (–0,3 point) en 2025. Dans certains pays, cependant, on observe de légers signes de ralentissement du commerce et d’autres flux entrants (envois de fonds, en particulier) liés à la guerre russe en Ukraine.

Pour les pays exportateurs de pétrole de la région CAC, les perspectives de croissance à moyen terme sont plombées par le faible niveau de la production pétrolière ; quant aux projections de croissance concernant les pays importateurs de pétrole, elles dépendent de la mise en œuvre effective des réformes.

L’inflation, qui continue de faiblir, a chuté à 6,9 % cette année et devrait avoisiner 5 % à moyen terme.

Les risques de détérioration continuent d’assombrir les perspectives

Des risques mondiaux tels que la fragmentation géoéconomique, la volatilité des cours des produits de base, les conflits, les restrictions aux exportations et les chocs climatiques pourraient avoir des incidences notables, surtout pour les pays vulnérables dont la capacité d’absorption des chocs est limitée. D’autres chocs négatifs pourraient aussi provenir des régions MOAN et CAC elles-mêmes. Si les conflits en cours se prolongent ou s’étendent, ils pourraient entraîner des pertes économiques durables dans les zones touchées. Les pays qui mettent en œuvre des réformes structurelles cruciales risquent de faire face à une grogne sociale et une résistance politique de plus en plus fortes, qui freineront l’exécution des politiques et la croissance. Une inversion brutale des flux commerciaux et financiers liée à la guerre que mène la Russie en Ukraine pourrait présenter des risques considérables pour les pays de la région CAC.

La situation très incertaine exigera de hiérarchiser les priorités

Accélérer les réformes structurelles. Des réformes structurelles, notamment de la gouvernance, sont impératives pour améliorer les perspectives à moyen terme et accroître la résilience. Il est essentiel de stimuler la création d’emplois et les taux d’activité (des femmes et des jeunes, en particulier), d’investir pour faire augmenter le ratio capital/travailleur et de relever la productivité globale par des politiques visant à renforcer la stabilité macroéconomique et le développement numérique (chapitre 2). Il faudra aussi réduire les obstacles empêchant de tirer parti du commerce, diversifier les produits et les marchés pour rendre l’économie plus résiliente et investir dans les infrastructures nécessaires aux couloirs d’échanges. Les politiques facilitant une concurrence plus efficace au sein du système financier et la réduction du rôle de l’État dans les systèmes bancaires peuvent améliorer l’accès au crédit du secteur privé (chapitre 3).

Axer la politique budgétaire sur la reconstitution des marges de manœuvre pour amortir les chocs futurs. Dans tous les pays, il est capital de garantir la viabilité des finances publiques, reconstituer les volants de sécurité et préserver les systèmes de protection sociale. Pour les pays très endettés ayant d’importants besoins de financement, en particulier certains pays émergents et à revenu intermédiaire, un effort concerté visant à poursuivre le rééquilibrage des finances publiques est crucial pour réduire de manière décisive le fardeau de la dette. Les pays à faible revenu devraient œuvrer en priorité à la viabilité budgétaire sans négliger la question de la sécurité alimentaire. Les pays exportateurs de pétrole doivent veiller plus particulièrement à préserver leurs volants de sécurité et accroître la résilience.

Utiliser la politique monétaire pour maintenir un faible niveau d’inflation. La stabilité des prix devrait rester la pierre angulaire de la politique monétaire, soutenue par une communication claire et des opérations transparentes, et l’indépendance de la politique monétaire devrait être assurée.

 




Dans le Moyen-Orient, la croissance devrait rester faible en 2024 (2,1%), mais un rebond est attendu en 2025 »

« S’adapter à un paysage géoéconomique en constante évolution », c’est le thème du nouveau rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et Asie Centrale. Dans la région MOAN, indique le rapport, la croissance devrait rester faible en 2024, à 2,1 %, dans un contexte de fragmentation géoéconomique mondiale, de conflits, de chocs liés au climat et en raison de facteurs spécifiques à chaque pays. Un rebond est attendu en 2025, avec une croissance qui devrait s’élever à 4 % si les baisses de la production pétrolière s’arrêtent et si les vents contraires, notamment les conflits, s’apaisent.

Selon un résumé du rapport consulté par Le Quotidien, il nous revient que quatre-vingts ans après l’historique conférence de Bretton Woods, qui a suscité un élan vigoureux de coopération multilatérale, le paysage économique mondial est confronté à des difficultés croissantes, comme l’aggravation de la fragmentation géoéconomique. Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN) et la région Caucase et Asie centrale (CAC), l’évolution des paysages régionaux a redessiné la structure des échanges. Dans le même temps, les pays font face à de nombreux chocs. Les conflits, y compris à Gaza, au Liban et au Soudan, sont responsables d’immenses souffrances humaines, de dommages économiques et d’une multitude d’incertitudes. Les catastrophes naturelles s’ajoutent à la liste des difficultés. Pour bon nombre de pays des régions MOAN et CAC, la croissance à court terme devrait rester en demi-teinte et les prévisions de croissance à moyen terme se sont détériorées au cours des deux dernières décennies (chapitre 2), reflétant notamment un accès au crédit toujours limité pour le secteur privé, alors que cet aspect est essentiel pour stimuler l’investissement (chapitre 3).

Dans la région MOAN, indique le rapport, la croissance devrait rester faible en 2024, à 2,1 %, dans un contexte de fragmentation géoéconomique mondiale, de conflits, de chocs liés au climat et en raison de facteurs spécifiques à chaque pays. Les chiffres ont donc été revus à la baisse (de 0,6 point de pourcentage) depuis l’édition d’avril 2024 des Perspectives économiques régionales, compte tenu des réductions volontaires prolongées de la production pétrolière et de la poursuite des conflits. Un rebond est attendu en 2025, avec une croissance qui devrait s’élever à 4 % si les baisses de la production pétrolière s’arrêtent et si les vents contraires, notamment les conflits, s’apaisent. Les pays exportateurs de pétrole de la région MOAN tirent leur épingle du jeu mondial, mais les doubles excédents qui avaient contribué à amortir les chocs dernièrement ont commencé à diminuer du fait de stratégies d’investissement ambitieuses et de la chute des recettes pétrolières. Les pays importateurs de la région doivent, quant à eux, toujours composer avec des facteurs de vulnérabilité liés aux conflits et à des besoins de financement bruts élevés. Même si ces problématiques se règlent peu à peu, l’incertitude demeure importante et les déficits structurels freineront probablement les gains de productivité dans beaucoup de pays jusqu’au terme de l’horizon prévisionnel.

Une croissance vigoureuse

Dans les pays de la région CAC, la croissance devrait rester vigoureuse et diversifiée, à 4,3 % en 2024 et 4,5 % en 2025. Malgré les perspectives favorables, un degré élevé d’incertitude pèse sur la croissance de la région, surtout en raison de son exposition aux grandes évolutions géoéconomiques. On note, entre autres, de légers signes d’un ralentissement économique possible dans certains pays ; avec la guerre russe en Ukraine, les échanges commerciaux et d’autres entrées (envois de fonds, par exemple) ont commencé à diminuer. À moyen terme, les faibles niveaux de production plombent les perspectives de croissance des pays exportateurs de pétrole de la région, tandis que les projections concernant les pays importateurs sont conditionnées à la mise en œuvre effective des réformes.

S’agissant des perspectives des régions MOAN et CAC, la balance des risques continue de pencher dans un sens négatif, avec des chocs défavorables qui pourraient se produire en leur sein ou dans les pays voisins. La poursuite ou l’escalade des conflits, notamment, risque d’alourdir davantage le bilan humain et de peser sur la croissance, d’autant que les conflits tendent à exercer des effets durablement préjudiciables sur l’économie. Parmi les autres risques figurent la mise en œuvre insuffisante des réformes, qui entrave la croissance, et l’instabilité financière que provoquerait une inversion soudaine des flux commerciaux et financiers en lien avec la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.

Améliorer les perspectives de croissance

Dans ce contexte, l’adoption de politiques visant à améliorer les perspectives de croissance sera indispensable. Pour rehausser la croissance à moyen terme, il faudra accélérer les réformes structurelles, particulièrement en matière de gouvernance. Compte tenu de la situation difficile sur les marchés du travail, qui pourrait bien empirer avec l’évolution démographique des années à venir, des mesures doivent être résolument prises pour accroître les taux d’activité et stimuler la création d’emplois, y compris en encourageant davantage le travail des femmes et des jeunes, surtout dans certains pays de la région MOAN (chapitre 2). En parallèle, conduire des réformes pour promouvoir l’investissement du secteur privé et approfondir le développement financier aiderait à stimuler les niveaux de capital par travailleur, relativement faibles dans les régions MOAN et CAC (chapitre 2). À cet égard, des mesures relatives au secteur financier favorisant la concurrence, réduisant la prédominance des banques publiques et encourageant l’élargissement de la base d’investisseurs peuvent promouvoir le développement financier et ouvrir la voie aux progrès de la croissance et de l’inclusion (chapitre 3). Les pays devraient en outre veiller à rester concentrés sur la viabilité de leurs finances publiques et sur la reconstitution des marges de manœuvre budgétaires. Pour les pays très endettés, les politiques de réduction durable de la dette sont essentielles. Malgré le recul de l’inflation et les anticipations d’une modération persistante, les dirigeants doivent aussi rester vigilants et ne pas relâcher leurs efforts afin que l’inflation atteigne son niveau cible selon le cadre défini.